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vanvesauquotidien - Page 470

  • LE BAS RELIEF DE L’EGLISE SAINT REMY DE VANVES RESTAURE A ETE INSTALLE DANS LE CHŒUR

    Les Journées Européennes du Patrimoine le week-end dernier, ont été marquée par l’inauguration d’un bas-relief en albâtre du XVIe siècle, classé parmi les Monuments Historiques au titre des objets depuis 1971 et représentant le baiser de Judas et le Christ au prétoire. Il a  installée dans le chœur de l’église Saint-Rémy, après une restauration financée par la Ville de Vanves avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France (DRAC), et inaugurée en présence de la municipalité, du pére curé de Vanves, Bertrand Auville.

    «Cette œuvre a  été extrêmement abimé, conservée dans le grenier de l’église où elle a quelque peu souffert, jusque dans les années 60. Aucun document ne permet malheureusement de préciser depuis quand elle se trouvait dans l’église et quelle est son origine exacte. Mais compte tenu de l’intérêt de cet objet d’art, il a fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques par arrêté du ministre des Affaires culturelles du 30 juillet 1971. Elle avait été rapatriée à la Mairie, conservée jusqu’en 2018 où  sa restauration a été décidée et confiée à la Conservation régionale des Monuments Historiques de la DRAC» indique Bertrand Auville curé de Vanves. Elle a été effectuée Patrick Jallet, spécialiste en conservation-restauration d’œuvres sculptées, qui a participé par exemple à la restauration de plusieurs statues du château de Versailles ou encore à la restauration en 2012 du Rétable de l’Ascension d’Andrea della Robbia, œuvre majeure de la collection de sculptures italiennes de la Renaissance du Musée du Louvre

    «Lors de son classement,  on pensait que c’était un marbre alors que le restauraurateur nous a dit que c’était un bas relief en albatre. Ce matériau a été particulièrement utilisé pour des sculptures religieuses depuis le Moyen Age jusqu’à la Renaissance» ajoute le pére Auville. «Difficile à distinguer du marbre, il présente en effet de nombreux avantages par rapport à celui-ci : moins coûteux, il est aussi plus tendre et donc plus facile à sculpter. Pendant deux siècles, du XIVe au XVIe siècle, les albâtres de Nottingham, en Angleterre, sont ceux dont la production a été la plus abondante. Elle a été diffusée dans toute l’Europe et notamment en France. La production d’albâtre de Malines, en Flandre, était également renommée mais a connu une diffusion plus restreinte. En outre, une étude récente menée par des chercheurs français a permis de localiser dans les Alpes, en Isère, une carrière d’albâtre qui semble avoir fourni la matière première de nombreuses œuvres médiévales et de la Renaissance. En ce qui concerne le bas-relief de Vanves, une étude scientifique plus approfondie serait sans doute nécessaire pour en préciser l’origine exacte» ajoute le directeur des Archives de Vanves.

    «L’œuvre, très endommagée, est constituée de deux scènes sculptées séparées par un bandeau central. D’après l’analyse effectuée par le restaurateur, il semble que, dans le passé, l’œuvre a probablement séjourné dehors, en contact direct avec des écoulements d’eau qui l’ont affectée de nombreuses dissolutions en ravinant la totalité des surfaces, et plus particulièrement la partie droite qui n’a pas été reconstituée. Afin de restaurer cette œuvre, l’ancien encadrement en bois, peu adapté, a été retiré et remplacé par un cadre métallique, qui a ensuite été scellé dans le mur. Le plâtre qui avait été utilisé autrefois pour consolider le bas-relief a été retiré et les fissures ont été comblées avec un mortier de chaux et de poudre de marbre.  Le nettoyage a été effectué par micro sablage à faible pression avec de l’oxyde d’alumine».

    C’est une œuvre du XVIIe  siécle qui était à Vanves, une période faste, parce qu’il y avait le cardinal Duprat qui était le chancelier du roi François Ier, avec sa résidence à Vanves à l’emplacement du parc F.Pic. Il avait  notamment doté la ville de Vanves d’un certain nombre d’œuvre payé par ses soins, notamment ce bas relief qui faisait parti d’une série représentant les scénes de la passion du Christ car à l’époque, il devait y avoir tout un chemin de Croix  qui a disparu, selon le pére curé Auville. Deux scénes sont représentées  : «Jésus au prêtoire, représentant la condamnation du Christ dans le palais de Ponce Pilate qui est malheureusement très altérée (le quart inférieur droit a même disparu) et le baiser de Judas à gauche, qui est la scène la mieux conservée. Conformément à l’iconographie traditionnelle, Judas porte une bourse qui représente non seulement sa charge de trésorier au sein de la communauté des apôtres, mais aussi et surtout le salaire de sa trahison. On distingue bien les soldats romains armés de lance. On distingue également, en haut à gauche, un étrange petit personnage. Il s’agit peut-être du jeune homme qui lors de l’arrestation du Christ s’enfuit vêtu d’un seul drap d’après l’évangile selon Saint Marc ( « Un jeune homme le suivait, n’ayant pour tout vêtement qu’un drap, et on le saisit : mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu » (Mc 14, 51-52) »indique le pére Bertrand Auville

    « Comme on ne dépense pas de l’argent public pour quelque chose qui aurait éré remisé, on a réfléchit enemble, et on a trouvé que le choeur de l’église c’était très harmonieux» confie-t-il.  Pour mémoire l’église possède d’autres objets classés visibles : La plaque de consécration de l’église (1449), classée en 1906, le lustre à plaquettes en cristal (18e siècle), classé en 1975, et une console de la fin du 18e siècle (époque Louis XVI), classée en 1971

  • 3 PROJETS PRESENTES PAR VANVES PARMI LES 480 SOUMIS AU VOTE DU BUDGET PARTICIPATIF DE LA REGION ILE DE FRANCE

    Les vanvéens comme les franciliens ont jusqu’au 2 octobre pour voter sur  les 480 projets du premier budget participatif de la région Ile de France lancé le 17 Septembre dernier lors de la COP régionale, dont trois ont été présenté par la ville de Vanves : Favoriser les mobilités douce grâce à 88 panneaux qui apporteront de la lisibilité aux itinéraires cyclables en place, et 3 bornes de réparations à disposition du public, mais pas encore une véritable piste cyclable municipale ; végétaliser les allées du petit cimetière en cours (sur la photo), après celle du grand cimetiére durant l’été 2019, avec replantation d’arbres à grand développement, engazonnement des allées principales, et réalisation d’un revêtement ;  développer l’agriculture urbaine  par la création de jardins partagés comme c’est le cas devant le tribunal d’instance par exemple : La ville accompagne ainsi l’association Grainenville «à développer le volet création et entretien des jardins partagés sur des espaces communaux et à assurer l'installation et le suivi de lieux de compostage sur le territoire communal» en ayant d'ores et déjà provisionné une enveloppe de 25 000 € pour la réalisation de travaux d’aménagement (aplanissement, viabilisation etc.…) et d’accessibilité des sites envisagés, l'achat de matériel de jardinage, la location d’un espace au sein de la nouvelle ferme urbaine située sur le site du Parc des expositions de la porte Versailles, sur le toit du hall 8

    «Les Franciliens vont pouvoir élire leurs projets coup de cœur» selon V.Pécresse, présidente de la Région Ile de France qui insistait sur l’objectif  : «Permettre une hyper décentralisation des projets environnementaux :  L’idée est de s’appuyer sur la créativité et l’énergie des territoires pour amplifier notre effort». Ainsi, de la Fin Juin à la mi-Août,  les Franciliens avaient été invités à proposer des projets écologiques :  638 projets ont été déposés, 480 retenus dont 107 grands projets, après un examen de recevabilité selon différents critères -  notamment l’avis favorable du conseil municipal de la commune concernée – sur cinq grands thémes : Alimentation, biodiversité, espaces verts  qui est en tête du nombre de projets (41%) ; Vélo et mobilités propres (20%)  avec beaucoup de projets autour du développement du vélo (pistes et parkings) ; propreté, prévention et gestion des déchets, économie circulaire (23%) ; Energies renouvelables et efficacité énergétique (11%) ; santé environnementale (6%). 

    3/4 proviennent de grande couronne, 1/3 de petite couronne, 47% de collectivités locales, 39% d’associations, 10% des entreprises.  La région promet une enveloppe de 500 M€ d’ici à 2024, dont 100 millions pour cette première session. Une seconde session du budget participatif est d’ores et déjà prévue dans la foulée, en novembre. V.Pécresse n’a pas caché que sa préférence va,  à ce projet de Mille-moisons : Planer un atbre à chaque mariage ou Pacs, afin d’aménager une allée des mariages.

    Ainsi il est proposé une tour à hirondelle à Noisy Ecole, l’implantation de 3 parcelles expérimentales d’agroforesterie en Seine et Marne  Fresnes-sur-Marne, Chelles et Metz-sur-Seine, l’installation de 562m2 de panneaux solaire au refuge de la SPA à Gennevilliers pour une production annuelle de 87 MWh/an  d’énergie verte etc…

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  • OVID-19 : VANVES AVEC L’ILE DE FRANCE EN ALERTE RENFORCEE

    Valérie Pécresse, en ouvrant hier matin, la session de deux jours du Conseil Régional auquel assistait le conseiller régional-maire de Vanves, a dit quelques mots sur le classement de la région Ile de France en «alerte renforcée, en appelant les jeunes à faire preuve de solidarité avec les ainés dans cette période». Elle implique  l'interdiction de vente d'alcool à partir de 20h,  de tout rassemblement au-delà de dix personnes, ainsi que la baisse de la jauge maximale autorisée pour les grands rassemblements de 5000 à 1000 personnes, ce qui devrait concerner le tournoi de Roland Garros qui débute ce week-end,  de la location de salle pour des fêtes, y compris pour des mariages, de la fermetures des salles de sports, des gymnases,  de l’annulation de toute inauguration, ou manifestation locale comme se devrait être pour le cas pour coktail des présidents qui suit le forum des associations, l’inauguration de la librairie « Le cheval vapeur » sur le Plateau qui vient d’ouvrir mardi dernier, peut être, un plus loin dans le temps de la Coupe de l'Amitié du CIV,  du village des Terroirs et de la kermesse de Saint Remy etc….à moins que la situation s'améliore, mais l'ensemble de ces manifestions localres qui se déroulent durant l'automne ont du plomb dans l'aîle..

    Aucune mesure n’a été en revanche envisagée pour les Ehpad de la région parisienne, les transports, ni de fermetures pour les bars/restaurants comme à Marseille,  mais ils devront fermer à 22h. D’ailleurs valérie Pécresse  a regretté comme beaucoup d’élus, le manque de concertation avec les collectivités locales» en déplorant n'avoir pas été associée à la décision la plus douloureuse pour notre tissu économique qui est la fermeture des bars à partir de 22 heures, alors que l’Etat met en avant le couple Maire-préfet.  «Or l’échelon régional a montré tout sa pertinence. Il a été beaucoup plus agile que l’Etat , en matière de masques,  de soutien aux entreprises avec son plan de relance inédit . Et on le voit aujourd’hui avec les tests : 8000 ont été réalisés dans 40 communes, 3000 dans les territoires ruraux francilien. Et la Commission permanente vient de voter 20 000€ pour aider les communes à mettre en place des tests » expliquait-elle hier.

    Avant le conseil de Défense de mercredi, une réunion s'était tenue lundi entre l'ARS d'Ile-de-France, la mairie et la Préfecture de police de Paris où leurs responsables avaient envisagé les mesures annoncées par Olivier Véran ministre de la Santé mercredi soir suscitant de multiples réactions : La mairie de Paris a mis en garde contre des mesures trop contraignantes qui handicaperaient la vie économique et sociale.  «Nous, nous appelons à la vigilance : nous allons vivre longtemps avec ce virus, il faut faire quelque chose de vivable. L'objectif c'est de se protéger mais il faut laisser une vie sociale se faire» ajoutait Anne Souyris, adjointe de la maire de Paris chargée de la Santé. D'autant que dans des villes comme Vanves, leurs habitants respectent les consignes données, port du masques, respect des régles de distanciation, des consignes données par les autorités municipales ou publiques, aucun incident notoire n’ayant été relavé, ou de rassemblement comme on l’a vu à Paris sur les bords du Canal Saint Martin, même si quelques jeunes font moins attention lors des soirées « tampas » organisée au pavillon de la Tourelle  

    Mais les maires sont furieux «Cette méthode autoritaire, solitaire et non concertée porte en elle un risque d’ajouter à la crise sanitaire une crise de confiance…Alors que le gouvernement a mis en avant depuis plusieurs mois l’importance du bon fonctionnement du binôme Préfet-Maire, le ministère de la Santé choisit de mettre les maires devant le fait accompli. Les maires ne sont pas des supplétifs que l’on siffle ou que l’on sonne pour qu’ils entérinent en silence des décisions dont la pertinence mérite au moins d’être questionnée au préalable. Le gouvernement a besoin de rassembler autour de lui pour traverser cette crise qui est certes d’abord sanitaire, mais aussi économique et sociale. La méthode choisie hier est mauvaise» réagissait l’association des maires de France