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le petit vanves

  • A VANVES LES RESTAURATEURS ESSAIENT DE TENIR LE COUP SELON LE ¨PATRON DU PETIT VANVES

    A cours de cette fin de semaine de phénoménale durant laquelle, on a assisté à une annonce de reconfinement « light », un exode des franciliens en province, une dérogation de sortie absolument démentielle heureusement remplacé par un justificatif de domicile, une correction des commerces dits essentiels… un restaurateur vanvéen a fait parler de lui, Jean Pierre Anselme. Chef du restaurant «Le Petit Vanves» que le blog avait interviewé pendant le premier confinement. Il avait pris un véritable coup de massue sur la tête après l’annonce en  plein service du samedi soir le 14 Mars 2020  par le premier Ministre Edouard Philippe de la fermeture des Cafés-bars-restaurants à minuit et avait mis du temps pour se tourner vers la vente à emporter parce qu’ils avaient «envie d’être présents et de continuer d’exister». Il confiait à Nathalie Loison, une journaliste qui a habité Vanves,  Mercredi soir dans le journal de 23H de France Infos, avoir reçu de nombreux messages de soutien, mais en restant discret sur ses gestes se solidarité, en offrant un repas aux prêtres des paroises de Vanves, pendant le premier confinement. Un restaurateur serein qui reste optimiste selon Nathalie Loison  

    «Je tiens car je vis les choses avec une certaine sérénité. Nous avons la chance d’avoir dans ce pays, une aide de l’état qui permet de tenir» at-il confié.  « Mon restaurant est une petite structure avec 5 personnes qui est  idéal pour faire face à la crise. Je pense que ce serait difficile si elle était plus importante. J’obéis à la situation, en étant présent avec la vente à emporter, pour continuer à exister, pour la clientèle et l’environnement, car cela est  violent de voir un commerce fermé. On a travaillé grâce à un soutien de nos clients journaliers qui nous soutiennent. J’ai affiché des slogans qu’on allait tenir grâce aux aide. Et je tiens sur la pointe des pieds en faisant trés attention» ajoutait il. « Je ne suis pas d’accord avec des confrères qui expliquent qu’il serait possible de ré-ouvrir car on a les mesures sanitaires, les outils disponibles,  aves les masque, gel hydroalcoolique, vitre en plexiglas etc…. Car je pense que la contamination se fait dans le brassage. C’est-à-dire que les amis quand ils viennent au restaurant, ils se donnent rendez-vous et c’est à ce moment-là que la contamination se passe» affirmait-il. «Je l’ai bien compris, c’est le brassage qui fait la contamination. Mais les gens sont impatients, et les restaurateurs ne vont pas bien !» concluait il

     

  • LA RESTAURATION A VANVES : UN REVE, UNE PASSION, DEVENU REALITE !

    Avec l’ouverture de la Crêperie « La Girafe », il est intéressant de noter que sur les 3 établissements qui ont ouvert ses derniers mois leurs portes dans le Centre Ancien (Les Platanes, Le Tout Va Mieux, La Girafe), deux d’entre eux étaient des rêves d’enfants pour leurs nouveaux gérants.

     

    Eric Pottier en reprenant « Les Platanes » réalisait son rêve d’ouvrir un restaurant à Vanves où il a vécu toute son enfance. Ce vanvéen de pur souche, a fait ses écoles et ses premières armes dans des restaurants de renom qui ont regretté de le voir partir voler de ses propres ailes car il a ce métier dans la peau : « Chez Françoise », « La Coupole »… Il a créé sa propre affaire à Menecy avec « La Marinière », pendant 5 ans, avant de travailler pour d’autres, au « bistrot de Clamart »  en tant que directeur et chez « Physalis » à Montrouge. Mais il avait toujours en tête de revenir à Vanves, de prendre une affaire dans cette ville qui l’a vu naître : Il a été candidat à la reprise du Bistroquet, puis du Tout Va Mieux, mais le propriétaire était trop gourmand, demandant 1 M€ pour la reprise du restaurant et de l’appartement. « J’ai profité de l’occasion offerte par Youssef pour réaliser mon rêve », avec Les Platanes qui ne désemplie pas depuis son ouverture en Septembre dernier, avec notamment ses soirées moules frites.

     

    Pour François Feroleto et Xavier Pierre qui ont donc ouvert « La Girafe », c’était un rêve d’adolescent longtemps laissé de côté, alors qu’ils avaient suivi respectivement un apprentissage en cuisine de 3 ans pour le premier fils de restaurateur, et en école hôtelière pour le second.  Mais le premier est devenu comédien en commençant sur les planches avec Molière de la Révélation masculine en 2000 pour la piéce « A torts et à raisons » avant d’avoir des rôles dans les séries « PJ » où il a tourné 40 épisodes dans la peau de Maxime Lukas, « Plus belle la vie » aussi.  Le second a été  photographe. « J’ai toujours gardé l’idée d’ouvrir un jour mon restaurant. Le fait de cotoyer des acteurs qui s’étaient lancés m’a prouvé que les deux activités n’étaient pas incompatibles. L’été dernier, j’ai pensé que c’était le moment, avec l’envie naturelle de commencer par chercher un espace à Vanves » racontait il à Vanves Infos. Au hit parade des premiers clients : La galette chévre-lard tomate basilic, la crêpe caramel beurre, la galette à l’Andouille…

     

    Mais ils ne sont pas tout seul si l’on remonte le temps à Vanves,  avec notamment les Fréres Coupé, d’une vieilole famille vanvéenne  : Jean Louis et Christian avaient repris « Le Petit Vanves », avant que Christian ne créé « L’envie des Mets » à la fin de l’année 2004.  « Ce qui me motive c’est l’amour de la table, les rencontres humaines, et la convivialité qui régner dans mon restaurant décoré avec soin et bon goût » expliquait le second qui privilégiait la cuisine traditionnelle avec notamment le dessert maison « l’envie des mets » composé d’une glace pina coloda reposant sur une tranche d’ananas recouverte de tuile faire maison au vin rouge, nappé d’un coulis de chocolat de sucre glace et de caramel. Son frére, Jean Louis,  avait adhéré à l’association anti fast food, « Slow Food » privilégiant la cuisine du terroir, ayant participé aux animations de la ville dont notamment la semaine ou la quinzaine durant l’automne 1994 qui avait eu pôur  théme « Rabelais et Garguanta ». Il avait eu l’idée, pour susciter les contacts et les rencontres entre amateurs de bonne chére, de créer des tables d’hôtes pour des soirées gastronomiques.  D’autres y avaient participé, pour qui la cuisine du terroir était une passion depuis l’enfance avec la famille Vincent (La Pyramide), Gilbert Chauvin (l’Amandine), les époux Valeise (Pavillon de la Tourelle) et leur fils qui avait repris le flambeau de ce grand restaurant vanvéen…

     

    UNE CURIOSITE VANVENNE : LA FRITE « YAHIA »

    Pour l’instant, les meilleures frites de Vanves se dégustent aux Platanes : Elles ont désormais un nom de baptême : la frite « Yahia ». Une recette à deux, le patron qui a choisit les pommes de terres vendues par un vanvéen qui dispose d’un entrepôt à Rungis, épluchées et coupées à la machine à main par le cuisinier, ou au couteau, à l’ancienne. Elles sont ensuite cuîtes deux fois dans une huile spéciale frites changée toutes les semaines, pas à plus de 175°, car sinon c’est immangeable. Un premier bain le matin, puis un second, d’une minute à la commande. Résultat : Croustillant à l’extérieur et fondant à l’intérieur. Et lors de la digestion, pas de renvoi de frites