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vanvesauquotidien - Page 301

  • VANVES AURA-T-ELLE UN PLAN D’ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE COMME A LA REGION ?

    Le conseil régional de Vanves, Bernard Gauducheau,  était présent dans l’hémicycle régional lorsque le Conseil régional a débattu et voté son «Plan Régional d’Adaptation au Changement Climatique» (PRACC) qui comprend  60 mesures conçues pour protéger les franciliens, notamment contre les canicules. «Nous avons commencé la réflexion bien avant les canicules de cet été, car face aux incendies, aux phénomènes de gel tardif et aux épisodes pluvieux extrêmes, nous devons nous préparer» expliquait  Yann Wehrling, vice-président du conseil régional chargé de la Transition écologique, du Climat et de la Biodiversité

    Le dispositif est censé aider à s’adapter aux effets du changement climatique : Ainsi pour «protéger les Franciliens face à la présence de nombreux îlots de chaleur à Paris et en petite couronne, la Région propose notamment de créer un maillage des abris climatiques. L’Institut Paris Région identifiera et cartographiera ces lieux, « publics ou privés, climatisés et rafraîchis ouverts au public. «On va pouvoir travailler pour mettre à moins de 10 minutes de chacun d'entre vous un lieu dans lequel vous pourrez vous réfugier en cas de canicule»  a indiqué Valérie Pécresse, en parlant de brumisateurs, miroirs d'eau et pataugeoires : Elle a évoqué un «plan 1 000 fontaines élargi» à Paris et en banlieue, financé à 50% par la Région.

    Le conseil régional s'est également fixé un objectif de 5 000 hectares rendus à leur état naturel d'ici 2030. Et ce en ciblant en priorité les espaces en ville, par exemple des cours d'école, des parkings, des places mais aussi des cimetières. D’après ce plan, deux millions d'arbres seront plantés d’ici 2030, en plus des 120 millions existants. Ces plantations, qui concernent surtout le milieu urbain, mettront l’accent sur des essences adaptées aux nouvelles températures. 

    La Région financerra à 50% l’installation de récupérateur d’eau de pluie chez les particuliers etc….

    Ainsi, elle a donné un avant goût de ce plan qui intègre au total 60 actions dont les détails doivent être présentés dans quelques semaines. Et dont Vanves devrait sûrement bénéficier car la Région a l’intention de travailler avec les collectivités locales, les acteurs économiques, les agriculteurs….

  • PLATEAU DE VANVES : LE DESERT DES TARTARES

    A l’initiative de la municipalité de Vanves une réunion de travail a été organisée la semaine dernière entre les dirigeants des hôtels du pôle « Vanves/Porte de la Plaine » qui totalisent plus de 2000 chambres, et les commerçants du Plateau de Vanves « dans le but de créer une synergie du développement économique du quartier» selon la Mairie pour laquelle «une cohésion entre les hôteliers et les commerçants est essentielle pour l’essor du Plateau de Vanves ».

    L’idée n’est pas nouvelle depuis que ce pôle hôtelier s’est développée avec un Mama Shelter et un Novotel le long de l’avenue de la porte de la Plaine, le Marriott à Issy les Moulineaux, en attendant deux autres projets la tour Triangle prés du hall 1 et la tour hôtel lost Cost « Oklo » face à l’hôtel Mercure, et peut être la renaissance de l’hôtel du parc des expositions, en cours de travaux de requalification, rue Eugéne Beaudoin. Le maire en a souvent parlé lors des réunions publiques de quartier du Plateau

    Mais voilà, il y a du travail, notamment le week-end, et surtout le dimanche où c’est le «désert des tartares » sur le Plateau. Pas un bar, pas un restaurant ouvert sauf « l’Appart » comme cela est constaté depuis des mois. Les exposants ou les congressistes du parc des expositions tournent en rond dans le quartier pour trouver un resto d’ouvert, comme c’était le cas encore dimanche dernier, souvent en fin de journée, pour prendre un verre ou diner.

     Et les clients ont du mal à venir lors des grands salons comme le salon de l’Agriculture, la foire de Paris, bientôt le Mondial de l’Auto lorsque des rues sont barrées, ce qui est plutôt dissuasif,  comme l’expliquait un restaurateur qui profitent surtout des petits salons, ou des salons professionnels, étant ouvert tous les jours de la semaine, quelquefois avec de grands tables de 21 personnes. Mais il faut aller se faire connaître, solliciter les hôtels, et ne pas attendre les clients les bras croisé sur son bar explique ce patron

  • VANVES DECOUVRE TIMIDEMENT LES BIENFAITS D’UNE VILLE SANS VOITURE

    Les chiffres communiqués par deux organismes BruitParif et AirParif montre les bienfaits de ses journées « sans voiture » organisées à l’occasion de la semaine de la mobilité à cette époque de l’année. Vanvess’y est mis avec sa place piétonne place de la République ce dimanche avec quelques rues alentours (rues de l’Eglise, Louis Blanc) juqu’à la longue rue Sadi Carnot, timidement certes, à l’lmage de Paris. Et les résultats sont sans commune mesure, comme cela avait pu être constaté lors des confinements provoqués par la pandémie, en 2020 et en 2021, l’ensemble de la Capitale et de ses communes riveraines

    Ainsi les stations de mesure de Bruitparif déployées à proximité d'axes routiers dans Paris ont permis de suivre l’évolution de l'environnement sonore lors de cette nouvelle édition de l'opération « Paris Respire sans voiture » qui s'est déroulée dimanche (sur tout Paris), entre 11 et 18 heures. La baisse globale de bruit observée a été de 2,2 dB(A), ce qui représente une diminution de 40% des émissions sonores en moyenne par rapport à un dimanche habituel. On notera en outre que les niveaux de bruit moyens mesurés lors de l’opération Paris Respire ne sont pas uniquement le fait des niveaux de bruit générés par la circulation, de nombreuses activités en tout genre (parfois génératrices de bruit) ayant pris place dans les rues rendues aux habitants. «Nos résultats rappellent l’importance du trafic routier sur le bruit en zone urbaine. Chacun peut ressentir l’apaisement et la modification de l’environnement sonore qu’apporte une diminution du trafic automobile. Nos études montrent que l’effet sur le bruit est majeur et qu’il est immédiat. Il est même plus important que celui sur la pollution de l’air. En effet, nos capteurs mesurent une diminution moyenne de 40 % des niveaux de bruit tandis que les études d’Airparif montrent une diminution de 20 % des concentrations de NO2, ce qui est déjà remarquable » note Olivier Blond, président de Bruitparif. Rappelons que l’impact du bruit sur la santé est majeur : la dernière étude de Bruitparif a montré que le bruit en Île-de-France est responsable de la perte de 108 000 années de vie en bonne santé (DALY – Disability adjusted life years) chaque année, ce qui représente une perte de 10,7 mois par habitant en moyenne au cours d’une vie entière.

    La pollution a baissé de 20 % à Paris lors de cette journée sans voitures. Les concentrations de dioxyde d’azote (NO2) ont été inférieures de 20 % à celles d’un dimanche habituel, selon les données relevées par Airparif, l’observatoire de la qualité de l’air en Ile de France.  Cette baisse « est particulièrement marquée le long des principaux axes de circulation », note l’observatoire. Pollueur majeur à Paris, le dioxyde d’azote est produit par les moteurs à combustion (particulièrement le diesel). Ce qui explique sa concentration importante sur les grands axes routiers. Respiré, le NO2 affecte les fonctions pulmonaires. En ÎDF, environ 500 000 personnes sont « potentiellement exposées, dans le cœur dense de l’agglomération », à un dépassement du seuil règlementaire, selon les chiffres relevés en 2019, par Airparif.