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vanvesauquotidien - Page 300

  • VANVES A ECHAPPE A LA PARALYSIE, MAIS PAS AU GALERE DES TRANSPORTS

    Les  vanvéens comme les franciliens ont été confrontés vendredi à une grève de la RATP pour les salaires, la première massive depuis le début de la pandémie, mais Paris n'a pas été paralysée dans la matinée, malgré des bouchons importants sur les routes franciliennes.

    La direction de la RATP a compté vendredi matin «moins d'un quart de grévistes dans l'entreprise, très concentrés sur les métiers de la conduite». Les usagers franciliens ont dû s'adapter, mais ont paru en mesure d'éviter les galères, grâce à la marche, un changement de mode de transport (vélo, trottinette...), ou d'itinéraires…jusqu’au télétravail recommandée tant par la RATP que par Ile de France Mobilités et le ministre des transports Djebbari. Cette option a visiblement été suivie par nombre de Franciliens. Ce qui a permis à ceux qui devaient vraiment se déplacer de respirer un peu.  Les vanvéens usagers de la ligne 12 qui devait être totalement fermées, ont eu de la chance, car elle était finalement en partie ouvertes. Mais les RER, tramways et autobus ont été aussi perturbés. La situation gardait un arrière-goût de la dernière grande grève d'ampleur contre la réforme des retraites, fin 2019, juste avant la pandémie et l'entrée massive du télétravail dans la vie des salariés.

    «Aujourd'hui, c'est plus de 5 millions de voyageurs qui sont pris en otage, des commerces et des services désertés. Attention à ce que la capitale ne finisse par être perçue comme une ville où il est de plus en plus difficile de vivre, de travailler et de se déplacer en toute liberté», s'est plaint Bernard Cohen-Hadad, président de la CPME Paris Ile de France qui regrettait la grève massive du 18 février à la RATP, un mouvement social qui pénalise lourdement les chefs de TPE-PME, leurs collaborateurs, leurs fournisseurs et leurs clients à Paris et en ile de France, alors que les TPE-PME ne peuvent s’offrir le luxe d’un nouveau «stop and go» : «La grève massive à la RATP est d’autant plus nuisible qu’elle est particulièrement antisolidaire et inopportune. Une grève antisolidaire car décidée par une seule catégorie de travailleurs pour une seule catégorie de travailleurs, aux dépens de tous les autres Franciliens, qu’il s’agisse des travailleurs, qui ne peuvent pas tous télétravailler, ou des vacanciers, au premier jour de leurs vacances d’hiver et d’éventuels départs. Une grève inopportune car décidée à peine les restrictions sanitaires levées, alors que l’économie francilienne repart moins vite que les autres régions en raison de sa spécialisation économiques dans des secteurs qui peinent à sortir de la crise (tourisme international, culture, événementiel) et après que les acteurs économiques franciliens ont déjà subi les externalités négatives des gilets jaunes, des grèves dans les transports de 2019-2020 et de deux années de crise sanitaire».

    «Il y a une forme de grève réflexe que, moi, je ne comprends pas» a pour sa part réagi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, sur BFMTV et RMC, qui  a déploré le timing de la grève, au moment où les Français «aspirent à partir en vacances » et peuvent « retourner sur leur lieu de travail » Aux grévistes qui disent ne pas être entendus par la direction sur les salaires, il a fait valoir qu'« il y a un dialogue social » et que « des choses ont été mises sur la table par la SNCF et la RATP », avec des mesures fortes pour les salaires.  Il a fait valoir «qu'une augmentation des salaires en moyenne de 2,7 % (en 2022 comme proposé par la direction de la RATP), c’est supérieur à ce que constatent beaucoup des Français sur leurs fiches de paie», et qu'« une partie importante des salariés auront une augmentation supérieure à ça, parce qu’ils ont de l’ancienneté ou des fonctions plus exposées» a fait remarquer cet élu vanvéen.

  • LE COMBAT D’UNE HABITANTE DE VANVES DEVENUE MINISTRE SUR SON ENGAGEMENT EN FAVEUR DES PERSONNES HANDICAPES : SOPHIE CLUZEL

    Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat aux personnes Handicapés a sortit voilà quelques semaines,  un livre, «La force des différents» (éditions Jean-Claude Lattes), avec pour sous-titre «Changer de regard sur le handicap». Il ne s'agit pas, comme on pouvait s'y attendre, d'une biographie sur son parcours de maman et sa « naissance au handicap » avec l'arrivée de sa fille, porteuse de trisomie 21. Même si son histoire personnelle apparait en filigrane, ce recueil de 198 pages restitue surtout des échanges avec plusieurs personnalités en situation de handicap (ou pas), qu'elle a interrogées durant un an, comme le chanteur Gilbert Montagné, marqués par la colère, à l'instar de Dominique Farrugia, ou engagés, comme peut l'être l'athlète multimédaillée Marie Amélie Le Fur,  Marc-Olivier Fogiel, qui n'emploie pas la langue de bois lorsqu'il s'agit de dénoncer la faible représentation des personnes handicapées dans les médias, et  Claude Chirac sur le rôle et la place des aidants….

    A cette occasion, elle a eu l’occasion de se confier, dans des interviews, sur sa fille Julie, trisomique, aujourd'hui autonome et insérée dans la société et son engagement en faveur des personnes handicapées qui a commencée à Vanves. Et notamment dans un long entretien à l’hebdomadaire chrétien « La vie » où elle explique comme on lui a redonné espoir depuis la maternité, jusqu’à  l'aide d'un CAMSP, centre d'action médico-sociale qui gère la prise en charge précoce du handicap chez les 0-6 ans, de la Fondation Jérôme-Lejeune, jusqu’à sa rencontre avec Élisabeth de Vismes, maman de cinq enfants, militante et fervente croyante, avec qui, elle a créé l’association Grandir à l’Ecole, pour permettre la scolarisation d'enfants porteurs de handicap et la rémunération d'aides de vie scolaire (...). Sophie Cluzel raconte comment son militantisme lui a permis ensuite de contribuer à la rédaction de la loi de 2005 énonçant le principe du droit à une compensation du handicap.

    « J'ai dû remplir 11 dossiers, presque un tous les 18 mois, pour faire reconnaître le handicap de ma fille et recevoir les compensations dont elle avait besoin». Puis elle dit avoir été «marquée», lors de la campagne du candidat Emmanuel Macron à la présidentielle de 2017, «par sa prise en compte du handicap». Nommée ensuite secrétaire d'État chargée des personnes handicapées, sa priorité a été  l'allègement administratif... Tout au long de ces années, ce qui l’a fait tenir, c’est la force puisée dans la détermination sa fille Julia: «J'éprouve beaucoup de fierté pour ce qu'elle fait de sa vie : sa capacité à vivre en colocation dans un habitat inclusif, à prendre le métro toute seule tous les jours, à travailler comme serveuse au Café Joyeux (sur les Champs Elysées» à Paris (...). Comme beaucoup de personnes trisomiques, elle se révèle un vecteur de paix sociale dans l'entreprise». Il est intéressant de noter que l'ensemble des bénéfices du livre sera reversé au programme « Vie sociale et citoyenneté des personnes handicapées » de la Fondation de France

  • DÉPLOIEMENT DE NOUVEAUX TRAINS REGIO2N SUR LA LIGNE N QUI DESSERT VANVES

    Les mises en services des nouveaux trains Régio2N de la Ligne N opérée par Transilien SNCF pour Île-de-France Mobilités s’amplifient à raison de 3 à 4 Régio2N  chaque mois pour que d’ici la fin de l’année, toute la ligne soit complètement équipée de ces nouveaux trains. C’est déjà le cas sur les axes entre Paris Montparnasse avec Sèvres rive Gauche depuis décembre 2020, avecDreux et Rambouillet depuis 2021, Plaisir et Mantes La Jolie depuis 2022. Il remplacera petit à petit l’ensemble des matériels roulants existants (VB2N et Z2N) de la ligne et répond, ainsi, aux besoins de l’ensemble des 132 000 voyageurs de la Ligne N. Le parc sera à terme de 73 rames sur la Ligne N, financées à 100% par Île-de-France Mobilités, pour un coût de 1,06 milliard d’euros.. La fin du déploiement sur l’ensemble de la Ligne N est prévue à la fin de l’année 2022. Elles ont nécessités  des travaux de grande ampleur menés par SNCF Réseau afin d’adapter les quais, les voies et le faisceau caténaire aux caractéristiques du nouveau matériel pour un montant de 161 M€ pour pouvoir circuler sans compter la modernisation des sites de maintenance et garages Transilien, avec en particulier celui de Montrouge (153 M€). La ligne N disposera donc à la fois de trains modernes et confortables, mais aussi d’installations industrielles performantes à même de permettre une amélioration de la fiabilité et de la disponibilité des nouveaux trains.

    Ces Régio2N de la Ligne N d’une longueur maximale de 8 voitures peuvent accueillir 2108 personnes, dont 1048 en places assises (20% de plus que dans les VB2N). La présence d’accoudoirs, de prises de courant 220v installées entre les sièges mais aussi d’un éclairage homogène, permettent à chacun d’adapter son voyage à ses envies de lecture, de repos, de travail sur PC ou smartphone, etc. À tout moment, grâce au Système d’Information Voyageurs Embarqué (SIVE), le voyageur peut prendre connaissance des noms et du nombre d’arrêts que comporte son trajet, de sa durée (réactualisée en fonction de la circulation) ainsi que les correspondances possibles avec d’autres trains, bus, tram, métro. Des écrans dynamiques placés sur les plateformes diffusent directement l’information en provenance des centres opérationnels Transilien. Le train offre un accès de plain-pied aux quais pour les PMR. L’intérieur du train est pensé pour simplifier les déplacements des personnes dont la mobilité est limitée. Par exemple, les poignées fixées aux sièges sécurisent leur cheminement dans les couloirs. Pour assurer la sécurité des voyageurs, chaque rame Régio2N embarque 25 caméras de surveillance. Ces équipements permettent une couverture intégrale des plateformes et des espaces voyageurs intérieurs. Le Régio2N est une rame dite «boa» permettant l’accès d’une voiture à l’autre de manière aisée. Des éclairages ont également été ajoutés sur les plateformes afin de renforcer le sentiment de sûreté. Ce train dispose également de capteurs qui comptent les voyageurs montant et descendant, outil indispensable pour leur apporter une information sur l’affluence leur permettant de choisir les voitures les moins occupées et de se positionner en anticipation de ces voitures sur le quai. Un outil deux en un qui améliore le confort de déplacement des voyageurs et participent à une meilleure ponctualité en fluidifiant les échanges entre le train et le quai.

    La modification la plus marquante des rames de la ligne N est le réaménagement complet des véhicules 1 niveau par rapport à la configuration initiale que l’on retrouve sur les rames des lignes R et RER D. En effet, les strapontins ont été supprimés, les sièges en face à face ont été disposés en » dos à dos» et les parois entre sièges supportant les écrans Système d’Information des Voyageurs (SIVE) ont été supprimées avec les écrans placés au-dessus des fenêtres. Cela permet d’améliorer grandement les flux d’entrée/sortie de la rame et contribue à renforcer l’effet «rame BOA» en dégageant visuellement les espaces sur ces véhicules. Enfin, le Régio2N intègre la génération des trains dont la conception a été pensée en termes de préservation de l’environnement. Un chiffre, même s’il n’interviendra que dans 40 ans, les composants de ce train sont recyclables à 95%.