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vanvesauquotidien - Page 193

  • LE COLLECTIF IN’C RAPPELENT AUX HABITANTS DE VANVES, QUILS SONT CONCERNES PAR L’ENQUETE PUBLIQUE SUR LA TOUR INSEE

    L’association Agir Pour le Plateau a relayé l’appel de Jean Christophe Hanoteau, président de  l’Association IN’C, regroupant un collectif de malakoffios qui se sont mobilisés contre la démolition de la tour INSEE. Il s‘agit d’un rappel car une enquête publique se déroule actuellement jusqu’au 6 Décembre pour savoir si le projet mené par l'état est d'intérêt général ou pas.  « Pour ma part je ne pense pas que la démolition puis la reconstruction d'un bâtiment soit d'intérêt général à l'heure du réchauffement climatique, de la pénurie de matériaux. De même je ne pense pas qu'il soit dans l'intérêt des malakoffiots qu'un bâtiment en la forme d'un mur de 120 mètre de long sur 65 de hauts, se dresse entre eux et Paris. Vous admettrez qu'à l'heure du « grands paris » cela interroge ! » explique t-il.  Et les vanvéens sont concernés, car ils peuvent faire part de leur avis sur le site de l'enquête publique ( https://www.ep-sgsac.fr/documents)  ou à la mairie de Vanves.

    Ce collectif  a même  préparé quelques idées qu’ils ont résumés dans un document qu’ils distribuent actuellement

    -Démolir des surfaces de bureaux pour en reconstruire autant est une aberration écologique. Le coût d’une démolition et reconstruction est très supérieur au coût d’une réhabilitation et restructuration.

    -L’État a pris sa décision de démolir avant de consulter les habitants et n’a tenu aucun compte de leurs avis. L’enquête sur les procédures alternatives et notamment la restructuration a été effectuée après la décision de démolir. Dans le dernier numéro du magazine des Hauts de Seine, est indiqué qu’il « est impensable qu'il puisse être plus avantageux de procéder à des démolitions/reconstructions qu'à des réhabilitations et à des rénovations ». Alors pourquoi ce projet ?

    -La démolition de la Tour privera Malakoff du signal qui marque son entrée depuis 50 ans.  Réhabiliter la tour INSEE, c’est la rendre belle et conforme aux occupations à venir.  On ne construit pas l’avenir en rasant le passé mais en l’adaptant et en l’améliorant.

    - Le projet suppose l’abattage de deux grands arbres place de la République. Qui les remplacera ?

    -La barre de 120 mètres du projet de l’État plutôt que de nous ouvrir sur Paris nous en sépare et va définitivement nous couper du jardin public Anna Marly. «Nous avions réussi à couvrir le périphérique d’un jardin, voici que l’on dresse un mur de béton et de verre».

    - «Installer l’entrée du nouveau bâtiment vers Paris montre bien que ce bâtiment n’est pas pour nous.  Le nouveau bâtiment fera 15 mètres de plus que l’actuel. Tout sera écrasé autour»..

    -Le nouveau PLU parisien intra-muros affirme que « le renforcement des protections patrimoniales et la transformation des bâtiments existants sont privilégiés ». Quel contraste lorsque l'on franchit le périphérique !  «Le bâtiment voulu par l’État s’oppose à son environnement urbain proche dans lequel il n’est pas intégré »

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    E.BORNE PENDANT UNE HEURE CHEZ L’ENFANT BLEU

    Elisabeth Borne est venue, lundi dernier, visiter les locaux de l'association «l'Enfant Bleu», à Issy-les-Moulineaux, présidée par une vanvéenne, Isabelle Debré où elle est restée plus d’une heure pour échanger avec les écoutants qui  apportent un soutien psychologique et juridique indispensable aux si nombreux enfants victimes de maltraitance. La Première Ministre avait choisi cette association  qui se mobilise depuis 1989 pour permettre aux enfants et adultes victimes de maltraitance dans l’enfance de se reconstruire et aller vers un avenir serein et épanoui, avant de présenter le nouveau plan du gouvernement contre les violences faites aux enfants pour la période 2023-2027 devant le troisième Comité interministériel à l'enfance (CIE). La lutte contre la maltraitance des enfants ne se limite pas à sanctionner les coupables. En effet, les répercussions de la maltraitance sont généralement profondes pour l'enfant victime et son entourage. Il est donc indispensable de les aider à se reconstruire et de veiller à mieux protéger les enfants en danger : ce sont les missions de cette association dont le nom évoque les bleus à l’âme mais surtout la couleur bleue de l’espoir que l’association apporte aux enfants victimes et aux adultes ayant été victimes dans leur enfance. «Pour cette Journée internationale des droits des enfants, le message que je veux faire passer, c'est que partout où des améliorations sont possibles, nous devons continuer à agir» a déclaré la Première ministre qui a annoncé une batterie de mesures auxquelles l'association L'Enfant bleu a réservé un accueil favorable aux mesures.

    UNE LIGNE 13 TRES PETURBEE LUNDI

    Un accident grave de voyageur, à la station de Vanves-Malakoff a pertubé  le trafic sur l'ensemble de la ligne 13 lundi matin,  interrompu jusqu’à 12h entre Châtillon-Montrouge et Montparnasse. S’est surajouté un autre incident sur la ligne à la Fourche qui n’a rien amélioré sur cette ligne très critique. La ligne 13 figure parmi les mauvais élèves avec un taux de ponctualité de 87,06% en septembre, soit un retard de plus de 9 points sur son objectif défini dans le contrat signé par la RATP et IDFM.

    DISPARITION D’UN MEDECIN RENOMME

    «Le Docteur Xavier Pothet, médecin bien connu et très apprécié des Vanvéens, est décédé le mercredi 15 novembre dernier» a annoncé le maire de Vanves sur le site facebook de la ville en annonçant, en accord avec sa famille, l’ouverture d’un registre de condoléances dans le hall de l’Hôtel de Ville

  • LE 105e CONGRES DES MAIRES DE FRANCE SE DEROULENT PRESQU’A VANVES DANS UN CONTEXTE EPROUVANT

    Le congrès des maires de France qui débute ce mardi 21 novembre à Paris, se déroule au parc des expositions (Hall 5) à quelques centaines de mètres de Vanves a pour thème «communes attaquées, République menacé». Il devrait réunir plus de 6000 maires dont le maire de Vanves,  qui pendant trois jours,  à travers quatre débats, une quinzaine de forums et une vingtaine de point-infos sur les grands sujets d’actualité ou d’action des communes,   pourront aborder 39 thèmes -  Sécurité, finances locales, fonds européens, zéro artificialisation nette (ZAN), alimentation, transition écologique, numérique, éducation, logement, emploi, fonction publique territoriale, services publics - grâce à 230 intervenant dont 15 Ministres avec Elisabeth Borne Première ministre qui clôturera le Congrès le 23 novembre

    Mais ce n’est pas tout car, se déroule dans les halls voisins, le Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) qui est aujourd’hui le rendez vous des élus et des acteurs œuvrant au quotidien à la gestion et au développement des territoires» selon ces organisateurs qui réunira plus de 50 000 visiteurs autour de 1289 exposants et de plus de 350 conférences et prises de parole que viendront peut être visiter des fonctionnaires de GPSO et de la ville de Vanves

    Les maires vont se réunir dans un contexte éprouvant. Selon le ministère de l’Intérieur, les agressions envers les élus sont passées de 2.265 l’an dernier à 2.387 au 12 novembre, ce qui devrait se traduire par une hausse de 15 % en 2023. Dans ce contexte anxiogène, les maires interrogés déclarent à 69 % avoir déjà été victimes d’incivilités (impolitesse, agressivité), soit 16 points de plus par rapport à 2020. Ils sont 39 % à avoir subi des injures et insultes (+ 10 points par rapport à 2020) ou encore à avoir été attaqués ou menacés à 27% sur les réseaux sociaux (+ 7 points). Comme l’an passé, 12 % des maires reconnaissent que leur entourage familial a également subi les mêmes comportements violents. En mesurant pour la première fois cette année le sentiment d’insécurité des maires, il ressort que 15  % des élus ressentent un sentiment d’insécurité, soit un niveau légèrement supérieur à celui des Français en général  (11 %, selon l’enquête «Cadre de vie et sécurité» de l’INSEE). Plus une commune est touchée par un niveau élevé de délits, plus le sentiment d’insécurité du maire progresse, jusqu’au seuil de communes de 9 000 habitants. Au-delà, le sentiment d’insécurité faiblit même si le nombre de délits atteint son maximum.

    Heureusement, une proposition de loi du Sénat adoptée début octobre aligne les sanctions pénales prévues en cas d’attaque contre un élu sur celles déjà prononcées lorsqu’elle vise une personne dépositaire de l’autorité publique. Un «guichet d’appui psychologique» pour les maires et leurs familles, ouvert 7 jours sur 7 et doté d’une ligne d’écoute, devait être lancé lundi, par Dominique Faure, ministre des Collectivités territoriales. L’heure n’est pas à l’optimisme : «Les dégradations dans les communes de 5 000 à 20 000 habitants ont augmenté de 38 % depuis 2017» constatait David Lisnard, président de l’AMF (Association des Maires de France)à la suite des émeutes urbains du début de l’été.

    Selon la dernière enquête du centre de recherche politique de Sciences Po (Cévipof) dévoilée dimanche, le rythme de démissions est passé de 350 par an, lors de la précédente mandature, à 450 aujourd’hui, soit 1300 défections depuis juin 2020. Parmi les pistes évoquées pour éviter une crise de vocation, les maires citent les quatre mesures suivantes : augmenter l’indemnité des élus (20 %), créer un fonds financé par l’État pour aider les communes à financer les dépenses relatives aux conditions d’exercice des mandats locaux (16 %), augmenter la compensation pour perte de revenus (14 %), renforcer et élargir la dotation particulière pour les élus locaux (13,5 %)