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vanvesauquotidien - Page 171

  • LE RUCHER MUNICIPAL DE VANVES LAUREAT DU CONCOURS DE MIEL METROPOLITAIN

    Vanves fait parti des 12 Communes qui ont des rûchers municipaux  à être récompensé par la Métropole du Grand Paris dans le cadre du concours de miel qu’elle organise depuis 2016 avec la Société Centrale d’Apiculture. Un événement qui est l’occasion de sensibiliser à la préservation et à la valorisation de la biodiversité dans la MGP, qui constitue un réel enjeu pour les communes,  contribue à améliorer le cadre de vie, la santé des habitants, à prévenir les risques environnementaux et à développer les activités économiques.

    Cette initiative témoigne de l’engagement de la Métropole en faveur de la protection des pollinisateurs et de la biodiversité, ainsi qu’au développement de la filière apicole. La préservation des pollinisateurs est un enjeu défini dans le Plan biodiversité métropolitain, approuvé par le Conseil métropolitain du 4 avril 2022.  «Les abeilles vivent aujourd’hui mieux en ville qu’à la campagne ! La vitalité du concours des miels métropolitains, avec 124 candidats cette année dont 30 ruchers municipaux, atteste du nombre croissant de producteurs de miels dans l’aire métropolitaine. Cette opération vient également rappeler que l’utilisation réduite de pesticides ne suffit pas à créer les conditions favorables à l’installation de ruches en milieu urbain. Cela doit s’accompagner de plantations de plantes mellifères dans nos communes. À plus grande échelle, cela doit aussi s’appuyer sur une politique engagée en faveur de la biodiversité, à l’instar de celle que nous menons avec CDC Biodiversité au travers du programme Nature 2050» a souligné Antoinette Guhl, Vice-présidente de la MGP déléguée à la Nature en ville, à la Biodiversité et à l’Agriculture métropolitaine.

    Ainsi , pour la 5e édition de ce concours ; la MGP avait  reçu 124 candidatures dont 30 ruchers municipaux  avec 72 communes métropolitaines représentées. 65 lauréat, représentant 39 villes du territoire métropolitain, ont été désignés au sein de 7 sections différentes : Acacia ; Miel de forêt ; Tilleul, Miel de printemps liquide ; Miel de printemps cristallisé ; Miel d’été liquide ; Miel d’été cristallisé.

    Parmi les lauréats,  Vanves et 11 ruchers municipaux  : Argenteuil, Bry-sur-Marne, Charenton-le-Pont, Dugny, Malakoff, Neuilly-sur-Seine, Puteaux, Sceaux, Saint-Mandé, Villeneuve-la-Garenne, Villeneuve-Saint-Georges.

  • PARIS, VANVES ET SES VOISINES, PREMIERE VILLES OU L’ON RISQUE DE MOURIR DE CHAUD

    Selon une étude publiée en avril dans «The lancet Planetary Health , la capitale française est particulièrement exposée aux risques de fortes chaleurs, où le  risque de mourir de chaud  est le plus élevé. Il est multiplié par 1,6 en moyenne par rapport aux températures de confort. « Les années les plus chaudes que nous avons vécues jusqu'à présent seront parmi les plus fraîches d'ici une génération» selon le GIEC.

    Pour établir leur évaluation, les chercheurs ont analysé les morts dans 854 villes de 30 pays européens, représentant plus de 205 millions de personnes âgées de 20 ans et plus, entre 2000 et 2019. Il en ressort que chaque année, le froid tue 203.620 personnes et le chaud 20.173. Les plus de 85 ans représentent 60% des morts dues au froid ou au chaud. Plus généralement, en France, environ 1388 personnes meurent de chaud chaque année, c'est plus qu'au Portugal (529) et qu'en Grèce (738) mais moins qu'en Allemagne (2886) et qu'en Italie (5034), pays d'Europe où le plus grand nombre de morts chaque année en raison de températures très élevées a été recensé

    À Paris, le risque pour les 85 ans et plus de mourir de chaud est multiplié par 1,6 en moyenne par rapport aux températures de confort : « Cela peut s’expliquer par le fait que c’est une agglomération très exposée à l’effet îlot de chaleur urbain (ICU) ui provoque une forte élévation de la température en été » indique Pierre Masselot, l'un des principaux auteurs de l'étude. «Ces ICU entraînent une augmentation du nombre de nuits tropicales où la température reste supérieure à 20°C, empêchant le corps de récupérer de la chaleur de la journée». Les îlots de chaleur  sont le résultat d'un manque de végétation, ou de la construction d'une ville, puisque plus les bâtiments sont hauts et resserrés, plus la chaleur augmente par rapport à des zones plus ouvertes et végétalisées. Et c’est ce que risque Vanves avec une densité qui s’accroît de jour en jour, sans véritable création d’espaces verts ou plantations d’arbres notoires.  Les écarts de température qui peuvent être importants d'un quartier à l'autre. Ainsi, lors de la canicule historique de 2003, qui avait fait plus de 15.000 morts en France, la surmortalité avait atteint 141% à Paris contre 40% dans les villes petites à moyenne, selon Santé Publique France 

    Selon la 6e synthèse du Giec publiée en mars, le réchauffement climatique causé par l'activité humaine atteindra en effet 1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle dès les années 2030-2035. D'ici là, les villes comme Paris et ses communes riveraines  devront trouver des solutions pour s'adapter à la vie sous 50°C. Parmi les pistes mises en avant par les scientifiques : le re-végétalisation des espaces alors que selon une étude publiée en février, déjà dans The Lancet, la présence de ces végétaux pourrait réduire d'un tiers les décès liés aux canicules.

  • VANVES ET SA REGION EN BREF

    NOTRE DAME DE PARIS : Quatre ans après le violent incendie qui a touché Notre-Dame de Paris, l’un des monuments les plus emblématiques du patrimoine français, véritable chef d'œuvre de l’art gothique, fait l’objet d’une exposition, à la Cité de l’architecture et du patrimoine (au Palais de Chaillot). Co-produite avec l’Établissement public chargé de sa conservation et de sa restauration, elle rend hommage à l’histoire du monument et au savoir-faire des artisans à travers les siècles, de sa construction au chantier de restauration actuel, au Trocadéro, à son siége. Dans l’attente de sa réouverture aux fidèles et aux visiteurs du monde entier en 2024, le 8 Décembre 2024,  cette exposition est une occasion inédite pour les vanvéens de contempler de près les chefs d'œuvres qui composent le monument (les vitraux, les statues monumentales, les peintures etc) mais aussi de plonger au cœur de son histoire, dans les coulisses de sa construction et de ses restaurations. Du chantier médiéval au chantier actuel, en passant par la grande restauration opérée par Viollet-le-Duc au XIXe siècle, l’exposition présente les prouesses architecturales et les savoir-faire mis en œuvre au fil des chantiers qui ont forgé l’histoire et l’apparence du monument. Elle met en lumière la diversité et la richesse des métiers d’art mobilisés au chevet de Notre-Dame de Paris. Les visiteurs pourront ainsi découvrir de près le travail des métiers d’arts, l’évolution des techniques et les secrets de l’édifice grâce à une diversité d’objets et d’oeuvres, des archives historiques et des vestiges notamment des agrafes métalliques du Moyen-Age, le coq de la flèche et bien évidemment les 16 statues déposées quatre jours avant l’incendie qui, restaurées, rejoindront la flèche à l'issue du chantier.

    FOCUS SUR LE BUDGET 2023 :  Les dotations et subventions versées à la ville en 2023 devraient atteindre 5,01 M€. La DGF (dotation Globale de fonctionement) devrait atteindre 1,4 M€. Les subventions du Conseil Départemental des Hauts de Seine versées dans le cadre du contrat de développement avec les commune sont estimées à 665 000 € : 312 000 €pour la petite enfance, 62 000 € pour le théâtre-cinéma, 43 000 € pour la bibliothéque, 70 000 € pour la piscine, 138 000 € pour la prévention spécialisée. Les autres subventions-participations concernent essentiellement les aides à la politique familiale versées par la CAF au secteur communal de la petite enfance (1,001 M€), aux accueils de loisirs et extrascolaires (443 000€), et à l’action de l’ESCAL à destination des familles et de la parentalité (181 000 €). Il faut ajouter des subventions venues de partenaires parapublics pour le thé^te-31 000) provenant de l’Office national de diffusion artistique, centre national de la musique, SACEM…