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abbé pierre

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    Cette semaine a été marquée par le 70e anniversaire de l’abbé Pierre à un moment sa fondation a fait état, dans son 29e rapport sur le mal logement en France, d’une situation dramatique autour de Paris sur les conditions de vie des personnes à la rue qui s’est nettement aggravée en 2023. Vanves n’est pas épargnée même si cela ne voit pas comme à Paris ou dans d’autres villes alentours. Un recensement a été effectué à Paris et dans 30 communes de la Métropole du Grand Paris  comme à Issy les Moulineaux mais pas à Vanves, lors de la nuit de la solidarité du 25 au 26 janvier 2024 dont les résultats seront présentés lundi par la mairie de Paris : 3015 avaient été recensées en 2023

    Tout au long de l’année 2023, les places d'hébergement d’urgence ont manqué pour faire face à la situation. «À Paris, 1 500 demandes quotidiennes ne sont pas pourvues faute de place, dont 1 100 personnes en famille» indique la Fondation Abbé Pierre qui a observé un changement de fond sur le profil des personnes vivant à la rue,  depuis plusieurs années. Le nombre d’enfants sans solution d’hébergement est à la hausse, comme l’atteste l’évolution des demandes émanant d’enfants non pourvues au 115 : à Paris, il est passé de 920 demandes en 2020 à 1 658 en 2022 et près de 3 000 aujourd’hui, relate le rapport.

    A l’occasion de l’anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre, une table ronde était organisé à l’académie du Climat à Paris, avec des représentants de l’association Espaces, de la ferme KerMadeleine et d’Emmaüs France représenté par une chargée de mission que les vanvéens connaissent bien : Lucile Schmid (sur la photo lors de la table ronde), toujours vice présidente de la Fabrique Ecologique qui signe depuis quelque temps, des chroniques hebdomadaires dans la Croix dont l’une était titrée ces jours-ci  : «Que Gabriel Attal soit jeune ne lui interdit pas de prendre son temps » : « Après la nomination de Gabriel Attal, des commentateurs ont souligné qu’il serait un premier ministre plus « politique » qu’Élisabeth Borne. Encore faut-il s’accorder sur ce que l’on entend par là » a réagit Lucile Schmid, qui espère «qu’il abordera les questions majeures de l’époque avec un peu de recul, plutôt que de s’enfermer dans le court terme ».