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vanvesauquotidien - Page 141

  • A VANVES ET ALENTOURS LES JO VONT-ILS ETRE UN ENFER POUR SES HABITANTS

    Les vanvéens ont été gâtés ces derniers jours avec les annonces faites tant par la présidente de la région Ile de France que le préfet de police concernant les Jeux Olympiques qui promettent aux vanvéens comme tous les franciliens, un temps de galère.

    Cette semaine a commencée par l’annonce par Valérie Pécresse d’un ticket de métro à 4 €  contre 2,10 € actuellement  et le carnet à 32 € (contre 16,90 €) pendant la période de forte affluence (du 20 Juillet au 8 Septembre 2024). Un nouveau passe baptisé «Paris 2024» va par ailleurs être créé pour l’occasion: «Il permettra de se déplacer dans toute l’IDF et son tarif sera dégressif, allant de 16 € pour une journée à 70 € pour la semaine. Il permettra aux voyageurs d’accéder à la totalité du réseau francilien, aéroports et Orlyval compris» a-t-elle-même précisé. Cette augmentation des tarifs pour les usagers occasionnels doit permettre de financer la hausse de l’offre de transports qui aura lieu lors des Jeux olympiques, qui se dérouleront dans la capitale à l’été 2024, puisque 15 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale pour les Jeux olympiques. «C’est le juste prix» a déclaré la présidente de région qui dit  « refuser que ces surcoûts soient payés par les Franciliens» en recommandant aux  voyageurs occasionnels, «d’acheter avant le 20 juillet leurs titres de transport, soit sur une carte Easy, soit sur Liberté +, afin de ne pas être impacté par ces hausses ». Evidemment, de nombreux élus ont dénoncé l’impact des JO Sur les usagers : «Les tickets seront à 4 euros pour tout le monde! C'est donc cela les jeux 100% accessibles en transports en commun ? Des métros et des bus réservés aux plus riches » ; Sans parler dés le 1er janvier 2024 de la hausse  du pass navigo qui va coûter 86,40 contre 84,10 euros en 2023, et du prix du ticket à l’unité qui va augmenter de 0,05 centime, passant de 2,10 à 2,15 euros

    Mais ce n’est pas tout, car deux jours plus tard, le préfet de police de Paris annonçait le dispositif sécuritaire autour des sites des JOP et les contraintes que cela entrainera avec quatre zones  et notamment deux à proximité immédiate de chaque site olympique. Vanves sera concerné comme Issy les Moulineaux et le 15é arrondissement puisqu’ils sont riverains du parc des expositions de la porte de Versailles, rebaptisé « Arena Sud » par les organisateurs des JO de Paris,  où les épreuves de volley-ball, tennis de table, haltérophilie ou encore de handball devraient être accueillies.

    Dans ce cas là, selon Laurent Nunez une zone de sécurisation (ou Silt) avec un périmètre lié à la protection contre le terrorisme est prévue, où La police pourra y réguler l’accès aux seuls détenteurs de billets pour les JOP 2024 et y effectuer de nombreux contrôles, c’est-à-dire à l’intérieur du périmétre du parc des expositions et des halls concernés. Autour, soit une zone rouge interdisant les véhicules motorisés, mais pas la circulation des piétons et des vélos, soit une zone bleue qui aura pour objectif de réduire la circulation motorisée aux abords des sites des épreuves mais sans l’interdire complètement. Avec un motif valable, une obligation liée au travail ou simplement l’accès à son domicile, les riverains pourront y circuler en voiture.

    Les transports en commun sont aussi concernés à la Porte de Versailles : la station de la ligne 12 restera ouverte, mais les stations en surface des lignes de tramway T2 et T3a  seront fermées.  Le T3a circulera bien à ce niveau-là, mais il faudra descendre à Georges-Brassens ou à Desnouettes. Pour le T2, un terminus provisoire devrait être mis en place à Suzanne-Lenglen devant le centre Aquaboulevard, et par conséquence, la station Porte d'Issy sera également fermée. 

    Ce dispositif  devrait faire l’objet de discussions avec les acteurs politiques et économiques locaux en vue de leur finalisation. «Rien n’est définitif, une phase de concertation va s’engager sur ces périmètres et sur les conditions d’accès à ces périmètres. Chaque préfet de département va conduire cette consultation avec les acteurs locaux comme les maires, les élus, les représentants de l’économie et de l’administratif. Nous allons tous les consulter pour recueillir leurs observations» a annoncé le préfet de police qui insistait : « c’est un exercice de consultation avec présentation des cartes de Paris, des Hauts-de-Seine et de Seine-Saint-Denis» a-t-il ajouté. Selon les éléments confirmés par les différents responsables de l’organisation, la concertation se poursuivra tout le mois de décembre et début janvier en vue «d’un dispositif finalisé mi-janvier».

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    SOIREE D’ENVOI DU TELETHON

    Pas moins d’une cinquantaine de manifestations  sont prévues pour soutenir l’AFM (Association Française des Myopathes ) à Vanves pour cette 37e édition du Téléthon dont l’envoi a été donnée hier soir à la crêperie la Girafe: des spectacles donnés par le groupe Dakoté, les Compagnie des Muses, Ozeilles, l’Echaugette,  Hauts de Seine Chanson, le groupe Dakoté, Impro Vanves/Les Escaliés… des animations organisé par le Poker Vanves Club, le CAD, le Club d’Echec, des soirées dans certains restaurants, des activités sportives du stade de Vanves avec un tournoi de tirs de penalty par la section football et une course pour le télélthon organisé par la section athlétisme (dont les dates sont annoncés chaque lundi dans les rendez vous à Vanves d’une Semaine… Comme ce fut le cas lundi dernier). Certains établissements scolaires sont mobilisés comme le lycée Michelet et le collége Saint Exupery qui organiseront des ventes, et des commerçants le garage Renault qui reversera 10€ par vidange, l’opticien Kys 1 € par lunette…au profit du Téléthon… Sachant que la grande collecte aura lieu les 8  (au square du 11 Novembre et chez MacDo) et   9 Décembre (au marché, à Intermarché et devant Carrefour)

    LA FLECHE DE NOTRE DAME

    La flèche de Notre-Dame est de retour sur la cathédrale ravagée par les flammes en 2019, sa silhouette étant visible entre les échaffaudages du chantier, comme ont pu s’en apercevoir les vanvéens qui fréquentent l’ile de la Cité. « Habemus spiram ! À Notre-Dame, ce soir la flèche est revenue »  s’est réjoui le maire PS de Paris Centre, Ariel Weil. Quatre ans après l’incendie qui avait ravagé l’édifice et provoqué la chute de la flèche conçue par l’architecte Viollet-le-Duc, et que de nombreux vanvéens avaient suivi sur les chaînes d’infos. Réalisée avec avec les mêmes matériaux d’origine,  du chêne pour la structure (220 tonnes) et du plomb pour la couverture et les ornements (140 tonnes), elle repose sur son « tabouret », un socle qui pèse à lui seul 80 tonnes. Chacune des huit faces de la flèche est ornée de près de 200 crochets et motifs floraux.  

    EPISODE NEIGEUX

    Météo-France a prévenu ses derniers jours que « des incertitudes subsistent » concernant l'arrivée d’un épisode neigeux dans le sud de l'Île-de-France. A cause d’une nouvelle dépression qui devait gagner le territoire métropolitain à partir d’hier donnant lieu jeudi soir à un « passage pluvio-neigeux ». Selon le scénario «le plus probable», 1 à 2 cm de neige pourraient tomber, « généralement hors agglomération». Les températures baisseront jusqu'à 0°C dans les départements franciliens dans la nuit de jeudi à vendredi. Ils connaîtront de nouveau des éclaircies vendredi, avec des températures toujours proches de 0°C, voire négatives localement. Elles devraient légèrement remonter pendant le week-end, avec des maximales atteignant 5°C

  • LA DISPARITION A VANVES D’UN DOCTEUR QUI S’ETAIT BEAUCOUP MOBILISE CONTRE LA COVID-19 : XAVIER POTHET

    C’est avec beaucoup d’émotions que de nombreux vanvéens ont appris le décès du docteur Xavier Pothet, et pas seulement ses patients, voilà maintenant quelques jours. Car il avait beaucoup marqué les vanvéens par ses interventions lors de la crise sanitaire du Covid-19 tant dans les médias que lors d’interventions sur les vidéos hebdomadaire du maire, notamment lors du premier confinement.

    Ce médecin généraliste diplômé du CHU Pitié-Salpêtrière, maître de stage des université qui s’était installé en 2004  rue Ernest Laval, avait décidé en 2014 de déplacer et d’agrandir son cabinet afin de proposer les services d’un cabinet de groupe, en créant le centre médical Raymond Marcheron «pour répondre à des objectifs multiples dont un constat alarmant  : l’appauvrissement de la commune en médecins généralistes, le risque d’aggravation par de futurs départs en retraite et la difficulté pour les praticiens de répondre à une demande croissante des patients». A ses yeux, il était par ailleurs « utile et enrichissant pour des professionnels de santé de travailler en étroite collaboration, cette complémentarité étant bénéfique pour les patients. Le partage des charges matérielles de l’exercice professionnel et de la mise aux normes des locaux est également un atout. Enfin, au-delà des intérêts fondamentaux, le plaisir de l’exercice de groupe et le partage d’une expérience commune ont été déterminantes » expliquait il alors dans Vanves Infos (Octobre 2014) 

    Six ans plus tard, la pandémie chamboulait tout, et comme pour tous les médecins, il lui a fallu réorganiser tout son cabinet pour accueillir ses patients. La salle d'attente a été aménagée en fonction des consignes barrières. Il a également instauré des consultations pour les gens présentant des signes pathologiques. Les examens cliniques ont également été réorganisés pour réduire les risques de contamination. Mais Xavier Pothet a pris aussi une autre dimension, en organisant des réunions de prévention, avec d’autres professionnels  : « Le but était d'éviter d'avoir de mauvais gestes, en tout cas éviter de ne pas avoir les bons gestes », expliquait il en  donnant ses conseils : fini les poignées de mains, terminé les bises de bienvenue… etc. Mais aussi en intervenant souvent dans les médias  et auprès du maire de Vanves lors de ses interventions hebdomadaires sur le site internet de la mairie pour donner des conseils de prévention, sur les masques, la vaccinations…se portant volontaire pour administrer le vaccin à ses patients âgés de 50 à 64 ans les plus fragiles, tout en se montrant critique sur la stratégie vaccinale qui n’était pas bonne à ses yeux, concernant les personnes à vacciner en priorité, alors que la France faisait face à un  problème de carence de vaccins. A L’opposé, lorsque le président de la République avait annoncé de nouvelles mesures pour freiner la propagation du coronavirus dans notre pays, avec notamment le confinement, il avait approuvé totalement : « Ce sont des mesures suffisamment fortes pour étaler un petit peu ce pic épidémique et permettre aux personnels hospitaliers d'encaisser l'afflux de patients ».

    Ce médecin généraliste qui a étudié l’hydroxychloroquine du fait de l’intérêt de Didier Raoult s’était aussi intéressé à la personnalité de l’infectiologue, et comme la plupart de ses confrères,  lui reconnait des talents tout en contestant ses méthodes dans le cadre de la Covid-19. «C’est un homme de science qui a véritablement un socle très important. Je crois que c’est un spécialiste des maladies émergentes.  On n’a pas tant que ça en France. Il  a beaucoup d’autorité. Il y a  beaucoup de choses qu’il a découvertes. Il a fait beaucoup de publication. Ça force le respect », reconnaissait le Dr Pothet qui considérait qu’il  fallait permettre aux médecins de prescrire le traitement du Pr Didier Raoult dès les premiers signes d’infection au COVID-19, et non aux derniers stades de la maladie comme l’imposait alors le gouvernement.