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ville de vanves - Page 95

  • UN GRAND MAITRE DE LA TAPISSERIE FRANCAISE, ATTACHE A VANVES S’EST ETEINT : JACQUES BRACHET

    Jacques Brachet (sur la photo avec Corsi à l’entrée du 13 rue Chatillon lors d'une cérémonie) qui s’'est éteint ses derniers jours à l’âge de 96 ans,  était un acteur important du mouvement de la «Nouvelle Tapisserie», avec des artistes qui se sont extirpés du statut de simple peintre cartonnier, pour se collecter directement avec la matière, comme le fit à la même époque Grau Garriga.

    Cet artiste a redonné ses lettres de noblesse à la tapisserie en utilisant la laine, la teinture pour pouvoir jouer avec les couleurs. Il a formé des tas d’élèves et exposé dans de nombreux pays, après être sorti de l’école des Arts Appliqués en 1947 à 19 ans, en  commençant à s’adonner, après la peinture, à la tapisserie, dans son atelier de Montmartre. Il  a connu l’aventure du théâtre de l’Est Parisien pour lequel il a conçu décors et costumes, créé un atelier expérimental au CIEP de Sévres et organisé ses premières expositions de tapisseries en France et à l’étranger dans les années 50… qui l’ont emmené loin, jusqu’au Japon… avant de s’attaquer à des œuvres monumentales comme « d’Yeu que la mer est jolie » bien sûr, mais aussi la grande aventure de la Roche sur Yon, avec cette œuvre textile tridimensionnelle – La 3 D avant l’heure -  pour son bicentenaire.

    Ce fut la dernière comme il l’avait confié dans les quelques mots qu’il avait dit après sa remise de son insigne d’officier des Arts et des Lettres par Bernard Gauducheau , maire de Vanves  : « La vie est un long fleuve tranquille et je subis les impacts du mascaret. J’abandonne des choses petit à petit, comme les œuvres monumentales. La peinture revient avec force à cause de mes yeux et de mon dos ». Allusion à un échange avec Max Pol Fouchet qu’il avait côtoyé bien sûr, avec bien sûr  Andy Warhol, Jacques Chancel pour une « radioscopie » historique   

    Mais Jacques Brachet était très attaché à Vanves, en dehors de l’île d’Yeu,  où il s’est posé en 1959 avec Monique Corsi et où il a conçu et  réalisé ses plus belles créations : « On a cherché un  atelier et on l’a trouvé au 13 de la rue de Châtillon dans cet ensemble d’immeubles typique avec leurs ateliers d’artistes et ses petits jardins bien entretenus au fond ». Il avait alors installé son atelier à Vanves dans une ancienne épicerie à côté de la boucherie (devenu l’espace Latapie) où oeuvraient les époux Chapizot. Et de raconter cette anedocte du tournage d’un reportage TV sur lui, pour le Centre Pompidou où l’on voyait l’épouse du boucher faire le guide dans son atelier en présentant des œuvres  (qui avaient déjà disparues emportés pour une exposition) avec quelques commentaires : « C’était devenu le reportage TV sur Madame Chapizot, car son mari avait installé un téléviseur dans sa boutique où il le diffusait sans discontinuer à ses clients ». Réticent au début de s’installer là, il racontait qu’il a aimé ce quartier et ce « 13 de la rue de Châtillon » où il y avait un « mélange d’ethnies et de cultures différentes qui a suscité et permis de nombreux échanges ». Surtout lorsqu’il faisait sécher dehors ses bouts de tapisserie. « J’ai voulu que la tradition perdure lorsque j’ai quitté cet atelier où s’est installé maintenant un autre artiste! ». confiait il lorsqu’il l’avait quitté.

    Jacques Brachet  formait un couple indissociable avec Corsi, même si chacun vivait sa vie d’artiste de son côté, dans leur atelier respectif, et découvrait leurs œuvres comme les autres lorsqu’elles étaient terminées, se refusant à interférer sur le travail de l’autre. Comme beaucoup de vanvéens qui les connaissaient bien, ils formaient tous les deux un couple indissociable partageant leurs temps, entre l’île d’Yeu l’été et les beaux jours et Vanves en hiver jusqu’à ces derniers temps où les effets de l’âge les en ont empêchés. Et bien sûr, ils partagent l’immense tristesse de Corsi (et sa famille), d’avoir perdu son compagnon de toujours. Ils pourront lui rendre hommage lors d’une cérémonie religieuse à St Rémy le mardi 23 avril à 11 heures

  • JEUDI LE RÊVE OLYMPIQUE D’UN NAGEUR DU STADE DE VANVES : DAMIEN JOLY

    Le département des Hauts de Seine, engagé dans une politique sportive ambitieuse de soutien aux athlètes de haut niveau, consacre une série de portraits aux sportifs Altoséquanais qui participeront aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024 : «Mon rêve olympique ». Et ce fut le cas, la semaine dernière avec Damien Joly, nageur du stade de Vanves, qui partage son ambition pour les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et le fait partagerdans une vidéo diffusésur le site du conseil départtemental des hauts de Seine .

    «Mon objectif est de me qualifier et ensuite de faire le meilleur résultat possible ! » Après être passé à côté des Jeux olympiques de Tokyo en 2021 pour quelques secondes, Damien Joly est déterminé à participer à la troisième olympiade de sa carrière. Neuf fois champion de France, médaillé de bronze aux championnats d'Europe et recordman de France du 1 500m nage libre, le pensionnaire du Stade de Vanves ambitionne de briller devant son public : «Les Jeux olympiques à la maison est un rêve. Je veux prendre du plaisir devant le public français. !»  expliquait il, en ayant visité l’Arena Défense, où seront installé les deux bassins olympiques, avec tous ses gradins. Impressionnant. Mais en attendant, il lui  faut se qualfier en Juin pour rentrer dans le bassin olympique, « J’ai un peu des frissons. On va se surpasser soutenu par le public ; j’ai hâte d’être là bas ! »

    Il raconte dans cette vidéo d’avoir commencé la natation en 2002 : « j’ai de la chance d’être du sud !». Il est né en 1992 à Ollouiles. « A la Rentrée de  Septembre, je me suis dit inscrit dans un club de natation, cela m'a plus", Puis le club de Cela Toulon Var Natation, le CN Antibes en 2008, battant de nombreux records régionaux dans toutes les catégorie d’âge, notamment aux 400, 800, 1500 nage libre « J’ai adoré cela !  Mes premiers jeux ont été à Londres en 2012 à 19 ans, où je termine 14e au 1500 m nage libre. 4 ans après j’arrive à être finaliste à Rio » où il remporte quand même l’or aux 800 et 1500 nage libre, et l’argent pour le 400 m nage libre. Lors de ses jeux, il bat le record de France du 1500 m nage Libre en 14mn 48s 90. Mais il n’a pas disputé les JO de Tokyo en 2021, n’ayant pas pu se qualifier

    «Les JO, c’est un rêve ! » Mais alors cela demande des entrainements intensifs deux fois par jour : « On s’entraine 8 km par séance à raison de 10 séances par semaine.  Les qualités essentielles en natation ? : La patience et l’abnégation. « Il faut travailler beaucoup pour performer sur un moment très court. En moyenne, je passe 20 h dans l’eau et 3 h en salle de musculation par semaine, sans compter les échauffements, les étirements… Pour être nageur, il faut être passionné ! » explique ce sportif qui a pour exemple des nageurs comme l’australien Grant Hackett qui l’inspirent. « J’ai toujours eu de belles opportunités et sensations que je n’aurais jamais eues en dehors de la natation. Le sport véhicule des valeurs incroyables, c’est une école de la vie magnifique. »

  • UNE ETAPE IMPORTANTE POUR LE GRAND PARIS EXPRESS A VANVES AVEC LA 4100e SOUDURE DE RAIL

    Voilà exactement une semaine, le 3 avril dernier, les derniers rails de la ligne 15 sud du Grand Paris Express ont été soudés à la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart, en présence des maires et d’élus de ces trois villes, avec Valérie Pécresse, présidente d’ile de France Mobilités, grande autorité des transports de la région capitale. «Ce n'est pas tous les jours que nous construisons une nouvelle ligne de métro» soulignait-elle. «Et c'est une nouvelle étape symbolique que vient de franchir le futur métrophérique, issue d'une vision folle portée par les élus pour bâtir un réseau de transport en commun de banlieue à banlieue, sans passer par Paris ».

    La 4.100ème  et dernière soudure de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express, marque une étape majeure dans la réalisation de la première des nouvelles lignes du métro francilien qui s’étend sur 37 km entre le Pont de Sévres et Noisy-Champs,  car «L'ensemble des rails est désormais posé et soudé» s’est félicite Bernard Cathelain, membre du directoire de la Société des grands projets (SGP), le maître d'ouvrage. Ce qui représente 4 200 tonnes de rails posés grâce à ces soudures :  un métal incandescent pour suturer deux rails, quelques coups de pioche, des manipulations techniques, et enfin, un chemin de fer parfaitement continu.

    Le génie civil terminé, place aux travaux d’aménagement dans les 16 gares, deux centres d’exploitations et 38 ouvrages de sécurité que compte le tronçon sud de la ligne 15 : 299 escaliers mécaniques  doivent être installés, dont 121  sont déjà posés. Si le calendrier est pour le moment tenu, «il y a encore quelques jalons critiques, de technique fine. Le plus complexe, c’est l’intelligence qu’on va mettre dans ce système. Mais tout va bien», a affirmé Valérie Pécresse. 

    Avec ses 22 communes traversées et son gros million d’usagers potentiels, la ligne 15 Sud profitera au développement d’un vaste territoire. Outre l’avantage de relier en 37 minutes ses deux terminus contre plus d’une heure actuellement, elle permettra de nombreuses correspondances : sur son tracé, se croiseront les lignes de métro 4, 7, 8, 9, et 13, les RER A, B, C, D et E, les tramways T2, T6, T7 et T9, les Transilien N et P, le Trans-Val-de-Marne (Tvm) et le T Zen 5. Ces perspectives de reports soulageront les lignes en difficulté. « On prévoit entre 10 % et 20 % de voyageurs en moins sur le RER B grâce à la ligne 15 » estime Ile de France Mobilités. Le président du directoire de la Société du Grand Paris, a confirmé sa mise n service fin décembre 2025.  Après avoir relié le nord et le sud des hauts de Seine et le Val de Marne,, le futur métro continuera son expansion. Les lignes 15 Ouest et Est, qui complèteront la boucle de 75 km, devraient ouvrir à l’horizon 2031.