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ville de vanves - Page 103

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE ENTRE NOIR ET ROSE

    Cette semaine a été marquée par les répercussions des événements en Israêl après l’attaque du Hamas du 7 Octobre avec de nombreux messages de soutien, notamment du maire Vanves  à son homologue de la ville jumelle de Rosh Ha’Ayin,  Ben Moshe : « A l'heure où les nouvelles dramatiques et déchirantes en provenance d'Israël se multiplient et suite à l'attaque massive, violente et injustifiable lancée par le Hamas, je voudrais, par ces quelques mots, vous exprimer tout mon soutien et mon engagement auprès de la Communauté juive de Vanves. Je tiens à vous assurer de mon soutien et de mon amitié fraternelle avec la communauté juive de Vanves et plus largement avec tous ceux qui sont touchés directement ou indirectement par ces attentats meurtriers. Le drapeau d'Israël est hissé aux entrées de la ville, ainsi que sur les balcons des hôtels de ville. Notre fontaine du square de l’insurrection est également aux couleurs de votre pays. Renouvelant une fois de plus mon soutien à tous les citoyens de notre jumelle Rosh Ha'Yin, soyez sincère, Monsieur le Maire, en l'assurance de mes meilleurs et plus respectueux sentiments »

    Claire Guichard, député Renaissance de Vanves et d’Issy Moulineaux (10e circ des Hauts de Seine) qui siégeait à la commission des affaires sociales, a rejoint la commission des affaires étrangères présidé par son collègue de Clamart, Jean Louis Bourlanges (12e circ du 92) où « nous œuvrons pour que notre pays continue de promouvoir ses valeurs humanistes et progressistes sur la scène internationale » comme elle l’expliquait sur son compte X (ex-twitter) en faisant état de la réunion des groupes d’amitié France-Israël de l’Assemblée nationale et d’Israël-France de la Knesset : «Depuis ce samedi, dès l’aurore, l’impensable a resurgi… Nos pensées vont vers vous, cher peuple d’Israël. À vos côtés ! »

    Mais aussi par l’attentat perpétué dans ce collège-lycée d’Arras avec la mort d’un professeur de français auquel toute la communauté scolaire de France rendra hommage aujourd’hui. Il a impliqué le passage de notre paysen « alerte urgence attentat, la Préfecture de police indiquant que la « sécurisation est renforcée avec des patrouilles fréquentes notamment aux heures d’entrée et de sortie »… »les policiers sont amenés à redoubler de vigilance lors de leurs patrouilles et de leurs interventions ». Au moins 300 points devraient faire l’objet d’une vigilance accrue en Ile de France

    Lundi 16 Octobre

    A 14H  dans les écoles, collèges et lycées de Vanves :  Minute de silence  pour le professeur de français Dominique Bernard tué vendredi devant son collège-lycée d'Arras et les trois autres blessés, alors que ce lundi marque le troisième anniversaire de la mort de Samuel Paty.
    Mercredi 18 Octobre

    A 15H à bord d’un bus stationné devant l’hôtel de ville : sensibilisation  des jeunes aux conduites à risque dans le cadre des actions de prévention que la Ville de Vanves met en place  travers le service Prévention pour la deuxième année consécutive, une sensibilisation aux addictions des jeunes

    A 19H30 à l’Hôtel de ville : Réunion publique du quartier du Centre Ancien-saint Remy

    Vendredi 20 Octobre

    A 9H30 à la Défense ( Pole Universitaire Léonard de Vinci) : Séance publique du Conseil Départemental des Hauts de Seine à laquelle participe Sandrine Bourg

    Samedi 21 Octobre

    A 9H au marché : Pour la 4e fois, Vanves s’associe à la campagne nationale de sensibilisation pour le dépistage du cancer du sein qui est organisée en octobre par les pouvoirs publics, notamment par le biais de l'association « le Ruban Rose », avec un stand de prévention et de sensibilisation qui sera installé au marché. L’occasion pour les Vanvéennes de rencontrer une chargée de prévention du Centre régional de coordination des dépistages des cancers en IDF pour renseigner sur les modalités de dépistages, de prise en charge du cancer du sein. Un chargé de prévention de la Ligue contre le cancer sera également présent pour informer sur les comportements à risque pour la santé et les moyens d'agir en conséquence.

    A 14H à la Palestre : Fête du cinéma d’animation  suivi de la projection du film d’animation « Unicom wars » à 17H30 au Théâtre le Vanves

    A 15H au théâtre le Vanves :La fédération APAJH des Hauts-de-Seine et le CCAS organisent une séance de «Ciné-Relax » avec la diffusion du film « We have a dream »aux personnes présentant un autisme, des handicaps multiples ou, plus généralement, un handicap avec troubles du comportement associés.

  • GRACE AU LYCEE MICHELET, VANVES AUX ORIGINES DU RUBGY FRANCAIS

    Le match entre la France et l’Afrique du Sud ce soir, dans le cadre de la Coupe du Monde de Rugby, donne l’occasion au blog de rappeler que le lycée Michelet a été à l’origine du premier club universitaire de rugby. Ce lycée dit « Jardin » a été l’un des premiers établissements à disposer d’une piscine à eau courante en plein air en 1881 qui témoigne alors du passage de l’instruction calquée sur le modèle militaire à celle qui repose sur la pratique des sports. Il deviendra l’un de berceaux de l’éducation physique, en étant l’un des premiers établissements scolaires français à avoir une association sportive interne (Union atlhétic du Lycée Michelet) en 1890, affiliée à l’USFSA, créée par Georges de Saint Clair et Pierre de Coubertin, où l’on pratiquait de nombreux sports comme l’équitation, la course à pied, le lawn tennis et même le rugby

    Il se disputera la paternité du premier match de rugby joué dans un établissement scolaire avec Lakanal, en 1880, dénommé alors Foot-Ball rugby. Des élèves avaient joué au bois de Boulogne avec une équipe de rugby créée par des tailleurs anglais installés à Paris depuis 1877. Ils ont demandé de créer une équipe de rugby au proviseur et au père de l’un d’entre eux, Fernand Allemand, d’être leur entraîneur, et ont commencé à jouer dans un championnat scolaire en 1890 où ils rencontraient les équipes de Lakanal

    Ils ont été à l’origine du Sporting Club de Vaugirard fondé en 1897 parce que Fernand Allemand et Gaston-François Sigrand avaient loué un  terrain de la rue Fouchier Lepelletier (à Issy les Moulineaux) pour s’entraîner, et de la création des premières classes préparatoires «pourvoyeuses de gabarît plus matûres pour la compétition ».   Ils s’y sont retrouvés jusqu’en 1906 qui est une année à marquer d’une pierre blanche, car des anciens du lycée, ont joué au 1er match international de rugby en France, France-Angleterre, un certain 27 Mars 1906. Le lycée Michelet comptait alors, entre 4 et 7 équipes de rugby. Mais la guerre de 1914-1918 a décimé tout ce groupe de passionnés dont les survivants ont créé un nouveau club aux Buttes Chaumont, le club Bergére, puis, ils se sont alliés à l’Olympique de Pantin en 1919 avant de rejoindre le RedStar Olympique de Saint Ouen en 1926 qui a vu des joueurs comme Rimet, président de la FIFA et de la FFB.

    Les équipes de rubgy à Michelet, dans les années 1950/1960, ont passer des personnalités comme Jean Claude Shermann qui a découvert le virus du Sida, le professeur Wassermann, spécialiste des grands brulés,  Gilles Lefebvre, patron de l’Obstétrique à la Salpétriére, Jean Glavany, ancien ministre qui était alors talonneur et demi d’ouverture, des joueurs comme Portault, Jean Pierre Decrae qui a participé à la première tournée de l’équipe de France en Afrique du Sud avant le boycott provoqué par l’aparthied, Michel Bagarelli…. «Il existait une tradiiion du rugby à Michelet grâce à de grands enseignants. C’était à l’époque, le lycée phare en Ile de France qui damait le pion à Lakanal. Cec lycée deSceaux l’emportait souvent lorsdes finale, mais c’était nous les meilleurs » témoignait Jean Michel Glavany à l’auteur du Blog. Mais il y avait une explication : « Michelet n’avait pas d’avant lourd et costaud. Mais ces joueurs jouaient plus subtilement » selon Jean Bourgeois, ex-élève de Michelet, professeur d’éducation physique qui a marqué des générations d’élèves qui ont découvert et joué au rugby grâce à lui.

    A cette époque, il y avait 7 équipes entre100 et 150 élèves qui s’entrainaient et jouaient au rugby, les plus anciens aidant les plus jeunes. Michelet a même été l’un des premiers établissements  à faire des échanges rubystiques avec l’étranger : « Nous avons joué contre deux collèges huppés de Londres, Marlowet Hampstead. Tout simplement, parce que joueur en 1ére division, lorsque je rencontrais des équipes étrangéres, je m’arrangeais pour créer des liens avec mes collégues étrangers » témoignait il auprés de l’auteur du blog lors de son départ à la retraite. « Nous avons joué contre des gallois du Newbridge collége, car son principal était dans l’équipe adverse que je rencontrais en 1ére division » auquel a succédé Pontypool où des générations de rugbymans de Michelet, ont séjourné. Et tous s’en souviennent encore, émus et fier grâce à ce prof d’EPS disparu aujourd’hui. Aujourd’hui, les Servals créé par des anciens de Michelet, perpértuent la tradition rugby de Michelet en s’entrainant et en jouant sur ses terrains

  • EST-IL JUDICIEUX D’AMENAGER DES AIRES DE JEUX SPORTIVES A PROXIMITE DU PERIPH A VANVES

    La question mérite d’être posée à l’occasion de la Journée de la qualité de l’air, tant pour le terrain de basket et le Fun Park que la construction d’un foyer pour jeunes travailleurs porte brancion. Voilà quelques jours , Jean-Baptiste Renard, Directeur de recherche laboratoire LPC2E au CNRS, a présenté une analyse inédite de 5 années de mesures du taux de particules fines (PM2.5) à Paris et dans sa proche banlieue, à partir des données du réseau de capteurs Pollutrack qui montre que un périmétre de 500 m de chaque côté du Périph avec des valeurs qui tournent autour de 20 à 30µg/m3 alors que la moyenne est de 15µg/m3 en agglomération parisienne, soit déjà trois fois la recommandation de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé).

    L’association Respire ne cache pas que construire des logements au-dessus du Périph, comme ce foyer de jeunes travailleurs de Woodeum, porte Brancion, aura des conséquences sur la santé des résidents, tout comme la présence de tous ces équipements sportifs le long du Périph, comme à Vanves avec son aire de basket alors que la plupart des professionnels de santé  conseillent d’éviter de l’exercice physique dans les zones polluées et les pics de pollution

    Pendant 5 ans, environ 500 capteurs mobiles du réseau Pollutrack installés sur le toit des véhicules électriques de livraison de Geopost/DPD, ont effectué des mesures des PM2.5 contenues dans l’air de Paris et de sa proche banlieue 24h/24, 7jours/7. Pour la première fois, ces mesures ont été passées au crible par le CNRS qui a pu mettre en évidence la concentration en masse (et en nombre) des particules fines PM2.5 dans Paris et sa proche banlieue. Cette analyse qui porte sur la période 2018-2022 a permis de diviser Paris en une centaine de carré de 1 km2 de surface pour mettre en évidence les grandes tendances de la pollution moyenne locale :

    - La pollution moyenne en PM2.5 est de l’ordre de 15 µg/m3, soit 3 fois la recommandation annuelle de l’OMS.

    - La pollution est globalement plus élevée dans le nord-est de Paris que dans le sud-ouest, du fait de la combinaison de la direction des vents dominants (sud ouest), des sources locales et de la topographie de la ville avec un nombre important de rues canyons, c’est-à-dire étroite où l’air polluée entre et ne sort pas, contrairement aux grandes avenues.  «A cause de l’anticyclone dont ont bénéficié les parisiens au début de la semaine, tout l’Est de Paris était dans le rouge car il suscite la pollution» constatait Jean Baptiste Renard qui mettait en avant la notion «d’espace d’air » qui devrait inciter les urbanistes  à favoriser la circulation de l’air comme aux USA où la disposition des immeubles favorisent l’effet «venturi».  

     - Les valeurs les plus élevées sont détectées autour du Périphérique Est, avec 20 µg/m3, de la porte d’Orléans à la porte de Clignancourt, avec un point noir à Bercy (30 µg/m3) sachant que la zone polluée s’étend de 500 m de chaque côté du Périph.

    - Un autre indicateur essentiel est le nombre de jours de dépassement du seuil de 15 µg/m3, valeur journalière recommandée par l‘OMS. Pour Paris, la moyenne est d’environ 125 jours par an, en bon accord avec les mesures d’Airparif, avec des valeurs comprises 100 et 220 jours. Les valeurs les plus élevées sont encore une fois pour le Périphérique Est.

    «Ces résultats montrent la nécessité de réduire le plus possible les sources locales de pollution, et d’améliorer les moyens de prévention et d’information de la population aux épisodes de pollution aux PM2.5 » a-t-il conclu.

    D’autant plus, comme l’a montré le Dr Pierre Souvet, Président de l’Association France Environnement Santé (ASEF) ils ont un impact sanitaire : «Le fardeau sanitaire de la pollution de l'air est considérable avec des chiffres de mortalité variant entre 48000 et 97 000 décès par an en France selon les sources. Les pathologies cardio neuro vasculaires, neuro dégénératives, pulmonaires, cancers , atteinte de la grossesse et diabète sont aujourd’hui connus. Des études plus récentes montrent également les liens avec la maladie d'Alzheimer ou les troubles de la fonction cognitive notamment chez les enfants exposés, mais aussi atteinte oculaire, liens avec l'antibiorésistance …» analysait-il.

    Heureusement, les franciliens ont une forte conscience du problème puisque plus 1 sur 2 (54%) considère que la qualité du lieu où ils vivent, est mauvais selon un sondage Kantar  réalisé à l’initiative de l’association Respire. Les ¾ de parents de jeunes enfants se disent inquiets car les nourrissons et jeunes enfants sont plus vulnérables à la pollution de l’air. Ils sont environ 60% à imputer l’asthme et les infections des voies respiratoires et sinus à la pollution de l’air. « Les Français ont une forte conscience du problème et sont prêts à faire des efforts. Il est donc maintenant capital de leur donner les bons repères pour qu’ils agissent de manière efficace en s’attaquant à la vraie source du problème. C’est donc aussi à l’Etat de donner la bonne impulsion politique pour favoriser cette action» explique Tony Renucci, Directeur général de l’association Respire