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ville de vanves - Page 523

  • DES RICHESSES MECONNUES DANS LE CIMETIERE DE VANVES

    Les vanvéens vont retrouver le chemin de leur cimetière cette semaine, à l’occasion de la Toussaint et des cérémonies du 11 Novembre.  Un lieu important pour beaucoup de vanvéens qui a vu se dérouler des travaux de requalification cette année, financé en partie par la MGP (Métropole du Grand Paris). «Il y avait un sentiment de laissez-aller» reconnaissait le maire lors des réunions publiques de quartier au printemps dernier. Les allées ont été re-végétalisées,  notamment l’allée centrale où tous les arbres (malades) ont été abattus et remplacés, avec doublement du nombre d’arbres, adaptation  des cheminements pour supporter le passage des véhicules, sans toucher aux sépultures, bien évidemment etc…

    Peu de vanvéens connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse... Les ossements découverts lors de l'aménagement du passage des écoles voilà maintenant quelques années, ont démontrés que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré, après une décision du conseil municipal en 1811, sur un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot , mais où il fallait encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char car son accès était très difficile, pour transporter les cercueils.. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie. Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 4200 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Et il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 (avec une plaque dans la mairie recensant plus de 600 noms de vanvéens morts durant cette guerre) avec des soldats morts durant les deux guerres, nord-africains russes et ukrainiens, et quelques uns morts au lycée Michelet alors hôpital militaire.

    La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure. Une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses. Et la plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet.

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Raymond Marcheron (1920-44) résistant fusillé dans le Carré A. Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, les résistants René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42), Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (190698) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80).

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    BAS RELIEF : La Ville a demandée une subvention à la DRAC (Direction Régionale des affaires culturelles) Ile de France pour la restauration d’un bas relief du XVIe soécle en albâtre, provenant de l’église Saint Remy. IL représente le «baiser de Judas et le Christ au prétoire» classé monument historique au titre des objets le 30 Juillet 1971, car c’est un élément remarquable de la sculpture de la Renaissance. Cette œuvre, très endommagé, est conservée aux Archives Municipales. La ville a souhaitée le restaurer sur les conseils du conservateur régional des monuments historiques  et de le sceller dans un mur du chœur de l’église Saint Remy afin de le mettre en valeur tout en le protégeant

    34 RUE DE L’AVENIR : Le Conseil Municipal du 9 Octobre a décidé de vendre une réserve fonciére après avoir acquis cette parcelle de la rue de l’avenir pour réaliser une aire de stationemùent où se trouve deux petits pavillons édifiés en 1923, dans un état plutôt médiocre. « On avait trouvé un projet intéressant après quelques années de tergiversations. On avait sollicité plusiers bailleurs dont Toit et Joie qui a abandonné vu la situation de ce terrain. On a cherché à le vendre à un promoteur au lieu de faire nous même l’opération» a indiqué le maire en répondant à Boris Amoroz (FG/PC) qui ne comprenait pas pourquoi on ne faisait pas du logement social alors que la ville ne respecte pas la loi SRU. «Ce promoteur, Marignan Pierre 2000 construira 2 pavillons  et la ville récupérera 100 000 € »a t-il indiqué

  • MUNICIPALISATION DES RUES LARMEROUX, RAYMOND MARCHERON: UN AXE TRES FREQUENTE A VANVES

    Le déclassement des rues Raymond Marcheron et Larmeroux (RD 130) avalisé par le conseil municipal du 9 Octobre 2019 fait suite à une municipalisation des routes départementales effectuée en 2012 avec les rues de la République (RD 50A), Jean Bleuzen (RD 130) et les avenues Pasteur, Marcel Martinie et Jacques Jézéquel (RX 61A). Ce déclassement avait permis à la ville de mettre en œuvre des réaménagement urbain (zones 30, sécurisation des traversées piétonnes, modernisation de l’éclairage public, rénovation du mobilier urbain) réalisé alors par GPSO,  compétent en matière de voirie pour le compte de la ville de Vanves. UN diagnostic technique a permis déterminer une compensation financière du département qui se monte, pour ses deux rues Marcheron et Larmeroux à 1 410 014 €, si ses services avaient dû réaliser les travaux.

    Les négociations avec le département ont été serrées parait il et comme l’avait laissé entendre le maire lors de réunions publiques. Au-delà de leur remise en état, ce déclassement permettra de favoriser le recours à des modes de transports alternatifs à l’automobile. « Il s’agit d’une suite logique, car il est plus efficace de gérer les voies qui traversent notre commune. La 1ére étape était de se mettre d’accord sur la compensation financière afin de remettre en état ces voies, c’est-à-dire obtenir ce que le Conseil Départemental aurait dépensé qu’il avait lui-même mener à bien ce chantier » a indiqué le maire en constatant que « cette RD 130 est l’un des axes les plus fréquenté de Vanves, fortement dégradé, qui a besoin d’être rénové ». Ainsi sur la base des données du département extrapolées des rues Raymond Marcheron, Larmeroux, auxquels il faut ajouter jean Bleuzen, cet axe supporterait un trafic important de transit entre Paris et les communes limitrophes : De l'ordre de 14000 véhicules jour soit  un flux à l'heure de pointe de près de 800 véhicules heure par sens, ce qui est considérable.