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ville de vanves - Page 475

  • URBANISME A VANVES : LA TOUR TRIANGLE AURAIT ELLE DU PLOMB DANS L’AILE ?

    Le collectif contre la  tour Triangle ne relâche pas ses actions contre ce projet d’Unibail dans le parc des expositions géré par Viparis. Surtout qu’un projet modificatif du permis de construire vient d’être déposé le 30 Septembre, contre lequel les associations vont déposer un recours contentieux, et que le permis de construire initial n’est pas encore définitif puisqu’il y a un recours en cassation  qui empêche au bail à construction de 80 ans d’entrer en  vigueur.

    Les dirigeants du collectif ne perdent pas espoir même si le décret d'application de la loi Olympique 2018 stipule que les chantiers lancés aux abords des annexes où se tiendront des activités olympiques en 2024 (ce sera le cas dans les halls 1 et 5 du Parc des expositions dans lesquels il est prévu d'organiser des activités de handball et de tennis de table) devront être achevés avant le lancement des J.O. à Paris. «Or, la notice explicative des architectes du programme Tour Triangle stipule qu'il faudra 36 à 37 mois pour construire et achever l'immeuble de grande hauteur Tour Triangle. Dans le cas contraire, la SCI Triangle devra attendre la fin des JO 2024 pour lancer son chantier, si elle gagne ses procés (Permis de construire et Permis de construire modificatif)» expliquent ils

    Ils n’en ont pas moins relevés que deux conseillers Paris, et pas des moindres, Rachida Dati (LR)  maire du 7e arrondissement et Danielle Simonnet chef de file de LFI  ont saisi le Procureur de la République et le Parquet National Financier (PNF) à la suite de graves dysfonctionnements mentionnés dans le dernier rapport de la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France concernant le bail à construction du Parc des expositions de la Porte de Versailles : il pourrait être question de délit de favoritisme et de détournements de fonds publics expliquait Madame Dati lors de son intervention de juillet dernier au Conseil De Paris. Les associations requérantes du Collectif contre la Tour Triangle se réservent la possibilité de saisir à leur tour, le Procureur de la République et le Parquet national financier» préviennent ils

    Enfin, ils ont remarqué que,  dans ce  contexte économique difficile lié à la crise sanitaire, la valeur en Bourse du Groupe Unibail-Rodamco-Westfield  dégringole depuis un an et ceci, malgré un plan d'augmentation de capital de 3,5 Milliards d’euros  qui interviendrait après une Assemblée Générale Extraordinaire programmée le 10 Novembre 2020. Cela va-t-il dissuader Unibail-Rodamco-Westfield de lancer le chantier Tour Triangle à la rentrée 2020 (il était question du mois d'octobre 2020) ?  «Si on fait abstraction des résultats à venir des procédures contentieuses (recours contentieux (en Cassation) contre le Permis de Construire, puis très certainement, recours contentieux contre le Permis de Construire modificatif déposé fin 2019, saisine du Procureur de la République et du Parquet National Financier par mesdames Rachida Dati et Danielle Simonnet, à la suite des révélations du dernier rapport de la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France sur le Parc des expositions de la Porte de Versailles), ce contexte économique difficile pour Unibail-Rodamco-Westfield, pourrait bien inciter ce Groupe à reporter le lancement de la construction du projet Tour Triangle, après 2024... voire, abandonner le projet» répondent les dirigeants de ce collectif .

    Mais un autre projet de tour hôtellière se prépare, à Vanves, moins haute, face à l’hôtel Mercure qui fait l’objet d’une enquête publique sur la révision du PLU qui se clôt le 15 Octobre. Comme par hasard, le soir même, sans même attendre les conclusions et les observations, du commissaire enquêteur, le conseil municipal se prononcera sur ce projet et la révision du PLU que sa construction entraînera. Ce projet a fait l’objet de nombreuses observations sur lesquels le Blog reviendra ces jours-ci

  • URBANISME A VANVES : PLEIN DE PROJETS MAIS L’ARCHITECTE DES BATIMENTS DE FRANCE VEILLE

    Plusieurs projets immobiliers en gestation viennent d’être confirmés : Tout d’abord le projet de Bouygues Immobilier rue Marcheron (sur la photo) vient d’être validé par la mairie de Vanves, malgré l’opposition de l’ARRM (Association des Riverains de la rue Marcheron) qui n’a pas été entendu puisqu’il y aura peu de place pour les piétons sur le trottoir, pas d’arbres, avec balcons surplombant le trottoir. D’ailleurs dans sa beneveillance, l’avocat de Bouygues avait prévenu son collègue défendant les intérêts des Riverains, que le projet reprenait, dés le lendemain du 2e tour des Municipale, démontrant ainsi que l’avis et l’intérêt des vanvéens compte peu pour certains décideurs privés et publics.

    Mais ce n’est pas tout, car le projet immobilier prévu à l’emplacement des deux pavillons rue Antoine Fratacci, face à la mairie et devant le groupe scolaire scolaire Cabourg aurait été confié à Effiage qui aurait déposé le permis construire pour un immeuble de 6 étages, avec abattages des arbres donnant sur l’école   

    Enfin, dans le Centre Ancien, un nouveau projet immobilier pourrait voir le jour et concerner une partie de l’îlot compris entre les rues Kléger et Vieille Forge où se trouve le garage du Centre Ancien qui aurait finalement vendu, et l’immeuble dont les travaux d’extension et de ravalement se sont soudainement arrêté. Pour raisons de désaccords entre les deux entreprises chargées du chantier selon les explications officielles. Personne n’y croit un seul mot bien sûr

    Heureusement dans cette frénésie de constructions, un personnage clef veille, notamment aux abords des sites historiques ou classés : l’architecte des bâtiments de France dont le titulaire compétent pour Vanves vient de changer. Et il est particulièrement pointilleux. Il aurait retoquer le permis de construire d’un petit immeuble à l’emplacement d’un pavillon, rue Raphaël, proche du lycée Michelet

  • VANVES ET LE COVID-19 : PRENDRE LES TRANSPORTS EST MOINS DANGEREUX QUE BOIRE UNE BIERE SUR UNE TERRASSE VANVEENNE

    Les vanvéens sont vigilants dans ce contexte de crise sanitaire, notamment sur les réseaux sociaux où il s’expriment.  Alors que Paris et la petite couronne venaient de passer en zone d'alerte maximale, entraînant de nouvelles restrictions pour freiner la propagation de l'épidémie, des centaines de voyageurs se retrouvaient entassés et bloqués dans les couloirs du métro, comme l’ont montré de nombreuses vidéos diffusées sur les réseaux sociaux et relayés par leurs soins. Et notamment sur la ligne 13 que beaucoup d’entre eux empruntent, et qui  a encore une fois subi l'ire de passagers massés près de quais rendus difficile d'accès par la surabondance de passagers. ET pourtant le préfet de police a confirmé que les transports publics ne feraient l’objet d’aucunes restrictions,  du moins pour l'instant, au contraire de nombreux autres lieux de contact comme les salles de sport, les gymnases, les piscines, les congrès ou les bars.  Ce qui apparait, à leurs yeux, complétement incompréhensible

    «Les transports en commun ne sont pas un lieu de contamination particulier», s'est justifié Jean-Baptiste Djebbari ministre délégué aux transports, en rappelant que «toutes les études scientifiques prouvent que moins de 1% des contaminations se passent dans les transports». En cela, le «protocole sanitaire extrêmement strict», déjà en place dans ces lieux de transit et en particulier le port du masque obligatoire suffit à limiter les risques au maximum. D’ailleurs Santé Publique France  indiquait que sur l'ensemble des 2830 clusters identifiés entre le 9 mai et le 28 septembre, les transports (l'avion, le bateau et le train) ne représentaient que 1,2% du total et une extrême minorité des clusters en cours d'investigation. Les contaminations ont principalement lieu dans les «entreprises hors établissements de santé», pour un quart, en «milieu scolaire et universitaire», pour un cinquième, et dans les «établissements de santé» ou les «événements publics ou privés et rassemblements temporaires de personnes», pour un dixième chacun. Pourtant , à la Mi-Juin, le Haut Conseil de la Santé Publique considérait les transports en commun comme «des lieux clos à risque de transmission du virus». Qui croire ?

    «Les règles sanitaires sont plus strictes dans les transports que dans les bars. Le port du masque est, par exemple, permanent», rappelait Ile de France Mobilités, la haute autorité des transports en IDF où siége le maire de Vanves. «Nous n'avons pas connaissance de clusters dans les transports en commun. Toutes les études, y compris à l'étranger, montrent que ces lieux sont sûrs. Les mesures prises suffisent à garantir que le risque de contamination est limité» ajoutait elle.  De surcroît, l'absence de touristes, le développement de modes de transport alternatifs et le télétravail viennent parallèlement réduire la pression sur les lignes. «Les images particulièrement impressionnantes partagées lundi sur les réseaux sociaux sont le résultat de «dysfonctionnements» sur la ligne 13. Il y a eu un concours de circonstances, avec deux incidents à la suite», expliquait-on la RATP qui décidé de mobiliser ses agents pour canaliser les flux, pour éviter que les scènes d'attroupements sur les quais de la ligne 13, dans les couloirs du métro ou dans le RER B se reproduisent. Il n’en reste pas moins que le message est clair : prendre le métro est désormais moins risqué que boire une bière en terrasse