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ville de vanves - Page 1269

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 : 2 - A LA DECLARATION DE LA DER DES DER, VANVES ETAIT SILENCIEUSE ET RECUEILLIE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end (d’ici le 11 Novembre) et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans en commençant bien sûr par cet été 1914, avec la mobilisation générale et la déclaration de guerre.

     Tout s’est enclenché rapidement depuis le conseil municipal du 20 Juin 1914 : l’Archiduc Françis-Ferdinand a été assassiné à Sarajevo le 28 Juin, l’Autriche a posé à la Serbie un ultimatum sous 48H le 23 Juillet que celle-ci refuse, l’Autriche-Hongrie, soutenue par l’Allemagne déclare la guerre à la Serbie soutenue par la Russie, Jean Jaurés est assassiné à Paris le 31 Juillet…. Ce jour là, le Conseil Municipal votait à l’unanimité le vœu suivant : « Considérant que dans les circonstances présentes, tous les français doivent se serrer autour du drapeau et de ceux qui le portent. Adresse au gouvernement de la République et à l’armée nationale, l’expression de son ardente confiance patriotique et un salut affectueux à ceux de ses membres mobilisables qui vont aller combattre pour la défense sacrée de la patrie ».  Le lendemain, le tocsin sonnait appelant à la mobilisation des troupes. Deux jours plus tard l’Allemagne déclarait la guerre à la France. On imagine l’ambiance alors qui doit régner à Vanves comme ailleurs alors que beaucoup d’images d’actualité montrait une France partant en guerre le fleur au fusil persuadé que la bataille serait courte. Rien de tel selon le témoignage de Camille Audigier, écrivain vanvéen de 47 ans,  que possède les Archives de la commune : « Vanves était silencieuse et recueillie » en ces jours de mobilisation et de déclaration de guerre qui mettaient fin à l’insouciance d’un été doux et féérique. Il se souvenait de ce 14 Juillet 1914 « où des vanvéens s’étaient massés sur le terre plein devant le lycée (sûrement au niveau de l’entrée sur la cour d’honneur au carrefour Jullien-4 Septembre-G.d’Estrée) pour contempler les feux d’artice parisiens, aprés une retraite aux flambeaux -  A l’époque, on pouvait le faire ! -  Tout le monde était à la joie, mais quel réveil, 15 jours plus tard, lorsque le coup de tonnerre de la mobilisation nous apprit que l’Austro-Boche, envieux, pillard, assassin, nous déclarait la guerre !!! C’est sur le pan coupé de la maison neuve qui fait l’angle des avenues Pasteur et Victor Hugo que, rentrant le soir de mon bureau, je lus les premières affiches. Elle éclatait cette guerre, au moment où le soleil répand sa paix dorée sur les blés et sur les arbres ».

    Le Conseil Municipal s’est réunit le 14 Août 1914, 11 jours après la déclaration de guerre de l’Allemagne contre la France, et 2 jours après la déclaration de guerre de la France et du Royaume Uni contre l’Autriche, alors que les effets de la mobilisation se font sentir dans la population. Plusieurs élus ont été mobilisés, comme MM Pic, Ginest, Candon,  Fournet, Marme  auxquels le maire, Aristide Duru, adresse, au nom de tout le Conseil, des vœux pour « un prompt retour ainsi que celui de tous les citoyens de Vanves partis si courageusement dés le début de la mobilisation ». Il a  indiqué à ses collègues que la Mairie fait face à ses obligations de mobilisation et pour rassurer ceux qui partaient sur le sort de leur famille. 800 dossiers sont instruits par la Préfecture de la Seine pour permettre à des familles de recevoir l’allocation de l’Etat. Il a ouvert un crédit pour distribuer des secours aux familles des mobilisés.

    Il a réorganisé les services municipaux pour qu’ils fonctionnent de façon aussi régulière qu’en temps de paix. Une commission du ravitaillement de la population est constituée afin qu’elle ne manque pas de vivres dans la mesure du possible. Un premier montant de 1000 frs a été voté pour faire face aux secours et le bureau de Bienfaisance qui a voté un crédit de 3000 frs pour venir en aide aux chômeurs, a été chargé de lancer un appel aux personnes aisées pour aider à soulager « toutes les infortunes »  Il a fait un appel aux économies d’eau, de gaz et d’électricité en prévoyant des coupures de l’éclairage public le soir à partir de 22H, en ménageant le stock de charbon disponible dans la ville, ce qui deviendra un problème de plus en plus crucial au fur et à mesure que l’état de guerre se prolongera. D’ailleurs le conseil municipal donne tout pouvoir à la Municipalité « pour agir au mieux dans l’intérêt de la commune et de ses habitants pendant les événements actuels »  Enfin, il a décidé de faire revenir les enfants, envoyés en Colonie de vacances.

    A Suivre : La Rentrée des classes en 1914

  • LA RENTREE POLITIQUE A VANVES : LUCILE SCHMID AUX JOURNEES D’ETE D’EELV : « Je ne suis pas à contre-courant à Vanves »

    Les universités politiques  sont les rendez-vous inévitables de la fin des vacances. Plusieurs socialistes vanvéens seront bien sûr à la Rochelle ce week end comme Jean Cyril Le Goff, Valérie Mathey, Gabriel Attal, conseillers municipaux avec Philippe Goavec, Remi Carton, Guillem Gervilla qui étaient candidats sur la liste conduite par Antonio Dos Santos, avec peut être Guy Janvier, Conseiller Général. Une université d’été qui devrait être passionnantes entre frondeurs et réformateurs au lendemain d’un remaniement ministériel provoqué par les déclarations de Montebourg et Hamon à l’occasion de la fête de la Rose à Frangy. Une Rentrée trépidante pour certains socialistes comme Jean Paul Huchon, président de la Région, qui ne la rend que plus passionnante.

    Les socialistes n’ont pas  été les premiers à se réunir ainsi, car plusieurs écologistes vanvéens ont participé aux journées d’été EELV à Bordeaux le week-end dernier comme Lucile Schmid conseillère municipale et Marc Lipinski conseiller régional. Rencontre avec Lucile Schmid qui a été classé dans le palmarés des écolos par le Point, la semaine dernière, parmi les « décroissants » - qui veulent inventer un modèle de frugalité heureuse basé sur de nouvelles solidarités – avec Yves Cochet et Alain Lipietz

     

    Vanves Au Quotidien – Est-ce que vous sentez « décroissant » ?

    Lucile Schmid : « Je me sens contestataire de la croissance. Cette notion n’a pas le rôle positif que veulent lui donner le personnel politique. Dans le film de Marie Monique Robin, cinéaste écologiste qui sera diffusé sur Arte en Octobre « sacrée croissance », on explique comment en France il y a une espèce de notion que le personnel politique invoque lorsqu’il ne sait pas quoi dire. Quand il n’y a pas d’emplois, il explique que « si la croissance revient, il y aura de l’emploi », « si la croissance revient, l’impôt rentrera ». …Je suis contre cette vision de la croissance, « baguette magique ». En revanche, on doit s’intéresser de prés à la question des risques de récession. En employant le terme de décroissance, on l’accole à la question de la récession.  Le sujet est : « comment fait on pour avoir une prospérité sans croissance ? ». C’est ainsi que j’ai envie de poser la question comme l’ont fait d’autres comme Tim Jackson

    VAQ- Qu’avez-vous retenu de ces journées d’été EELV ?

    L.S. : « Le récit de ses journées d’été dans les médias ne reflète pas du tout ce que l’on vit lorsqu’on est sur place. Mais là, ce fut porté à son comble, puisqu’il était exclusivement axé sur le livre de Cécile Duflot, très critique sur François Hollande et sur le gouvernement de Manuel Walls. Ils (les médias) racontent des histoires très simples en noir et blanc alors que le film écologiste est en couleur, à la fois vert, bleu, rose….  Alors que j’ai trouvé qu’elles étaient, encore plus qu’à l’habitude, extrêmement riches de contenus, avec des débats dont la forme était assez apaisée, entre des gens qui souvent, s’engueulent. J’ai animé un forum qui a fait salle comble sur l’économie et l’écologie où j’ai invité l’un des co-présidents du groupe des Verts au Parlement Européen, le belge Philippe Lambert, l’un des dirigeants de la CDC (Caisse des Dépôts et Consignations), Pierre Ducret et la cinéaste Marie Monique Robin  qui n’étaient pas du tout sur la même ligne. Ils ont eu la capacité de discuter et échanger sur des conflits  complexes.

    Avec la fondation pour l’ Ecologie, nous avons organisé 6 ateliers qui ont couvert des sujets aussi divers que la protection des animaux, les relations entre écologie et économie, des hommages à des grands penseurs de la protection de la nature. Au moment où on va créer une agence de la biodiversité, il est important que les Verts en parlent et que l’on revienne à nos fondamentaux. Beaucoup de militants sont venus nous trouver pour nous dire qu’ils ont envie de travailler et savoir comme ils peuvent le faire dans leurs territoires.

    Enfin, être à Bordeaux, était significatif, car beaucoup d’aménagements écologiques ont été fait, traduisant une diffusion d’une écologie dans la ville, avec la reconquête des quais de la Garonne, le tramway… On pouvait s’apercevoir de ce qu’apporte l’écologie dans la ville à un pâtrimoine historique, ce qui m’a marqué. J’en suis d’autant plus sensible que j’ai été chargée de préparer la conférence sur le climat prévu en 2015 à Paris (au Bourget), qui sera le grand axe des journées d’été d’Août 2015. Nous avons commencé avec des personnes compétentes sur les questions d’énergies, diplomatiques, économiques, à préparer un grand évébnement que veut organiser EELV en Décembre 2014 sur ses questions climatiques, un an avant, en lien avec nos députés européens.

    VAQ – Et Vanves, où vous avez laissé l’impression d’être à contre-courant ses derniers mois ?

     

    L.S. : «  Je me suis senti à contre-courant juste après l’élection de Bernard Gauducheau, en parlant du Front National, lorsqu’il m’a été dit qu’il n’y avait jamais de FN à Vanves. Les résultats des élections européennes ont montré le contraire, même si c’est atténué en Ile de France. Je ne me sens pas à contre-courant, car je suis attaché à Vanves. Ce qui s’est passé aux dernières élections nous a montré que faire de la politique aujourd’hui, est sans doute, y compris lorsqu’on est élu local, redonner l’importance au contenu et au fond, ne pas être dans le jeu classique qui fait que lorsqu’on est dans l’opposition, on est forcément contre tout ce que fait la majorité, et vice et versa. La situation est suffisamment grave sur le plan économique pour qu’on puisse se donner de la liberté par rapport aux mots d’ordre. C’est en ce sens que j’ai pu être perçu à contre courant, alors que je ne le suis pas. Nous sommes soucieux de construire une opposition à la fois constructive solidaire et unie. Mais nous avons des débats dans l’opposition à gauche, où il y a deux groupes. Enfin, nous avons la chance d’avoir un tissu associatif dynamique à Vanves  avec des associations qui s’occupent de l’écologie au quotidien. Et il est important de faire valoir  notre vision de la solidarité durant cette période, où 50% des français ne sont pas partis en vacances, à travers elles .

  • LA RENTREE DE L’EQUIPE PREMIERE DE HAND BALL DE VANVES : INTERVIEW DE YOANN MARCET SON CAPITAINE : "Il faut avoir un grain de folie et surtout avoir de la force mentale"

    « Après la désillusion de l’an passé, le Stade de Vanves n’aura pas tardé à réagir. Les handballeurs ont réalisé un parcours sans faute cette saison et finissent sur la 1ère marche du podium du championnat pré-national ! En 26 matchs disputés cette année, les Vanvéens ont remporté 21 victoires et enregistré seulement 3 défaites, notamment contre leurs principaux adversaires Plaisir et Antony, respectivement 2e et 3e du championnat. L’équipe peut se vanter d’avoir marqué 856 buts ce qui lui donne le statut de meilleure attaque du championnat » indiquait un communique de l’équipe première à la fin de saison dernière. Elle est ainsi remontée en Nat.3,  c'est-à-dire la 5éme division nationale, et au dessus du niveau amateur, presque semi-pro. Cette équipe est constituée de 20 joueurs dont 12 sont inscrits sur la feuille de matchs. Les entraînements ont repris le 20 Août dernier pour préparer une saison qui commence le 20 Septembre. « L’équipe est quasiment la même avec le départ d’un joueur qui a dû partir à Nimes pour raisons professionnelles, et quatre nouveaux joueurs qui ont évolué en Nat.2 » indique Yoann Marcet que le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré la semaine dernière en ajoutant : «  A partir du moment où on arrive à jouer en championnat de France, on attire des joeurs de melleurs nouveaux. Ils ont commencé à s’entraîner dés le mois de Juin avec nous. Et puis nous les connaissions déjà. Il n’y aura pas de souci ! ». Le premier match de préparation de l’équipe a eu lieu le 26 Août dernier. « Les Rouge et Noir jouaient contre Serris-Val d'Europe qui évolue en Nationale 3. Un match plutôt bien maîtrisé. Les recrues ont montré de belles choses malgré le peu d'automatismes de l'équipe ». Résultat: après avoir mené à la mi-temps 14-11, le Stade de Vanves l'a emporté 30-23.

    Vanves Au Quotidien - Quel est le secret de la réussite de l’équipe première de hand ?

    Yoann Marcet : « C’est d’être un groupe de copains et de compétiteurs. C’est très difficile à obtenir comme alchimie. Il faut réussir à créer une très bonne ambiance de gens qui se soutiennent et en même temps de gens qui veulent être dans l’équipe, qui veulent jouer les matchs et les gagner. C’est toujours délicat, car dans l’équipe il y a des titulaires, des remplaçants. Il faut à la fois qu’on se soutienne et que l’on tire tous vers le haut.

    VAQ - Son capitaine ?

    Y.M. : « Le rôle d’un capitaine est justement de réussir à garder la cohésion de groupe, et en même temps, de montrer l’exemple dans l’investissement. On est à 3 entraînements par semaine plus le match, ce qui demande beaucoup d’investissement dans sa vie personnelle car on a tous, à côté, un travail. Et on vient le soir s’entraîner de 20H30 à 22H, ce qui demande d’être présent. Si on veut, et c’est un des secrets de la réussite, vraiment réussir à continuer à progresser, il faut s’entraîner. Et l’un des rôles de capitaine c’est de savoir faire cela. 

    VAQ - Sa hargne sur le terrain ?

    Y.M. : « Il paraît que je n’ai pas le même regard lorsque je suis sur le terrain. Le Hand ball est un sport de duel, de contact. Je ne suis pas particulièrement grand pour un handballeur, ni imposant, donc, on arrive à compenser par autre chose, et notament des forces mentales. Et les duels se gagnent aussi par l’envie. Et l’envie, lorsqu’on est capitaine, il faut en montrer encore plus que ls autres. 

    VAQ - Ses qualités de meneurs d’hommes ?

    Y.M. : « C’est quelque chose que j’ai toujours en moi. Lorsque j’avais 16 ans, j’étais déjà capitaine de mes équipes de jeunes. C’est quelque chose que j’ai toujours eu en moi, savoir diriger les personnes. Mais c’est quelque chose qui se cultive après avec le temps. Je pense être beaucoup plus mature qu’avant, parce que j’étais avant quelqu’un de beaucoup plus énergétique. Avec le temps je me suis rendu compte qu’on était bien meilleur dans sa qualité de leadership en sachant garder son calme.

    MEILLEUR ATTAQUANT  

    VAQ- Comment expliquez-vous justement les résultats de cette dernière saison ?

    Y.M. : « Nous avons changé d’entraîneur, avec Philippe Marcet, déjà présent lorsqu’on était déjà monté en Nat.3 qui a plus un rôle de manager pendant les matchs et Julien Bournac qui est entraîneur et joueur, et nous avons eu quelques recrues intéressantes qui avaient joué en Nat.2

    VAQ - Pourquoi étiez-vous descendu lors de la saison 2012-13 ?

    Y.M. : « Nous n’avions remporté aucunes victoires en Nat.3 sur toute la saison. Il y avait eu changement d’entraîneur qui était venu avec des joueurs qui n’ont pas du tout correspondu à ce qu’était le club. Et notamment, il n’y avait pas cette ambiance de camaraderie qui est vraiment importante car nous passons beaucoup de temps ensemble.

    VAQ – Pourquoi avez-vous  obtenu le statut de meilleure attaquant du championnat ?

    Y.M. : « Parce quel’équipe a marqué beaucoup de but cette année, parce qu’elle avait la meilleure attaque et la meilleure défense. Notre style de jeu était basé sur défense et montée de balle. Du coup, on marquait beaucoup de buts parce que nous faisions beaucoup de contre-attaque et avec les contre-attaques c’est plus facile à marquer. Cette année ce sera la même chose. Comme nous n’avons pas une équipe avec des grands gabarits, nous devons donc nous adapter et faire notre jeu en fonction des joueurs qui sont plutôt rapides, avec des attaques un peu foudroyantes

    VAQ- Ne faut il pas être un peu barjo pour faire du hand et surtout gagner ?

    Y.M. : « Il faut un grain de folie. Le hand ball ne s’apprend pas dans les livres. On peut réciter du hand ball, avoir un niveau technique très propre, et pas réussir à gagner, parce qu’il faut cette force mentale. Et c’est aussi un peu de folie. Les plus fous dans ce sport, ce sont les gardiens de but, lorsque l’on voit la vitesse avec laquelle arrive la balle. Et on a eu les meilleurs gardiens de but de championnat pré-national. C’est un poste à part et c’est tellement important pour l’équipe !

    UNE POULE BRETONNE-NORMANDE

    VAQ - Comment se présente cette nouvelle saison ?

    Y.M. : « Nous allons avoir des déplacements intéressants dans notre poule qui couvre l’ouest de la France, c’est à dire regroupant la Bretagne et la Normandie, ce qui nous amènera à Brest pour le plus loin, à Rennes, Caen, Grandville, Falaise, Vernon, avec quelques rencontres parisiennes.

    VAQ - Quels objectifs vous êtes-vous donné ?

    Y.M. : « Sur 12 équipes, nous visons les 5 premières places en sachant que le premier, et peut être le second, pourront monter en Nat.2. Nous avons fait des recrutements intéressants qui vont permettre d’atteindre cet objectif. 

    VAQ - N’avez-vous pas des problèmes de salles ?

    Y.M. : « Plus on augmente de niveaux et plus on nous demande de respecter des critères importants notamment pour les salles lors des rencontres. A un mois du début du championnat, nous n’avons toujours pas de solutions, c’est  dire que nous avons demandé à la Fédération de donner une dérogation pour pouvoir  jouer au gymnase Maurice Magne. Au gymnase A.Roche, c’est impossible car la taille du terrain ne le permet pas. Nous avons besoin d’un terrain de 40 m sur 20 m. La solution, déjà utilisée, serait de faire nos matchs au complexe sportif Marcel Bec, très belle installation, mais où nous n’aurons pas de spectateurs car ils ont beaucoup de mal à venir voir les matchs car difficile d’accès. Et ce n’est pas formidable de jouer devant une salle vide. On recherche des solutions. Et le Palais des Sports Carpentier n’est possible que pour un ou deux matchs dans la saison, parce que ce n’est pas tout le temps disponible.

    PREPARER LA RELEVE

    VAQ - Comment préparez la relève ?

    Y.M. : « Dés 8/9 ans les jeunes peuvent commencer par l’école de hand. Et nous essayons de plus en plus d’avoir un bon niveau avec les jeunes, de commencer à faire en sorte qu’ils se frottent aux meilleurs. Si un club veut réussir sur le long terme en championnat de France, il faut que le vivier vienne de plus bas. On ne peut pas se permettre chaque année d’aller chercher des joueurs dans d’autres clubs. C’est compliqué et ce n’est pas une situation pérenne. Nous avons de bons joueurs de 18 ans qui, petit à petit,  vont pouvoir s’entraîner avec l’équipe première, pour se rendre compte de la différence de niveau physique. Car, à cet âge là, même s’ils ont un niveau technique, ils ne sont pas toujours prêt à se frotter à des joueurs de 30 ans. Nous allons commencer à le faire cette année. Sans oublier l’équipe réserve, où il faut veiller ce que le niveau ne se creuse pas trop vite  avec l’équipe première, afin qu’elle ait vraiment un rôle d’équipe réserve. Le souhait est de faire jouer  des joueurs de l’équipe réserve dans l’équipe première pour donner des coups de main et réussir à l’intégrer. Il faut que cette équipe réserve arrive à monter au niveau régional pour faire des échanges de joueurs entre les deux effectifs.     

    VAQ - Comment conciliez-vous vie professonnelle, capitaine de l’équipe première de hand, et conseiller municipal ?

    Y.M. : « Cela demande d’avoir un bon agenda. Ayant un cabinet d’Osthéopate depuis 3 ans,  tout prés du gymnase sur le Plateau, cela facilite les choses. Et la vie municipale m’occupe quelques soirées dans la semaine.

    VAQ - Que pensez-vous du capitaine Gauducheau à la tête de l’équipe municipale ?

    Y.M. : « Il a rempli son contrat en menant son équipe à la victoire plus rapidement que ce que l’on pensait, avec un beau score. Si les électeurs l’ont ré-élu, c’est que justement c’est un bon  capitaine. Et si un capitaine est renouvelé, c’est qu’il fait du bon travail.