Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

verts - Page 7

  • DEUX VERTS DE VANVES SUR LA LISTE EUROPE ECOLOGIE

    Il s’agit de Marc Lipinski, Vice président sortant chargé des Universités, de la Recherche et de l’Innovation durant la mandature 2004-10, et de Pierre Toulouse, conseiller municipal à Vanves. Tous les deux font partie de la liste conduite par Pierre Larrouturou dans les Hauts de Seine constitué d’anciens et de déçus du PS, du PC même parmi les refondateurs, et du Modem, de personnalités de la vie civile et d’élus locaux, le premier en n°3, le second en 23 éme position

    Marc Lipinski  explique qu’il est venu chez les Verts par la recherche voilà une dizaine d’année, puisqu’il est directeur de recherche au CNRS. Il a développé une politique régionale en faveur de la recherche en inventant le concept des Domaines d’Intérêt Majeur (DIM) qui donnent une priorité pour les sciences du vivant et les sciences humaines et sociales. Il est le pére des PICRI (Partenariats Institutions Citoyens pour la Recherche et l’Innovation) grâce auxquels des associations bénéficient de crédits pour mener à bien des recherches aux côtés d’acteurs académiques. Il insiste beaucoup actuellement sur l’innovation qu’il veut développer grâce à l’aide à l’innovation responsable en ayant mis en place deux structures d’aide aux PME et TPE : Le Centre francilien de l’innovation et le Lieu de Design.

    Pierre Toulouse est le militant pur et dur du vélo, militant depuis 15 ans au sein d’une importante association francilienne de promotion du vélo quotidien. Et il sait de quoi il parle dans sa vie professionnelle, il est ingénieur spécialisé dans le domaine des routes et de la sécurité routière au sein de la direction de l’équipement. « C’est pour défendre l’idée que le vélo est le mode de déplacement de l’avenir en Ile de France et qu’il faut tout faire pour convaincre le plus grand nombre de franciliens » qu’il est candidat.  

  • VANVES EN 2010 : UN DESTIN LIE AU GRAND PARIS SEINE OUEST

    VANVES TRES PRESENT A LA SEANCE D’INSTALLATION

     

    Il n’y avait pas que le maire et les représentants du conseil municipal de Vanves à Meudon, mardi soir pour l’installation du Conseil communautaire de Grand Paris Seine Ouest, mais quelques élus vanvéens venus en spectateurs (Michel Dingreville, Mauricette Noyer…) et le photographe de la mairie bien sûr pour immortaliser cet événement. L’histoire retiendra de cette soirée tout qu’un Santini Boys a pris la présidence de cette nouvelle communauté d’agglomération, PC Baguet, député maire de Boulogne, puisque son mentor avait décidé que ce serait le maire de la ville la plus importante.  Ensuite que Jean Pierre Fourcade, ex-maire de Boulogne,  a présidé en tant que doyen d’âge cette séance inaugurale face à son vieil adversaire et ami de toujours, André Santini, qui a reçu deux beaux vases d’Ormoy de la Manufacture de Sévres offert ses 6 collégues « pour avoir su assumer sa charge en homme visionnaire, rigoureux et brillant qu’il est, pendant 7 ans à la tête d’Arc de Seine » a déclaré PC Baguet en ajoutant : « Sachez que je ne puis qu’être fier d’avoir croisé son chemin il y a bien des années. L’expérience acquise à ses côtés se révèle au quotidien précieuse ». Enfin, que ce fut vraiment une affaire de famille : Sur 84 présents, 10 n’ont pas pris part au vote, 6 ont voté Blancs ou Nul, 68 se sont exprimés dont 67 pour le député maire de Boulogne et 1 pour le député maire d’Issy les Moulineaux. Sachant que l’opposition est représenté par 9 PS, 1 PC, 1 Vert (Claire Papy) et 4 Modem. Les 6 maires ont été élu Vice Présidents d’une seule traite par 72 voix à l’exception de celui de Sévres qui n’a eu que 71 voix, dans l’ordre alphabétique des communes, sauf pour André Santini qui est le 1er Vice Président, chacun ayant eu droit à un bulletin de vote de couleur différente, Bernard Gauducheau ayant hérité du « rose ». 

    PC Baguet a dessiné les enjeux de cette nouvelle CA dans cette salle de réunion du Potager du Dauphin à Meudon qui « résume à lui seul ce qui caractérise notre nouvelle agglomération : un territoire riche de son patrimoine, où la volonté politique n’est pas un vain mot »…. « Nous n’avons pas le droit à l’erreur, au moment où tous s’accordent à constater la nécessité de réformer les collectivités et de doter la région parisienne d’une organisation propre à relancer le défi de la mondialisation. Le rayonnement de la région parisienne passe par sa structuration autour de pôles majeurs, tout à la fois lieux de vie et bassins d’activités et d’emplois…Il convenait désormais que l’organisation démocratique et institutionnelle coïncide avec ce territoire vécu » par les 300 000 habitants du GPSO qui « comptent sur nous pour assurer les grands services de proximité, tout en préparant leur avenir » et « les 20 000 entreprises de notre territoire » qui « attendent de nous une implication sans faille ».

  • VANVES EN 2010 : LE GRAND RENDEZ-VOUS REGIONAL

    Il devrait être vanvéens trois à postuler pour les élections régionales qui seront le grand rendez-vous politique de cette année : 2 en position éligible, Marc Lipinski chez les Verts conduite par Cécile Duflot, Bernard Gauducheau dans la liste UMP/NC conduite par Valérie Pécresse avec André Santini comme tête de liste dans les Hauts de Seine, dont les noms définitifs seront connus officiellement le 31 Janvier prochain, et 1 en position de témoignage, Fabian Estellano, chez les socialistes conduite par le président sortant Jean Paul Huchon.

    Rencontre avec l’un des trois candidats, Vice président chargé des Universités et de la Recherche, Marc Lipinski (Verts), en attendant de rencontrer les deux autres au cours des prochains jours.

     

    Marc Lipinski :

     

    « Nous vivons un moment passionnant ! »

     

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi vous représentez-vous pour un second mandat ?

    Marc Lipinski : « En mars prochain, pour l’élection régionale, premier Vert sur la liste des Hauts de Seine, je figurerai en troisième position. Nous avons en effet décidé de continuer sur la lancée de l’élection européenne en élargissant le rassemblement à d’autres écologistes qui ont franchi le pas et souhaitent désormais travailler avec nous. Le plat que nous avons mitonné sera tout à fait gastronomique avec des épices de toutes sortes. Nous auront en tête de liste 92 Pierre Larrouturou qui a renoncé à transformer le PS. Derrière lui et devant moi, nous accueillons Hélène Gassin, une grande spécialiste des questions énergétiques qui a longtemps travaillé à Greenpeace. Je me réjouis de ce signe d’une attractivité qui frappe tous les observateurs. Ce sera je crois la clé d’un nouveau succès, peut-être encore plus éclatant qu’en juin dernier.

    VAQ - Qu’est-ce que vous  retenez de ses 6 ans de mandat ?

    M.L. : « Lors de mon premier mandat au Conseil régional, j’ai eu l’occasion de mettre en place une politique pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation en Ile de France. Les milieux concernés ne s’y sont pas trompés et je crois que beaucoup souhaitent que je continue ce que j’ai entamé. Cela suffirait à motiver ma candidature à un deuxième mandat qui sera aussi le dernier, il faut une part de renouvellement à chaque élection. Mais ce qui me motive encore plus, c’est d’être partie prenante d’un tournant politique : nous vivons un moment passionnant où les valeurs qui structurent le pays et les électeurs se réorganisent autour de nos valeurs, celles des écologistes. Je pense que mon expérience peut être utile au futur groupe écologiste dont je suis persuadé qu’il sera très renforcé dans le futur Conseil régional d’Ile de France.

    VAQ - Quelles sont les chances pour que les Verts obtiennent la présidence de la Région Capitale en faisant cavalier seul ?

    M.L. : « Cela se décidera lors du premier tour, le 14 mars prochain. Dans notre pays, les élections à deux tours donnent aux citoyens l’occasion d’exprimer leurs véritables préférences au premier tour. Encore faut-il qu’il leur soit proposé des listes qui portent vraiment les idées qu’ils veulent appuyer. En 2004, j’étais déjà partisan de proposer une liste écologiste au premier tour de l’élection régionale mais cela n’avait pas été le choix de la majorité des Verts. Nous avions donc fait liste commune avec le PS dès le premier tour, puis cette liste avait fusionné avec celle du PC au deuxième tour. Pendant la mandature qui a suivi et qui s’achève, nous avions 28 élus là où les socialistes en avaient 60 et le PC 27. Nous avons pesé sur les politiques menées en rapport avec le nombre d’élus que nous avions. Mais le président, c’était bien Jean-Paul Huchon, ce n’était pas une co-présidence PS-Verts !

    VAQ - N’est il pas difficile maintenant de critiquer le bilan Huchon comme vous le  reproche vos adversaires  politique ?

    M.L. : « Pendant la mandature, nous n’avons pas eu de crise particulière dans nos rapports avec Jean-Paul Huchon et le PS parce que nous sommes respectueux du choix des électeurs. Mais je suis convaincu qu’en 2010, les électeurs voudront que l’écologie soit plus forte dans tous les Conseils régionaux. Pour cela, c’est très simple, il leur suffira de voter pour les écologistes au premier tour. Ils verront d’ailleurs pendant la campagne que les propositions défendues par les uns et les autres ne seront pas les mêmes. Notre vision du monde est différente, nous ne croyons pas à la possibilité d’une croissance éternelle alors que les ressources sont épuisables et que l’énergie que nous gaspillons cause des dommages irréparables au climat, à la biodiversité, à la planète. Ce sont les plus fragiles qui en souffrent et qui en souffriront. La bonne réponse, la seule réponse aux crises sociale, économique, climatique, environnementale, c’est de mettre en place dès que possible une politique écologiste de transformation de nos modes de vie et du modèle de développement économique. Dans les Régions, on peut commencer à le faire, c’est ce que nous proposons aux citoyennes, aux citoyens et à tous les électeurs.