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  • FEU VERT A LA TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES

    A l’occasion de la session budgétaire du Conseil de Paris, les élus parisiens ont autorisé la modification du règlement d'urbanisme du secteur du Parc des expositions (Paris XVe) permettant la construction de la tour Triangle, une gigantesque pyramide de 180 mètres de haut, essentiellement composée de bureaux. Ce projet Triangle, porté par la société Unibail-Rodamco, ambitionne de devenir une oeuvre architecturale majeure et vise à « renforcer l'attractivité économique de la capitale » et à accueillir 5.000 nouveaux emplois. Ce vote était nécessaire car le PLU de Paris plafonne les bâtiments à 37 m de hauteur.

    « Nous  avons autorisé le principe de la tour Triangle et le déplafonnement du PLU. Nous avons voté le début du processus, après il y aura une enquête publique et d'ici un an, les investisseurs pourront déposer le permis de construire. Nous évaluons le début des travaux vers fin 2011 » expliquait Anne Hidalgo, première maire-adjointe (PS), chargée de l'urbanisme et élue du XVe arrondissement qui avait dû faire face voilà un an à une forte opposition des riverains et des associations environnementalistes qui s’était traduire lors de réunions très houleuses. L'élue socialiste s'est félicitée du vote de l'UMP qui a approuvé le projet. « Ce projet  va changer le quartier » s’est félicité Philippe Goujon, maire du XVéme  qui a,  dès le départ « accueilli avec intérêt la proposition d'Unibail », expliquant que l’UMP avait approuvé le projet « car Anne Hidalgo a accédé à leur demande :  Une consommation énergétique du bâtiment de 50 kwh par m2 (conforme au plan climat de Paris) et une crèche ».  Les Verts  ont voté contre, les écologistes étant contre les tours urbaines, en demandant plutôt qu’une tour, avenue E.Renan où il est prévu de la construire, le long du T2 qui est maintenant prolongé jusqu’à la porte de Versailles, des commerces, des immeubles de logements et un jardin… Preuve que le vanvéen à la réunion sur le PLU Lundi dernier, avait raison de s’inquiéter de savoir ce que devenait le projet de cette tour prévue pas loin de Vanves. Personne n’était au courant dans notre ville que le Conseil de Paris votait presque le jour même le feu vert à ce projet gigantesque, PS, PC et UMP d’une même voix

  • L’EFFET COPENHAGUE A VANVES

    DES MOTS POUR LES MAUX DE NOTRE VILLE, DE NOTRE MONDE

     

    Vanves, Europe, Copenhague ont été au menu de réunions publiques cette semaine à Vanves. Alors que tout le monde a les yeux fixés sur la conférence consacré au climat, que le traité de Lisbonne entre en vigueur, le Mouvement Européen ne trouvait pas mieux de parler des banques…pour savoir si elles avaient changé leurs habitudes depuis un an, et sûrement des effets de la crise en Europe au Bistroquet Mardi soir. Un peu hors sujet en ces temps qui courent même si les effets de la crise se font dûremment sentir…surtout pour les entreprises… alors qu’une député verte expliquait qu’au niveau du Parlement européen, il y avait du chemin à faire ! Espérons que le Mouvement Européen ne va pas nous parler de l’enjeu du climat dans un an !

    Heureusement deux autres réunions ont permis aux vanvéens de débattre de leurs maux à Vanves, lundi soir, lors de la réunion publique de quartier consacré au Centre Ancien-Saint Remy, et dans le monde, mercredi soir lors de la réunion publique des Verts sur le Sommet de Copenhague consacré au climat. Occasion de passer du « terre à terre » à la « stratophére » mais avec des problèmes bien réels et pratiques

     

    Réunion sur le Quartier du Centre Ancien : Du terre à terre

    Ces réunions de quartier sont un véritable plaisir, sauf peut être pour les élus qui l’animent. Bernard Gauducheau est arrivé à les maîtriser avec de courtes présentations sur les projets en cours dans le secteur concerné par les acteurs (promoteurs, aménageurs etc…)… avec un écueil : Trop en faire peut limiter la parole des vanvéens toujours intéressante. Mais généralement les vanvéens se lâchent. Sur le projet Cogedim à l’emplacement de la Caverne des Particuliers, l’un d’entre d’eux s’est inquiété de savoir s’il est prévu un parking à vélo ? Un autre, des prises pour les véhicules électriques. « Ce sont des choses qui trouveront leurs solutions » les a rassuré le maire.

    Sur les premiers résultats de l’expérimentation du béton non polluant de la rue Jean Bleuzen, il a eu le droit à ce genre de question : « Est-il prévu d’avoir des transports publics moins polluants…et moins rapides ? »  - « Ce n’est pas prévu ! Ce n’est pas moi qui décide pour la RATP ! Mais nous avons vu les choses évluer avec les tramways, avec le PDU (Plan de Déplacement Urbain) qui prend en compte ce que vous dites ! » répond-il en reprenant ses arguments pour une « ville zone 30 ».

     

    A chaque fois, vous êtes sûr que l’un des participants lance le débat  « idéologique » sur cyclistes et piétons, ce qui n’a pas manqué de se passer. Avant, c’étaient les crottes de chien ! Une participante l’a remercié pour son soutien à l’Ecole du Vélo « qui permet de favoriser sa pratique ! ». Aussitôt, un autre s’est plaint de ses cyclistes qui roulent sur les trottoirs, ne respectent les sens unique, sans parler des feux tricolores… « Il faut protéger les piétons ! ». Et Bernard Gauducheau œcuménique d’expliquer : « Il faut partager la voie publique qui appartient à tout le monde ! C’est ce que nous avons choisi à Vanves. La vie en commun fait que tout le monde doit se respecter ». 

     

    Il en est de même sur la sécurité, un participant se plaignant de ses jeunes du LEP Dardenne qui traînent dans la rue et les halls : « Vous avez des pouvoirs de police ! Comment comptez-vous appliquer le règlement ?  Alors qu’il y a des dégradations, du vandalisme ? » - « On ne peut pas mettre en permanence un policier derrière chaque coin de rue ». Avec la réunion de lundi prochain consacré au Plateau à l’école Marceau, Le maire  devrait faire face à des questions beaucoup plus directes sur la violence qui a fait sa réapparition ses dernières semaines avec des affrontements de bandes qui utilisent des flashs balls. 

     

    Réunion sur le sommet du climat : Dans la Stratophére

    Ils étaient tous là, mercredi soir à l’école Marceau, pour la réunion publique des Verts sur le Sommet de Copenhague, de nos élus, Marc Lipinski, Vice Président Verts à la Région qui en a été l’organisateur, avec Claire Papy et Pierre Toulouse pour les Verts, Guy Janvier et Lucile Shmid pour le PS, sans compter un ou deux observateurs envoyés par la municipalité, jusqu’au sympathique perturbateur auquel a le droit chaque réunion de ce type qui a posé la première question : « Qu’est-ce que peut bien faire Copenhague pour moi, lorsque je roule à vélo dans le couloir de bus boulevard du Lycée et qu’un bus me file le train ! »

     

    Heureusement, le dialogue entre les invités et les participants ne s’est pas arrêté là : Marc Lipinski a annoncé que « la controverse sur le climat n’existe plus sur le plan scientifique » en ouvrant cette réunion, alors que le Journal Le Monde démontrait le contraire en parlant d’un « ClimatGate » sur la Toile, et en expliquant que « l’alerte des scientifiques vient de loin avec le GIEC. Kyoto arrive à échéance, et il fallait une suite dont le prochain épisode se joue à Copenhague ». Puis il  a donné la parole à trois acteurs : Denis Baupin, adjoint au maire de Paris, pessimiste : « On attendait une conférence de Copenhague historique ! On nous prépare à un échec, ce qui serait une loirde responsablilité que prendraient nos gouvernants ! ». Et d’expliquer à l’aide d’un « power point », à la « Al Gore », pourquoi et comment on est arrivé à un niveau d’accélération très important et préoccupant de ce déréglement climatique qui « aurait fait 300 000 morts »… « 15 fois le World Strate Center et pourtant cela a eu moins d’impact médiatique que les 15000 morts de la canicule en France en 2003 ». Il a ensuite affirmé que l’on ne pourra pas agir sans passerr par les villes en donnant l’exemple de Paris où il est arrivé à réduire de 25% la circulation. « On a fait la démonstration qu’on pouvait le faire : Favoriser les transports en commun, et le vélo, en donnant le droit à la mobilité de ceux qui ne peuvent pas avoir une voiture ».

    Karina Delli, députée  européenne Vert a reconnu qu’au parlement européen, « la mobilisation est assez faible car quand on regarde Copenhague, c’est compliqué alors que cela concerne la vie de tous les jours. L’Europe est à la traîne ! ».. « parce qu’elle n’est pas prête à faire la transition énergétique, ses dirigeants restant prisonnier d’un schéma politique » a t-elle expliqué en annonçant « que tous les députés d’Europe Ecologie seront présent à Copenhague, mais à l’extérieur, avec le reste du monde, pour décrypter ce qui sera décidé et montrer la responsabilité de l’Etat ». Jean Pierre Girault, président de la commission Transports au Conseil Régional a dressé un rapide bilan de l’action de la Région durant ces 6 dernières années, « avec des projets lourds long à mener » notamment en matière de transports en prenant cette image : « On roule 4000 h dans une voiture, 10 000 h dans un bus et 400 000 h dans un tram »

    Les échanges ont rapidement commencé, chacun voulant donner son avis, puis poser sa question, poussé par l’assemblée lorsque les intervenants étaient trop long – « c’est quoi la question ? On est là pour un débat ! ». Les discussions ont tournée autour de « comment sensibiliser les gens sur l’enjeu de Copenhague ? », « comment éduquer ? », « Quels gestes peut on faire »…au-delà des grands débats sur l’urbanisme, la circulation… en IDF. « Chacun de nos gestes va contribuer à ce que l’on vive mieux ensemble ! »

     

    Vanves Au Quotidien a interrogé les élus sur le sommet de Copenhague. Espérons que tous les élus sollicités nous répondrons

  • VANVES ET COPENHAGUE : REUNION PUBLIQUE DES VERTS CE SOIR

    A l’occasion du  Sommet pour le Climat qui commence à Copenhague, au Danemark, dans quelques jours, les Verts et les écologistes de Vanves et de Malakoff organise ce soir à 20H30 à l’école Marceau, une réunion publique  pour discuter des enjeux globaux et locaux de la lutte contre le réchauffement climatique. Elle sera animé par un vanvéen,  Marc Lipinski  (Verts) Vice-Président du Conseil régional d'Ile-de-France chargé de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation,  avec Denis Baupin (Les Verts), Adjoint au Maire de Paris, Karima Delli (Europe Ecologie), Députée européenne, habitante de Malakoff (92), Jean-Pierre Girault (Les Verts), Conseiller régional d'Ile-de-France.

    Vanves Au Quotidien a rencontré Marc Lipinski qui est un scientifique pour qu’il nous parle des enjeux de ce sommet et de ses conséquences

     

    MARC LIPINSKI :

    « Chacun d’entre nous peut agir à son niveau »

     

    Vanves Au Quotidien - A quoi ressemblera Vanves (et notre monde) le 7 Décembre 2050 si rien n’est fait ?

    Marc Lipinski : «  Si on laissait les choses aller « au fil de l’eau », ce qui est inenvisageable, les émissions de gaz à effet de serre continueraient d’augmenter au rythme fou que nous constatons, en particulier dans les pays en développement rapide et les plus peuplés comme la Chine et l’Inde. Quant à nous, pays déjà développés, Union européenne, Canada et USA, nous ne les réduirions pas. Or c’est bien nous, avec notre industrialisation depuis le 19e siècle, qui avons transformé l’état de l’atmosphère et donc du climat.

    Si rien n’était fait, l’augmentation de la température moyenne sur la planète serait telle en 2050 et peut-être bien avant (2030 ?) que les climats seraient transformés, les phénomènes climatiques extrêmes (tornades, typhons, inondations…) se répéteraient de plus en plus fréquemment, la sécheresse s’étendant sur de nombreuses zones, l’Afrique bien sûr, mais aussi tout le pourtour méditerranéen et une grande partie sud de la France. Le niveau des mers augmentant de plusieurs dizaines de centimètres, des pays entiers seraient submergés ou verraient leurs côtes tellement modifiées que des centaines de millions d’habitants auraient eu à se déplacer pour ne pas mourir. Tout cela aurait un impact évidemment énorme sur l’état du monde.

     

    VAQ - Sous quel climat vivront les vanvéens ? Est-ce que le paysage, les espèces, la végétation de notre commune et de notre région seront différentes ? Qu’en sera-t-il de notre environnement végétal et urbain ?

    M.L. : « A Vanves même, l’impact serait peut-être plus visible sur les habitants dont les origines géographiques seraient encore plus diverses qu’aujourd’hui, que sur l’aspect extérieur de la ville qui ne changera que lentement, sauf si elle était fortement endommagée par des tempêtes extrêmes. D’autres plantes, d’autres arbres pourraient certes y pousser, mais aurons-nous suffisamment d’eau pour faire pousser une végétation variée ? Que sera l’état de la biodiversité du territoire francilien si nous n’agissons pas ? Il faut savoir que dans l’histoire de la planète, il y déjà eu cinq grandes crises d’extinction des espèces, toutes liées à des bouleversements climatiques. La 6ème est en cours. Or, l’espèce humaine a besoin des autres espèces, ne serait-ce que pour se nourrir. C’est pourquoi préserver la biodiversité est un enjeu crucial et cet enjeu est directement lié à l’évolution climatique.

     

    VAQ - Qu’est-ce que l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves, une région comme l’Ile de France ?

    M.L. : « Quand on envisage un phénomène réellement planétaire comme les changements climatiques, s’interroger sur le tout petit territoire de Vanves n’a pas de sens ni même d’importance. En revanche, chacune et chacun d’entre nous peut agir à son niveau. Et toutes les institutions publiques doivent le faire aussi car nous avons un besoin absolu de coopération mondiale. C’est pourquoi selon leurs compétences, la ville de Vanves, la communauté d’agglomération Arc de Seine, le département des Hauts-de-Seine, la Région Ile-de-France, tous doivent s’engager le plus vite possible, élaborer des plans climat territoriaux, des plans de déplacement, des schémas d’aménagement et d’urbanisme comme celui (le fameux SDRIF) que la Région Ile-de-France a débattu pendant quatre ans avant de le voter en septembre 2008 mais que l’Etat refuse toujours de transmettre pour validation au Conseil d’Etat. Etat qui ferait mieux de s’occuper de ce qui le regarde vraiment: décider d’obligation d’éco-construction pour les bâtiments nouveaux, de rénovation écologique des bâtiments anciens, de transformation des règlements et de la fiscalité pour favoriser enfin les déplacements non polluants etc.

     

    VAQ - Sur quoi faut il insister à l’occasion de ce sommet de Copenhague pour que les vanvéens comprennent bien l’enjeu ?

    M.L. « Toutes les actions publiques et privées devraient se conjuguer et tendre vers cet objectif majeur : limiter le plus vite possible l’aggravation de l’effet de serre, empêcher un emballement climatique qui aurait des conséquences probablement dramatiques, non pas sur la planète qui en a vu d’autres, mais sur l’humanité et en particulier sur les pays les plus pauvres et les plus fragiles.

    Voilà pourquoi ce qui va se passer (ou pas !) à Copenhague est essentiel: pour la première fois, on peut espérer que tous les principaux émetteurs de carbone dans le monde peuvent décider ensemble d’objectifs chiffrés de réduction rapides de leurs émissions de gaz à effet de serre. Comme les autres citoyens du monde, les Vanvéens doivent faire pression par tous les moyens dont ils disposent pour que les bonnes décisions soient prises par leurs gouvernants, à toutes les échelles de décision. La prochaine échéance électorale, les élections régionales de mars, donneront aux citoyens l’occasion d’exercer cette pression.