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  • LES RENDEZ-VOUS DE VANVES

    Mercredi 20 Janvier 2010,

    A 20H à l’école Larmeroux : le Mouvement Européen de Vanves organise une soirée débat  sur « L'Europe des Armées ou l'Europe désarmée ? »

    Vendredi 22 Janvier 2010

    A 20H à l’Ecole Larmeroux : Galette des Rois UMP et NC, avec André Santini, Rama Yade, Roger Karoutchi, Bernard Gauducheau et Isabelle Debré. 

  • FEU VERT A LA TOUR TRIANGLE AUX PORTES DE VANVES

    A l’occasion de la session budgétaire du Conseil de Paris, les élus parisiens ont autorisé la modification du règlement d'urbanisme du secteur du Parc des expositions (Paris XVe) permettant la construction de la tour Triangle, une gigantesque pyramide de 180 mètres de haut, essentiellement composée de bureaux. Ce projet Triangle, porté par la société Unibail-Rodamco, ambitionne de devenir une oeuvre architecturale majeure et vise à « renforcer l'attractivité économique de la capitale » et à accueillir 5.000 nouveaux emplois. Ce vote était nécessaire car le PLU de Paris plafonne les bâtiments à 37 m de hauteur.

    « Nous  avons autorisé le principe de la tour Triangle et le déplafonnement du PLU. Nous avons voté le début du processus, après il y aura une enquête publique et d'ici un an, les investisseurs pourront déposer le permis de construire. Nous évaluons le début des travaux vers fin 2011 » expliquait Anne Hidalgo, première maire-adjointe (PS), chargée de l'urbanisme et élue du XVe arrondissement qui avait dû faire face voilà un an à une forte opposition des riverains et des associations environnementalistes qui s’était traduire lors de réunions très houleuses. L'élue socialiste s'est félicitée du vote de l'UMP qui a approuvé le projet. « Ce projet  va changer le quartier » s’est félicité Philippe Goujon, maire du XVéme  qui a,  dès le départ « accueilli avec intérêt la proposition d'Unibail », expliquant que l’UMP avait approuvé le projet « car Anne Hidalgo a accédé à leur demande :  Une consommation énergétique du bâtiment de 50 kwh par m2 (conforme au plan climat de Paris) et une crèche ».  Les Verts  ont voté contre, les écologistes étant contre les tours urbaines, en demandant plutôt qu’une tour, avenue E.Renan où il est prévu de la construire, le long du T2 qui est maintenant prolongé jusqu’à la porte de Versailles, des commerces, des immeubles de logements et un jardin… Preuve que le vanvéen à la réunion sur le PLU Lundi dernier, avait raison de s’inquiéter de savoir ce que devenait le projet de cette tour prévue pas loin de Vanves. Personne n’était au courant dans notre ville que le Conseil de Paris votait presque le jour même le feu vert à ce projet gigantesque, PS, PC et UMP d’une même voix

  • VANVES ET LA CONFERENCE DE COPENHAGUE : REACTIONS DE NOS ELUS

    Vanves Au Quotidien a interrogé nos élus de Vanves sur la conférence sur le Climat qui s’ouvre demain à Copenhague où tous les yeux du monde seront tournés. A vous de juger leurs réponses. Nous commençons par le maire e Vanves, la Sénateur des Hauts de Seine, et les élus Verts du Conseil Municipal

     

    Bernard Gauducheau (NC),  maire de Vanves

     

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves et ses habitants ?

    Copenhague est un sommet international s’inscrivant dans le processus de Rio, à la suite du protocole de Kyoto et je suivrai avec attention les différents objectifs qui y seront débattus comme :

    - Réactualiser et renforcer les engagements quantitatifs de réduction de GES (gaz à effet de serre) pour l’après 2012

    - Faire signer le maximum de pays, dont les principaux émetteurs qui n’avaient pas ratifié Kyoto (Inde, Chine et surtout USA)

    - Associer les pays en voie de développement (PVD) pour les engager à limiter au maximum leurs émissions de GES ; les aider financièrement pour qu’ils puissent relever ce défi sans compromettre leur développement

    Avec Copenhague nous avons à faire à de multiples enjeux globaux et sociaux. Le réchauffement climatique risque de rendre le monde plus inégalitaire (famines, réfugiés climatiques, guerres, épidémies…). La question du climat est donc indissociable de celle du développement, de la paix, de l’équilibre entre le Nord et le Sud. Voilà pourquoi, il faut s’engager dans un modèle pour les nations de développement durable où nous pourrons trouver un juste équilibre entre une société de production et une préservation des ressources naturelles.

    S’agissant des enjeux nationaux et locaux, la France est déjà  engagée dans la réduction de ses émissions de GES via Kyoto. Les collectivités le sont aussi car ce sont notamment elles qui doivent décliner ces engagements au niveau local.  Actuellement : sur la base du volontariat, mais le Grenelle doit rendre certains de ces engagements contraignants au niveau réglementaire (RT 2012, obligation de faire un Plan Climat Energie Territorial (PCET) pour les collectivités de plus 50 000 habitants).  Copenhague doit permettre d’encourager des initiatives locales concrètes beaucoup plus fortes pour transformer les modes de vie : dans les transports, l’habitat, les modes de consommation et l’urbanisme.

    Actuellement Vanves s’implique dans ces engagements via sa participation active au projet communautaire d’Arc de Seine, car c’est à cette échelle que les grands engagements sont pris (Convention des Maires, Agenda 21, Plan Climat Energie Territorial…). La ville de Vanves agit également à hauteur de ses compétences ; elle a encore –comme la plupart des collectivités- beaucoup à faire et essaie de se donner les moyens d’agir. Elle s’appuie sur des outils comme l’Agence Locale de l’Energie (Arc de Seine Energie), une association locale créée par la Communauté d’Agglomération avec le soutien de l’UE, de la Région Ile de France, et de l’ADEME, pour agir auprès des collectivités, des bailleurs sociaux et bien entendu des particuliers pour encourager l’efficacité énergétique, et le développement des énergies renouvelables (ENR). 

    Nous venons aussi d’apprendre les résultats positifs du béton dépolluant rue Jean Bleuzen en cas de pic de pollution. La municipalité débutera dans les prochaines semaines le diagnostic énergétique des bâtiments communaux. Nous sensibilisons et impliquons nos concitoyens dans le cadre des instances de participation locale comme le comité consultatif du développement durable. Nous nous engageons concrètement dans ces défis et nous tentons de créer une dynamique citoyenne autour de ces questions.

    Sur quoi souhaitez-vous insister à l’occasion de ce sommet de Copenhague ?

    Il est important que les habitants comprennent que tout le monde doit agir, que les actes de chacun ont leur importance : chaque geste compte. Nos comportements individuels doivent changer car il n’est plus possible de continuer sur la voie qui a été la nôtre pendant plus de 50 ans.

    Il appartient aux pouvoirs publics d’agir pour rendre ces changements de comportement possibles (améliorer l’offre de transports publics, rénovation énergétique du parc bâti, soutenir les modes d’agriculture durable…). Mais les acteurs économiques et sociaux ont également un rôle primordial à jouer dans ce processus pour changer la donne. Il est urgent de faire les investissements nécessaires aujourd’hui avant qu’ils ne soient inabordables demain. C’est l’action collective qui donnera les résultats les plus significatifs. 

    En parallèle des actions des collectivités publiques, ce sont les citoyens qui dans leurs choix peuvent infléchir le mode de développement de notre société dans un sens durable. Il leur appartient de soutenir les initiatives politiques, économiques et sociales ambitieuses.

     

     

    Isabelle Debré, 1er Adjointe de Vanves  

     

    et Sénateur des Hauts de Seine

     

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves et ses habitants?
    La conférence de Copenhague, qui réunira pas moins de 192 pays, comporte deux enjeux majeurs : parvenir à limiter au maximum le changement climatique et aider les pays les plus vulnérables à s'adapter aux conséquences de ce changement dont ils risquent d'être les premières victimes. La France et l'Europe ont pris des engagements clairs de réduction de gaz à effet de serre. Grâce au Grenelle de l'environnement, nous nous engageons dans un nouveau contrat de croissance fondé sur la sobriété en carbone et en énergie. A Vanves, nous mettons déjà en oeuvre des politiques d'économies d'énergie et de développement durable. Il nous faudra encore et encore accentuer nos efforts. Chacun doit prendre sa part dans la réduction des gaz à effet de serre.

    Sur quoi souhaitez-vous insister à l’occasion de ce sommet de Copenhague ? Notre planète est en danger et principalement certaines des populations qui vivent près des zones côtières. Que le réchauffement climatique soit accentué par les activités humaines, c'est certain. Nous devons agir et la mobilisation doit être collective. Les pays industrialisés doivent prendre toute la mesure de leur responsabilité dans ce changement et les pays les plus riches devront aider les autres à adapter leurs propres stratégies de développement. La solidarité Nord-Sud doit jouer à plein. Nos destins sont liés.

     

    Pierre Toulouse, conseiller municipal Verts

     

    Quel est l’enjeu de Copenhague pour une ville comme Vanves ?

    Tout d'abord je m'associe pleinement à la réponse que vous a faite  Marc Lipinski sur le même thème (Cf Interview paru le  Mercredi 2 Décembre 2009). L'enjeu de Copenhague  ne touche les habitants de Vanves que comme  ils touchent ceux de la terre entière. Certes Vanves n'est pas située  sous le niveau d'une mer dont le niveau aurait monté d'un mètre et  seront sans doute relativement à même de faire face aux effets  immédiats du changement climatique car ils font partie des "nantis" de cette planète. Mais les vanvéens ne pourront pas  être à l'abris des catastrophes humanitaires  qui toucheront  de nombreux pays qui, comme  souvent, compteront parmi les plus pauvres. Les migrations probables, les famines, les conflits qui jailliront non seulement des changements climatiques mais également des pénuries qu'ils entraîneront ainsi que du renchérissement de l'énergie auront des conséquences qui, à Vanves comme ailleurs, toucheront d'abord les plus faibles d'entre nous. Le bateau Terre est petit et nous ne pourrons longtemps échapper au 

    naufrage qui menace.

    Sur quoi souhaitez vous insister ?

    Ce qui paraît  fondamental pour ce sommet c'est que  les pays riches comprennent enfin que c'est aussi leur survie qui est en  jeu et que la seule manière d'en sortir est de jouer la solidarité et l'exemplarité car ce sont eux qui en ont les moyens. Qu'on sorte enfin des effets d'annonce pour aller le plus vite possible vers une société plus sobre et plus juste en n'ayant pas comme horizon que les prochaines élections...

     

    Claire Papy, Conseillére Municipal (Verts) :

    Je suis tout à fait d'accord avec les propos de mes collègues Marc Lipinski et Pierre Toulouse. Les enjeux de Copenhague sont moins vitaux pour Vanves que pour la partie pauvre de l'humanité : il s'agit pour elle d'une question de survie. Nous, pays industrialisés qui polluons depuis un siècle et demi, nous avons envers eux une dette écologique, et nous devons les aider. Nous devons changer de modèle économique et de comportement.

    Pour aller dans ce sens, il existe un outil : le plan énergie-climat territorial. Vanves s'y est engagé depuis juin 2008 dans le cadre d'Arc de Seine. Mais qu'en savent les habitants de Vanves? Il ne faut pas attendre d'avoir tous les éléments du diagnostic pour réfléchir avec la population à ce qu'on veut et à ce qu'on peut faire. Pour avancer et réussir un plan énergie-climat, il faut une volonté politique forte et l'implication de tous les acteurs du territoire. On a déjà trop tardé à Vanves. Mettons-nous y vite!

     

    A SUIVRE...