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ump - Page 22

  • AVEC LE MAIRE DE VANVES DANS UN HEMICYCLE REGIONAL SURCHAUFFE PAR LES FUTURES ECHEANCES ELECTORALES

    Bernard Gauducheau dans sa fonction de conseiller régional a été très assidu à ce débat budgétaire où les 208 conseillers régionaux examinent chapitre par chapitre le budget 2012 qui se monte à 4,7 milliards d’euros et les 216 amendements déposés  dont 150 par les groupes de la majorité régionale (PS, EELV, PC, FdeG, MRC, PRG),   68 par l’UMP et le NC. Occasion d’échanges vifs, quelques dérapages…et surtout d’un débat sur deux types de gestion entre la droite et la gauche... avec en toile de fonds les présidentielles et les législatives.

     

    Pour commencer, la gauche était divisée tout d’abord sur l’enveloppe totale des amendements : 44 M€ selon EELV en se référant aux dépenses supplémentaires escomptés par les verts, 20 M€ selon l’Exécutif se référant aux dépenses supplémentaires engendrées par l’ensemble des sommes engagées et gagées par ses amendements dont les plus importants concerneront le logement (15M€)  et les lycées (10 M€). Le PS a d’ailleurs fait de la lutte contre le décrochage scolaire la grande cause régionale, ses amendements contribuant à hauteur de 10 M€ à lutter contre les « sorties de route » scolaires.  « Nos amendements au budget constituent un signal fort des élus socialistes aux acteurs engagés au quotidien auprès des jeunes et des familles ». Alors que «  La lutte contre le décrochage scolaire n’est envisagée que sous l’angle de la répression ou du fichage par Luc Chatel et Jeannette Boughrab » expliquait leur chef de file.

     

    Ensuite sur l’initiative prise par les verts et le FdeG de  supprimer le recours aux agences de notation.  « En juillet 2011, la région a renouvelée le marché qui l'unit aux agences, choisissant de se faire noter par Standard & Poor's et Fitch Ratings, pour un montant de 197 340€. Si notre note est intégralement corrélée à celle de l'Etat (qui risque de perdre son AAA), cela ne sert à rien de se faire noter » a expliqué Cécile Duflot, présidente du groupe EELV pour qui « la prééminence des agences de notation » amène « la disparition du pouvoir du politique ». Du côté socialiste, les élus se sont réunis hier pour discuter de l’attitude à adpoter. Ca promet !

     

    Pour l’opposition qui a déposée 68 amendements (33 UMP et 35 NC) tout au long de ses débats, l’UMP a présenté carrément un contre budget  « Ce budget est la démonstration que Jean-Paul Huchon ne tient pas ses promesses. Les dotations allouées aux transports et la jeunesse sont loin d’être à la hauteur des ambitions affichées de la majorité PS-EELV-PC » déclarait son chef de file en accusant :  « Alors que l’Etat a versé à la région un Super bonus de 119 M€ pour la rénovation des RER, le budget ne prévoit qu’un investissement de 86 M€ : que fait la majorité régionale des 33 M€ restants ? » -  « Quand j’étais petit,  mes parents achetaient de la lessive Bonux dans laquelle il y avait de petits cadeaux minables. Votre superbonus, c’est comme ces cadeaux Bonux, c’est l’arnaque pure et simple » a répliqué JP Huchon 

     

    « Du côté de la jeunesse, nous assistons à un désengagement indéniable de la région : -21% pour la formation professionnelle et l’apprentissage, -14% pour les logements des jeunes et apprentis, -13% pour l’enseignement supérieur et la recherche, -11% pour les lycées et  - 10%  pour la sécurité dans les établissements scolaires » a surenchérit l’UMP en expliquant que son contre-budget «  s’inscrit dans une logique rigoureusement inverse, selon trois axes : un investissement en hausse (+ 12,4 M€), un fonctionnement en baisse (-137,5 M€) et une réduction de l’emprunt (-125M€) ».

     

    Les élus centristes se sont étonnés de la forte diminution des AP Autorisations de Programmes  (-24,8 M€)) et Crédits de Paiement (-7,2M€) dans le logement social :  « Un comble en pleine période de crise du logement et alors que le SDRIF prévoit de passer à un rythme de construction de 60 000 logements contre 35 000 actuellement…Le logement des jeunes et des apprentis n’est pas non plus épargné.  Décidemment, nous sommes bien loin des promesses de campagne d’il y a… à peine deux ans » constatait Laurent Lafon, président du groupe ARES dont fait parti Bernard Gauducheau .

     

    Ainsi, à ses yeux, « Sous l'effet des très nombreux amendements déposés par les groupes de la majorité régionale l'emprunt en 2012 devrait être proche de 900 M€. D'après les simulations effectuées par la région elle même dans le document d’orientations budgétaires, un tel niveau d'endettement met durablement en danger les finances régionales et induit un effet d'éviction sur les politiques publiques ».

    Même constat de la part de Roger Karoutchi  (UMP) président de la Commission des Finances qui a noté que « l’on est passé en 5 ans  de 420 à prés de 900 M€ d’emprunt,  ce qui a renforcé  l’allongement des délais de remboursement  à 6,6 ans, alors qu’elle était de 2,4 ans en 2007 et la charge liées aux  intérêts de la dette qui passent de 170 M€ en 2011 à 185 M€ en  2012 ».

     

    Ainsi le débat tout au long de  cette session a portée finalement sur l’emprunt, la dette, le fonctionnement : « On ne sous-estime pas le poids de l’emprunt sur nos dépenses de fonctionnement. Mais c’est la solution pour venir en aide à nos concitoyens qui attendent beaucoup de la Gauche » expliquait le représentant du PC..  « D’un côté on dit que la Région s’endette trop et de l’autre on dit qu’elle n’investit pas assez ! Et on met en cause le fonctionnement, ennemi perpétuel de l’UMP ; mais quand on créé une ligne de bus, il faut le faire fonctionner, l’entretenir, payer ses chauffeurs. Quand on prend des agents TOS, il faut les payer ! Ce n’est pas de la graisse  car le fonctionnement est le suivi logique de l’investissement » ajoutait un élu socialiste.

     

    L’UMP calculait que « depuis le débat sur les orientations budgétaires voilà un mois, l’emprunt de 2012 aura augmenté de 12 M€, et avant même que l’année commence un demi million sera chaque jour venu grossir une dette déjà colossale….Et ces millions n’incluent pas les 36 ME d’amendements…qui vont alourdir le fardeau de la dette. Le vote de votre budget est désormais acquis : Mais à quel prix ! 550 M€ par an, c’est le prix du Pass Navigo à tarif unique, c’est le prix du vote des verts : plus de 10 M€ la voix ! » 

    De son côté Cécile Duflot, chef de file des écologistes a tenu à dire que ce budget est une question de projets : « tenir nos engagements de campagne ! Oser malgré la crise !  avec un budget volontaire en hausse de 2,5% la région n’étant pas tombé dans le piége de la rigueur ! » en ajoutant à l’intention de l’opposition  « Nous sommes capables de résoudre nos difficultés et nos désaccords sans nous cacher derrière des portes capitonnées ».

     

    Ambiance qui a failli déraper avec quelques incidents surtout durant la première journée de débats, Valérie Pécresse ministre du budget n’étant pas là pour tenir ses troupes , l’un de ces colistiers s’en prenant à JP Huchon à propos des dépenses immobilières de la région : « M. Huchon, nous savions que vous appuyiez sur le champignon, vous avez perdu le permis mais à cette vitesse vous allez perdre votre mandat » en  faisant référence à l'excès de vitesse du président Huchon, flashé à 171 km/h.  « Vous même qui roulez en Saab, bravo pour le « made in France » a attaqué un second en référence à sa voiture de fonction avec laquelle il s'est fait flasher. Du coup, Michèle Sabban (PS), qui défendait ses crédits de fonctionnement, a réagi en les qualifiant de « duo digne d'Elie Semoune et Dieudonné »… alors que JP Huchon les qualifiait de « jeunes turcs » sur BFM jeudi matin.

     

    Les élus centristes n’ont pas cherché à provoquer mais tenter de faire avancer les débats. Bernard Gauducheau a ainsi défendu un amendement pour abonder les crédits prévus aux Contrats régionaux, après être intervenu sur le budget aménagement du territoire jeudi matin. Sans succés regrettant « d’entendre parler de clientélisme alors qu’il s’agit d’un montage financier et spécifique qui reste très administratif ». Et les maires comme lui le savent très bien.  Enfin, tout le monde a parlé de triple A, exercice obligé en ces temps de crise : « Abracadabra, Amnésie, Arnaque » pour l’UMP, « Autonomie, Ambition, Audace » pour EELV qui curieusement s’est inspiré de JP Huchon dans son discours pour les vœux de 2011. Preuve que l’on ne s’ennuie durant ces longues séances dans l’hémicycle régional

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES TECHNIQUE POUR LE DERNIER DE L’ANNEE : IL A ETE BEAUCOUP QUESTIONS DE COMPETENCES

     

    Deux événements politiques ont marqués le conseil municipal de Mercredi soir : Tout d’abord tout le monde parlait du dernier numéro de Vanves Infos à cause des deux tribunes NC et UMP dans la page « Tribune  alors que jusqu’à présent la tribune de la majorité municipale était commune. Ensuite l’installation de Valérie Mathey qui remplace Guy Janvier qui était présent dans la tribune du public avec quelques militants socialistes. « Je tenais à remercier Guy pour son courage politique et le choix qu’il a fait de se désister en ma faveur. Le groupe PS et les socialistes de Vanves ont accepté cette investiture ! »  a-t-elle déclaré après des mots de bienvenue de Bernard Gauducheau (NC) qui constatait que "cette investiture tombait bien" puisqu’un pot était organisé à la fin de ce dernier conseil municipal de l’année, comme c’est l’habitude.

     

    24 délibérations étaient inscrites à l’ordre du jour, d’ordre très technique qui ont suscité des débats sereins, et peu de votes différents (5). L’attribution d’un fonds de concours de 237 000 € de la ville de Vanves à GPSO pour l’opération de conception du conservatoire (dont le coût des travaux se monte à 1,3 M€) a suscité des questions de l’opposition : « Pourquoi alors que « l’agglo » paie tout ? ». Le maire a expliqué qu’il s’agit d’une opération comptable remontant à l’OPAH du Centre Ancien, cette somme devant être déductible du fonds de compensation. « On a refusé de déduire cette somme et demandé à l’interco de l’affecter à une opération commune Vanves-GPSO : le conservatoire » a-t-il indiqué. « Y a-t-il d’autres poussières, d’autres scories de ce type » a demandé P. Toulouse (EELV).  « Non sauf surprises ! » a répondu B.Gauducheau (NC). JC Le Goff (PS)  s’est interrogé sur la manière de faire en demandant « s’il n’y a pas une façon plus claire d’agir »

     

    D’ailleurs GPSO a suscité quelques questions : Tout d’abord sur  la convention pour l’entretien des espaces verts non transférés. « J’espére qu’ils seront mieux entretenu après cela » a déclaré Claudine Charfe (PC)  en demandant si la mairie a recruté deux  agents supplémentaires ?  - « C’est à GPSO de le faire, pas à nous ! Si vous vous sentez une vocation de jardinier,  n’hésitez pas car c’est difficile à en  trouver actuellement » a répliqué le maire. P.Toulouse (EELV) s’est inquiété des effets secondaires des  transferts de compétence à GPSO – une société aurait été retenue pour lutter contre les abeilles, « non validé par la ville » selon le maire - de l’action de l’association Espaces sur le talus SNCF. « La convention a été reconduite avec cette association » a répondu le Maire. « On espére que sur le Plateau, le laissez-aller sur de petits massifs et espaces verts soient corrigés » a demandé JC Le Goff (PS). « On est perfectible. Les difficultéde la ville, GPSO les a retrouvé…et surtout pour recruter des gens compétents »

     

    Ensuite sur la constitution de deux groupements de commandes entre GPSO et Vanves pour la passation de marchés, l’un concerrnant les vérifications périodiques réglementaires sur les ouvrages, installations, équipements techniques et bâtiments, l’autre concernant des prestations sur des espaces pubblics « sur lesquels chaque membre du groupement exerce ses compétences » « afin « de réaliser des économies d’échelles ». L’opposition, par les voix de P.Toulouse et L.Schmid s’est inquiétée là aussi du transfert de compétence au dépens de la ville. « La commission d’appels d’offres dans chaque cas, est composée d’élus de chaque ville. La commune reste souverainne dans ses choix. On profite d’une mutualisation des moyens. Mais pour faire une agglo, il faut bien ransférer des compétences. Il y a des différernces de niveau. On n’a pas tant transféré que cela. De toute façon, ce qui préoccupe les habitants, c’est que le travail soit fait et pas trop théoriser » a répondu le maire en donnant l’exemple de la propreté

     

    A SUIVRE….

  • DAVID DOUILLET A VANVES APRES LA POLEMIQUE AVEC NOAH

    La salle Panopée était archi pleine hier soir pour la venue de David Douillet, ministre des Sports à Vanves, avec des participants assis sur les marches, accueilli par la sénateur Isabelle Debré, le député maire de Saint Cloud Eric Berdoati. Une réunion de famille UMP à laquelle participait Bernard Gauducheau maire NC avec des élus et militants NC. D’autant plus qu’Eric Berdoati, champion des maîtres d’arme en escrime en 1986 et secrétaire national UMP des sports amateurs, avait dans l’après midi, posé une question orale d’actualité sur la « potion magique de Noah » au ministre des sports, ce qui avait provoqué une belle bronca dans l’hémicycle : « C’est un saccage de notre jeunesse lorsqu’on fait du proxelytisme sur la drogue »

     

    « Mon palmarés est sans comparaison à David (2 médailles d’or à Altanta, une de bronze à Barcelonne, 4 titres de champion du monde) » a constaté Eric Berdoati. « Eric n’est pas qu’une fine lame en escrime, il l’est aussi en politique. Il m’a posé une question sur Noah et sa potion magique qui a énervée l’opposition » a raconté David Douillet. Ce qui lui a permis d’expliquer une vraie vision de société : « Pour gagner des titres olympiques, il y a toute une équipe derrière. C’est pareil pour le président de la République. Comment peut on faire gagner la France aux JO  sans s’y préparer, sans programmation pour avoir les meilleurs athlétes. C’est pareil pour les présidentielles » a-t-il expliqué en confiant dire souvent au Président « qu’il est un athléte de haut niveau, qui parle d’égal à égal avec Obama, Merkel etc… face à un président de conseil général…. De Corréze… un « capitaine de pédalos ! »… qui n’a pas de vision sauf à endetter la France. Or notre pays n’est pas un guichet avec une planche à billet derrière la cuisine ».

     

    Le ton était donné par ce ministre conseiller régional d’Ile de France, entouré par une dizaine de jeunes populaires au tee shirt blanc « Ensemble pour faire gagner la France » qui demandait qu’on l’appelle « David plutôt que monsieur le ministre » auquel les quelques vanvéens qui l’ont questionné, ont ajouté « David ». Ils l’ont interrogé sur le sports et les handicapés, la crise…dont celle de David Mahé : « Quel est le plus dur, champion ou faire de la politique ? » -  « C’est le sport où on a une élection tous les mois, une fréquence de remise en question très rapide ! » a-t-il répondu en faisant prendre conscience que c’est souvent problématique pour ces champions lorsqu’ils ont 30 ans de retrouver une vie normale. « J’ai mis 9 ans pour trouver la solution : Faire de la politique. Notre seule vocation est de travailler pour la France » a-t-il ajouté  en parlant juste après de ces jeunes footballeurs  - à la suite d’une question d’une jeune populaire « que faire pour restaurer l’image du foot ? » - « où il faut tout reprendre à la source car on les forme au foot, pas d’être un homme » en se référant à l’attitude déplorable de l’équipe de France qui avait fait la gréve de l’entrainement au dernier mondial, avec l’épisode du car.

     

    A la fin de ces échanges, Maxime Galiardi, a invité le ministre des sports, de remettre le Kimono à Gérard Clérin  pour son 7éme dan d’Aikibudo - il n'yu a que deux titulaires de ce titre en France -  en rappelant ses 40 ans au service des sports de Vanves comme directeur, et du sport comme pratiquant et dirigeant. « J’ai eu la chance de rencontrer David lors d’une démonstration sous l’égide de la Croix Rouge, et bien sur à la Fédération Française de Judo. Tout ce que j’ai fait pour Vanves, je l’ai fait avec passion ! » a déclaré ce dernier avant que le ministre signe une dédicace sur le dos de ce kimono: "40 ans au service du sport. Beau palmarés"