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solidarité - Page 3

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : GUY JANVIER (PS) UN SORTANT QUI NE VEUT PAS ETRE SORTI

    « Je suis le conseiller général sortant, dans l’opposition, où j’y joue mon rôle. Nous avons fait un certain nombre de propositions qui ont été acté, notamment avec l’Economie sociale et solidaire (ESS), dans un département qui est le plus riche et le plus inégalitaire de France » expliquait Guy Janvier lors de l’Entrevue Citoyenne organisée par la JCE GPSO le 4 Mars dernier – « Il faudrait que de telles initiatives se multiplient en amont d’un scrutin électoral » - qui se représente  avec Yannick Geoffroy (PS) candidate, ex-maire adjointe de P.Kaltenbach (entre 202-2008) qui vient « de ce quartier de Clamart  (de la Plaine) souvent décrié à Clamart »  et des deux remplaçants : Remi Carton étudiant de 22 ans en histoire à la Sorbonne et Marie Anne Boyer, conseillére municipale (PS)  de Clamart. Les jeunes qui animent cette JCEL (Jeune Chambre Economique locale)ont interrogé tous les candidats sur le projet de Métropole du Grand Paris (MGP) : « Nous pensons qu’il faut réduire le mille feuille administratif. Le département devrait disparaître au profit de la MGP » a expliqué Guy Janvier  en reconnaisant que « rien n’est ficelé », en  demandant que « les transports en comun soient développés au niveau métropolitain », et en défendant la péréquation « qui est nécessaire pour réduire les inégalités territoriales ». Mais comme le reconnaissait, récemment,  Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France qui était venu le soutenir en 2011 : « On élit des gens pour fermer la lumière ».

     

    En tous les cas, le sortant n’a pas envie d’être sorti. Et Guy Janvier s’est démmené comme un diable depuis des mois pour constituer ce tandem avec ses remplaçants, et mener cette campagne électorale qui a débutée très tôt, dés sa désignation le 3 Décembre 2014, avec des visites en pied d’immeubles et du porte à porte notamment à Vanves, avec Remi Carton, avant le trève des confisseurs. Hier soir, il était à Clamart dans le quartier du Pavé Blanc pour une réunion publique avec la ministre de la ville. Demain, il rencontrera tous les commerçants avec ces co-listiers. Son programme, qu’il a fait distribué,  est résumé dans un petit « 4 pages » bien agencé » avec au centre,  le résumé des 75 initiatives du PS pour le département des socialistes altoséquais avec quelques focus sur le théme « Réussir un département qui agit pour répondre à vos besoins »  avec,  en première page, les propositions pour Clamart  -  « l’aménagement de la gare de Clamart qui est flou et précipité »  et  « la démolitioon du quartier 3 F avec ses 700 logements qui viennent d’être complétement rénovés (30 M€ d etravaux) et 2700 demandeurs de logements sociaux à Clamart » -  et en dernière page,  Vanves. Avec le bilan de « l’action efficace de Guy Janvier pour la ville » : 2,8 M€ de subventions, 15 M€ pour la rénovation du collége St Exupery, 1,6 M€ pour conserver les services sociaux départementaux  à Vanves.  

     

    Il reconnaissait, le 4 Mars dernier, « qu’il y a beaucoup de concordances, dans notre programme, avec les partenaires de gauche : le plan vélo, la sanctuarisation de la forêt de Clamart, la création d’un Pass culturel 92, le non cumul des mandats… » en insistant sur la solidarité qui a été son cheval de bataille pendant ses eux mandats de conseiller général  avec quelques chiffres : Le Conseil général consacre 59% de ses dépenses à la solidarité contre 64 à 65% pour les autres départements. Le programme d’insertion et de retour à l’emploi a baissé de 13 à 10 M€ entre 2014 et 2015. L’aide aux collégiens a été divisé par 2 entre 2013/14 (1,7 M€) et 2014/15 (5639 000 M€). « Le choix qui est devant nous en mars est simple : Est-ce que nous continuons avec un département uinégalitaire, dépensier et assoupi, ou est-ce que nous construisons un département solidaire, responsable et dynamique ? » s’interrogent les candidats socialistes dans leur professon de foi. « Ces élections vont être difficile » reconaissait Guy Janvier. « Il faut faire de la pédagogie, expliquer ce que l’on veut faire ».     

  • ELECTIONS DEPATEMENTALS A VANVES : CARNETS DE CAMPAGNE

    L’image de la campagne électorale pour les élections départementales durant ce week-end à Vanves, est celle de la place de l’Insurrection devant l’agence de la Poste où l’ensemble des candidats et/ou de leurs militants républicains, étaient présents pour tracter et rencontrer les vanvéens, en ce samedi matin de marché : Ainsi UMP, PS, FdeG/PC et EELV se cotoyaient avec certains de leurs chefs de file : Guy Janvier (PS), Boris Amoroz (FdeG/PC) et Catherine Naviaux (EELV). Mais pas de FN qui ne fait pas campagne, à Vanves, en dehors de quelques affiches. Pendant ce temps là, Isabelle Debré se promenait en ville, avec Bernard Gauducheau  aux Puces des Couturières dans le pavillon de l’avenue Victor Hugo, aux portes Ouvertes du LEP Dardenne, à la braderie Bout-choux qui attire de plus en plus de jeunes parents, et dans les points de tractages. Mais la vice présidente du Sénat n’est pas venue déjeuner avec les joueurs d’Expograph Vanves aux Platanes avant leur match, ce qui en a déçu plus d’un, alors qu’elle était attendue. Mais elle s’est rattrapée en donnant le coup d’envoi du match contre l’équipe de Marseille devant une tribune où s’étaient assis le maire avec Maxime Gagliardi et Bernard Gauducheau, Guy Janvier avec Antonio Dos Santos et Jean Cyril Le Goff. Le score : 1 à 1. Ce qu’espérent  les  candidats UMP et PS pour le 1er tour en espérant que le FN n’arrive à provoquer une triangulaire. « Je suis persuadé que les candidats UMP ne seront pas élu dés le 1er tour, car nous avons 5 tandems qui se présentent » expliquait Guy Janvier samedi après midi.

     

    CAFE POLITIQUE   

    Guy Janvier (PS) conseiller général sortant n’a pas pu rester jusqu’à la fin du Match, car il animait un Café politique au Tout Va Mieux avec Remi Carton. Occasion de faire le point sur la campagne à une semaine du 1er tour : Les 40 000 exemplaires du programme des candidats socialistes ont été boités sur Vanves et Clamart, permettant aux électeurs d’avoir entre leurs mains leurs 75 propositions. « Je n’en ai pas vu chez les autres ! Le programme de l’UMP se résume à expliquer qu’il est important d’avoir des représentants de la majorité au Conseil département pour obtenir des subventions. Ce qui n’est pas vrai, car j’en ai obtenu, alors que je suis dans l’opposition, pour Vanves » expliquait il en revenant sur cette dernière semaine de campagne : « Nous avons choisi de faire venir la secrétaire d’Etat à la ville, Myrian El Khombi à Clamart, car il y a un intérêt à tenir une réunion dans ce quartier du Pavé Blanc où se trouvent les 700 logements ded 3 F que le maire de Clamart veut détruire. C’est un moment fort de cette campagne avec la réunion départementale du PS 92 lundi soir à Boulogne avec Stephane Le Foll, porte parole du gouvernement et ministre de l’Agriculture »

    En dehors de ses temps fort, les candidats et les militants socialistes continueront le porte à porte, et le vendredi sera consacré à une visite chez tous les commerçants de Vanves et de Clamart. « La situation à Vanves me parait plus facile. Le simple fait qu’Isabelle Debré se présente est bon pour nous. Elle a reconnue n’avoir pas pu assister à l’ensemble du match d’Expograph Vanves à cause de ses responsabilités sénatoriales. Que va-t-elle faire de son 3éme mandat ? »  s’est il interrogé en rappelant qu’il est conseiller général depuis 10 ans, qu’il n’a jamais pu obtenir un bureau pour tenir ses permanences de conseiller général.  « L’UMP et l’UDI ne seront pas élu au 1er tour. C’est pourquoi ce 1er tour est important. Aucune voix ne doit nous manquer. On aura un 2éme tour. Il faudra parler avec nos partenaires de gauche si nous sommes en tête. Il y a une fenêtre de tir qui s’explique  par la multitude des mandats d’Isabelle Debré qui va se retourner contre elle, et le nouveau maire de Clamart a fait plusieurs fautes avec la destruction (programmée) des 700 logements 3 F qui ont été rénovés, et le projet (de densification) du quartier de la gare de Clamart ».

     

    DEBRE SOUTENUE PAR LA MODEM LEMEUR

    Nicole Lemeur (Modem) répond sans sourciller à ses détracteurs qui l’accuse le Modem d’être une girouette après avoir soutenu Antonio Dos Santos (PS) aux Municipales et de soutenir maintenant Isabelle Debré (UMP) aux Départementales. « Aux Municipales, on soutenait un homme avec lequel on partageait des valeurs humanistes que l’on retrouve avec Isabelle Debré. Et puis, nous n’étions pas d’accord avec Bernard Gauducheau, notamment sur certains aspects de son projet et notamment vis-à-vis de la tour Triangle et du Parc des Expositions. La cohérence de tout cela, est que nous dépassons les étiquettes, les notions de partis, pour soutenir des gens dans ce qu’ils peuvent apporter, il est vrai,  dans un contexte qui est loin d’être simple, avec l’objectif de dépasser les invectives. Nous soutenons ainsi des gens qui dialoguent, échangent, dépassent les jeux des partis » explique Nicole Lemeur au lendemain de la réunion publique, où elle a expliqué les raisons du soutien du Modem, avec beaucoup d’émotions  car elle savait qu’elle s’adressait à une assemblée hostile au Modem. « C’est une gaulliste sociale, qui a toujours tenue le même discours. Elle s’est engagée, bien avant la politique, dans la lutte contre l’enfance maltraité au sein de l’association « L’enfance Bleue ». Les compétences des départements ne sont pas encore assez claires, mais une chose est sûre, ils s’occuperont toujours de la solidarité. Elle a les compétences en matière sociale et de solidarité » explique t-elle en ayant noté qu’elle a rédigé un excellent rapport sénatorial sur les mineurs étrangers isolés en France. « Le Conseil Départemental des Hauts de Seine va être obligé, dans un contexte contraint, notamment à cause de la péréquation, de s’occuper du RSA  et de l’insertion, des personnes âgées, des handicapés. Il faut qu’il y ait des élus  qui soient pragmatiques et ont le souci de l’efficacité, pour répondre aux besoins grandissants, avec la crise, en faisant mieux avec moins. Il faut des élus de dialogue, capable de se mettre autour de la table, convaincre ses pairs,  capable de jeter des ponts, ce qui est rare en politique, et de dire qu’une idée est bonne même lorsqu’elle vient de l’opposition ».

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : JEAN SAGLIETTI, UN CANDIDAT DU FN « LIGHT »

    Le mérite de « l’entrevue citoyenne » organisée par la JCE GPSO le 4 Mars dernier  est d’avoir donné l’occasion aux vanvéens de rencontrer l’ensemble des candidats, et notamment les moins connu. Le Blog Vanves Au Quotidien va revenir au fil des jours sur les déclarations des candidats faîtes à cette occasion et dans d’autres lieux, et sur leur programme qu’ils ont commencé à distribuer en cette première semaine de campagne officielle. D’autant que selon les dernières prévisions et statistiques en possession des spécialistes,  Jean-Didier Berger et Isabelle Debré (UMP) devrait faire 36% des voix, Guy Janvier et Yannick Geffroy (PS) 25%, Jean-Charles Saglietti (FN) et Gabrielle Girard (FN) 16%, Catherine Naviaux (EELV) et Roland Rabeau (EELV) 15%, Boris Amoroz (PCF-FDG) et Lucie Heurtier (PG-FDG) 8%. 

    Jean Charles Saglietti (FN) qui se présente avec Gabrielle Girard sur Vanves/Clamart, avec pour suppléants Frank Lozé et Marcelle Carpentier font parti de ces candidats peu connus, et beaucoup de vanvéens et de clamartois se demandent même s’ils habitent l’un de ses deux villes formant le canton. Ce chef d’entreprise, gérant d’ADPI, agence pour le développement du patrimoine immobilier installé à Rungis, était le seul du FN à s’être déplacé à Vanves et a expliqué finalement les raisons de sa candidature. Mais les Hauts de Seine sont un territoire de mission pour le FN qui ne prend pas pied dans ce département, même si le siége de ce parti de la famille Le Pen est y installé (Nanterre après Saint Cloud), même s’il fait de très bon score dans certains quartiers populaires de villes communistes comme Gennevilliers et Nanterre par exemple.

    Jean Charles Saglietti se présente « pour défendre une certaine idée de la République qui doit être servie avec exemplarité et intégrité alors que dans les Hauts de Seine ne sont pas un exemple » en citant Levallois. « Cette élection est l’occasion de parler de justice sociale, de solidarité pour les aînés, les jeunes, les chômeurs, dans ce département qui est le plus riche de France alors que 250 000 habitants vivent en dessous des minima sociaux. Les organismes de tutelle reconnaissent que de nombreux bénéficiaires potentiels du Fonds de solidarité sur le logement ne savent pas qu’ils peuvent en bénéficier pour vous donner un  exemple. Il y a une véritable information à réaliser à ce niveau là et ce sont des choses que nous voulons défendre dans ce département. Car nous tenons à cet échelon départemental qui est de proximité, qui permet de prendre en compte les préoccupations de chacun » a-t-il expliqué en ajoutant « que nous sommes très attaché à l’action sociale. On pourrait revaloriser certaines prestations sociales. Mais on est dans le brouillard de la réforme territorial, car on ne sait pas encore quelles vont être les compétences exactes du département ». Le FN est très réservé vis-à-vis de la métropole du Grand Paris ! « Nous sommes très attaché à la notion de commune, à  préserver et retrouver un lien social. Pourquoi organiser de nouveaux échelons, superposer des strates sur des strates qui ne rend rien compréhensible »

    A ses yeux, « ces élections peuvent être l’occasion d’une respiration démocratique. Ce n’est pas un hasard qu’il y ait  autant d’abstention. Les électeurs ne se sentent pas représentés correctement . On a tenu à travailler sur notre fonctionnement démocratique pour que les attentes de chacun soient mieux pris en compte. On ne peut pas être satisfait de notre représentation démocratique. Quel est le mandat que les candidats vont privilégier lorsqu’ils en ont déjà deux, s’ils sont élus conseiller départemental. Les électeurs ont besoin de savoir avant d’aller voter, pour qui, ils vont voter, pour le titulaire ou pour le suppléant » s’est il interrogé en visant Jean Didier Berger déjà maire de Clamart et Conseiller régional, et Isabelle Debré vice président du Sénat et 1ere adjointe à la mairie de Vanves. « Ce sont des choses très importantes en terme de valeurs que nous avons envie de défendre sur ce canton »

    Un militant du FdeG/PC a essayé de le désarçonner en l’interrogeant sur les excès du FN et la « préférence nationale » défendu par son parti. « Le FN est exemplaire sur le fait de retirer son soutien aux candidats qui dérapent. Si je me suis engagé au FN, c’est parce que j’y ai retrouvé une véritable représentation populaire. Ce qui pose véritablement problème aujourd’hui, c’est le déficit démocratique, le fait que les électeurs ne se sentent pas représentés par les élus ». Une jeune membre de la JCE GPSO lui a posée une question sur les jeunes et l’engagement politique : « Nous les accueillons largement au FN ! Ils doivent demander des comptes aux politiques qui laissent la dette s’amplifier, car ce sont nos enfants qui supporteront et payeront cette dette car ils n’ont pas été capables de faire des économies. Et ils seront en droit de demander des comptes ».

    A la fin de la réunion, les avis était bien partagé sur ce candidat du FN qui apparaissait bien « light » pour certains persuadé qu’il était auparavant à l’UMP ou bien « chez Dupont Aignan ! »