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région ile de france - Page 9

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    LIGNE N DU TRANSILIEN : Les voyageurs habituels de la ligne N (Paris-Montparnasse) devrait retrouver sa fréquence d’avant le COVID, c’est à dire un passage de train toutes les 30 mn aux heures creuses surtout, toutes les 15mn aux heures de pointe, entre Paris et Versailles. Tout simplement parce que « Transilien SNCF Voyageurs mène depuis 3 ans des grandes campagnes de recrutement et pour la deuxième année consécutive dépasse ses objectifs. À fin 2024, nous sommes à près de 1 100 recrutements (sur objectif de 900), dont 455 comme conducteurs (sur objectif 400) », précise la SNCF. De surcroît, les travaux qui ont impliqués l’arrêt du trafic chaque week-end de Novembre, seraient terminés ( ?) 

    RECEPTION/NOUVEL AN : Il est fort possible que les réceptions du nouvel an se réduisent à peau de chagrin dans nos collectivités territoriales à cause du contexte budgétaire qui les touche, soumise à une forte baisse des recettes de la part de l'État dans le projet de loi de finances du gouvernement. Le départements des Hauts de Seine qui l’organise avec les Yvelines depuis 2016, y a renoncé par « souci de responsabilité » comme l’a expliqué Georges Siffredi, son président en début de semaine. Les deux départements vont économiser prés de 250 000 €.  Comme Valérie Pécresse, président de la Région IDF qui a justifié son choix par la volonté de vouloir «faire la chasse à toutes les économies».

    REPAS DU NOUVEL AN : S’il n’y a plus de réception du nouvel an à Vanves depuis longtemps, par contre le repas du nouvel an est une tradition qui se respectera en Janvier 2025. Il se déroulera comme c’est le cas depuis 2 ans dans des restaurants vanvéens : L’Amandine, La Maison, Le Mercure (sur la photo en 2024), Oh Duvin, et un nouveau avec le Mama Shleter Paris West de la porte de la Plaine le 19 Janvier ;Au Petit Vanves, La Girafe, La Maison, le Mercure et La Villa  le 26 Janvier. Les inscriptions sont prévus dans de meilleures conditions que l’année dernière, le 19 décembre au gymnase André Roche au PS A.Roche lors la distribution des ballotins de chocolats, à moins de s’inscrire sur Internet 

    BANQUE ALIMENTAIRE : Le résultat de la collecte 2024 sur la commune : 7,3 tonnes ont été collectées lors de la collecte voilà prés de quinze jours. La collecte 2024 est légèrement inférieure à celle observée en 2023 (- 0,3 tonne).

  • BUDGET 2025 : VANVES COMME LA REGION DEVRA SE SERRER LA CEINTURE EN 2025

    Vanves comme la Région va devoir se serrer la ceinture, car  le projet de loi de finances 2025 prévoit un effort de 5 milliards d’euros pour les collectivités afin de ramener le déficit à 5% du PIB, avec un prélèvement de 3 milliards d’euros sur les recettes des 450 plus grandes collectivités. Vanves n’en fait pas partie, mais son budget qui est en cours de préparation, doit être compliqué à finaliser, car bien sûr, elle sera touchée. En tous les cas, Bernard Gauducheau qui siége au conseil régional, en a eu un avant goût, mardi lors du débat d’orientation budgétaire, des efforts à fournir.  D’autant plus que la ponction de l’Etat devrait être de  3 ,9 M€ pour GPSO qui répartira sûrement cette charge sur ses 8 communes dont Vanves

    «L'État nous prive de manière brutale et arbitraire de 100 M€ de recettes de TVA en 2024 et de 220 M€ de confiscations de recettes en 2025, soit une baisse  inédite de 5% des recettes de la région», a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la Région.  Une baisse qui se répercutera chaque année jusqu’à la fin du mandat. Résultat : 760 M€ d’économies en 2025 à trouver pour anticiper 3 ans de pertes de recettes. «Un coup de rabot aveugle et injuste alors que la région a maîtrisé sa dette  et «diminué ses dépenses de fonctionnement» (déménagement, fermeture de 15 structures para-régionales, suppression de 450 postes au siège). «La Région sera ainsi la première collectivité contributrice à l’effort national, c’est-à-dire de 12 %». Le gouvernement va «contraindre» la région à des réductions de budget en 2025, qui vont se répercuter notamment sur le logement, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur.

    Première victime : la traditionnelle cérémonie des vœux qui ne sera pas organisée en 2025. Valérie Pécresse justifiant cette décision par la volonté de vouloir «faire la chasse à toutes les économies». Cette décision a été prise il y a quelques semaines, au moment de la préparation du budget.

    Seconde victime : Les projets en cofinancement Etat-Région sont tous suspendus, à l’exception des projets de transports qui sont cofinancés avec les départements.

    Troisième victime : plusieurs projets dans les domaines de l’enseignement supérieur, la recherche et la culture sont suspendus. Une «année blanche»  pour les projets d'énergie renouvelables (environ 30 M€), les subventions au logement (74  M€) à l’exception des subventions de rénovation urbaine de l’ANRU, et les commandes de formations professionnelles (89 M€). «Ces investissements redémarreront naturellement si des recettes supplémentaires seront votées» a-t-elle indiquée

    Par contre l’exécutif régional a fait des choix clairs en sanctuarisant les investissements dans plusieurs domaines : Tout d’abord les transports avec la révolution de la billettique qui verra l’entrée en vigueur au 1er (2,50 €) janvier 2025 du tarif unique et du tarif «liberté+», qui renforceront la cohésion territoriale.  Ensuite, les lycées pour lesquels la région consacre un budget sans précédent de 1,7 milliard d’euros pour financer un vaste plan d’urgence pour les lycées avec la création de nouvelles places, la construction de lycées supplémentaires, ainsi que la poursuite du chantier de rénovation, qui a permis de diviser par 3 le nombre de lycées vétustes. Enfin, le pouvoir d’achat des familles avec le maintien de plusieurs aides directes ( gel des tarifs de restauration scolaire, gratuité des manuels scolaires,..), la sécurité des citoyens qui reste une priorité régionale avec la poursuite du bouclier de sécurité couvrant 90% des Franciliens et l’appui aux polices municipales dans l’équipement de vidéoprotection. La Région doublera les effectifs des brigades de sécurité dans les lycées et les transports.

    A l’occasion du DOB, Valérie Pécresse a annoncé la création d’un fonds d’urgence pour préserver les projets en péril du fait de la confiscation des recettes de la Région par l’Etat, fonds qui sera à hauteur des recettes supplémentaires qui seraient obtenues ultérieurement de la part du gouvernement

  • LA ZONE A FAIBLE EMISSION S’APPLIQUE VANVES DANS UN MOIS ET DEMI

    Dans moins d’un mois et demi, le 1er Janvier 2025,  la troisième étape de la ZFE (Zone à Faible Emission) interdira la circulation des véhicules Crit’Air 3 (essences d’avant 2006 et diesels d’avant 2011) à l’intérieur de la zone délimitée par l’A86. Près de 1,3 million d'automobilistes qui seraient concernées par les restrictions, contre 7 % (370.000 voitures) actuellement, soit 15 200 véhicules d’artisans, 49 000 véhicules utilitaires et 422 000 véhicules particuliers, selon une étude de l’APUR (atelier Parisien d’Urbanisme)

    Cette mesure risque d’être pénalisante comme l’ont fait remarquer d’un côté la Région Ile de France, Valérie Pécresse sa présidente ayant écrit à son homologue de la Métropole du Grand Paris (MGP) pour « attirer votre attention sur la nécessité impérieuse de ne pas rendre la vie impossible à des parties entières de la population en entravant trop brutalement leur faculté d’aller et venir» ; et de l’autre des organisations professionnelles de TPE et d’artisans  qui exhortent la MGP «à maximiser les dérogations en faveur des professionnels pour ne pas trop pénaliser les petites entreprises qui n'ont qu'un seul véhicule, la plupart du temps ancien, ainsi que les salariés qui doivent utiliser leur voiture pour se rendre au travail, souvent des travailleurs de première ligne et en horaires décalés (commençant ou finissant leur activité professionnelle entre 21 heures et 6 heures) qui n'ont pas la possibilité de prendre les transports en commun (livreurs, agents de sécurité, personnels hospitaliers, etc.)» indiquent elles en s'inquiètant vivement des effets de cette interdiction sur leurs collaborateurs des métiers en tension, aux horaires décalés, qui travaillent sur Paris en habitant les départements périphériques de la région et qui doivent par conséquent utiliser leurs véhicules personnels tôt le matin et / ou tard le soir.

    «Autrement dit, nous sommes favorables à la responsabilité environnementale des TPE-PME car nous soutenons l'indispensable transition écologique de notre économie, mais pas quoi qu'il en coûte en termes économiques et sociaux pour nos entreprises et nos collaborateurs. A fortiori dans une conjoncture économique agitée et dégradée, alors que les TPE-PME franciliennes subissent des défaillances record et des marges réduites» indiquent-elles à instar de la présidente de la Région : « Le risque est réel, si un tel arrêté devait être pris, que nous assistions à une relégation des Franciliens les plus en difficulté et à une accentuation des fractures territoriales et sociales de l’IDF» argumentent-elles en rappelant que sa politique vise depuis 2016 à éviter un tel scénario. «La ZFE ne doit pas se transformer en zone à forte exclusion», ajoutent-elles en appelant Patrick Ollier, président de la MGP, à lancer une révision de ce texte pour «corriger les conséquences sociales douloureuses qu'il entraînerait pour les ménages les moins favorisés et les artisans d'ÎDF».

    En retour, la MGP indique tout d’abord qu'elle possède un dispositif «Métropole roule propre» pour changer son véhicule depuis 2016 :  8.549 demandes d'aides et 34,9 M€ ont été distribués. Ces aides sont cumulables avec d'autres dispositifs, telle que la prime à la conversion, qui fait d'ailleurs partie des principales attentes dans le cadre du projet de loi de finances 2025. Et qu’ensuite elle a mis en place un  «Passe ZFE-24H» qui  permet aux véhicules exclus de pouvoir accéder exceptionnellement à l'intérieur du périmètre de l'A86 (celle-ci n'étant pas incluse), de 8h à 20h, hors week-ends et jours fériés. Le tout durant 24 heures, à 12 reprises chaque année. Mais, pour la région, «les conditions et durées des dérogations sont trop hétérogènes et complexes, et le mécanisme d’autorisation préalable trop contraignant pour nos citoyens et entreprises, à qui nous devons, au contraire, de la simplification».