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région ile de france

  • VANVES IMPACTE PAR DEUX DECISIONS FRANCILIENNES CONCERNANT LE GRAND PARIS EXPRESS ET AUTOLIB’

    Deux décisions prises au niveau régional, vont impacter la ville de Vanves : Comme l’a plus ou moins fait entendre Pascal Vertanessian, maire adjoint à l’Urbanisme lors de la Rencontre de quartier du centre Ancien Saint Remy lundi, la mise en service de la ligne 15 sud du Grand Paris Express, qui reliera Noisy-Champs à Pont-de-Sèvres, et dessert Vanves/Clamart (Photo de la gare encore en chantier), pourrait être de nouveau reportée. Au mois d’avril 2027 alors qu’elle était prévue en décembre 2026 selon la presse.  

    Cette nouvelle date a en effet été évoquée lors du dernier comité stratégique de la Société des Grands Projets, qui chapeaute le chantier. Selon le «rapport d’avancement périodique du Grand Paris Express» dévoilé le 18 septembre 2025, la période de mise en service indiquée sur le calendrier des travaux est effectivement le mois d’avril 2027. «Cette date d’avril 2027 est une date butoir que nous avions déjà évoquée en février dernier, lors de notre conférence de presse de présentation des calendriers et qui se trouve dans notre rapport d’avancement publié à chaque conseil de surveillance», a assuré la Société des Grands Projets (SGP) qui affirme poursuivre un «travail d'optimisation» pour «se rapprocher le plus possible d'une mise en service fin 2026».  La date précise de la mise en service de la ligne sera «concertée entre la Société des grands projets, l’exploitant et Île-de-France Mobilités», a indiqué le constructeur.

    Mais ce n’est pas tout car vanves comme les villes du Grand Paris ayant utilisé le service Autolib' vont dédommager le groupe Bolloré à hauteur de 75 M€. Selon le site «L’informée», la Ville de Paris et les plusieurs communes alentour ayant accueilli les véhicules Autolib’ ne comptent pas contester le jugement de la cour administrative d’appel de Paris qui, le 21 février dernier, les avait condamnés à indemniser le groupe Bolloré après l’arrêt du service d’autopartage de voiture électrique en 2018.

    Paris et plusieurs villes  dont Vanves autour étaient devenues membres du Syndicat Autolib’ et Vélib’ Métropole (SAVM) avant qu’il ne soit rebaptisé Agence métropolitaine des mobilités partagées (Agemob). Le SAVM avait signé puis résilié brutalement le contrat conclu avec Autolib’, entreprise du groupe Bolloré. Selon les municipalités, plusieurs défaillances avaient été constatées : manque d’entretien des véhicules, difficulté à atteindre les objectifs commerciaux fixés et les pertes financières avaient poussé le SAVM à mettre fin au contrat avec la filiale du milliardaire breton. Celui-ci réclamait initialement 235 M€ pour combler ses déficits après quelques années de services seulement.

    Comme l’indique ce site, les années d’instruction ont permis au SAVM de provisionner 32 M€ afin de faire face au cas où à la menace financière. Il reste donc 43 M€ à régler pour la collectivité, selon le nombre d’emplacements Autolib’. À Paris par exemple, avec 611 stations, la capitale devra régler environ 25 M€, contre 1,2 M€ pour Nanterre ou 850 000 € pour Rueil. Et pour Vanves, quel sera le montant  puisqu'elle a accueillie plusieurs stations ?

  • A VANVES, BENHAMOU S’INTERROGE SUR LA SINCERITE DE NOS ELUS ET DE LEUR ENGAGEMENT POUR L’INCLUSION SOCIALE

    Alors que la ville de Vanves a mis en avant ses efforts en matière d’accessibilité lors du conseil municipal dernier en adoptant le bilan de la commission communale pour l’accessibilité pour l’année 2024, un vanvéen handicapé n’a pas manqué de faire un lien avec une décision contradictoire pris par la Région Ile de France qui a supprimée l’aide allouée aux Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH). D’autant plus que le maire de Vanves-conseiller régional a voté cette suppression. Une pétition a d’ailleurs été lancée par l’opposition régionale de gauche pour maintenir cette subvention, relayée au plan local par le PC vanvéen qui pétitionne aussi pour la création d’un centre municipal de Santé

    Guillaume Benhamou (sur la photo), vanvéen, membre du bureau Hovia, Personnalité Qualifiée au Conseil de Développement de la Métropole du Grand Paris, Vice-Président de l’Institut Motricité Cérébralle, Youtubeur Handicap et ex-conseiller de quartier du Centre Ancien – Saint Remy nous a fait parvenir ce billet d’humeur intitulé : « MDPH – 0,04 % de budget, 100 % d’abandon » :

    « La Région Île-de-France vient de prendre une décision aussi discrète que brutale : supprimer l’aide qu’elle allouait aux MDPH, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées. Une aide pourtant essentielle, et qui ne représentait que 0,04 % du budget régional. Oui, 0,04 %. Autant dire rien. Une ligne presque invisible dans les comptes, mais cruciale pour le quotidien de milliers de personnes.

    En supprimant cette aide, ce sont encore des moyens humains qui disparaissent. Des équipes en moins pour accueillir, orienter, traiter les dossiers, écouter, accompagner. Ce sont des délais qui s’allongent, des situations qui s’enlisent, des parcours de vie qui se compliquent.

    Pendant ce temps, la Région met en avant ses efforts pour développer l’accessibilité des transports. Très bien. On parle de bus adaptés, de stations de métro rénovées, de services à la demande. Mais à quoi bon pouvoir prendre un bus si on ne peut plus accéder à l’aide humaine qui permet de vivre dignement au quotidien ?

    C’est comme enfiler son pantalon avant son caleçon : ça n’a pas de sens. Il faut revoir les priorités.

    Car encore une fois, il s’agit de 0,04 % du budget. Pas de coupes massives, pas de rééquilibrages budgétaires complexes : juste un choix politique, un renoncement qui dit beaucoup. Cette décision révèle un vrai problème de cohérence entre les discours et les actes, entre les niveaux Région – Département – État. Elle interroge sur la sincérité de l’engagement régional pour l’inclusion.

    Il ne s’agit pas seulement d’argent, mais de volonté, de justice et de respect »

  • VANVES CONCERNEE PAR LE PLAN DES MOBILITES 2030 ADOPTE PAR LE CONSEIL REGIONAL

    L’Île-de-France a adopté son Plan des mobilités 2030, mercredi dernier lors d’un conseil régional auquel assistait Bernard Gauducheau, conseiller régional UDI : Ce document stratégique fixe le cap d’une mobilité plus propre, plus fluide et plus inclusive, en cohérence avec les engagements environnementaux de la Région, en visant une réduction de 26% des émissions de gaz à effet de serre liées aux transports, une baisse de 15 % des déplacements en voiture individuelle et une augmentation équivalente de la fréquentation des transports en commun. Le nombre de trajets à vélo sera multiplié par trois, tandis que le covoiturage et le télétravail seront activement encouragés, notamment dans les territoires les moins bien desservis.

    Le Plan des mobilités repose sur une vision claire : celle d’une Région qui investit massivement pour préparer l’avenir. Il prévoit la réalisation de 330 kilomètres de nouvelles lignes de transport, la mise en service de 100 lignes de cars express à horizon 2030, le développement du transport à la demande en zones rurales, et une amélioration significative de l’intermodalité dans tous les pôles d’échanges. L’ensemble est adossé à un financement solide, mobilisant à la fois le Contrat de Plan État-Région, le protocole entre l’État et Île-de-France Mobilités, ainsi que les investissements directs de la Région.

    Ce plan est le fruit d’un travail collectif approfondi. Plus de 1 500 collectivités et acteurs du territoire ont été consultés, dont Vanves, plébiscitant le plan avec près de 80% d’avis favorables réceptionnés. L’enquête publique conduite au premier trimestre 2025 a confirmé l’intérêt des Franciliens pour ce projet avec une participation triplée par rapport au précédent plan.

    Le Plan des mobilités est pleinement cohérent avec le Schéma directeur environnemental de la Région (SDRIF-E) et le Plan de protection de l’atmosphère. Il constitue un outil de planification structurant, appelé à être décliné localement par les intercommunalités à travers les Plans locaux de mobilité. La Région Île-de-France et Île-de-France Mobilités accompagneront les collectivités à chaque étape de cette territorialisation.

    Dans le même temps, la Région Île-de-France appelle l’État à prendre toute sa part pour garantir le succès de cette ambition, en répondant à deux exigences : la décentralisation effective des compétences routières à Île-de-France Mobilités, et la mise en place d’un financement pérenne et suffisant de l’autorité organisatrice des mobilités. «Avec ce Plan des mobilités 2030, nous franchissons une étape décisive pour transformer durablement les déplacements en Île-de-France. Ce plan crédible, pragmatique et ambitieux, c’est la réponse concrète de la Région aux attentes des Franciliens pour une mobilité plus fluide, plus propre et plus humaine» a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France