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parc f.pic - Page 3

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    Les températures vont changer du tout au tout en quelques jours. Si les doudounes et les écharpes étaient encore de rigueur ces derniers jours 16 à Vanves et en Île-de-France, la météo va considérablement évoluer dans les prochains jours avec une hausse spectaculaire des températures qui  va commencer à se faire sentir avec quelques degrés gagnés et un mercure qui pourrait atteindre les 8°C puis 11°C mercredi, pour s’approcher s’approcher doucement des 15°C  jeudi et jusqu’à 18°C vendredi. D’ailleurs Vanves, comme d’habitude a repris des airs de vacances, avec le retour du manège installé sur le parvis de la place de la République jusqu’au 16 Mars, très fréquenté ce week-end, les familles ayant envahi aussi le parc avec ce beau temps ensoleilé. Des sections du Stade Vanves organisent desstages durant ces vacances comme le Tennis, la natation avec un stage bleu «Aisance Aquatique». Enfin, l’événement de la semaine sera l’ouverture du Salon de l’Agriculture aux portes de Vanves qui avait accueilli 603 652 visiteurs en 2024

     

    BON VIVRE EN ILE DE FRANCE : VANVES MAL PLACE

    Les Hauts-de-Seine bien placés, la Seine-Saint-Denis grignote selon le JDD qui a dévoilé dimanche le classement des 500 communes où il fait bon vivre, réalisé à partir onze critères :la qualité de vie, la santé, les transports, la sécurité, les commerces et les services, l’éducation, la protection de l’environnement, les finances et les impôts locaux, la solidarité, les sports et les loisirs et l’attractivité immobilière. Ce faisant, il ressort que six communes des Hauts-de-Seine sont placées dans le top 50 : La palme revient à Boulogne (28e), suivi par Courbevoie (30e), Asnières (40e), Colombes (42e), Puteaux (49e)… Vanves étant classé 298e sur les 34 795 Communes de France, et 126e sur 335 parmi les communes de 20 000 - 50 000 habitants en France : Dans le département, elle sesitue à la 31e place sur 36, et à la 18e place sur 19 parmi les communes de 20 000 - 50 000 habitants dans le département

     

    AIRE DE JEUX DU PARC F.PIC

    Retour sur la réunion plénière de Jeudi dernier au cours de laquelle Pascal Vertanessian a apporté quelques précisions sur l’aire de jeux réaménagé prés des Glacières qui a fait l’objet d’une pétition : Le parc étant un site protégé, le ministère de la culture exercerait une forte pression pour diminuer la surface des aires de jeu.  C’est l’une des raisons pour lesquelles, la taille de l’aire de jux a été réduite de «deux aires de jeux à une et demi. Il a indiqué qu’un schéma directeur a été établi et une aire pour les tout-petits est en projet sur la partie haute du parc (près de l'ancien manège), ainsi que l'installation d'une cabane dans l'aire récemment aménagée,  mais pas avant une année (au moins). «En haut me semble une très mauvaise idée... car proche dune sortie avec une rue passante. Je trouverais plus intelligent d'en faire une à côté du bac à sable du bas... quand j'étais petite il y avait des balançoires payantes avec un stand de bonbons. Depuis qu'elles n'y sont plus l'endroit est en friche... et le bac à sable de plus en plus désert» a réagit une internaute en ajoutant qu’avec la grande place piétonne devant l'entrée on a le temps de rattraper un petit fugeur.

  • UNE REUNION PUBLIQUE PLENIERE A VANVES (suite et fin) DE PLUS EN PLUS INCISIVE

    Au fur et à mesure des deux heures qu’ont duré la réunion publique plénière de jeudi dernier, les échanges sont devenus de plus incisifs sur des sujets brûlants avec un maire qui a répondu quelquefois de manière vive

    Un cycliste a fait remarquer que si les différents aménagements cyclables ont apaisé la ville, il n’en reste pas moins que le carrefour de l’insurrection est une véritable coupure urbaine (dangereuse), en voulant savoir s’il y avait un projet de réaménagement. « Il n’y a pas de projet immédiat ! » a répondu Pascal Vertanessian, adjoint au Maire en faisant état  d’une signalétique pour éviter ce carrefour avec un itinéraire bis Aristide Briand-René Coche-Victor Basch. « On constate aussi que les cyclistes ont dû mal à respecter le code de la route » a remarqué Kevin Cortes, adjoint au maire (sécurité) en ajoutant « Je me méfie plus des cyclistes que des voitures en tant que piéton ! » - « c’est quoi votre vision de la ville pour les cyclistes » a alors demandé un autre intervenant. « Dés que l’on peut, on fait ! On adapte nos chaussées lorsque c’est possible. On fait au mieux, de la peinture, de la signalétique, des plateaux surélevés, des ralentisseurs… » a  assuré P.Vertanessian. « Depuis plusieurs années, il y a une évolution qui tente à se réapproprier l’espace public avec des élargissements de trottoirs, des zones20, de rencontres, d’itinéraires bis ou vert…Mais on part de loin vu la densité de notre ville, et la place qu’occupe la voiture. On ne peut pas congestionner la ville » a ajouté le maire qui a fait une longue digression sur le fait de ne pas pouvoir disposer de limitateur de vitesse automatique sur les véhicules lorsqu’ils circulent sur des zones 30 ou des voies partagés, à la suite d’une intervention d’un participant qui remarquait que beaucoup d’automobilistes ne respectaient la limitation de vitesse  (à 20 km/h) rue Sadi Carnot 

    Une intervenante s’est interrogé sur un certain nombre de permis de construire qui ont bénéficié de dérogations au PLU et maintenant au PLUi permettant de construire plus haut et plus dense. « Les gabarits d’immeubles sont acceptables ! Heureusement que l’on construit des immeubles »  a souligné le maire  en faisant remarquer que « l’on a du mal à maintenir notre population » et en ajoutant « Je ne suis pas du bord des égoistes qui ne veulent pas que l’on construise car ils sont bien installés chez eux » en visant son interlocutrice qui habite un immeuble  derrière lequel était prévu la construction d'une résidence de 200 logements à l’emplacement de deux pavillons, par un promoteur à qui il a refusé le permis de construire.  « Quelles sont vos marges marnoeuvres ? » - « Celles que nous donne le législateur » a-t-il répondu en indiquant que « le T3 est privilégié à vanves pour être un territoire ouvert aux familles. Et on a droit à des dérogations en fonctions de la desserte en transports en commun »

    Enfin, l’aire de jeux aux abords des Glacières du parc F.Pic a fait l’objetd’une question, suite à son réaménagement critiqué par des parents qui ont pétitionné comme a fait état le blog. Pascal Vertanessian  a expliqué  queles contraintes imposées par le classement du site,  limitent les marges de manœuvres de la ville   

  • LA LONGUE HISTOIRE DES GLACIERES DE VANVES A TRAVERS LE TEMPS

    Le Blog revient sur les Glacières du parc  F.Pic dont les travaux de restauration ont commencé le 4 Novembre pour rappeler leurs origines Tout simplement parce que lors de la présentation des travaux dans les réunions publiques de quartier en Octobre dernier, des vanvéens ont (ou n’ont pas osé) posé des questions sur leurs origines

    Selon ses recherches, il semblerait qu’elles furent construites avant l’arrivée du chancelier Duprat qui était ministre de François 1er à la fin du XVe siècle. Mais ce site remonte à l’époque mérovingienne, alors qu’il était couverte par les arbres de la forêt de Meudon, des chênes monumentaux, descendant alors jusqu’au village de Vaugirard,  où de nombreux historiens pensent que des druides s’étaient installés. Elles étaient émaillées de multiples sources dont une aurait été repéré sous cette chapelle. Un peu plus tard, les premiers prêtres châtelains, pour ne pas heurter les sensibilités des gens à l’époque, y avaient fixé leur culte chrétien de façon à imprégnier le catholicisme, faisant naître cette chapelle à un moment où le territoire de vanves n’était qu’une forêt, avec de nombreuses rivières très poissonneuses où les moines de Sainte Geneviéve venaient pêcher. A telle enseigne que l’écusson de notre ville avec ses trois poissons signifient bien que ces riviéres regorgaient de poissons.        

    Elle fut retapée ou reconstruite par le cardinal Duprat qui s’était installé à Vanves, à son emplacement originel. «C’est la raison pour laquelle, on trouve à l’intérieur, tout un fond en art roman, alors que tout le devant est précurseur de l’art gothique. Le petit cœur et la coupole sont typiquement roman étant donné que les deux fenêtres latérales sont très étroites, alors que le portail et le fronton laissent deviner l’art gothique» expliquait Michel Latapie qui fut l’un des premiers vanvéens à se mobiliser pour leur restauration dans les années 60/70. Elle fut utilisée par la suite, comme un reposoir à l’époque des Capétiens et des Valois, où les rois de France faisaient une halte lorsqu’ils allaient chasser le loup et le gros gibier dans le bois de Meudon

    On ne retrouve plus trace de cette chapelle jusqu’à la Révolution, sans doute parce que les Rois de France s’étaient déplacés à Versailles. Certains historiens expliquent qu’elle faisait partie des trois glacières telles qu’elles étaient conçues au XVIIIe siècle pour la fabrication des sorbets, dont était friande la Duchesse de Mortemart, et la conservation des aliments. En tous les cas, elle fut passablement abimée conmme tous les lieux de cultes catholiques, transformée en entrepôt, à la Révolution. «On trouve des buttes de terre qui prouvent qu’elle fut consolidé par un apport extérieur. A L’époque du second Empire, elle fut entièrement rénovée dans le style de l’époque, néo-byzantin, dont l’impératrice était friande. D’ailleurs, ses parties latérales font apparaître des pierres qui remontent à l’époque romane sur lesquelles on a mis une couche épaisse de plâtres pour les consolider, et faire de la peinture par-dessus ».

    Par la suite, cette chapelle est devenue privée, puisque le territoire où elle se trouvait, fut morcellée, intégrée dans le parc de la maison hospitalière du docteur Falret réservée au traitement des aliénés, composée de 6 pavillons isolés, et servant de lieu de prière de culte pour les malades, de reposoir pour la Fête-Dieu et pour la procession de St Remy vers le couvent des Bénédictines. Elle comprend alors un chœur central surmonté d’une coupole et un début de nef ou de parvis. On retrouve des vitraux datant de cette époque, et des boiseries.

    Lorsque ce parc est devenu municipal, elle a servit un temps de lieux de prière, au moins jusqu’à la guerre de 1939-1945 puisqu’elle fut fermée. Le monticule de terre avait été renforcé jusqu’à la hauteur du portail, et une double entrée fut parallèlement à la première, de façon à ce qu’elle serve d’abri souterrain pendant les raids aériens. Après la guerre, la municipalité s’en est servie comme entrepôt des outils et du matériel des jardiniers du parc. Elle fit aménager un plancher au dessus de la source pour éviter tout accident. Malheureusement, les panneaux latéraux qui étaient plus ou moins branlants furent complétement arrachés. Elle s’est retrouvée ainsi à l’état d’une grange…