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parc des expositions de la porte de versailles - Page 33

  • DEUX PROJETS RIVERAINS DE VANVES FONT DU REMOUS DANS LE SUD PARISIEN-VANVEEN-ISSEEN

    Malgré les élections présidentielles qui occulte tout, l’actualité francilienne réserve quelques surprises. Notamment concernant deux projets riverains à Vanves : La « tour Triangle » qui a fait l’objet d’un avis favorable du commissaire enquêteur et le Pentagone Français qui a fait l’objet d’un recours la Ville de Paris contre son permis de construire 

     

    Le commissaire enquêteur vient tout juste de remettre son rapport à la ville de Paris, suite à l’enquête publique portant sur la révision simplifiée du PLU dans le secteur de la Porte de Versailles qui s’est déroulé durant l’automne 2011. Le principal enjeu est la construction de cette tour Triangle de 160 m de haut le long du hall 1 et de l’avenue Ernest Renan qui fait polémique. Le Commissaire enquêteur a émis un avis favorable assorti de trois réserves : Que la ville de Paris obtienne, avant approbation simplifiée du PLU, un consensus des diverses parties prenantes à l’exploitation du Parc des Expositions démontrant « que le projet préserve la force du positonnement concurrrentiel du site, en particulier au niveau européen ». Que la réflexion globale sur le secteur Sud-Ouest «montre, avant l’approbation de la révision simplifiée, l’acceptibilité du cumul des projets en matière de transpports et de circulatin. Que les études soient poursuivies  pour apporter des réponsses sur les impacts jugés négatifs du projet sur l’environnement et notamment des incidences des ombres portées sur les immeubles du boulevard Victor  dans le cadre de l’étude d’impact liée au permis de construire.

     

    La Ville de Paris a bien sûr  confirmé, concernant la première réserve, que « l’objectif du projet Triangle est bien de conforter le rôle majeur du Parc des Expositions de la Porte de Versailles dans l’organisation des foires et salons, à l’échelle européenne,  en lui donnant une meilleure visibilité et en renforçant la mixité urbaine et l’attractivité du secteur ». En outre, pour maintenir sa compétitivité, la ville a engagée lors du Conseil de Paris de Juillet 2011, la procédure de renouvellement du contrat d’occupation afin de mener une très importante modernisation du Parc devenue nécessaire, compte tenu de son âge. Cet avis favorable devrait susciter quelques remous parmi les riverains et les associations de défense de l’environnement dans le XVéme arrondissement, très remontées contre ce projet de tour.

     

    Par contre, concernant le Pëntagone français, la ville continue son bras de fer avec l’Etat. Malgré l’avis défaborable rendu par la ville et les réserves émises par la commission d’enquête sur ce projet, l’Etat a procédé par arrêté préfectoral à la modification forcée du PLU de Paris dans ce secteur et a délivré le 21 Février 2012 le permis de construire. Ce qui a pour effet de supprimer le fameux garage à bus qui avait été prévu en accord avec la RATP depuis 10 ans pour relocaliser celui de la Croix Nivert, source de nuisances importantes dans ce quartier résidentiel, et le remplacer par du logement, des équipements publics. Pour la ville ce garage à bus était parfaitement compatible avec les contraintes du Pentagoe Français puisqu’il prenait place non pas dans l’emprise du ministére mais dans la partie de l’opération dédiée à la construction de bureaux privés. Comme cet hôtel Pullmann  - ex-Sofitel Sévres avec ses ascenseurs à l’extérieur -  que le groupe Accor a abandonné et fermé pour le céder à Bouygues, parce que plus du tout rentable. D’après les rumeurs, il parait que ce sont plutôt les militaires qui ont eu sa peau. Ils craignaient que quelques espions ou terroristes viennent les espionner des terrasses qui dominent bien sûr le site du Futur Pentagone Français. Rien ne résiste aux militaires, ni à Bouygues…

     

    Et pourtant,  la ville de Paris a déposé le 3 Avril un recours contre l’arrêté de modification du PLU et le permis de construire délivré par l’Etat, en relevant au-delà de son impact sur la requalification du site de la Croix Nivert, de nombreux vices  de forme et de fond « dus à la précipitation del’etat à engager l’opération Balard : Absence d’enquête publique prévue par la loi Bouchardeau, absece d’étude d’impact, non rspect du SDRIF…. ». La ville formule le vœu que « l’Etat accepte enfin d’ouvrir le dialogue afin de lever les réserves de la Comimission d’Enquête et notamment celle relative à la réalisation d’u n garahe à bus qui conditionne la construction de 500 logements rue de la Croix Nivert ». Concrètement, ce recours n'est pas suspensif, ce qui veut dire qu’en clair, le ministère de la Défense peut décider de continuer ce chantier qui a débuté fin Février. Toutefois, dans le contrat signé avec Bouygues, il est prévu qu'en cas de contestation du permis de construire devant la justice, l'État dispose de 45 jours pour examiner avec le groupe de BTP la pertinence de cette attaque, et choisir de suspendre ou pas les travaux. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, a estimé sur Le Monde.fr, que la ville de Paris est dans une posture politique et que le recours «ne remet pas en cause le chantier qui a déjà démarré ».

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : DE LA DERNIERE FOIRE AGRICOLE A LA DERNIERE FERME VANVEENNE

    Comme nous le faisons chaque année, à l’occasion du salon de l’agriculture, le Blog de Vanves rappelle à ses lecteurs fidéles que la dernière ferme de Vanves a été remplacée en 1970/71 par un garage qui appartenait à un certain « Jojo de Vanves », Georges Munier, qui nous a quitté voilà un an, et que notre commune a accueillit une foire agricole entre les deux guerres (du XXéme siécle) .

     

    La dernière ferme de Vanves se trouvait à côté du Pére Tranquille et presqu’en face du Rosier Rouge, le long de l’avenue du Général de Gaulle, où de nombreux petits commerces, aujourd’hui disparus, créaient un lien social que beaucoup regrettent. Il y avait une boutique où la grande mére Picherit, de la famille qui tenait cette ferme, vendait du lait, de la créme, du fromage, avec un logement au dessus qui était devenu le bureau du garagiste. Une grande allée donnait d’un côté sur une étable de 25 vaches, des cabanes à lapin et une porcherie, et de l’autre sur des fosses pour le fumier, le tourteau pour les vaches et un tas de pailles que ces fermiers allaient récupérer dans les fosses de l’école militaire et autres bâtiments militaires. Les vaches allaient paître, prés du Boulevard du lycée où il y avait un champ ou un terrain vague à la place des immeubles actuels au carrefour avec l’avenue du Général de Gaulle. Georges Munier a apporté un témoignage très vivant dans « Paroles Vanvéens » recueil collectif  réalisé par Pierre Meige (Edt du Bout de la Rue ) sur son installation : « Je me lance dans l’aventure et décide de monter mon garage à la place des étables et de la boutique. J’ai passé tous mes samedis et mes dimanches pendant un an à transformer les bâtiments pour qu’ils ressemblent un tant soit peu à un garage de banlieue qui se respecte » racontait il. « J’ai cassé à la main, la fosse à purin, la fosse à pulpe, la fosse à fumier, les cabanes à lapin, et la porcherie. Je me rappelle le premier jour d’ouverture : il y avait encore deux poules et cent tonnes de gravats »

     

    Vanves a accueilli aussi une foire agricole dont parlait « Le petit journal Agricole » entre les deux guerres mondiales, avec des photos notamment d’un lot de vaches flamandes attendant le passage du jury ou d’un cheval examiné par ledit jury ou encore d’un lot de bêtes vendues attendant leur départ à l’abattoir. Elle se tenait pendant plusieurs jours dans toute la ville, où les produits agricoles et de l’élevage dominaient. Il est  vrai, qu’hormis quelques pépiniéristes et fleuristes, « son territoire n’a jamais permis de faire de la culture intensive. Ce ne sont pas ses 500 ha de territoire qui pouvaient la ranger parmi les grosses productrices de céréales. Il y a pourtant des traditions rurales à Vanves » reconnaissait le journaliste de l’époque en rappelant le souvenir des vignes remontant à 998, l’élevage développé par les moines de l’abbaye de Sainte Geneviève à qui appartenaient les terres de Vanves, la fabrication du beurre… « Ce sont ses raisons qui l’ont aménée à accueillir une foire agricole qui rassemblait de nombreux cultivateurs des environs venus admirer et trouver tout ce qui leur était nécessaire comme outillage, matériel, graines, semences, chevaux, volailles, bœufs, vaches laitières, moutons, et porcs ».

     

    Ainsi cette foire de Vanves  s’est étalé du 18 Juin au 16 Juillet 1922 avec nombreux concours, animations, expositions qui se déroulaient sur tout le territoire de la commune : Une exposition d’horticulture place de la République, de vaches laitières et autres animaux place (square maintenant) Etienne Jarrousse, avec concours de chiens de beauté  de beurres et fromages. De nombreux prix étaient remis dont celui de la ville de Vanves, avec des médailles de M.Pic, maire de Vanves etc…. Plusieurs animations étaient programmées tout au long de ce mois : courses à pied, à bicyclette de Saint Remy à la Vallée de Chevreuse (aller-retour) qui attiraient 120 participants, fêtes enfantines, défilé costumé des enfants et goûters, bals organisés par la Caisse des Ecoles, le Patronage Laïque, la Jeunesse Républicaine, les colonies scolaires, la Société Scolaire du Secours Mutuel, l’association philomatique… Cette foire de Vanves qui s’est renouvelé en 1923 avec un défilé musical, puis en 1924  avec une exposition industrielle et commerciale n’avait d’agricole que le nom, puisque de nombreuses animations s’y étaient ajoutées. Mais c’était bien avant qu’un salon de l’agriculture et une Foire de Paris ne soient organisé tout à côté.

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : LES SALONS GRAND PUBLIC ONT LE VENT EN POUPE

    Le parc des Expositions de la Porte de Versailles va devenir comme chaque année à cette époque, une grande ferme, à l’occasion du salon de l’agriculture qui débute dés samedi prochain. Avec ces nuisances désagréables – les embouteillages aux portes des parkings (de la rue Yol), le stationnement anarchique dans les rues du Plateau – ou plus sympathiques lorsque les riverains de la rue du 4 Septembre entendent ou voient passer, quelquefois très tôt le matin, les chevaux que l’on fait trotter le long du bâtiment 3. Ce rendez vous intervient alors que la CCIP (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) dont fait partie les Hauts de Seine vient de publier un bilan de l’activité des salons en Ile de France  depuis 20 ans dans les 20 principaux centres d’expositions franciliens.

     

    Les salons grand public, dont l’évolution est liée à la consommation des ménages, sont le principal moteur de la croissance de l’ensemble du secteur depuis prés de 20 ans. Le nombre de salons est passé de 334 à 443 entre 1995 et 2007, avant de fléchir lors de la crise économique de 2008 pour s’établir à 395 manifestations en 2010 (soit +18% en 20 ans).  « Cette évolution est le produit de deux tendances distinctes : l’offre de salons grand public a fortement progressé depuis 1995 (+64%)  passant de 116 à 189 salons avec un pic à 216 avant la crise, alors que dans la même période, le nombre de manifestations professionnelles a baissé de 6%. Ainsi les salons dédiés aux loisirs et à la santé, ont fortement augmenté, tandis que ceux liés à l’industrie sont passés de 24% à 7% entre 1995 et 2010. On constate que la désindustrialisation et la tertiarisation de l’économie française se traduisent également dans le secteur des salons » expliquent les auteurs de cette étude.

     

    Ils ont constatés  pour les salons « grand public » : « Outre une augmentation de la demande liée à un effet « consommation de masse », on peut estimer que les accords sur la réductiondu temps de travail en 2000 ont eu un impact significatif sur le temps passé par les ménages à exercer d’autres activités…Le nombre de manifestations appartenant aux secteurs des arts, des sports, des loisirs, de l’enseignement et formations a ainsi particulièrement progressé ». Et de citer les salons créés ces dernioers années : Le Mondial Spa et Beauté (2005), Rénover (Salon de la Rénovation, de l’aménagement et de la décoration de la maison) en 2007, Cuisinez lancé en 2006, le Salon des Sports de Paris en Novembre 2011.

     

    Pour les salons professionnels, malgré quelques disparitions et regroupements, le nombre de salons professionnels en IDF était encore de 225 en 2008 et même 244 en 2007. La crise est passée par là, touchant les secteurs de l’automobile et de la construction dont les salons en 2009 ont traversé la récession plus difficilement, les secteurs de la Défense, du BTP et de l’Industrie qui sont en net recul passant de 24% en 1996 à 7% en 2010. Ainsi ces salons ont suivis les mutations de la structure sectorielle de l’économie régionale et régionale.

    « De très nombreux salons industriels ont disparus comme Emo (Salon de la Machine outil) et Itma (salon de la Machine textile) dont les dernières éditions se sont déroulées en 1999 alors qu’ils accueillaient respectivement sur 190 000 m2 et 230 000 m2 plus de 150 000 visiteurs … » et se déroulent maintenant à l’étranger. « D’autres, de taille plus modeste,  ont dû fusionner pour survivre comme les salons Mesurexpovision, Opto et Cien, ce dernier regroupant déjà RFeHyper Europe et le Forum de l’électronique, ce forum étant lui-même né du rapprochement d’Intertronic et de la Semaine de l’électronique »

     

    A l’inverse de l’industrie, le secteur tertiaire s’est largement développé comme la finance, les assurance, la beauté et la santé… Quant à la clientèle étrangère, elle se concentre en 2010 principalement sur les salons professionnels mondiaux où les secteurs d’activité et le savoir-faire français sont reconnnus : mode-design, alimentation, santé-beauté, industrie de la Défense. « 7% des salons franciliens sont dupliqués dans le monde (contre 32% des salons allemands) dans dessecteurs où la France est leader ou bien positioné : l’alimentaire (SIAL à Buenos Aires, Saö Paulo, Montreal, Toronto, Shanghaï, Abu Dabi…), la mode (Who’s Next et Première Classe àç Dubaï..) ou encore le secteur industrie-défense-Btp (Milipol à Doha) » indiquent les auteurs de cette étude.  « L’exportation des salons français à l’étranger est l’un des enjeux du développement économique national et francilien. Plus les salons français majeurs seront dupliqués à l’international, plus les entreprises hexagonales pourront proposer leur savoir-faire à l’étranger » affirme Pierre-Antoine Gailly, Président de la CCIP. Rappelons que ce secteur des salons génére chaque année dans la Région 4 milliards d’euros de retombées économiques (68% des retombées nationales du secteur) et plus de 64 000 emplois temps plein.