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parc des expositions de la porte de versailles - Page 33

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : DE LA DERNIERE FOIRE AGRICOLE A LA DERNIERE FERME VANVEENNE

    Comme nous le faisons chaque année, à l’occasion du salon de l’agriculture, le Blog de Vanves rappelle à ses lecteurs fidéles que la dernière ferme de Vanves a été remplacée en 1970/71 par un garage qui appartenait à un certain « Jojo de Vanves », Georges Munier, qui nous a quitté voilà un an, et que notre commune a accueillit une foire agricole entre les deux guerres (du XXéme siécle) .

     

    La dernière ferme de Vanves se trouvait à côté du Pére Tranquille et presqu’en face du Rosier Rouge, le long de l’avenue du Général de Gaulle, où de nombreux petits commerces, aujourd’hui disparus, créaient un lien social que beaucoup regrettent. Il y avait une boutique où la grande mére Picherit, de la famille qui tenait cette ferme, vendait du lait, de la créme, du fromage, avec un logement au dessus qui était devenu le bureau du garagiste. Une grande allée donnait d’un côté sur une étable de 25 vaches, des cabanes à lapin et une porcherie, et de l’autre sur des fosses pour le fumier, le tourteau pour les vaches et un tas de pailles que ces fermiers allaient récupérer dans les fosses de l’école militaire et autres bâtiments militaires. Les vaches allaient paître, prés du Boulevard du lycée où il y avait un champ ou un terrain vague à la place des immeubles actuels au carrefour avec l’avenue du Général de Gaulle. Georges Munier a apporté un témoignage très vivant dans « Paroles Vanvéens » recueil collectif  réalisé par Pierre Meige (Edt du Bout de la Rue ) sur son installation : « Je me lance dans l’aventure et décide de monter mon garage à la place des étables et de la boutique. J’ai passé tous mes samedis et mes dimanches pendant un an à transformer les bâtiments pour qu’ils ressemblent un tant soit peu à un garage de banlieue qui se respecte » racontait il. « J’ai cassé à la main, la fosse à purin, la fosse à pulpe, la fosse à fumier, les cabanes à lapin, et la porcherie. Je me rappelle le premier jour d’ouverture : il y avait encore deux poules et cent tonnes de gravats »

     

    Vanves a accueilli aussi une foire agricole dont parlait « Le petit journal Agricole » entre les deux guerres mondiales, avec des photos notamment d’un lot de vaches flamandes attendant le passage du jury ou d’un cheval examiné par ledit jury ou encore d’un lot de bêtes vendues attendant leur départ à l’abattoir. Elle se tenait pendant plusieurs jours dans toute la ville, où les produits agricoles et de l’élevage dominaient. Il est  vrai, qu’hormis quelques pépiniéristes et fleuristes, « son territoire n’a jamais permis de faire de la culture intensive. Ce ne sont pas ses 500 ha de territoire qui pouvaient la ranger parmi les grosses productrices de céréales. Il y a pourtant des traditions rurales à Vanves » reconnaissait le journaliste de l’époque en rappelant le souvenir des vignes remontant à 998, l’élevage développé par les moines de l’abbaye de Sainte Geneviève à qui appartenaient les terres de Vanves, la fabrication du beurre… « Ce sont ses raisons qui l’ont aménée à accueillir une foire agricole qui rassemblait de nombreux cultivateurs des environs venus admirer et trouver tout ce qui leur était nécessaire comme outillage, matériel, graines, semences, chevaux, volailles, bœufs, vaches laitières, moutons, et porcs ».

     

    Ainsi cette foire de Vanves  s’est étalé du 18 Juin au 16 Juillet 1922 avec nombreux concours, animations, expositions qui se déroulaient sur tout le territoire de la commune : Une exposition d’horticulture place de la République, de vaches laitières et autres animaux place (square maintenant) Etienne Jarrousse, avec concours de chiens de beauté  de beurres et fromages. De nombreux prix étaient remis dont celui de la ville de Vanves, avec des médailles de M.Pic, maire de Vanves etc…. Plusieurs animations étaient programmées tout au long de ce mois : courses à pied, à bicyclette de Saint Remy à la Vallée de Chevreuse (aller-retour) qui attiraient 120 participants, fêtes enfantines, défilé costumé des enfants et goûters, bals organisés par la Caisse des Ecoles, le Patronage Laïque, la Jeunesse Républicaine, les colonies scolaires, la Société Scolaire du Secours Mutuel, l’association philomatique… Cette foire de Vanves qui s’est renouvelé en 1923 avec un défilé musical, puis en 1924  avec une exposition industrielle et commerciale n’avait d’agricole que le nom, puisque de nombreuses animations s’y étaient ajoutées. Mais c’était bien avant qu’un salon de l’agriculture et une Foire de Paris ne soient organisé tout à côté.

  • VANVES ET LE SALON DE L’AGRICULTURE : LES SALONS GRAND PUBLIC ONT LE VENT EN POUPE

    Le parc des Expositions de la Porte de Versailles va devenir comme chaque année à cette époque, une grande ferme, à l’occasion du salon de l’agriculture qui débute dés samedi prochain. Avec ces nuisances désagréables – les embouteillages aux portes des parkings (de la rue Yol), le stationnement anarchique dans les rues du Plateau – ou plus sympathiques lorsque les riverains de la rue du 4 Septembre entendent ou voient passer, quelquefois très tôt le matin, les chevaux que l’on fait trotter le long du bâtiment 3. Ce rendez vous intervient alors que la CCIP (Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris) dont fait partie les Hauts de Seine vient de publier un bilan de l’activité des salons en Ile de France  depuis 20 ans dans les 20 principaux centres d’expositions franciliens.

     

    Les salons grand public, dont l’évolution est liée à la consommation des ménages, sont le principal moteur de la croissance de l’ensemble du secteur depuis prés de 20 ans. Le nombre de salons est passé de 334 à 443 entre 1995 et 2007, avant de fléchir lors de la crise économique de 2008 pour s’établir à 395 manifestations en 2010 (soit +18% en 20 ans).  « Cette évolution est le produit de deux tendances distinctes : l’offre de salons grand public a fortement progressé depuis 1995 (+64%)  passant de 116 à 189 salons avec un pic à 216 avant la crise, alors que dans la même période, le nombre de manifestations professionnelles a baissé de 6%. Ainsi les salons dédiés aux loisirs et à la santé, ont fortement augmenté, tandis que ceux liés à l’industrie sont passés de 24% à 7% entre 1995 et 2010. On constate que la désindustrialisation et la tertiarisation de l’économie française se traduisent également dans le secteur des salons » expliquent les auteurs de cette étude.

     

    Ils ont constatés  pour les salons « grand public » : « Outre une augmentation de la demande liée à un effet « consommation de masse », on peut estimer que les accords sur la réductiondu temps de travail en 2000 ont eu un impact significatif sur le temps passé par les ménages à exercer d’autres activités…Le nombre de manifestations appartenant aux secteurs des arts, des sports, des loisirs, de l’enseignement et formations a ainsi particulièrement progressé ». Et de citer les salons créés ces dernioers années : Le Mondial Spa et Beauté (2005), Rénover (Salon de la Rénovation, de l’aménagement et de la décoration de la maison) en 2007, Cuisinez lancé en 2006, le Salon des Sports de Paris en Novembre 2011.

     

    Pour les salons professionnels, malgré quelques disparitions et regroupements, le nombre de salons professionnels en IDF était encore de 225 en 2008 et même 244 en 2007. La crise est passée par là, touchant les secteurs de l’automobile et de la construction dont les salons en 2009 ont traversé la récession plus difficilement, les secteurs de la Défense, du BTP et de l’Industrie qui sont en net recul passant de 24% en 1996 à 7% en 2010. Ainsi ces salons ont suivis les mutations de la structure sectorielle de l’économie régionale et régionale.

    « De très nombreux salons industriels ont disparus comme Emo (Salon de la Machine outil) et Itma (salon de la Machine textile) dont les dernières éditions se sont déroulées en 1999 alors qu’ils accueillaient respectivement sur 190 000 m2 et 230 000 m2 plus de 150 000 visiteurs … » et se déroulent maintenant à l’étranger. « D’autres, de taille plus modeste,  ont dû fusionner pour survivre comme les salons Mesurexpovision, Opto et Cien, ce dernier regroupant déjà RFeHyper Europe et le Forum de l’électronique, ce forum étant lui-même né du rapprochement d’Intertronic et de la Semaine de l’électronique »

     

    A l’inverse de l’industrie, le secteur tertiaire s’est largement développé comme la finance, les assurance, la beauté et la santé… Quant à la clientèle étrangère, elle se concentre en 2010 principalement sur les salons professionnels mondiaux où les secteurs d’activité et le savoir-faire français sont reconnnus : mode-design, alimentation, santé-beauté, industrie de la Défense. « 7% des salons franciliens sont dupliqués dans le monde (contre 32% des salons allemands) dans dessecteurs où la France est leader ou bien positioné : l’alimentaire (SIAL à Buenos Aires, Saö Paulo, Montreal, Toronto, Shanghaï, Abu Dabi…), la mode (Who’s Next et Première Classe àç Dubaï..) ou encore le secteur industrie-défense-Btp (Milipol à Doha) » indiquent les auteurs de cette étude.  « L’exportation des salons français à l’étranger est l’un des enjeux du développement économique national et francilien. Plus les salons français majeurs seront dupliqués à l’international, plus les entreprises hexagonales pourront proposer leur savoir-faire à l’étranger » affirme Pierre-Antoine Gailly, Président de la CCIP. Rappelons que ce secteur des salons génére chaque année dans la Région 4 milliards d’euros de retombées économiques (68% des retombées nationales du secteur) et plus de 64 000 emplois temps plein.

  • UNE REUNION PUBLIQUE A VANVES AXEE SUR LA VOIE PUBLIQUE

    La voirie publique a été finalement au centre des préoccupations de cette réunion publique de quartier avec les habitants du plateau qui s’est déroulée Mardi soir à l’école Marceau.  Avec toutes ces implications. Comme ce sujet d’agrégation en droit administratif donné  à un grand professeur (Maurice Duverger ?)  qui a marqué des générations d’étudiants : « le trottoir ! » Pour un maire, le sujet est vaste d’autolib aux sanisettes, à défaut des crottes de chiens etc… Ce qui n’a manqué ce soir là !  

     

    La soirée a commencée comme d’habitude par les exercices obligatoires, c’est à dire comme l’exposé lors d’un grand  oral, inscrit à  l’ordre du jour annnoncée, en dehors du film sur les « 10 ans » : Autolib, Mail Sadi Carnot bien sûr, que le Blog avait traité à la suite de la première réunion à la Palestre (Quartier Saint Remy),  occasion  de préciser à la suite d’une question de parents sur les « zones de rencontres »,   que « la Police Municipale est allée dans les écoles pour sensibiliser les jeunes sur les zones « 20 » et « qu’elle fait aussi de la pédagogie auprés des adultes ». Des riverains se sont plaints des véhicules garés systématiquement tous les soirs à proximité de l’entrée du terrain de Pétanque, gênant beaucoup de piétons. D’autres des véhicules stationnés en permanence devant l’entrée et le passage des secours de  la résidence Auvergne. « Il faudrait remplacer les barrières par des gros plots rétractables, mais cela coûte cher » a répondu le maire.  Un troisiéme du manque de signalisation du métro dans la ville.

     

    Un habitant de la place des Provinces s’est inquiété de sa dégradation et a demandé s’il y avait un projet de réhabilitation. Bernard Gauducherau a répondu « qu’une expertise géométrique est en cours pour délimiter exactement les propriétaires de chaque parcelle de cette ZAC du Plateau », 30 à 40 ans après son aménagement. « Cette phase d’identification des prpopriétaires permettra de définir qui fera et financera les travaux de réaménagement, de requalification » a-t-il indiqué. « Et ce sera le cas place des Provinces des espaces publics en partenariat avec les propriétaires des immeubles pour les parties privatives »

    Un autre habitant a posé la question du devenir des emplacements réservés aux containers des commerçants qui débordent sur les trottoirs ou incitent les actes de malveillances (incendie). Ces containers avec leurs abris avaient été une solution toute trouvée pour éviter de voir traîner toute la journée, les poubelles des commerçants sur les trottoirs. GPSO est en train d’agir pour trouver des locaux poubelles partagés entre commerçants et co-propriétaires  des habitations au dessus des commerces. « Il faut que tous les commerçants et tous les propriétaires soient d’accord ! » a expliqué le maire avec le correspondant GPSO à Vanves. Mais voilà, comme d’habitude, il manque une copropriété à un accord unanime.

     

    Plusieurs questions ont concernées les nuisances du parc des expositions, du bruit, des embouteillages au carrefour Jullien, Gabrielle d’Estrée, 4 Septembre, du stationnement sauvage engendrée notamment lors des petits et moyens salons « à cause du parking F qui n’est pas ouvert » a fait constater le maire. « Il faudrait 20 policiers pour chasser les véhicules, ou mettre des barrières et des plots qui coûtent chers ». Sans parler de l’engorgement régulier de la place des Insurgés de Varsovie (Porte de la Plaine) par les camions lors des installations ou déménagements des salons….

    Le maire a indiqué que le concessionnaire, Viparis (qui réunit la société Unibail, et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris)  envisage d’orienter les activités du Palais Sud (Bâtiment 7) vers les Congrés, avec moins de salons, et une suppression du stationnement sur son toit, des espaces un peu plus vert le long de la rue Jullien. « Cela devrait se faire à l’occasion  du renouvellement de la concession et évoluer dans le bon sens (pour la ville de Vanves) dans les 5 ans à venir plutôt que les 10 ans » a expliqué le maire en donnant l’exemple de la Tour Triangle le long du Hall 1 qui va dans ce sens, et le Pentagone Français, porte Balard….amenant le service logement du ministère de la Défense à rechercher des terrains pour la constructuion de logements comme c’est le cas à l’angle Sadi Carnot/Danton, ou rue Aristide Briand/Villa des Matraits

     

    Un riverain a demandé où « on en était de la couverture du Bd Périphérique ? » - « 3650 m2 de jardins sont aménagés cet automne, avec une requalification de la voirie tout autour » a-t-il répondu en faisant le point sur la proprté de la ruie Louis Vicat : «  On a réalisé et envoyé des photos de l’état de la rue Louis Vicat à la Mairie de Paris. Du coup, elle fait passer son service propreté 2 fois par semaine et nous une fois par semaine » a précisé le maire. Il en a profité pour informer les habitants que le plancher de la rue J.Jaurés sera repris, et que la descente du métro sera traité par la technique du flammage pour rendre les pavés moins glissants.