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matignon - Page 3

  • GABRIEL ATTAL, UN ELU DE VANVES NOMME PLUS JEUNE PREMIER MINISTRE DE FEANCE DE LA Vé REPUBlIQUE

    Le jeune et populaire ministre de l’Éducation Gabtiel Attal a été nommé à Matignon pour tenter de relancer un mandat à la peine. Il devient le plus jeune Premier Ministre de la Vé République à 34 ans, battant le record de Laurent Fabius nommé à 37 ans en 1987.

    Si sa jeunesse et sa nomination récente à l’Éducation nationale, où il est arrivé en juillet et a lancé de vastes chantiers à concrétiser, étaient invoquées ces derniers jours par plusieurs conseillers pour minimiser l’hypothèse d’une nomination du trentenaire, les mêmes arguments justifient aujourd’hui sa promotion. « La jeunesse, la cote dans l’opinion et la capacité réelle ou supposée à conduire la campagne gouvernementale des européennes ont fait la différence » selon une source proche de l’Elysée. Gabriel Attal affiche un profil plus politique. Sa cote de popularité a grimpé ces derniers mois, jusqu’à en faire une des personnalités politiques préférées des Français, à mesure qu’il multipliait les annonces sur l’interdiction de l’abaya à l’école ou la lutte contre le harcélement. Son mandat de chef de gouvernement sera placé sous le signe du réarmement vanté par M. Macron lors de ses voeux du Nouvel An: « réarmement industriel, économique, européen mais aussi civique », autour notamment du vaste chantier de l'école que Gabriel Attal a porté depuis l'été. Pour le constitutionnaliste Benjamin Morel, le choix de cette personnalité incarnerait une « stratégie très offensive en vue des élections européennes » de juin, où l'extrême droite est donnée gagnante en France.

    Quel chemin parcouru en dix ans, puisque Gabriel Attal faisait son entré au conseil municipal de Vanves en Mars 2014, car il était sur la liste PS conduite par Antonio Dos Santos qui avait créé la surprise lors de la séance d’installation en lui cédant sa place pour permettre à un jeune « plein d’avenir » de faire ses preuves. Il était alors conseiller politique de Marisol Touraine, ministre des affaires sociales de François Hollande.  Cet ex-directeur du Rosier Rouge qui a eu le « nez fin » s’imaginait il que ce jeune élu irait aussi loin. Il a fait partie des premiers socialistes à suivre Emmanuel  Macron à la création en 2016 de son parti En Marche. Il était élu député en 2017 dans le fief d’André Santini, la 10e circonscription des Hauts de Seine contre Jeremy Coste, maire adjoint de Vanves soutenu par le maire d’Issy les Moulineaux. Un an plus tard, il était nommé secrétariat d’Etat à la Jeunesse, mettant en place le SNU (service national Universel), devenant le plus jeune membre d’un gouvernement de la Ve République, puis porte-parole du gouvernement en 2020 notamment pendant la crise sanitaire, Ministre du Budget en 2022, de l'Education nationale en juillet dernier…. sans jamais rater une séance du conseil municipal de Vanves, à une ou deux exceptions prés, notamment depuis qu’il dirigeait le ministère de l’Education nationale.

    Bernard Gauducheau l’a félicité  et lui a souhaité «une pleine réussite dans ses nouvelles fonctions. Cette nomination nous honore ainsi que la ville de Vanves du fait de votre présence au sein de notre conseil municipal. Elle est également un geste fort adressé par le Président de la République à notre Nation dont vous avez désormais la charge de conduire la politique. Je sais que vous aurez à cœur de tout mettre en œuvre pour contribuer à renforcer notre politique nationale et à donner à la France, la direction des plus honorable »  a écrit le maire de Vanves. « Un honneur de travailler aux côtés d’un Premier Ministre engagé au service de notre pays et qui faire rayonner la dixiéme circonscription des Hauts de Seine » tweetait Claire Guichard sa suppléante.

  • DECONFINEMENT TERRITORIALISE : UNE MAUVAISE NOUVELLE POUR VANVES ET L’ILE DE FRANCE

    Selon les annonces faites ses derniers jours,  les contraintes de déplacement en journée, limitées à 10 km autour du domicile, seraient « levées » le 3 mai.  Toutefois,  le couvre-feu à 19h sera, en attendant, maintenu au moins jusqu'à la mi-mai ou jusqu’en Juin.  Il sera ensuite possible d'envisager, là aussi sous réserve d'évolution de la situation sanitaire «un nouveau train de ré-ouverture d’ici la mi-Mai qui pourrait commencer par les commerces, certaines activités culturelles et sportives, et les terrasses, cette liste n'étant pas définitivement fixée. Un travail de concertation est en cours avec les secteurs professionnels concernés, pour définir les assouplissements à venir «d'ici le début de l'été, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire fragile, ce qui impose d'organiser la réouverture du pays par étape, de manière forcément prudente et progressive» selon Matignon qui semble privilégié un déconfinement territorialisé par département. D’autant plus que selon le président de la République,  les maires et les préfets auront, au cas par cas, la possibilité de maintenir des mesures de restriction, selon les territoires, à l'échelle des départements, et en fonction de la situation sanitaire, alors que l'heure n'est pas franchement à un recul clair et net de l'épidémie.

    Dans ce cas, il ne faut pas s’attendre à des ré-ouvertures à Vanves comme dans tous les communes franciliennes à la mi-Mai.   D’autant plus que le nombre de malades atteints du Covid-19 hospitalisés en réanimation est repassé juste au dessus de la barre des 6000 dont il était proche depuis lundi, selon les chiffres publiés par Santé publique France. C'est une première depuis le mois d'avril 2020. Un niveau jamais atteint depuis la première vague au printemps 2020. Au total, on comptait 6001 personnes dans les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) contre 5978 malades la veille. Un chiffre en-deçà du pic de la première vague en avril 2020 (autour de 7000) mais supérieur à celui de la deuxième vague à l'automne (4900). En 24 heures, 470 patients ont été admis dans les services de réanimation, c’est environ 250 patients de plus que la veille au début la semaine. La quasi totalité des départements d'Île-de-France connaissent des taux d'admissions en réanimation très élevés, un taux majoritairement situé entre 8 et 13, pour 100.000 habitants en une semaine

    Alors que le déconfinement se profile, la pression sur le système hospitalier reste très importante. C’est ce qui inquiète les médecins et le personnel soignant au bord du rouleau qui souhaiterait un nouveau confinement de quinze jours. Pourtant, Emmanuel Macron a esquisse son calendrier de déconfinement. La réouverture se fera en plusieurs étapes échelonnées pour «donner de la visibilité jusqu'à juillet». «Je ne vais pas m'engager sur une date puisque ce n'est pas encore fixé» a souligné Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement. «Je pense que c'est prochainement», a-t-il indiqué, prudent. On en saura plus vendredi de la part du chef de l’Etat qui a distillé, au fil de ses visites à Melun lundi, de ses rencontres, avec les maires, quelles mesures seraient envisagées, comme s'il testait différents solutions pour voir les réactions. Ses annonces devraient être faites lors d'une interview à un grand quotidien du matin 

  • LE PREMIER MINISTRE REPOND AU MAIRE DE VANVES SUR LES EMPLOIS AIDES

    Le Premier Ministre Edouard Philippe a répondu au maire de Vanves qui lui avait adressé un courrier concernant les emplois aidés début Septembre, en lui faisant part de ses inquiétudes. « Ils ne sont pas une solution satisfaisante au problème de l’emploi précaire, faiblement rémunérés, ils sont en outre peu efficaces en matière d’insertion professionnelle (dans le secteur non marchand, seuls 26% des emplois aidés débouchent sur un emploi durable) alors même que leur coût est élevé pour les dépenses publiques » lui écrit en lui expliquant qu’il est nécessaire de procéder à une transformation en profondeur de notre économie et de notre politique de l’emploi à travers les ordonnances sur le travail présentées à la fin Août et de la réforme de la formation professionnelle et de l’apprentissage que le gouvernement s’apprête à engager.

    « Il ne s’agit pas toutefois de supprimer les contrats aidés mais de les cîbler en priorité vers les personnes qui sont les plus éloignées du marché du travail et là où le recour sà ce dispositif est indispensable à la cohésion sociale et territoriale. A l’avenir, les contrats ont vocation à être déployés prioritairement à destination de l’Outre-mer et des communes rurales, pour l’accompagnement des enfants handicapés et milieu scolaire et pour répondre à l’urgence en matière sociale et de santé » lui précise t-il. Les Préfets de région et le service public de l’emploi seront particulièrement mobilisés pour garantir la mise en oeuvre de ses priorités, en veillant à éviter les « sorties séches », en suivant les personnes dont les contrats arrivent à échéance, pour leur proposer une formation qualifiante ou un reclassement.

    Il lui annonce qu’en 2018, « ce sont prés de 200 000 contrats aidés qui seront conclus sur la base d’un taux moyen de prise en charge de 50% avec un accompagnement systématique en matière de formation. Les contrats qui sont en CDD à temps partiel n’ont pas et n’ont jamais eu, d’ailleurs, pour vocation derépondre à des besois pérennes. Ils ont vocation à constituer des instruments d’insertion pour l’emploi ».  Et que le gouvernement va permettre le déploiement de10 000 contrats de professionnalisation expérimentaux. « Ouverts aux jeunes, aux demandeurs d’emplois et à ceux qui ont bénéficié d’un emploi aidé, ils assurent une formation sur mesure pour accompagner au mieux les personnes en difficulté et les aider à sortir de leur précarité ».