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lycée michelet - Page 26

  • IMMOBILIER : VANVES DEVIENT ATTRACTIF POUR LES PARISIENS

    Vanves est devenu attractif tardivement par rapport à Issy les Moulineaux, et même Malakoff comme l’a indiqué un article des Echos cet été :« Avec un prix moyen au mètre carré dans l'ancien qui dépasse à peine les 6.000 euros (selon MeilleursAgents.com), Vanves fait partie des marchés immobiliers porteurs de la petite couronne…. La demande a beaucoup augmenté dernièrement. Vanves est tout près de Paris, juste derrière le périphérique, et les familles des 14ème et 15ème arrondissements commencent tout juste à le réaliser.  En l'espace d'un an, les prix de la commune ont flambés de 5,5%, un point de plus que la moyenne des Hauts-de-Seine. L'une des raisons : l'existence de grandes surfaces et de maisons de ville, des atouts plutôt rares en banlieue proche.  Les biens au bon prix se vendent en l'espace de quelques semaines voire parfois de quelques heures. Ce qui ne laisse quasiment aucune place à la négociation. La clientèle familiale est aussi attirée par la qualité de l'enseignement. La proximité avec le lycée Michelet, qui jouit d'une bonne réputation, est un critère très demandé, d'après l'agence Laforêt » peut on lire dans cet article.

    «Les pavillons d’environ 100m2 avec garage et jardinet qui s’alignent dans le secteur de Michelet, trouvent preneur en quelque semaines aux alentours de 850 000 € » indiquait le newsmagazine l’Express de cette semaine dans un dossier consacré à l’immobilier en Ile de France qui constatait que Vanves comme Montrouge « attirent de nomb)reux actifs qui cherchent à acheter moins cher que dans la capitale ». En donnant des exemples cités par les agences immobilières Parent et Guy Hocquet  : « Très densément urbanisées, ces villes comptent de nombreux immeubles collectifs des années 1930 à 1980 dont les appartements avec balcon, cave et parking se négocient entre 5000 et 6500 le m2 ».  Et de citer des exemples comme ce célibataire qui a acheté dans un immeuble des années 30 de la rue V.Hugo, bien entretenu, un 2 pièces de 46 m2 pour 294 000 € (6 391 € le m2), ou ce couple de trentenaire qui a jeté son dévolu sur un 3-pièces des années 1980 (79 m2) pour 460 000 € (5823 € le m2

  • LA RENTREE SCOLAIRE 2018 A VANVES (suite) : PAS DE VISITE MINISTERIELLE

    Pour l’instant, il n’était pas prévu de visite ministérielle pour cette rentrée comme l’année dernière avec Christophe Castagnier à Gambetta ou Luc Chatel alors ministre de l’éducation Nationale du gouernement Fillon au lycée Michelet en 2009. En dehorsde la visite le 29 Janvier dernier des ministres Blanquer (Education Nationale), Flessel (Sports)  et Cluzel (Handicapés) pour le lancement de la semaine olympique et para olympique en vu des JOP de 2024

    Au fil du temps, certaines Rentrées avaient été marqué par d’autres événements : La Rentrée 2016 s’était déroulée dans un contexte particulier dû à l’état d’urgence après les attentats de 2015, avec plus particulièrement à Vanves, la sectorisation de l’école Cabourg menée tambour battant par la municipalité qui créait alors des vagues parmi les parents d’élèves. La Rentrée 2011 avait été marqué par l’ouverture du groupe scolaire Cabourg dont les deux écoles maternelle et élémentaire avaient été placé sous l’autorité d’un même directeur à la Rentrée 2013.

    Au lycée Michelet, Bernard Gary, actuel proviseur, inaugurait ses fonctions à la Rentrée 2014 et faisait face, comme son prédécesseur, Patrick Sorin, nommé à la Rentrée 2005, à un phénomène de saturation, victime du succès de cet établissement scolaire prestigieux aux yeux de beaucoup de parents. Objet même d’une polémique à la Région à la Rentrée 2013 entre Valérie Pécresse (LR)  alors dans l’opposition et Jean Paul Huchon (PS) à la tête de la Région «  Alors que l’éducation et la jeunesse devraient être des priorités pour la région, Jean Paul Huchon, a laissé les lycées à l’abandon depuis plusieurs années et la situation empire en 2013. Ainsi, 50 lycées franciliens sur 469 dépassent leurs capacités d’accueil. Exemple le plus criant: le lycée Michelet de Vanves compte 316 élèves de trop.  Et l’on constate dans nombre d’établissements, des problèmes de sécurité, de vétusté, d’isolation sonore qui ne permettent pas aux jeunes d’étudier dans de bonnes conditions. Ce qui joue sur le climat régnant dans ces lycées » dénonçait elle alors.

    Le probléme n’a pas changé depuis qu’elle préside la Région et assure sa troisième rentrée des lycées franciliens. Ce qui est navrant, d’autant plus que des solutions ont été recherché avec le Conseil Départemental, la ville,  le collège Saint Exupery qui dispose de place, tout en assurant aux parents que leurs progénitures intégreraient le lycée Michelet à leur sortie. Mais sans succès. Les parents sont prêt à tout, quite à s’installer à Vanves, comme le montrent les dossiers consacrés à la conjoncture immobilière, par les news magazine, à chaque Rentrée de l’été.    

  • MAI 1968 A VANVES (Suite et Fin) : UN LYCEE MICHELET OUVERT MAIS AGITE

    Evidemment la grande fièvre de Mai 1968 a secoué le Lycée Michelet : « Au début du mois de Mars 1968, la situation est en place. Les affichent politiques fleurissent sur les tableaux et sur les murs des salles de classe. Il existe parmi les lycéens une minorité agissante. Il y a des distributions de tracts et une agitation certaine qui nuit au travail et à la discipline générale. En Avril, rien n’est calmé, bien au contraire, il y a beaucoup de sanctions en Conseil de Discipline. Les cas d’indisciplines sont de plus en plus nombreux, cela se transforme en agressions verbales, en insolences envers les adultes à la moindre observation, quand il n’y a pas provocation. L’époque fut difficile. Monsieur Rieu, inspecteur d’académie venait présider en personne les conseils d’administration où se déroulaient des discussions sans fin, jusqu’à des trois heures du matin parfois, pour savoir par exemple, si l’assuidité aux cours était obligatoire ! » raconte Xavier Renard son livre « Le Château et Lycée de Vanves 1698 – 1798 – 1998 » (Edt Sides).

    Un vanvéen alors en 6éme se souvient de ses jeunes qui ont fait irruption dans sa classe devant un professeur décomposé qui les traitait d’anarchiste, obligé de quitter son cours. « Ils organisaient des contre-cours sur le théâtre, des concerts dans le parc, parlaient du Vietnam, de l’Afrique, de Jésus Christ… Ainsi pendant des jours, nous avons appris des tas de choses dans des tas de domaine, découvrant de nouvelles musiques, de nouveaux chanteurs comme Dutronc, Léo Férré » se souvient il. « On ne voyait plus les adultes. On est allé manifester à Buffon, à François Villon. Les CRS ont encerclé Michelet… »  raconte t-il 

    Selon les archives du lycée, cet établissement est resté ouvert durant toute la période de Mars à fin Mai 1968, 114 professeurs sur 169 ayant assuré leur service, soit 70% de l’effectif enseignant. « A l’époque, les travaux des installations sportives extérieures avaient commencé (Sur la photo, les équipements sportifs du lycée qui vont être rénovés 50 ans aprés). Et les professeurs de gymnastiques avaient une inquiétude : Des fûts de fioul utilisés pour brûler les arbres abattus étaient entreposés prés de la zone des travaux, et nous craignions bien sûr qu’ils ne fussent utilisés pour quelques exactions. Heureusement, cela n’a pas été le cas » se souvient l’un de ces professeurs d’éducation physique de l’époque. « Nous n’avons pas eu de détériorations de matériels, ce qui n’a pas été le cas dans d’autres établissements. Des élèves ont monté la garde avec des professeurs durant la phase la plus dure des événements de Mai 1968. Mais le lycée était vraiment coupé en deux : une moitié travaillait et l’autre pas » ajoutait il.

    Le père Froissard qui était alors aumônier du lycée Michelet se souvient que le Censeur de l’époque « envoyait ballader les professeurs contestataires » et que l’agitation touchait surtout le second cycle. « J’étais pris entre les parents (qui étaient contre), les professeurs (qui étaient divisés) et les jeunes qui venaient chez moi tirer des tracts » raconte t-il en se souvenant d’avoir passé une ou deux nuit dans le lycée avec des élèves, vers la Pentecôte  1968 : « Nous craignions que des éléments d’extrême droite viennent casser le lycée. J’ai préféré rester dans le lycée avec eux, et j’ai passé la nuit en prière dans la chapelle du lycée » témoigne t-il en se souvenant d’avoir retrouvé dans son confessionnal des pavés du boulevard Saint Michel

    Mais voilà, après « cette folie drôle, il y a eu une répression terrible » selon ce vanvéen qui était alors en 6éme et qui se souvient de cette grande réunion « où le proviseur nous a dit que les cours reprenaient ». Cette contestation lycéenne ne s’est pas arrêtée pour autant, et s’est prolongé jusqu’à la fin des années 1970. Elle a même connue un pic en 1973 que René Rémond appelait le « Mai 68 des lycéens ».   Il a démarré à partir de la Rentrée 1968 et a oscillé pendant plusieurs années entre une tentative de reprise de main et l’explosion des lycées. Mais cela est une autre histoire de l’après Mai 68 et de ses conséquences que raconte Jocelyne Grandiau dans son livre sur «le Lycée Michelet de Vanves – plus de 300 ans d‘histoire, 150 ans d’indépendance»  sur laquelle le blog aura l’occasion de revenir