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logement - Page 6

  • CARNETS DE CAMPANE A VANVES : REUNIONS DE PROXIMITE SUR LE PLATEAU… ET LE LOGEMENT BIEN SÛR : « Votre liste Front de Gauche est l’occasion de résister ! »

     

    Le Plateau de Vanves est devenu le nouveau centre de prédilection de nos listes. Il est devenu un enjeu de cette élection municipale, où il y a un électorat à conquérir pour la droite, où il y a un électorat à motiver pour aller voter pour la gauche. Pratiquement, toutes les listes ont tenu une réunion publique de proximité ses derniers jours. Le PS a ouvert le feu le 27 Février, suivi par l’UDI/UMP le 5 Mars et le Front de Gauche le 6 Mars. Et pratiquement tous partagent finalement le même constat même si la façon d’agir diffère : requalification des espaces publics, notamment la place des Provinces, la rue Auguste Comte…avec bien sûr le passage du métro.  Lutter actuellement contre les incivilités plus que contre l’insécurité, c'est-à-dire tous ceux qui dégradent ce quartier…dont certains habitants souhaiteraient changer le nom. Et comment trouver un autre nom à « Plateau », grâce à une grande consultation populaire. Car ce terme de Plateau remonte loin dans le temps. « Plaine » peut être. Ce n’est pas pour rien que la liste « Vanves avec vous » (UDI/UMP) a installée sa permanence sur le plateau, à côté du métro.

    En tous les cas, le Plateau était au centre de cette campagne municipale ses derniers jours, marqué par la première réunion publique de la liste Front de Gauche « Vanves, l’Humain d’abord » conduite par Boris Amoroz à l’école Max Fourestier Jeudi soir où il a été  beaucoup question de logement, avec notamment une conseillère générale des Hauts de Seine venue de Nanterre : Nadine Garcia.

    En tous les cas, il est aussi beaucoup question « d’humain » dans cette campagne, terme repris au moins par 3 listes dans leur programme ? Mais le Front de Gauche (FdeG) en a l’antériorité comme l’a rappelée la camarade « Annie » car « c’était notre programme aux élections présidentielles, et cela l’est aussi aux municipales à Vanves. Si Vanves a été un village, cette commune est maintenant une banlieue assez mal foutue, alors qu’elle était beaucoup mieux voilà quelques années avec des cafés, des restaurants, des commerces remplacés par  des supérettes et des agences bancaires à chaque coin de rues, avec au moins 2 dispensaires qui n’existent plus, des services publics qui disparaissent plus ou moins comme la Sécurité Sociale qui s’éloigne, la Poste qui réduit ses horaires sur le Plateau » a-t-elle cité en s’élevant contre contre « ces résidences d’étudiants (550 studios)  à des prix exorbitants (600 € de loyer par mois) et des surloyers qui chassent les familles de Vanves… Seule la priorité au logement social  peut contrecarrer ses tendances. Et c’est le choix, et la priorité  de notre projet » a-t-elle conclu.

    Le jeune Benjamin Bennequin a rebondi en expliquant les raisons de ce choix de la liste FdeG. « C’est une urgence. Seulement 40 logements construit à Vanves entre 2000 et 2009, le PLH ayant fixé des objectifs précis en 2011 de 90 logements par an (dont 28% sociaux). Les seules constructions de logements sociaux ont été fait par des congrégations religieuses et pas, par la ville » a t-il indiqué en constatant que « la ville propose de construire surtout du logement intermédiaire ». Il a rappelé les 5 axes défendus par le FdeG dans son programme à Vanves : Une politique volontariste de logement social (+30% et non 27,5%), sachant que 600 vanvéens sont en précarité logement. Une charte avec les promoteurs pour qu’ils s’engagent à baisser de 10% le prix du mètre carré, à limiter la spéculation foncière, faciliter l’accès au logement des primo-accédants. Une mobilisation des outils pour remettre sur le marché les 1000 logements vacants que compterait Vanves, depuis très longtemps pour certains, « ce qui permettrait de répondre à la demande logements à bas prix ». Exonérer les surloyers de la commune. Rénover les logements insalubres notamment du centre ancien, « ce quartier de Vanves qui risque d’être le plus restructuré dans les années qui viennent avec l’arrivée du métro GPE (Grand Paris Express). On ne veut pas d’un « Neuilly bis » dans ce secteur de Vanves »

    « Cette constitution de liste ne peut que redonner moral à ceux qui souffre de la politique menée par le gouvernement depuis 2 mois » a constaté Nadine Garcia, « même si elle a été difficile à constituer, car ce n’était pas gagné d’avance. Il y a eu de longues discussions » a reconnu Boris Amoroz qui la conduit. « Notre ville évolue dans un contexte difficile, générant de la précarité. Nos communes peuvent constituer un bouclier social  » a-t-il ajouté alors que son invité, insistait sur cette « année 2013 de déception et d’amertune. Le monde du travail s’enfonce dans l’inquiétude. Le Pacte de responsabilité est un recul …  Votre liste est l’occasion de résister ! »… au Pacte de responsabilité, à la baisse drastique de la dépense publique, la réductuon et le gel des dotations aux collectivités locales, à la réduction des services publics, au projet de MGP (Métropole du Grand Paris). « Il faut que les communes protégent, n’abandonnent personne ! »

  • LE PROJET DE LA LISTE VANVES EN TRANSITION (EELV) – INTERVIEW DE LUCILE SCHMID (EELV) : « On est écologiste et crédible »

    Alors que les quatre listes qui se présentent à Vanves ont été déposées en Préfecture (Le 24 pour l’UDI/UMP, le 27 pour le PS, le 28 pour le Front de Gauche, Le 3 Mars pour EELV), les choses commencent à se préciser au niveau des programmes. Alors que les socialistes ont présenté leur projet avant les vacances d’hiver, pour permettre aux vanvéens de se l’approprier, et qu’il est le thème de leurs réunions de proximité, les Verts l’ont dévoilé samedi dernier en commençant à le distribuer au marché, et la majorité municipale (UDI/UMP) commence à le distribuer aujourd’hui, dans les boîtes aux lettres des vanvéens, après une crépe Party hier en fin d’après-midi dans et devant leur permanence, où certains opposants ont été invités à déguster. Vanves Au Quotidien a décidé de rencontrer chaque tête de liste pour qu’il présente les grandes lignes de leur projet et nous éclaire sur leurs priorités s’ils sont élus les 23 et 30 Mars prochain. Nous commençons par Lucile Schmid qui conduit la liste « Vanves en Transition » 

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avez-vous présenté votre projet seulement maintenant ?

    Lucile Schmid : « Nous avons eu une démarche un peu particulière puisque nous avons organisé ses ateliers participatifs et ensuite, nous avons mis beaucoup de temps à discuter sur la façon dont on voulait faire un programme qui ne soit pas un catalogue de mesures. D’une certaine façon, cela a mis du temps à murir parce qu’il fallait plus expliquer, faire comprendre notre démarche, et montrer que l’on connaissait les contraintes, c'est-à-dire qu’on est écologiste et crédible. Je sais très bien, ayant une formation budgétaire, que dans la crise,  les vanvéens sont extrêmement attentif à l’idée du réalisme. Quand on a fait Vanves 2020, les gens s’étaient demandés si les écologistes étaient capables de faire ce qu’ils disent. Et bien nous avons travaillé sur la crédibilité. Nous voulions surtout insister sur la démarche : L’idée est d’associer participation des habitants, association aux décisions, services municipaux et expertise municipale avec des expérimentations. Nous voulions en faire une sorte de cœur de programme avec quelques coups de projecteurs sur des dossiers qui nous tiennent particulièrement à cœur comme le logement, les déplacements, la petite enfance, l’éducation.   

    VAQ - Comment l’avez-vous conçu et avec qui ?

    L.S. : « Au travers de ces ateliers et en utilisant les compétences de la liste. Car nous avons, dans notre liste, des gens qui viennent de milieux professionnels assez différents, et nous avons essayé de mobiliser notre expertise. Nous avons réfléchi s’il fallait faire quelque chose de spécial pour les jeunes adultes. Et nous nous sommes aperçus que nous préférions prévoir quelque chose sur la relation entre tous les vanvéens, et comment cela se faisait pour que cela fonctione ensemble

    VAQ - Quelles sont ses grandes lignes ?

    L.S. : « Vanves en Transition est un terme un peu mystérieux mais qui est intéressant. Nous avons vu cette idée de la « transition » à travers le débat sur la transition énergétique. Nous savons que nous sommes dans une période de crise profonde sur le plan écologique, économique avec la rareté de l’emploi, social avec le sentiment que les jeunes ne savent plus forcément où va la société, et de mutation. Nous associons souvent à ce constat d’incertitudes, l’idée de menaces. Nous nous sommes dit qu’il fallait prendre un contrepied, que l’on aille sur cette idée que nous vivons une période de transition, où il faut changer, transformer profondément le modèle. Et donc, à la fois reconnaitre la réalité et l’incertitude, et transformer le modèle économique, social et écologique. En se référant au mouvement des villes en transition qui a été fondée en Angleterre et qui a consisté à transformer les politiques énergétiques dans la ville, l’aménagement, l’urbanisme, et en même temps, à susciter de nouveaux lieux démocratiques de façon à ce que les habitants participent par une modification des comportements.

    VAQ - Que voulez-vous faire de Vanves en 2020 ?

    L.S. : « Nous voulons transformer la démocratie locale, parce qu’ayant passé un certain nombre d’années dans l’opposition, ayant même été toujours dans une forme d’opposition politique depuis que je suis à Vanves (depyuis 2002), il n’y a pas assez de mobilisation en France des compétences entre ceux qui appartiennent à l’opposition et à la majorité. Les conseils municipaux sont des pièces de théâtre dont on connait l’issue à chaque fois. Ceux qui viennent y assister sont rares, parce qu’ils ne mobilisent pas les foules. Ce n’est pas un lieu de débat. Nous insistons sur le fait qu’il y ait une partie du conseil municipal consacré aux questions des habitants, avec un compte rendu, des réponses pas préparées à l’avance, une vraie interpellation démocratique. Nous proposons de confier la présidence d’une commission municipale à l’opposition.

    Nous souhaitons ainsi que Vanves soit une ville réanimée, car ceux qui y habitent depuis longtemps, en parlent et disent qu’il y avait plus d’animations dans cette ville, une vie qui était plus évidente, où les habitants se parlaient davantage. Alors que Vanves est une ville que l’on peut parcourir à pied. C’est l’aspiration vers Paris, la voiture qui a créé cette espéce de difficulté à communiquer.

    Nous souhaitons que Vanves soit une ville plus innovante, qui expérimente. A partir de là, nous proposons un certain nombre de mesures pour la réanimer, la rendre plus animée, plus douce à ceux qui sont fragiles (petite enfance, handicapés,  seniors avec les échanges inter générationnelles), et où le principe d’égalité fonctionne quelle que soit l’origine, où le droit de vote des étrangers soit porté en organisant une votation citoyenne sur ce sujet. Nous souhaiterions que ce soit une ville qui ait de l’ambition. Vanves l’audacieuse comme à Issy.

    VAQ -Quelles sont les 2 à 3  propositions sur lesquelles vous avez envie d’insister ?

    L.S. : « Tout d’abord sur le logement où on met l’accent sur deux points : la rénovation énergétique parce que la précarité énergétique est un vrai sujet, y compris à Vanves. Les ménages dépensent dans le logement et le chauffage une partie importante de leurs revenus (jusqu’à 40%). Et notamment en organisant une politique de rénovation thermique plus importante notamment sur les logements sociaux. La ville n’a pas d’office HLM, mais peut être faudrait il avoir une relation plus forte avec tous les bailleurs sociaux qui ont des logements sociaux à Vanves, de façon à organiser une priorité à la rénovation thermique. La rénovation des logements dégradés de façon à ce qu’il y ait une offre de logements qui progresse notamment dans le logement social – il n’y en a pas assez – parce que le prix du métre carré augmente. Il y a ainsi une espèce de sélection qui se fait par les prix, qui fait évoluer Vanves. Alors que nous sommes attaché à la mixité sociale.

    Ensuite, les déplacements sur lesquels nous avons beaucoup d’ambitions. Nous souhaiterions organiser un système de sens unique rue Jean Bleuzen après en avoir discuté avec un comité d’habitants réunissant l’ensemble des vanvéens concernés (résidents,  commerçants, entrepreneurs, associations d’usagers) sur la manière de l’organiser. L’idée est que le trafic de transit qui est extrêmement important dans Vanves et qui tue la possibilité d’avoir un vrai centre animé, soit mieux régulé puisqu’il est impossible à éviter. Et de le faire en concertation avec la ville de Malakoff pour voir dans quel sens on pourrait imaginer faire un lien, avec un sens rue Jean Bleuzen, et un autre sens bd du Général de Gaulle. La concertation avec Malakoff qui est aujourd’hui très faible, puisque nous avons été happé par GPSO, pour des raisons politiques, est nécessaire dans le  cadre de la future MGP. Nous souhaitons re-développer des relations plus fortes avec Malakoff, Clamart et Paris, car cela cotrrespond à la réalité humaine de Vanves. 

    VAQ - Quelles sont les premières propositions que vous allez mettre en chantier sur vous êtes élu ?

    L.S. : « Le partage des responsabilités avec l’opposition, puisque nous avons appelé cela « jouer collectif » dans notre programme. On programmerait des Etats Généraux de l’Emploi et de l’Innovation car nous pensons que Vanves est une ville qui tout à fait la capacité humaine, avec des initiatives de jeunes – une jeune femme a crée une start-up sans le domaine numérique -  le siége d’Hachette qui va s’installer. On travaillerait sur un projet d’animation qui montrerait qu’elle peut être reprise à bras le cotrps par l’ensemble des acteurs et se déroulerait avant l’été 2014, et que Vanves est une ville festive et qu’elle peut attirer au-delà des vanvéens  

    VAQ – Quelle votre position sur la MGP ?

    L.S. : « C’est encore un objet politique non identifié. Nous avons des inquiétudes sur son opacité, son caractère technocratique. Nous relayons ces inquiétudes. En même temps, je considère que GPSO est une interco qui a certainement apporté des choses à Vanves en terme budgétaire, mais elle était déjà extrêmement opaque, une sorte de  club de copains. Le bureau de GPSO n’est il pas dominé par Issy et Boulogne. Est-ce que l’on peut imaginer que la MGP soit plus redistributive,  car elle porte des priorités en terme de logements, d’aménagement du territoire, mais qu’en terme de solidarité et d’égalité des droits, qu’elle soit une métropole de gauche. C’est ce à quoi j’aspire. Je ne regretterai pas GPSO.

  • LE FRONT DE GAUCHE PRESENTE UNE LISTE A VANVES AUX MUNICIPALES 2014 : « Notre volonté est qu’au niveau municipale, nous ayons les moyens de faire rempart aux politiques d’austérité ! »

    Vanves Au quotidien a rencontré Boris Amoroz, tête de liste  avec Sylvain Pouzin, l’un des co-lisiers. Il méne une liste Front de Gauche (FdeG) qui réunit le Parti communiste et le Parti de Gauche, et met en avant « l’humain d’abord ». L’objectif est de mettre en place au niveau social, un bouclier social, un rempart contre les politiques d’austérité menée par le gouvernement actuel, et notamment faciliter l’accés au logement qui est la pierre angulaire de leur action.

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi une liste FdeG ? 

    Boris Amoroz et Sylvain Pouzin : « C’est une liste de gauche avec le parti de gauche, le parti communiste…. Le PC a décidé après une discussion interne d’intégrer cette liste du FdeG. Le Parti de Gauche a aussi décidé de nous rejoindre. On souhaite que la dynamique FdeG depuis quelques années, et surtout les Présidentielles et les Législatives de 2012, continue à être présente, avec nos idées qui mettent en avant le programme de « l’humain d’abord » avec pour objectif d’améliorer les conditions de vie de chacun, son bien être 

    VAQ - Mais sans Claudine Charfe ?

    B.A. et S.P. : « Claudine Charfe a effectué en tant qu’élu communiste au Conseil Municipal, un bon travail.  Elle a pris une décision individuelle en rejoignant la liste PS-Modem. C’est sa décision que nous respectons

    VAQ - Avez-vous cherché à faire liste commune avec le PS ? avec les écologistes ?

    B.A. et O.P. : « Nous avons eu des discussions, différents rencontres tant avec le PS qu’EELV. Nous avons cherché à discuter du programme politique pour Vanves, sur les bases du programme que nous avons constitué à la suite de l’assemblée citoyenne, avec un certain nombre d’idées sur ce qui nous semblait important pour Vanves. Nous en avons tiré la conclusion que ni avec l’un, ni avec l’autre, notre discours ne pouvait trouver une pleine place dans ces listes. Même s’il y avait sur certains points des convergences, car nous sommes tous plutôt marqués à gauche sur l’échiquier politique. Mais beaucoup de choses étaient différentes. 

    VAQ - Est-il vrai que vous auriez dit au PS que vous ne constituerez jamais une liste ?

    B.A. et S.P. : « Je n’ai jamais dit cela, et personne ne l’a dit parmi tous les co-listiers. Notre démarche est surtout d’éviter de faire un accord d’appareil. Il y a eu une tradition des partis de gauche de faire liste commune. Mais il nous a semblé plus important de défendre notre programme, d’expliquer pourquoi nous allons devant les vanvéens et ce que nous leur proposons. Et les discussions que nous avons eu, ont fait que les propositions communes que nous pouvions avoir, nous semblaient insuffisante pour avoir un programme qui puisse réellement faire évoluer la vie des vanvéens dans le bon sens

    VAQ - N’est-ce pas aussi une volonté de garder votre liberté de parole face à un gouvernement de gauche qui ne fait pas la politique que vous attendiez de sa part ?

    B.A. et S.P. : « Garder une certaine liberté de parole est un des points importants, mais cela va beaucoup plus loin. Nous constatons aujourd’hui que la situation est dure pour la population, à cause du gouvernement actuel mais aussi à cause de la politique menée par Nicolas Sarkozy : le chômage, les loyers, le foncier, les impôts augmentent. Le FdeG est une force de propositions contre l’austérité, pour défendre les salaires afin qu’ils soient plus compatible avec le coût de la vie actuelle, pour arrêter de fermer les hôpitaux… Le FdeG est le seul à tenir ce discours fort.

    Et dans le cadre de ses politiques d’austérité qui commencent à paupériser une grosse partie de la population, y compris les classes moyennes qui ne sont plus épargnées, l’idée est qu’au niveau municipale, nous ayons les moyens de faire rempart. Ce n’est pas nous qui allons tous résoudre, faire une politique d’augmentation des salaires, par contre, nous pouvons mettre en place des politiques municipales qui atténuent le choc de l’austérité pour les populations. C’est ce que nous portons dans notre programme  et que nous ne trouvions pas assez dans les autres programmes. Ce qui nous amené à faire une liste à part. Car nous n’allons pas attendre 2017 pour aider les gens, et ainsi pouvoir au niveau municipale, faire tout ce qui est possible pour atténuer ces politiques d’austérité

    VAQ - Quel bilan faites-vous de la politique menée par le maire sortant ?

    B.A. et S.P. : « Il a menée une pollitique de gestionnaire, de bon pére de famille, même si cette expression va être bientôt retiré du vocabulaire législatif français. Il a manqué d’ambition du point de vue social, aménagement de la ville, immobilier. Ce sont les spéculateurs et les promoteurs immobiliers qui ménent la barque à Vanves, les prix de l’immobilier ont augmentés de manière très importante, ainsi que le prix des loyers. Il y a des moyens d’agir contre cela, comme Saint Ouen l’a fait, avec une charte promoteurs immobiliers qui les contraint à limiter les tarifs de façon raisonnée, en fonction de la demande, avec l’accord de la commune,et en intégrant un certain pourcentage de logements sociaux assez importants. Ce qui n’a  pas été fait à Vanves. La seule contrepartie demandée aux promoteurs est d’installer une œuvre d’art, ce qui est intéressant mais loin d’être suffisant pour limiter l’augmentation des prix de l’immobilier. Et le pourcentage de logements sociaux diminue. Quelle volonté y a-t-il de maintenir un logement de qualité abordable pour tous ? Les résidences étudiantes sont privées, et pratiquent donc des loyers très chers (750 € par mois). Du coup, les étudiants peuvent se le payer uniquement grâce à l’APL c'est-à-dire grâce aux impôts qui pésent sur les français. Au lieu d’avoir construits des résidences CROUS ! 

    VAQ – Et en dehors du logement ?  

    B.A. et S.P. : « Sur l’implication citoyenne et la démocratie participative, le résultat est maigre, car une infime partie des vanvéens participent aux conseils de quartier, beaucoup ne se sentent pas du tout impliqués, d’autant plus qu’ils ne décident de rien, se contentant d’assister à des présentations des projets. Alors que la démocratie participe doit permettre de donner en amont, tous les clefs pour avoir un avis éclairé, et la possiblité aux habitants d’intervenir dans le choix des investissements, par rapport à ce qu’ils attendent vraiment. D’autant qu’aujourd’hui les budgets communaux sont restreints. Et avec cette façon de faire, les habitants seraient plus motivés pour intégrer ce genre de structure. 

    VAQ - Avec qui allez-vous constituer cette liste

    B.A. et S.P. : « Autour du regroupement du Front de Gauche tel qu’il existe depuis quelques temps. La liste comprendra des militants, des citoyens engagés, des habitants anciens et récents, étudiants, travailleurs, retraités…

    VAQ - Comment une commune peut servir de bouclier social comme vous le préconisez ?

    B.A. et S.P. : « Elle peut agir sur le logement. Il n’y a pas d’office municipal d’HLM, et ce serait compliqué d’en créer un. Par contre, la municipalité a une arme avec le permis de construire. Comme la mairie n’a pas la possibilité de préempter vu la cherté du foncier, elle a quand même un moyen d’agir en établissant une charte avec les promoteurs dans laquelle elle les oblige à prévoir 30% de logements sociaux, sachant que ce taux peut être modulé en fonction du quartier. Mais il faut à un moment donné que la municipalité gére aussi la manière dont va se développer l’habitat, et ne pâs le laisser à la libre concurrence et au plus offrant. Ou sinon, nous ferons comme beaucoup de communes, en rejetant employés, cadres moyens.  Nous aurons l’occasion d’être plus précis lorsque nous présenterons notre programme. Mais notre volonté est, en matière de jeunesse, mettre en place des structures qui permettent aux jeunes de faire part de leurs besoins, car ils sont à même et mieux placé pour le faire ; et en matière de culture, plus de diversité, plus d’implications des vanvéens, en redonnant un coup de jeunes à la bibliothéque pour les vanvéens en profitent mieux. Notre moteur, c’est ce qu’une municipalité peut faire, elle doit le faire, en matière de santé avec une maison médicale comme à Issy les Moulineaux et Clamart…