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incivilité - Page 2

  • LES REPONSES DE LA MAIRIE DE VANVES FACE A L’AGGRAVATION DES FAITS DELICTUEUX ET D’INCIVILITE

    A l’occasion du Conseil Municipal du 27 Septembre dernier, le groupe PS a posé une question orale suite à plusieurs faits de délinquance qui ont marqué l'été 2016 dont le plus grave fut une rixe entre deux bandes place de la République dans la soirée du 23 juillet dernier, sans parler des derniers faits,  notamment rue Antoine Fratacci la semaine dernière, avec une agression très grave ou des détériorations d’équipements notamment élmectriques dans le marché de Vanves à l’occasion d’intrusion . « Quelles dispositions avez-vous pris, en lien avec les services de la Police Nationale, pour éviter la récidive de tels faits ? » a demandé Jean Cyril Le Goff (PS) qiui a demandé si la municipalité comptait  « revoir les horaires de présence de la Police Municipale et renforcer ses équipes ? » Françoise Goloubtzoff, maire adjoint chargé de la sécurité lui a répondu longuement. Le Blog Vanves Au Quotidien publie in extenso sa réponse 

    «Depuis quelques mois, les habitants du quartier Centre Saint Rémy et plus particulièrement les riverains de la place de la République assistent à un phénomène nouveau pour la Commune, l’occupation de la place et des rues adjacentes par des groupes de jeunes gens. Ces regroupements qui troublent la tranquillité publique par des tapages, des incivilités et toutes sortes de nuisances tant visuelles, par l’abandon de nombreux détritus, que sonores (cris, musique, chahuts)  provoquent également un certain sentiment d’insécurité tant chez les commerçants que chez les riverains. La Municipalité a repéré ce phénomène rapidement et a dès le début développé en concertation avec les services de l’Etat et de l’agglomération des mesures visant à endiguer ce phénomène.

    Les perturbateurs récurrents, qui représentent le noyau principal des regroupements, sont une quinzaine âgés de 17 à 30 ans pour la plupart vanvéens. Il arrive qu’ils soient rejoints par des plus jeunes ou des individus de communes limitrophes. L’événement du 23 juillet dernier a concerné ces mêmes jeunes qui se sont opposés à d’autres venus d’Issy les Moulineaux pour un motif futile. Cette affaire actuellement en cours est protégée par le secret de l’instruction et je n’ai pas d’information complémentaire. Tous les auteurs ont été interpellés le soir même grâce à la réactivité des forces de Police.  A noter, que malgré un pronostic vital engagé, les deux personnes impliquées sont sorties de l’hôpital au bout de quelques jours. Il est bon de rappeler, que ces occupations de l’espace public mais aussi de parties communes de quelques immeubles avaient déjà troublé la tranquillité des habitants de la rue de Châtillon. Repérés, ces phénomènes ont fait l’objet d’un travail de coordination de la part de la Municipalité en mobilisant les forces de Polices, les bailleurs sociaux, et les moyens communaux de prévention et de vidéo-protection.

    Les mesures prises rue de Châtillon ont provoqué un déplacement du phénomène et des individus impliqués vers d’autres lieux comme la Place de la République. Au début il s’agissait principalement d’une occupation des trottoirs devant le tabac le Maryland et l’épicerie. L’action de la commune auprès des gérants de ces commerces et la prise d’arrêtés visant à limiter la consommation d’alcool sur la place (arrêté de fermeture de l’épicerie à 22h et arrêté d’interdiction de consommation d’alcool sur la Place de la République), a été coordonnée avec celle de Monsieur le Commissaire de Police qui a procédé à des contrôles administratifs de ces deux commerces.  Les services de GPSO ont aussi procédé à une remise en forme des espaces verts de la place pour supprimer la possibilité de se dissimuler ou d’y cacher des produits illicites. En même temps, la Police Nationale, appuyée par la Police Municipale, a mené des opérations anti-stupéfiants.

    Aujourd’hui le phénomène s’est à nouveau déplacé, à la fois sur le trottoir de la rue Kléber et également sur l’escalier donnant rue de l’Eglise. Régulièrement, des jeunes gens se rassemblent et troublent la tranquillité des habitants jusque tard dans la nuit. Il s’agit plus d’incivilités, de tapages et de troubles à la tranquillité publique que de phénomènes de grande délinquance. Il n’en est pas moins difficile pour les riverains de subir les conséquences de ces attroupements. La Police Nationale a renforcé son action en procédant régulièrement sur réquisition de Monsieur le Procureur de la République à des contrôles systématiques des personnes présentes sur la place et en réitérant une opération anti-stupéfiants. Cependant le Commissariat de Vanves Malakoff a perdu 40%  de ses effectifs depuis dix ans, et a de nouveau connu un nombre de départs importants d’agents au mois de septembre 2016.  En outre, les missions de sécurisation ont mobilisé beaucoup d’effectifs dans le cadre du plan vigipirate. Ainsi aujourd’hui, la Police Nationale n’est plus en mesure d’occuper systématiquement le terrain et ce malgré un investissement sans faille de ses agents.  La Municipalité a, à plusieurs reprises (mars 2015, juin 2015, mai 2016, septembre 2016), en coopération avec madame le Maire de Malakoff, sollicité Monsieur le Préfet de Police pour un renforcement des forces présentes sur notre circonscription.

    La ville a développé des actions de prévention en renforçant tout l’été l’équipe de Prévention Spécialisée avec des éducateurs sportifs. En juillet et en août, l’équipe a agi auprès des jeunes en menant un travail d’animation de rue. Les éducateurs spécialisés, qui font partie du dispositif communal de prévention financé par le département, prolongent le travail de cet été en agissant auprès de ces jeunes, pour certains en voie de marginalisation. Ils travaillent avec eux sur des projets d’insertion professionnelle ou de formations pour les plus âgés et sur la scolarité et l’orientation pour les plus jeunes. Par ailleurs, il a paru indispensable d’évoquer la responsabilité des familles notamment dans le cas des enfants mineurs. L’abandon par certaines personnes de leurs responsabilités parentales doit faire l’objet de signalements et être traité par les services et autorités compétentes. La ville engagera des démarches systématiques auprès des familles concernées afin de les rappeler à leurs obligations et tenter de les responsabiliser sur la situation de leurs enfants.

    En parallèle, la Commune étudie la mise en  place d’une action de médiation et notamment par le déploiement d’une équipe de médiateurs de rue. La mise en place d’une telle action nécessite, pour être efficace,  un important travail de préparation tant au niveau du recrutement que de la prise en compte de l’ensemble des problématiques du territoire par les agents qui seraient mis en place. La Municipalité entend prendre ses responsabilités en matière de prévention ou d’actions sur l’espace public qui relèvent de sa compétence. De même, la Ville assurera son rôle de coordinateurs entre les différents services de l’Etat, de l’Agglomération ou du Département pour mettre fin à ces désordres. En revanche, la Sécurité publique est une mission régalienne de l’Etat, et la Ville continuera à solliciter les services de l’Etat pour un renforcement des forces de Police Nationale sur notre territoire, la ville n’ayant pas vocation à se substituer à l’Etat.

  • DANS CETTE PERIODE POST ATTENTAT, LA POLICE DE VANVES, TRES SOLLICITEE, A PRIORISEE SES INTERVENTIONS URGENTES

    Le maire a lancé le 9 Mai ses réunions publiques de quartiers trimestrielles avec les habitants du quartier Saint Remy et du Centre Ancien  à l’hôtel de ville. Elles avaient été interrompues en Novembre à cause des attentats et la mise en place de l’Etat d’Urgence. Pour cette première réunion, le commissaire de police était présent pour parler de la sécurité à Vanves car depuis plusieurs mois un point de fixation s’est créé rue de la République entre la place et le carrefour Vieille-Forge et Dardenne. Occasion pour Jonathan Ouazan d’expliquer que le contexte post-attentat implique un certain nombre de missions (sécurisation de bâtiments, de marchés, de manifestations…)  et des priorités qui ont réduit la présence de ses hommes et ses moyens (véhicules) sur le terrain, et les ont amené à faire des choix dans leurs interventions et même les hiérachiser …  dans une ville où, malgré tout,  le niveau de délinquance reste relativement bas, et qu’il n’y a pas plus d’agressions qu’avant….

    « Nous sommes conscients que tous les appels au commissariat n’ont pas été honorés. Mais nous avons recentré la priorisation donné à ces appels : Atteintes à l’intégrité physique des personnes,  atteintes aux biens, incivilités qui sont de plus petites infractions contraventionnelles (en deça des autres). Et c’est le cas pour les rues de la République et de Châtillon, avec des regroupements de jeunes. Nos équipes sont déjà engagés par ailleurs, et ne peuvent intervenir sans cesse, mais nous devrions de nouveau réagir, comme nous l’avons déjà fait après plusieurs appels provenant de riverains de la place et de la rue de la République   qui se plaignaient qu’une quinzaine de jeunes jouent au football sur la place gênant les passants. En fait, ils étaient une quarantaine. Deux d’entre eux ont été interpellés » a-t-il expliqué en reconnaissant que « les efforts faits ne sont pas suffisants aux yeux des habitants concernés, mais nous faisons le maximum. Ce phénomène perturbateur s’est déplacé vers un  autre secteur de la ville. Mais les agents de police lorsqu’ils patrouillent, contrôlent les identités, vérifient s’ils ne sont pas en possession de stupéfiant » a assuré le commissaire de police. « Globalement, le travail de la police est efficace ! On a un bon niveau de sécurité ! Mais le risque zéro n’existe pas ! » a ajouté Bernard Gauducheau.

    Les riverains ont apporté des témoignages édifiants : « Ces jeunes utilisent 4 véhicules garés en position irrégulière pendant des heures ! Est-ce qu’on ne pourrait pas verbaliser pour les dissuader de rester là » demande l’un d’entre eux. « On les verbalise régulièrement » assure le commissaire de police qui souhaite que l’on voit cela avec la police municipale avec laquelle ses agents de police travaillent en bonne coordination. « Le maire ne peut il pas régler le problème d’une manière radicale en fermant le café (Le Maryland ) ? » suggére un autre . « Le maire ne le peut pas, car c’est une activité économique. Mais on observe bien qu’on a des soucis lorsqu’il est ouvert. J’ai pris un arrêté municipal de fermeture anticipée de l’épicerie à côté, qui est génératrice de perturbations. On a pu constater qu’elle faisait l’essentiel de son chiffre d’affaire le soir  (et la nuit). Et je tiendrais ferme sur cette position. Mais  la situation radicale de fermeture ne se fait pas comme cela ! Il faut des faits tangibles de troubles à l’orde public » a expliqué le maire

    « On est trois à prendre des risques de se faire casser, 50 à se faire embêter ! Depuis la semaine dernière, c’est moto cross. C’est devenu une zone de non droit  avec cette BMW toujours garé à l’emplacement du dépôt minute. Les agents de police municipaux ne passent que le matin, pas l’après-midi ! » s’est plaint un commerçant.  « Ils n’en ont rien à foutre ! Ils fument des pétards » s’est lamenté un collègue. « C‘est une zone de non droit ! Mes clients font le tour pour éviter de passer par cette rue. On doit faire avec car ils nous connaissent, et on les connaît. Le dépose-minute n’est jamais contrôlé ! J’ai reçu un mortier à l’intérieur du magasin" a témoigné un troisiéme

    Un riverain a demandé au commissaire si la police avait identifié les meneurs. Et ce dernier a expliqué que ses agents ont repéré que les jeunes  (12 ans) qui viennent squatter cette rue et  le hall de l'immeuble avec les anciens, sont les plus perturbateurs. Un autre a demandé si la vidéosurveillance était utile et dissuasive en permettant de les repérer lorsqu’ils font des actes malveillants. Apparent pas selon les réponses du commissaire et du maire qui a conclu à ce stade par ces mots : « On ne néglige pas cette question, mais on ne pas tout faire n’importe comment ! »  

  • VANVES : UN WEEK-END DE TERROIRS SOUS LA NEIGE

    Le village des terroirs a été baptisé hier matin, pendant la grande messe dominical célébrée par le pére Thirion. La neige lui est tombé dessus pour la première fois depuis 5 ans. Il a connu la pluie, le froid intense et glaciale, le soleil, mais pas la neige. C’est fait depuis hier, juste avant l’apéritif offert par le Conseil de Quartier en présence du maire Bernard Gauducheau avec son chapeau très mitterrandien venu de Pologne, de son président et maire adjoint, Bernard Roche qui revenait de Juvisy où il avait assisté au match de l’équipe première de Basket et du pugillat qui s’en est suivi (Lire le récit sur le blog Vanves92170), de sa collègue chargée de l’animation, Françoise Saimpert qui a passé ses trois jours au village avec l’équipe du service animation pour s’assurer de son succès, sous la direction de l’ineffable et efficace directeur avec son bonnet noir et anorak rouge.

    Mais voilà, la neige depuis Jeudi a provoqué quelques embouteillages sur notre commune, provoqué la fermeture du parc Frédéric Pic, mais pas du village du terroir. Certains ont respecté la loi, en salant devant leur immeuble alors que d’autres attendaient peut être que la ville leur livre le sel. Les trottoirs au tour du Parc des Expositions ne l’ont pas été, tout comme le long des longs murs du lycée Michelet, ou des grilles du parc F.Pic, et même devant certains immeubles ou pavillons. Ce qui est de l’irresponsabilité de la part des concitoyens vanvéens lorsque l’on constate que le froid peut rendre ses trottoirs très glissants. Ce qui était le cas au village des terroirs, mais les agents municipaux y veillaient en enlevant régulièrement la neige des allées entre les stands.  Par contre il était intéressant de constater que dans les rues qui bénéficient encore du stationnement non payant, certaines voitures ventouses avaient disparues (peut être garé dans leur parking) permettant de trouver des places pour se garer plus facilement.

    Ce week-end a permis de constater l’incivilité des riverains de la rue de l’Eglise. A peine réaménagée, ils ont garé leurs véhicules le long des murs des immeubles, alors que le stationnement y est interdit. Ils profitaient du fait que la ville n’avait pas encore installé des grilles dites de « Saint André » comme dans la rue Gaudray. Alors qu’ils ont voté en grande majorité contre le stationnement. Ce qui ne les empêche pas de pester contre ces chauffards qui roulent à plus de 30 km/h dans leurs rues. Mais ils devraient déjà commencer à montrer l’exemple en respectant ce qu’ils ont décidé avec la mairie : Plus de voitures rue de l’Eglise, et pas attendre des dispositifs matériels dissuasifs pour le faire. Ils seraient plus crédibles.