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grêve - Page 7

  • L’IMAGE DU JOUR A VANVES : UN TAXI VANVEEN EN COLERE

    Cette photo d’un chauffeur de taxi en colère du côté de la porte Maillot, envoyé par son auteur,  a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux depuis deux jours. Or il se trouve que c’est un élu de Vanves exerçant cette profession bien connu des parisiens qui apparaît sur la photo. Comme l’expliquait encore, mardi dernier Anne Hidalgo, maire de Paris,  les taxis font partis du service public des transports. Mais voilà, dés que l’on veut toucher à leur statut, à leur licence ou dés qu’ils sont concurrencés parde nouvelles formes de transports comme les TVC, ils font des mouvements et gréves corporatistes qui peuvent se révéler très violentes. C’est pourquoi les taxis n’ont jamais évolués parce que personne n’a osé les toucher et ceux qui l’ont fait l’ont payés cher : Impossible d’augmenter leur nombre, alors que beaucoup de parisiens se  plaignent d’une certaine pénurie. Impossible de changer leur statut puisqu’ils sont gérés par la préfecture de police alors qu’ils devraient l’être par le STIF, la haute autorité des transports en Ile de France, comme l’ont proposées différents organismes (CESER) ou commission (Balladur, Atteli…). Impossible même d’uniformiser leurs véhicules comme à Londres etc…La gréve des taxis actuelle est le reflet de ces corporatismes en France qui empêchent d’avancer et au Grand Paris d’être plus attractif alors que la concurrence internationale entre les métropoles est féroce.    

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ET AILLEURS : LA GROGNE DES MAIRES MONTE !

     

    Les pétitions des maires se multiplient en France  avec la création de « collectifs des maires » contre la réforme des rythmes scolaires. La gréve des enseignants devrait être très suivie aujourd’hui. Dans notre Région, les maires de droite comme de gauche, même chez certains socialistes qui restent discrets, sont vent debout contre la création de la Métropole du Grand Paris. L’UMP  des Hauts de Seine a mobilisé tous ces élus et les sections locales, comme à Vanves,  pour faire signer une pétition « contre la Métropole du grand Paris » afin de « manifester fermement notre opposition avant le dernier débat à l’Assemblée Nationale ». Christian Dupuy Maire de Suresnes demande un moratoire.

     

    Lors de la signature du CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO hier à la mairie de Boulogne où était présent Bernard Gauducheau avec quelques élus de Vanves (F.Saimpert, B.Roche, M.Dingreville, A.L. Mondon et J.C. Le Goff), PC Baguet maire de Boulogne et Président de GPSO n’a pas caché « qu’en ces temps de débat parlementaire sur la création de la Métropole du Grand paris, et la disparition programmée des EPCI de la Petite Couronne, le Bureau de GPSO a hésité à signer notre CDT ». D’autant plus a-t-il ajouté que « l’ironie de la situation veut que nous nous engagions pour 15 ans alors que l’on ne donne pas plus de deux ans à notre communauté d’agglomération ».  Le 96éme Congrés des Maires de France qui se tiendra à côté de Vanves risque d’être très chaud la semaine prochaine.  

     

    « Vos élus sont tous inquiets et indignés par le projet de loi créant la Métropole du Grand Paris, qui vient d’être voté en 2ème lecture par le Sénat, et qui va être examiné prochainement en dernière lecture à l’Assemblée nationale. Il met gravement en cause les libertés locales et éloigne les habitants des décisions qui les concernent. Il retire aux maires tout pouvoir concernant l’urbanisme, le logement, les opérations d’aménagement l’emploi, l’activité économique, la prévention et l’éducation. Beaucoup de villes, comme Vanves et le Conseil général des Hauts-de-Seine à l’unanimité (les socialistes ne prenant pas part au vote), ont voté des vœux contre l’état actuel de ce projet néfaste » écrivait Isabelle Debré aux militants et sympathisants UMP de vanves et de la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves/Issy) qu’elle mobilise pour faire signer cette pétition « Citoyens contre la Métropole Parisienne » disponible sur le site www.contrelametropoleparisienne.fr  avec un formulaire à remplir et des  actualités de ce projet.

     

    « Ce projet liberticide, n’est pas un problème d’élus : il va modifier la vie de tous les habitants de la Banlieue….Nos communes n’auront pas plus de pouvoirs que les arrondissements de Paris aujourd’hui. Leurs habitants ne pourront plus se faire entendre puisqu’au Conseil métropolitain chaque commune ne sera représenté que par un délégué sur plus de 200 : Autant dire que leur voix sera inaudible. On en revient à l’administration technocratique des années 60 qui a créé tant de mal de vivre dans la banlieue. Demain avec cette recentralisation inacceptable, les habitants ne seraient plus jamais écoutés et régresseraient à l’état de « sujets » d’une administration centrale qui prétend mieux connaître leurs aspirations qu’eux-mêmes  » est il écrit dans cette pétition initié tant par l’UMP et l’UDI.

     

    La plupart des élus (maires, conseillers généraux, parlementaires) UMP et UDI du département et de la Région l’ont d’ailleurs  signé ou en voie de le faire, car il s’agit de rappeler que « nous avons une autre conception de la métropole, fondée sur le principe de subsidiarité qui privilégie le pouvoir de décision au niveau le plus proche des habitants aussi longtemps que le niveau supérieur ne peut pas agir de manière plus efficace : Laissons le soin aux communes et aux communautés d’agglomération de traiter de la gestion de services publics locaux (comme les créches et les écoles…), l’aménagement de leurs quartiers, l’organisation de leur habitat, et donnons à la Métropole la responsabilité des problèmes du niveau de l’agglomération comme les réseaux de transports publics, l’attractivité économique ou les grands projets d’aménagements ».

  • RYTHMES SCOLAIRES : GREVE A VANVES ET DANS LES HAUTS DE SEINE

    75% des enseignants du premier degré des Hauts de Seine devraient être en gréve aujourd’hui et de nombreuses écoles altoséquanaises seront fermées, même si certains assurent un accueil comme c’est le cas à Vanves. Si les maires se sont beaucoup exprimés à travers leurs associations sur les conséquences financières et matérielles – la FCPE qui est une des associations de parents les plus importante  a répondu: « les enfants d'abord, les trot­toirs et les ronds-points après ! Les choix doivent être faits en fonc­tion des enfants ! Il n’y a pas qu'à l'Etat de faire des arbi­trages: les mai­ries, inter­com­mu­na­li­tés, dépar­te­ments et régions sont aussi concernés » - les enseignants sont aussi remontés contre ce projet « d’autant plus  qu’ils n’ont jamais été consultés jusqu’à présent sur la question de la refondation l’école (loi d’orientation, rythmes scolaires, formations des maîtres) » indique l’un des représentants departementaux du SNIUPP-FSU qui fait état d’un questionnaire auquel 24 000 enseignants ont répondu  et  pour lesquels « cette question des rythmes scolaires n’était pas prioritaire » et « que l’école avait été pas mal abîmée ses cinq dernières années. On s’aperçoit d’ailleurs que le ministre Peillon a voulu mettre en chantier beaucoup de choses en même temps. Mais là, c’est le chantier de trop. Et que cela se fait dans l’urgence en arrivant à des situations on se rend bien compte que c’est du bricolage ».

     

    Le SNUIPP-FSU considère « qu’il n’y a pas suffisamment de garanties car rien ne prévoit la consultation obligatoire des conseils d’écoles. L’organisation de la semaine et tout ce qui est dérogatoire peut être à l’initiative seule des mairies, sans que cela passe par les conseils d’écoles. Alors qu’auparavant, seuls ces derniers étaient habilités à faire des propositions de modifications. Pour l’organisation péri-scolaires, il n’y a aucunes garanties, aucunes obligations pour les mairies de les organiser. Vincent Peillon annonce que les enfants ne sortiront pas avant 16H30, mais rien n’oblige les mairies à organiser des activités, et ce qu’elles soient non payantes. Notre syndicat qui porte les valeurs de réussite pour tous, d’égalité, voit là quelque chose qui risque de creuser les inégalités territoriales plus qu’autre chose » indiquent ses portes paroles  constatant « qu’aucun maire des Hauts de Seine n’a avancé ses pions pour appliquer ces nouveaux rythmes scolaires dés 2013. Ce qui montre bien la complexité de ce dossier. Nous sentons bien les municipalités en  difficulté sur le financement, le recrutement des personnels, les locaux, avec l’allongement de la pause méridienne. Et l’inquiétude aussi de nos collègues sur ces questions, car il y a aura un effort à faire de tous, sans perspectives de mieux pour les élèves, les enseignants ».