Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

gpso - Page 65

  • QUESTION ORALE AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : LA NAVETTE MUNICIPALE PAYANTE ?

    Le groupe PS a interrogé le maire au conseil municipal sur l’annonce lors des réunions publiques de quartier comme hier soir à la mairie pour le centre ancien-Saint Remy, que « la Navette municipale de Vanves, actuellement gratuite, deviendra payante à partir du 1er janvier 2017 ». Occasion de s’étonner « qu’elle soit faîte en réunion publique avant même que la délibération prévoyant cette modification ait été débattue et votée au conseil de territoire GPSO (qui s’est déroulé Jeudi dernier) et sans avoir préalablement informé, notamment en commission municipale, les élus de la ville de ce projet de changement qui relève du champ de compétence de notre EPT GPSO ».  Et « qu’une étude réalisée par les services de GPSO a mis en évidence que la gratuité de la navette de Vanves, du TUVIM à Issy les Moulineaux et du SUBB à Boulogne-Billancourt ne permet pas d'obtenir de contribution de la part du STIF. Pour pouvoir bénéficier de cette redevance de la part du STIF ces lignes doivent appliquer la tarification du STIF (ticket bus + ou accès par les abonnements en vigueur Navigo, Imagine R, Améthyste) » a indiqué Jean Cyril Le Goff (PS) en demandant  « quelles mesures d'accompagnement GPSO et la Ville de Vanves compteraient mettre en place (par exemple pour informer les collégiens et lycéens Vanvéens du dispositif Imagine R cofinancé par le CRIF, pour recenser les Séniors utilisateurs de la Navette éligibles à la carte Améthyste, etc.) ? » et « ce qui motive cette volonté de mise en place de la tarification francilienne au 1er janvier 2017 à la Navette de Vanves, alors que la gratuité perdurerait pour le TUVIM d'Issy les Moulineaux et le SUBB de Boulogne-Billancourt ? » 

    Françoise Saimpert maire adjointe qui siège au conseil territorial de GPSO a donné les trois raisons qui ont pu motiver ce choix : Une contrepartie à l’amélioration notable de la qualité de service tout d’abord. « Un véhicule électrique a été mis en service le 24 août 2015 permettant de réduire de 95% les émissions de gaz à effet de serre et les nuisances sonores. Le confort a bord du véhicule est nettement amélioré par la souplesse de conduite que permet la motorisation électrique. Naturellement, le véhicule est totalement accessible pour les personnes à mobilité réduite, tout comme l’ensemble des arrêts de bus. 3 arrêts restent à aménager au 1er semestre 2017.L’ensemble de l’information-voyageurs a également été repensée et modernisée. Parallèlement, les services de GPSO ont totalement repensé les conditions d’exploitation de la navette pourgagner en efficacité, en ponctualité et en performance économique » a-t-elle indiquée.

    « Ensuite une nécessité d’uniformiser la tarification des lignes composant le réseau de transport de GPSO : « Historiquement, seuls 3 services urbains du territoire appliquent la gratuité : la Navette de Vanves, le TUVIM à Issy-les-Moulineaux et le SUBB à Boulogne-Billancourt. Par souci d’équité de traitement, il a été convenu par le bureau communautaire d’appliquer les mêmes règles sur l’ensemble du territoire de GPSO pour réduire les écarts structurels. L’application de la tarification au 01er janvier 2017 a été prévue dès l’été 2015 pour la Navette et le TUVIM qui sera exploité avec des véhicules électriques à cette date. Le test des véhicules est d’ailleurs en cours. Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux ont sollicité un report de la tarification sur le SUBB et le TUVIM au 01/01/2018 dans le cadre de la préparation de la fusion des deux communes. Mais afin d’absorber le surcoût dû aux véhicules électriques à Issy-les-Moulineaux, la Ville a choisi d’apporter une contribution à GPSO de l’ordre de 390 000€ pour l’année 2017. La ville de Boulogne Billancourt n’a pas encore été dotée de véhicules électriques.Pour l’année 2017, le STIF contribuera à hauteur de 30 258€ au coût d’exploitation de la navette ce qui représente une couverture du déficit à hauteur de 14% » a-t-elle expliquée.

    «Enfin, elle a  un impact limité sur les usagers :  « les services de GPSO ont mené un travail très fin d’enquête exhaustive sur le comportement des voyageurs. En 2015, environ 260 voyages sont effectués chaque jour de semaine à bord de la navette soit un accroissement de 10% entre l’ancienne et la nouvelle offre de transport :33% d’entre eux sont des élèves et des étudiants, 23% sont des actifs,38% sont des retraités, 7% sont sans emploi. 25% des voyageurs disposent d’un abonnement régional (Navigo, carte Imagine R…) : pour cette catégorie d’usagers, le passage à la tarification sera indolore. 57% des voyages sont effectués par des personnes qui disposent pour leurs autres trajets de tickets T+ : il conviendra que chaque voyageur composte un ticket, comme pour tout autre voyage sur une ligne régulière.  5% des voyageurs ne possèdent pas de titres de transport. Pour eux, l’impact sera en apparence plus important. Un accompagnement spécifique pourra être apporté à ces utilisateurs pour leur proposer le meilleur tarif pour voyager (abonnement Navigo remboursé à 50% par l’employeur pour les salariés, abonnement Imagine R pour les élèves avec une prise en charge très significative par la Région Ile-de-France, forfait solidarité transport pour les personnes sans emploi, carte Améthyste pour les personnes âgées, sous conditions de ressources, et avec une participation conséquente du Département des Hauts-de-Seine). 13% des voyageurs n’ont pas répondu à la question sur la possession de titre de transport » a-t-elle indiqué en précisant  « qu’afin de gérer cette transition, GPSO et la Ville ont mis en place un plan de communication d’ampleur : un article dans le Vanves Info de décembre, une présentation au cours des 3 réunions publiques d’automne, des affichages spécifiques à bord de la navette, un stand commun RATP/GPSO qui se tiendra au marché de Vanves autant que nécessaire. La première rencontre se tiendra le jeudi 15 décembre. D’un point de vue formel, vous regrettez que le sujet n’ait pas été abordé lors des commissions municipales. Comme vous le soulignez, le projet relève du champ de compétence de notre EPT GPSO. Il était donc tout naturel que le dossier soit traité au sein de la commission traitant notamment de la mobilité.La communication a ensuite été anticipée pour s’adapter au mieux au calendrier institutionnel du STIF et de GPSO qui doivent délibérer de manière concordante sur cette affaire. Ainsi nous avons placé ce thème à toutes nos réunions publiques de quartier pour prévenir les usagers le plus en amont possible ».

     

  • DEAMBULATION INAUGURALE SUR LE PLATEAU DE VANVES UN SAMEDI MATIN VIVIFIANT

    Les événements ne manquent pas ce week-end à Vanves entre les Journées des Musiques Anciennes, la 52éme Coupe de l’amitié avec la remise des prix hier soir à la salle des Cinéastes, La clôture de l’année de la Misécorde avec la fermeture de la porte de la Miséricorde chez les Bénédictines ce matin, et  bien sûr  le 1er tour de la Primaire de la droite et du Centre qui ont un retentissement qui dépasse les limites communales. L’événement vraiment vanvéen  a été les inaugurations des travaux effectués rue Marcelin Berthelot, avenue Victor Hugo, dans le square Jarrousse, au carrefour Albert Legris, sur la place du 19 Mars 1962  et de l’espace Danton hier matin

    La municipalité avait invité les élus et les représentants du Conseil de quartier du Plateau à une déambulation vivifiante à travers tous ces lieux de ce quartier en cette fin de matinée ensoleillé avec un petit vent bien froid. Bernard Gauducheau avec Pascal Vertanessian, maire adjoint jouaient les guides, ainsi le référent de GPSO bien sûr qui a réalisé l’ensemble de ses travaux de voirie, d’éclairage, d’espaces verts. Peu d’élus, surtout UDI, mais pas LR sûrement mobilisés sur la préparation du scrutin du lendemain – B.Voisine et I.Debré ayant fait les courses à Auchan pour le ravitaillement des bénévoles qui tiendront les bureaux de vote -  ni de l’opposition. A chaque étape, le maire indiquait les travaux effectués, leur montant bien sûr, et  durant la déambulation, Xavier Le Maire, maire adjoint chargé du commerce, qui avait préparé ses anti-séches, donnait quelques informations au maire sur les boutiques et les commerces de ce quartier avec quelques arrêts devant les distributeurs automatiques de swandichs et boissons rue Jullien du petit snack du lycée très fréquenté par les lycéens à l’heure du déjeuner, une boutique de la rue Victor Hugo où devrait s’installer un commerce d’ameublement…Le maire annonçant bientôt l’ouverture de la créche privée avenue Pasteur face au Square Jarrousse, et un début de solution pour ce garage/entrepôt où le stock de pneus avait brûlé un week-end de Pâques         

    Cette déambulation inaugurale d’automne s’est terminé dans le nouvel espace Danton destiné maintenant aux associations et géré par le PHARE qui a accueillit pendant de longues années un restaurant dédiée aux seniors où étaient organisé de nombreuses animations, remplacé par le SQUARE de la rue Murillo (dans le bâtiment de l’ex-club Pompidou). Le maire a expliqué les raisons de ce changement impliqué par une faible fréquentation de ce lieu par les seniors ses dernières années, la nécessité de le remettre aux normes qui aurait coûté trop cher, et surtout l’anbandon du statut de foyer logement de ce bâtiment du Logement Français  réservé aux seniors au départ qui s’ouvre à toutes les générations, avec au rez de chaussée, cet espace dont une partie est utilisé par le service intergénération avec Pierre Meige et son épuipe.

    Le maire en a profité pour faire quelques commentaires sur tous ces travaux menés par la ville avec GPSO en expliquant que dans ces temps de vaches maigres pour les communes comme Vanves, la meilleure solution est de les étaler en plusieurs tranches pour qu’ils soient plus supportables financièrement, surtout vu leur coût. Il en a été ainsi pour le square Jarrousse mais aussi l’éclairage et la voirie de ses voies publiques.

    Il en a profité aussi pour dire un mot des prochains chantiers : La restructuration du tunnel du métro dont les travaux  (340 000 €) devraient débuter au début de l’année 2017. La requalification de la porte Brancion, véritable serpent de mer, en lien avec la ville de Paris et le 15éme arrondissement qui fait l’objet de l’appel à projet « Imaginons la Métropole du Grand Paris (MGP)  de demain » avec la porte de la Plaine, mais sans la porte de Vanves, prévu au départ, parce que la Maire de Malakoff, Jacquelinne Belhomme préfère travailler avec la mairie du 14éme. Elle préfére  bien maîtriser le dossier de la transformation du site de l’INSEE face à l’appétit des promoteurs. Ce qu’elle n’aurait pu faire dans le cadre de cet appel à projet.      

  • VANVES ET LA FUSION ISSY–BOULOGNE : A 8, C’EST IMPOSSIBLE ! A 3, COMPLIQUEE ! ET A 2, RIEN N’EST SÛR

    Boulogne et Issy les Moulineaux ont entamé, cette semaine  la seconde étape de leur rapprochement avec les premières réunions publiques de quartier Après un petit film, PC Baguet à Boulogne, A.Santini à Issy, ont  expliqué pendant 30 à 45 mn le contexte qui a conduit ses deux villes à entamer un processus de rapprochement, et les mots ont leur importance, car il ne s’agit pas encore d’une fusion, avant  de répondre à de multiples questions.

    Quelques habitants des villes voisines et membres de GPSO sont venus assister à ces réunions : « Et nous, qu’est-ce qu’on devient ? » a même demandé un habitant d’une ville voisine. « On a eu cette discussion avec les maires de GPSO » a indiqué PC Baguet son président qui a confié que l’un de ses maires lui avait dit que lors des réunions publoques qu’il anime, beaucoup de ses administrés lui en parlent. En tous les cas, il  a expliqué pourquoi il avait engagé ce processus avec A.Santini à la suite des bouleversements financiers – gel des dotations de l’etat et péréquations -  et institutinnels avec la création de la MGP qui prend des compétencesaux maires et prive de ressources propres GPSO : «  On a recherché des solutions dont le rapprochement des communes puisqu’une loi le permet, l’Etat versant une prime aux communes qui fusionnement. On a commencé à le faire avec les 7 villes de GPSO. Mais on ne pouvait pas bénéficier d’avantages financiers  du fait de la dimension de cette ville nouvelle qu’elles auraient formée. Nous avons abandonné cette idée. Et nous avons pensé à cette fusion à deux. Et si à 8 elle est impossible, à 3 c’est complexe » a-t-il même indiqué

    Mais à deux, rien n’est fait pour une raison bien clair : Ses deux maires demandent des garanties et un accompagnement de l’Etat. « Il faut qu’il fasse un geste. On a demandé un gel de tous les prélèvements pendant 5 ans en, cas de fusion. Un amendement devra être voté dans le cadre du PLFR 2016 – car  le dispositif législatif Ville Nouvelle n’est  pas prévu pour les grandes villes - et on verra si l’Etat veut nous accompagner» a t-il précisé. Donc pour l’instant, rien n’a changé. Un document simple a été réalisé pour que les habitants saisissent la situation. Lesmaires ont commencé, lors de ces réunions  à expliquer les  trois raisons  de ce projet : Peser face à Paris qui décide sans nous consulter (Roland Garros, Parc des Princes, berges de Seine). Lancer un nouveau projet de ville en se reposant sur nos 143 000 emplois dont 50% dans le numérique… avec l’idée en tête de créer une Silicon valley de la Seine.  Enfin faire des économies  en unifiant certains services comme le font les Yvelines et les Hauts de Seine avec les services archéologie, voirie et adoption,  en bénéficiant de ce qu’il y a de mieux dans chaque commune, réduire la masse salariale etc…

    Les questions sont diverses et variées :  «Quel est l’objectif ? Quelle est l’aubaine pour nos deux villes ? Est-ce qu’on aura plus de poids ?  Qu’est-ce que cela représente  pour le futur ? Ne va-t-on perdre notre identité ? Qu’est-ce que cela amènera comme contraintes, de moins positif ? A quelle échéance ?  Est-ce que cette nouvelle ville ne va pas se transformer en une petite « Défense » ? Est-ce que nous n’allons pas payer plus d’impôt ? Est-ce que l’on sera consulté ? Est-ce que l’on aura un seul maire ? »…Le référendum : « C’est prématuré ! On pourrait le faire, mais seulement après les élections présidentielles. Il faut laisser les habitants s’approprier ce sujet compliqué ». Le maire : «Ce sera le maire de Boulogne, mais chaque commune aura un maire délégué»