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commission espace public

  • CESE DE VANVES (suite) : LORSQUE SES MEMBRES NE DECIDENT PAS DE DEMISSIONNER, ILS REFUSENT DE PRESENTER LEUR RAPPORT

    La situation devient ubuesque au CESEV (Conseil Economique, social, environnemental de Vanves). La commission développement durable et solidarité a remis son rapport sur « les déplacements à Vanves » sur lequel elle a travaillé avec la commission « espace public », mais les membres de cette dernière qui  ont démissionné  en Juin, pour cause de rétention d’informations et manque de concertation, n’étaient pas présent. Mais ce n’est guère mieux pour la commission Economie et Prospective qui a planché sur le thème   « Quels arbitrages budgétaires pour la ville de Vanves ». Celle-ci n’a pas présenté son rapport remis depuis des mois à la municipalité lors de la séace plénière de jeudi dernier, et tant son président que ses membres étaient absents malgré les appels répétitifs et insistant du président du CESEV.  

    Elle avait été saisie de deux sujets : « Quels arbitrages budgétaires pour la ville ? » et « L’approche prospective des besoins en commerces de proximité au niveau local ». Elle avait  travaillé surtout sur le premier point, recueilli de l'information disponible,  facilitée auprès de services ouverts et disponibles, lui permettant de proposer des pistes possibles pour approfondir son travail et orienter ses avis. Le Rapport mis en forme entre  l'été  et l’automne 2016, a été remis à la présidence du CESEV en janvier 2017, avec 17 propositions d’actions à approfondir, ses membres précisant dans ce rapport : « Il incombera par la suite à M. le Maire de saisir la Commission sur une ou plusieurs des propositions à étudier et à approfondir en fonction de leur pertinence et leur priorité pour la Ville de Vanves ». Mais voilà, huit jours avant la séance plénière du 19 octobre 2017, au cours d'une réunion peu courue en raison d'une fixation tardive de la date et du certain sentiment d'inutilité, les pistes proposées ont été les unes après les autres écartées pour diverses raisons par la municipalité. Il est dès lors paru, à de nombreux membres de cette commission, tout d'abord inutile de présenter un rapport en séance plénière et dans une certaine mesure de s'y rendre, ensuite, insatisfaisant de poursuivre des travaux sur des sujets considérés comme inutiles ou voués à un barrage à priori du fait politique ou des compétences territoriales. « Cela est fort dommageable. Si les choix ne relèvent naturellement pas du CESEV, ses apports en réflexion, sans questionner la technicité des fonctionnaires territoriaux, pourraient bénéficier en pertinence le politique en tous lieux de décision. On peut s'interroger sur les raisons de la mise en place du CESEV, phénomène de mode ou plagiat d'un ancien projet de ville concurrent. Accessoirement, sur la réelle volonté d'en faire un lieu de réflexion et proposition citoyenne» constatait l’un de ses membres.

     

  • CESE DE VANVES UN SIMULACRE DE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

    L’assemblée plénière du CESEV (Conseil Economique social environnemental de Vanves) constatera ce soir la démission de l’ensemble des membres de la commission « espace public » après « deux ans de loyaux efforts pour s'impliquer dans la vie vanvéenne ». Le maire de Vanves l’a regretté dans un courrier adressé à chacun à chacun d’entre eux, qui a fait réagir Pierre Toulouse, l’un de ses membres,  surtout lorsqu’il leur a reproché un « manque de concertation ».

    « Vous avez lancé  le CESEV en 2015,  sans aucun moyen et sous une forme extrêmement lourde, et surtout totalement contrôlée: nomination des présidents de commission sans concertation avec les membres,  nomination d'un élu référent chargé de filtrer toutes les demandes et seul point de contact entre les commissions et la mairie, établissement d'un règlement intérieur vous réservant la prérogative des sujets de travail (réglement que vous vous êtes empressé de ne pas respecter en  ne formalisant aucune commande)...Tout ceci, ce sont effectivement  des questions de forme, mais elles se sont rapidement doublées de questions de fond.

    Malgré d'instantes demandes du  groupe  il a été impossible d'obtenir les  données dont nous avions besoin. Le plan de la rue Bleuzen que nous réclamions à chaque séance,  ne nous est parvenu qu'au bout d'un an alors que le travail était fini.  Tous les contacts avec les élus en charge des secteurs concernés ou  les services de la mairie ou de  GPSO nous ont été systématiquement refusés alors même que monsieur Roche, qui assistait à la quasi totalité des séances, les entendait.

    Nous avons rapidement compris que sur le projet Bleuzen, votre seule volonté  était de faire cautionner par le groupe une étude commandée par la mairie ou GPSO, étude  que l'ensemble des participants se sont accordés à trouver très médiocre et incomplète. Malgré  ce contexte  défavorable, le groupe a produit  une réflexion constructive  et étayée, que vous avez à peine lue et sur laquelle votre seul retour a été qu'elle dépassait largement la commande (qui n'a jamais été formalisée)… » écrit il tout en constatant qu’au moment de l’envoi de ce courrier, « les services de GPSO  s'apprêtaient à y mettre en oeuvre leur projet de modification de deux passages piétons, ignorant superbement nos propositions visant à  affirmer, au même endroit, la prééminence du  très important  flux piétons par la création d'un plateau traversant  entre la rue Gambetta et le square Marceau…Il est piquant d'ailleurs,  de découvrir à la rentrée que  vous vous félicitez d'avoir obtenu  de Ile-de France mobilité, la création d'une nouvelle ligne de bus RATP (59) qui empruntera cet itinéraire.  S'il ne s'agissait pas de deniers publics nous ne pourrions qu'être amusés d'imaginer les bus et leurs passagers tressautant joyeusement sur le double ralentisseur que vous venez d'y installer! »

    « Au delà de ces travaux sur les  projets soumis à notre réflexion, ( les conditions de travail  ne se sont aucunement améliorées pour la réflexion sur les accès à la gare du Grand Paris), vous avez écarté toutes nos propositions de travaux ultérieurs: Ouverture du Parc Michelet,  circulation sur la rue Marcheron  par exemple, mais que  vous avez également refusé  obstinément de nous associer aux projets de la Ville  concernant le domaine de la commission ( passage des Reflets,  urbanisation de la place des Insurgés de Varsovie et de la Porte Brancion, piétonnisation de la place de la République etc.) ni même de répondre simplement aux questions légitimes que nous posions  de façon réitérée  comme la position défendue par la Ville dans le syndicat mixte  travaillant sur le nouveau contrat Vélib » »regrette t-il « Il est vraiment regrettable pour notre collectivité que vous attachiez si peu d'importance aux compétences collectives et individuelles de vos concitoyens. En matière d'aménagement il faut certes de la technicité -  et vous l'aviez parmi les membres de la commission - mais il faut surtout une vraie écoute des habitants qui acceptent de réfléchir  de façon constructive  sur leur espace public. C'est cette compréhension du fonctionnement de l'espace qu'aucun technicien  extérieur  ne saurait obtenir  sans une écoute attentive des acteurs de la rue. Mais pour ça, monsieur le Maire, il faut  savoir faire confiance à ces acteurs et vous avez prouvé, au travers ce simulacre de démocratie participative,  que vous n'avez pas cette qualité. Vous voudrez bien ne trouver dans la virulence de ce courrier que le dépit d'un citoyen engagé pour que sa ville soit demain meilleure qu'elle ne l'est aujourd'hui et prêt à y apporter ses compétences et son énergie ».

  • LE CESEV DE VANVES EN PANNE ET EN CRISE

    Le Maire de Vanves devrait réunir les présidents des commissions du CESEV avec son président en fin de journée, car cette assemblée consultative est en crise depuis sa première assemblée générale tenue avant les vacances d’été (24 Mai).  Beaucoup de ses membres n’ont pas du tout apprécié les réponses faites par le maire aux travaux effectués par les différentes commissions 

    La réponse apportée par la municipalité à la question orale sur l’aménagement de la rue Jean Bleuzen lors du Conseil Municipal de Septembre est un des éléments qui a fait déborder le vase. Car la commission espace public ne s’est pas saisi de son propre chef de cette question comme il a été laissé entendre, mais en bonne et due forme. Un vent de révolte souffle sur le CESEV (Conseil Economique, social, environnemental de Vanves) où des membres ont démissionné. « L’immobilisme et la concertation de façade ne m’inspire guère » exprimait l’un des démissionnaires. Certains de ses membres expliquent même que la situation a dégénéré : « On vit les difficultés dues à des méthodes de travail qui ne sont pas claires… face à un maire sur la défensive qui critiquent les propositions faites, qui les démontent sans explications. Il est en train de tuer le CESEV avec ces démissions » regrette Antonio Dos Santos, ex-tête de liste PS qui rappelle avoir félicité le maire pour avoir mis en place une des propositions des socialistes. « Mais il n’a pas su utiliser cet outil de participation. Il suffit de regarder ce que sont devenus les conseils de quartier par rapport au projet originel de Guy Janvier lorsqu’il était maire ! ». L’un des trois conseils de quartier ne se réunit même plus.

    Certaines réunions de commissions du CESEV ont été reportées depuis la Rentrée 2016,  faute de sujets à traiter puisque refusés. « Il se sert de cet organisme    pour  mettre en avant une politique  soi-disant moderne de la concertation. Ce qui compte c'est qu'elle existe, peu importe qu'elle soit sans moyens, sans budget, sans commande, sans travail des services  et sans écoute...  En restant dans cette instance nous servons cette imposture et je comprends la réaction de certains de ses membres. Cependant, j'ai été  pour ma part  très intéressé (et, je l'avoue, agréablement surpris)  par la qualité de nos échanges qui tranche heureusement avec les commissions  extra-municipales qui existaient lors du précédent mandat, alors peut-être ne faut-il pas jeter le bébé avec l'eau du bain » réagit Pierre Toulouse (EELV)  qui proposait de faire  un courrier collectif  de protestation et d’annoncer l’intention des membres de la la Commission Espace Public de la mettre en sommeil tant qu'il n'y aura pas une réelle inflexion dans sa prise en considération

    Pour le maire de Vanves « le CESEV n'est pas en crise, mais  il se construit.Cette nouvelle institution locale qui succède aux conseils consultatifs de la dernière mandature est née il y a seulement un an, il lui faut du temps pour prendre ses marques. Avec mon collègue Bernard Roche, chargé du suivi du fonctionnement du CESEV, nous allons rencontrer les Présidents de commissions, faire le bilan de cette première année d'activité en échangeant sur leurs missions, le cadre de leurs travaux et les suites données à leurs propositions et rapports, sans perdre de vue que le CESEV est un organe de démocratie locale à vocation consultative, alors que le Conseil Municipal est seul décisionnaire car élu au suffrage universel.Tous les rapports et travaux rendus par les commissions sont attentivement examinés par les élus et les services municipaux ou territoriaux (GPSO) afin d’étudier leur faisabilité et leur niveau de prise en compte. Régulièrement des avis et propositions des commissions du CESEV sont retenus et appliqués, mais il est parfois techniquement ou financièrement difficile d’en retenir certaines.  Lorsque nous ne donnons pas suite à une proposition d’une commission, les raisons sont toujours expliquées et motivées » indique t-iil en étant très sensible à l’engagement  bénévole de tous ses membres qui ont  le seul souci de l'intérêt général.