Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

conseil economique social environnemental de vanves

  • CESE DE VANVES (suite et peut être fin ) : QUELQUES PROPOSITIONS POUR AMELIORER SA GESTION BUDGETAIRE

    Dans ce fameux rapport non présenté à la séance plénière du CESEV du 19 Octobre, la commission « Economie et Prospective s’était intéressé aux arbitrages budgétaires de la commune. Tout d’abord, elle a constaté que « les charges de personnel représentent la part la plus importante des dépenses de fonctionnement de la Ville : 62,93% en 2014, 63,54% en  2015, 64,57% en 2016. Les ressources fiscales percues par la Ville, en impôts et taxes, représentent la part la plus importante des recettes de fonctionnement : 66,98% en 2014, 65,57%  en 2015,  69,31% en 2016. Pour le budget 2016, Vanves a augmenté son taux de fiscalité locale de 3%. ». Pour ses membres, « la situation financière de la Ville de Vanves, qui demeure relativement saine avec un endettement en général maîtrisé. Suite à une vente immobilière par la Ville, la dette de Vanves connaîtra une baisse significative en 2017et passera de 30,8 M€ à 18,7 M€, soit une baisse de la dette par habitant de 1080 € à environ 660€ ».

    Ensuite, cette Commission observe que « les gisements d’économies se font rares et sont de plus en plus complexes à faire émerger dans un contexte économique général tendu avec de faibles marges de manoeuvres et d’intervention sur les principaux postes de dépenses ou d’investissement ». Cependant, elle note que « des solutions existent pour mieux maîtriser les dépenses et optimiser les recettes de la Ville, et qu’il est possible de faire plus avec moins ». Elle considère « qu’il est impératif d’apporter une réflexion approfondie sans idées préconçues et sans parti pris afin de sortir des sentiers battus et de casser les codes usuels, pour que jaillissent les idées innovantes, celles qui feront la différence. Il est nécessaire de développer une politique d’innovation et d’ouverture, en revisitant les politiques du passé et en tenant compte du nouveau contexte socio-économique et du nouvel environnement dans lequel évolue la Ville actuellement ».

    Enfin, elle fait plusieurs propositions :

    -Elaborer un schéma directeur immobilier pour Vanves, effectuer un inventaire exhaustif et un audit détaillé du patrimoine de la Ville,  établir un « carnet de santé » et les coûts de fonctionnement et d’entretien pour chaque actif et étudier des pistes d’optimisation, d’efficience et de réorientations ou reventes éventuelles.

    -Revoir la politique énergétique de la ville pour gagner en efficacité et réduire la facture énergétique globale, tout en accélérant la transition numérique de la ville, une dématérialisation de plusieurs démarches administratives, une gestion électronique du courrier, de l’archivage desdocuments. 

    -Développer une réflexion stratégique pour dégager de nouvelles recettes locales, notamment grâce à une meilleure utilisation du domaine public, à une gestion active du patrimoine détenu par la Ville et surtout en favorisant une culture de l’innovation à tous les niveaux, en aigmentant la taxe de séjour.

    -Renforcer et consolider le contrôle interne au sein de l’administration : maîtriser les dépenses du personnel tout en valorisant les agents, introduire une gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences, baisser les coûts d’impression

    -Accélérer et approfondir la mutualisation des moyens et des ressources, notamment avec Issy les Moulineaux, comme ses deux villes viennent de le prouver aec la fusion de leur conservatoire. D’ailleurs cette fusion montre qu’elle est plus naturelle entre ses deux communes qu’entre qu’Issy et Boulogne en panne séche, et existe déjà avec notamment le Libre service Social.   

    -Développer le partenariat public-privé en identifiant les services qui sont déjà en délégation (comme le marché) et ceux qii, potentiellement, peuvent être délégués en gestion externalisée

    -Améliorer l’efficience du soutien public aux associations, développer le mécénat de compétence pour soutenir les associations

    - Mettre en place une cellule de veille des bonnes pratiques pour remonter ces idées et en étudier la mise en application sur Vanves.

  • CESE DE VANVES (suite) : DES PROPOSITIONS INTERESSANTES MAIS REJETEES

    Les vanvéens ont des idées pour améliorer leur quotidien, faire des économies d’énergies, rendre plus attractive leur ville,  leurs commerces, son marché… mais on ne les écoute pas. Dommage, car il suffit de piocher dans le dernier rapport de la commission  « Economie et Prospective » du CESE de Vanves qui n’a pas été présenté lors de son asssemblée générale du 19 Octobre.  

    En matière d’éclairage, ils proposent d’utiliser des lampadaires intelligents, adapter l’éclairage au trafic des véhicules- « Il est par exemple possible de considérer d’éteindre l’éclairage public entre 1h30 et 5h dans pour des raisons écologiques et financières, comme certaines villes de France, ou aussi éteindre un lampadaire sur deux, ou finalement diminuer la puissance et l’intensité de l’éclairage à certaines heures de la nuit » expliquent ils en invitant à utiliser de nouvelles technologies, comme l’éclairage « smart » en y intégrant des capteurs intelligents -  expérimenter la route solaire  WatWay mis au point par colas, une société qui construit son siége à Issy les Moulineaux. 

    Dans un autre domaine, repenser le marché de Vanves dans un souci de le redynamiser socialement et économiquement pour attirer plus de commerçants, de proposer un choix plus large et varié de produits et de services, d’améliorer son attractivité pour plus de clients à Vanves, tout en optimisant l’exploitation d’un espace immobilier stratégique pour la Ville. Mais aussi obliger les promoteurs immobiliers, qui développent de nouveaux espaces immobiliers à Vanves, de prévoir un certain nombre d’espaces commerciaux au rez-de-chaussée de leur immeuble, d’autant plus lorsque la municipalité est propriétaire du foncier, pour développer le commerce à Vanves.

    A leurs yeux, il paraît essentiel de développer une véritable culture du numérique à Vanves en mettant en place un écosystème digital performant qui puisse attirer des startups et des nouvelles entreprises dans l’industrie créative à Vanves. "Vanves devrait viser l’objectif d’être ville labélisée de la French Tech". Une autre mesure possible serait de favoriser la création d’espaces de co-working, d’incubateurs/accélérateurs, d’espaces de formations dans le numérique et des services de conciergerie d’entreprises. Mais aussi élaborer  des zones pouvant devenir à moyen terme de nouveaux pôles d’activités,   tel un « espace commercial et de loisirs » qui constituerait le moteur économique de la ville de Vanves dans un des futurs possibles. Ou mettre en place un ou plusieurs FabLabs à Vanvesqui  pourraient constituer à la fois un atout économique stratégique et un lien culturel, social et educatif prometteur pour les habitants de la ville, toute génération confondue. Les Fablabs, nouveaux espaces hybrides, provoquent la rencontre de ces différents mondes et attirent ainsi des populations très variées. Enfants, ados, étudiants, entrepreneurs et seniors s’y instruisent et expérimentent les technologies, mises à leur disposition.

    Les membres de cette commission considèrent « qu’il est impératif d’apporter une réflexion approfondie sans idées préconçues et sans parti pris afin de sortir des sentiers battus et de casser les codes usuels, pour que jaillissent les idées innovantes, celles qui feront la différence. Il est nécessaire de développer une politique d’innovation et d’ouverture, en revisitant les politiques du passé et en tenant compte du nouveau contexte socio-économique et du nouvel environnement dans lequel évolue la Ville actuellement ». Encore faut il avoir des interlocuteurs en face prêt à les écouter.

  • CESE DE VANVES (suite) : LORSQUE SES MEMBRES NE DECIDENT PAS DE DEMISSIONNER, ILS REFUSENT DE PRESENTER LEUR RAPPORT

    La situation devient ubuesque au CESEV (Conseil Economique, social, environnemental de Vanves). La commission développement durable et solidarité a remis son rapport sur « les déplacements à Vanves » sur lequel elle a travaillé avec la commission « espace public », mais les membres de cette dernière qui  ont démissionné  en Juin, pour cause de rétention d’informations et manque de concertation, n’étaient pas présent. Mais ce n’est guère mieux pour la commission Economie et Prospective qui a planché sur le thème   « Quels arbitrages budgétaires pour la ville de Vanves ». Celle-ci n’a pas présenté son rapport remis depuis des mois à la municipalité lors de la séace plénière de jeudi dernier, et tant son président que ses membres étaient absents malgré les appels répétitifs et insistant du président du CESEV.  

    Elle avait été saisie de deux sujets : « Quels arbitrages budgétaires pour la ville ? » et « L’approche prospective des besoins en commerces de proximité au niveau local ». Elle avait  travaillé surtout sur le premier point, recueilli de l'information disponible,  facilitée auprès de services ouverts et disponibles, lui permettant de proposer des pistes possibles pour approfondir son travail et orienter ses avis. Le Rapport mis en forme entre  l'été  et l’automne 2016, a été remis à la présidence du CESEV en janvier 2017, avec 17 propositions d’actions à approfondir, ses membres précisant dans ce rapport : « Il incombera par la suite à M. le Maire de saisir la Commission sur une ou plusieurs des propositions à étudier et à approfondir en fonction de leur pertinence et leur priorité pour la Ville de Vanves ». Mais voilà, huit jours avant la séance plénière du 19 octobre 2017, au cours d'une réunion peu courue en raison d'une fixation tardive de la date et du certain sentiment d'inutilité, les pistes proposées ont été les unes après les autres écartées pour diverses raisons par la municipalité. Il est dès lors paru, à de nombreux membres de cette commission, tout d'abord inutile de présenter un rapport en séance plénière et dans une certaine mesure de s'y rendre, ensuite, insatisfaisant de poursuivre des travaux sur des sujets considérés comme inutiles ou voués à un barrage à priori du fait politique ou des compétences territoriales. « Cela est fort dommageable. Si les choix ne relèvent naturellement pas du CESEV, ses apports en réflexion, sans questionner la technicité des fonctionnaires territoriaux, pourraient bénéficier en pertinence le politique en tous lieux de décision. On peut s'interroger sur les raisons de la mise en place du CESEV, phénomène de mode ou plagiat d'un ancien projet de ville concurrent. Accessoirement, sur la réelle volonté d'en faire un lieu de réflexion et proposition citoyenne» constatait l’un de ses membres.