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gpso - Page 165

  • VANVES ET SON BUDGET (Suite) : RECETTES EN BAISSE, IMPOTS STABLES

    Après les dépenses, regardons les recettes qui correspondent bien sûr à la virgule prés aux 51,18 M€ de dépenses. Il ne peut pas en être autrement pour les communes…contrairement à l’Etat. En fonctionnement les recettes sont estimées à 33,96 M€, en investissements à 17,22 M€

     

    Les 33,96 M€ de recettes de fonctionnement en baisse de -3,31% comprennent plusieurs chapitres. Les principaux concernent :

    - les produits d’exploitation des services estimés à  : 3 144 460 €  (+ 4,11%) se répartissant en plusieurs recettes :  972 700 € (+2,83%)  provenant des services à caractére social, comme les créches et les colonies, 1,38 M€ (+4,08%) provenant des services à caractére péri-scolaire et enseignement (classes externées, centres de loisirs, cantines…), 252 900 € (+ 0,74%) de services à caractère culture (théâtre, cinéma, Gazier, bibliothéque…), 211 000 € (+0,62%) de services à caractére de loisirs (piscine et jeunesse), 116 200 € (+0,34%) des redevances d’occupation du domaine public).

    - Les impôts et taxes qui constituent la part principale de ces ressources devraient rapporter 22 339 543 € (-4,98%) se répartissant ainsi : 16 722 914 € des impôts locaux, sachant qu’il n’y a aucune augmentation des taux en 2010. 15,61% pour la taxe d’habitation (soit 8,1 M€), 19,20% pour la taxe foncière bâtie (soit 8,5 M€), 14,15% pour la taxe foncière non bâtie (soit 2 646 €).  Il faut ajouter 3 146 467 comme dotation versée par Arc de Seine, 1 M€ en droits de mutation sachant que ces recettes sont aléatoires et dépendantes du marché de l’immobilier, 951 662 de dotation solidarité Arc de seine, 405 000 € de taxe d’électricité, 165 000 € de taxe de séjour qui apparaît pour la première fois , 75 000 € de taxe sur les emplacements publicitaires…

    - Les dotations et subventions  pour 7 605 846  € ( -2,94%)  dont une large partie vient de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) versé par l’Etat avec 5 020 239 €, de participation d’autres organismes (1,4 M€) que la Région (38 000 €), le département (473 000 €) et des communes (services de l’enfance) pour 21 000 €. A noter la suppression de la subvention du ministère de la culture pour la bibliothéque ( - 10 000 €) et celle attribuée par le département dans le cadre du CEL (-25 000 €).

    - Les autres produits de gestion (462 000 €) courantes proviennent  de récupération notamment de charges locatives (407 000 €) et de la redevance du concessionnaire du marché (55 000 €).

  • VANVES VEUT DU MAIL SADI CARNOT UNE ZONE DE RENCONTRE

    La réunion publique de Mercredi soir était un rendez-vous crucial pour l’équipe municipale et surtout Bernard Gauducheau. Il présentait le projet d’aménagement du mail Sadi Carnot qui est un élément structurant de son projet politique pour Vanves depuis qu’il s’est porté candidat aux élections municipales de Mars 2001 : « J’ai travaillé sur ce projet lorsque je me suis porté candidat parce que j’avais constaté la nécessité de relier le Plateau et le Centre Ancien en requalifiant cet axe qui dessert beaucoup d’équipements publics et divers ( une église, un collége, un cimetière, des services municipaux, une mairie, un théâtre et une bibliothéque etc…),  véritable épine dorsale de la ville, mais aussi un axe structurant, un itinéraire « bis » protégé contrairement à Jean Bleuzen ou Antoine Fratacci, plus paisible, emprunté par les piétons, les cyclistes… » a-t-il expliqué en ouvrant la réunion. « L’objectif est de renforcer cette liaison qualitative. Ce n’est pas un projet qui cherche à bouleverser, mais à améliorer, requalifier, protéger… en s’orientant sur l’amélioration  des circulations, diverses et variés, avec possibilité d’en isoler une partie pour en faire un lieu de rencontres lors d’un événement particulier (fêtes des voisins) ». Il a expliqué pourquoi ce projet pensé si tôt, arrive si tard, tout simplement parce que l’équipe municipale avait préféré donner la priorité au réaménagement de la place de la République « qui était devenu plus urgent »

     

    CONSTAT, DIAGNOSTIC, PRINCIPES

    Les responsables du bureau d’études BATT et la communauté d’Agglomération GPSO (ex-Arc de Seine) qui étaient présent,  ont présenté le projet, en donnant quelques chiffres intéressants tirés d’une étude et d’un diagnostic : 1000 véhicules circulent quotidiennement sur sa partie haute, 1500 sur sa partie basse à partir de la rue Solférino, roulant en général à 27 km/h, ce qui en fait « une rue relativement peu empruntée et à vitesse faible ». Elle comporte 123 places au total en comptant la place du 8 Mai 1945, avec beaucoup d’emplacements à cheval sur le trottoir, des trottoirs étroits, sans vraiment de traversées piétonnes conformes, avec très peu d’emplacements réservés aux handicapés. Le mobilier urbain est très disparate, sans donner vraiment de visibilité aux différents équipements publics…

     

    Ces spécialistes en ont conclus que « c’est un axe piétonnier », d’où l’idée d’un projet de « déplacement », avec un objectif simple : « Rendre cette voie accessible, éviter le stationnement sur le trottoir, limiter la vitesse à 20 km/h, favoriser la circulation piétonne, marquer plus les abords des équipements publics, refaire une voie plus conviviale et plus pratique, avec un éclairage moins routier et plus adapté à cette zone de rencontre. Une zone où la priorité est donnée aux piétons qui peuvent circuler sur la chaussée, la traverser à n’importe quel endroit, car ils ont la priorité, où les vélos peuvent circuler à contre-sens, où le stationnement est ré-organisé avec un marquage visible, et où la signalisation indique bien qu’on y entre ou qu’on en sort ».   

     

    LE PROJET DE ZONE DE RENCONTRE

    Ses aménageurs ont prévus une chaussée ré-haussée, pour bien marquer que l’on entre dans cette zone de rencontre, ou qu’on en sort, et pour ne faire qu’un niveau avec les trottoirs, un peu comme au carrefour Henri Martin/Victor Hugo où les automobilistes montent sur un plateau.  La chaussée sera large de 3,50 m avec une voie cycliste, avec des trottoirs d’au moins de 2 m de large,  avec quelques bancs, des candélabres adaptés. Les places de stationnement seront bien marquées, enserrées par des arbustres, en quinconce tout le long de cette voie par 2 ou 3. Le stationnement passera de 123 à 68 places (-30%). Des laminages de pavés sont prévus face au collège Saint Exupery, avec un éclairage nuancé. La place du 8 Mai 1945 sera réaménagée selon deux options qui n’ont pas encore été choisies : Soit une place un peu plus minérale en donnant la possibilité de la traverser, ce qui n’est pas le cas actuellement, mais en préservant cet espace vert qui est important et apprécié dans ce quartier. Soit en gardant ce petit jardin fermé mais en le requalifiant afin de le rendre plus agréable et attrayant.

     

    Le coût de cet aménagement devrait s’élever à 2 M€ dont 720 000 seront supportés par la ville qui a souhaité que les travaux s’étalent sur 3 ans et non 5, le reste l’étant par  GPSO sachant que des subventions seront demandées à la Région, au Département et au SIPPEREC pour l’éclairage. Les 3 tranches ont été définies : Entre la place du 8 Mai 1945 et l’avenue Pasteur en 2010, puis entre cette avenue et la rue Solférino en 2011, puis entre Solférino et Fratacci en 2012.

     

    DES QUESTIONS PERTINENTES

    Les vanvéens qui étaient venus nombreux assister à cette réunion, dont beaucoup de riverains, ont posé des questions : Un intervenant a défendu les plots de son « bateau ». Un second a demandé quelle était la compensation pour les places de stationnement supprimées. Un troisiéme s’est inquiété de ce terme de « zone de rencontre » qui pourrait vote « devenir un lieu de bazar ». Une quatrième a proposée de végétaliser le mur du cimetière et de prévoir une liaison directe avec la place de la République via une passerelle ou un tunnel afin de relier dans de bonnes conditions le parc F.Pic . Un cinquiéme s’est inquiété de la circulation des cyclistes en contre sens. Un sixiéme a demandé si le stationnement serait payant etc…le maire répondant à chaque  fois en rappelant certains projets et décisions de son équipe municipale (parking de 80 places sous Cabourg, 100 places à récupérer au parking des Papillons, généralisation du stationnement payant….

     

    Les participants ont même eu droit à un échange sympathique entre le conseiller général et le maire. Guy Janvier (PS) pour qui ce projet parait intéressant, s’est demandé s’il n’y aurait pu avoir une commission sur ce projet ou la consultation d’un conseil de quartier : « Vous nous présentez ce projet sans nous donner la possibilité de revenir dessus. Cela aurait été un exercice de démocratie participative et citoyenne » - « C’est une idée et une proposition qui a été faite lors de la 1ére campagne municipale (en 2001). Les électeurs ont fait un choix lors des élections. Et il n’y a pas meilleur exercice de démocratie participative que les élections. Enfin en agissant comme vous le dites, on aurait mis plus de temps pour aboutir au même point » a répondu Bernard Gauducheau (NC).  

  • UN PS TITILLEUR AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES

    Manifestement, mercredi soir, durant le conseil municipal, les élus PS avaient décidé de titiller le maire et sa majorité, notamment Jean Cyril Le Goff, en plein forme, alors que deux d’entre eux avaient déclaré forfait pour cause de santé ( le PS FAbia Estellano et la PC Claudine Sharfe). Il a questionné l’Exécutif sur le personnel communal notamment avec le transfert de nouvelles compétences à l’interco, le contrat d’objectif entre la commune et la caisse de solidarité du personnel communal, s’est étonné que la mairie « en fasse trop » sur son prix territoria, et a adopté une « attitude réservé » sur la réserve parlementaire dont Vanves a déjà  bénéficié et qu’elle vient de solliciter de nouveau pour le réaménagement de la créche Boule de Gomme. Ce qui a amené Isabelle Debré, sénateur à apporter quelques précisions : Denis Badré surtout, André Santini et elle-même ont été sollicité. Dans ce cas là, elle a reconnue que c’était elle. Et que dorénavant, au Sénat, sous l’impulsion de son président Gérard Larcher,  « on ne parle plus de réserve mais de dotation parlementaire » et que « celle-ci est versée à chaque groupe politique qui se la répartit ensuite entre ses membres », ce qui permet de gagner « en transparence et en équité ».  Quant aux Verts, ils se sont contentés à chaque fois de demander ce qu’il en était en matière d’économie d’énergie et de HQE etc…avec réponse précise de Gérard Laubier, maire adjoint chargé des travaux, sur les travaux prévus sur les bâtiments communaux.

     

    CRECHE BOULE DE GOMME

    Située rue René Coche, c’est un établissement multi accueil de 60 berceaux qui a été construite en 1964 et occupe 845 m2. Départementale, elle a été municipalisée le 1er Janvier 1994 . Comme elle a la particularité d’être mitoyenne de la créche Sucre d’Orge (mais donnant sur la rue A.Briand), ses deux établissements ont mutualisé des locaux  (cuisine, lingerie, salles de psychomotricité, de musique, de jeux d’eaux, de peinture, de repos du personnel qui ont été refait à l’occasion d’une rénovation complète des locaux en 2004, et ont développé une étroite collaboration entre les deux équipes et leurs directrices respectives, chacune étant organisée en 4 unités de 15 enfants chacune. Ce réaménagement dont le coût s’élève à 545 000 € devrait concerner les 4 salles e change fonctionnelles les 4 dortoirs, le changement de toutes les huisseries, l’isolation du bâtiment, le désiamentage des dalles du sol, les peintures, ma mise aux normes de l’électricité et la plomberie. Le Conseil municipal a demandé des subventions aux conseils régional et Général, à la CAF, au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et a titre de la réserve parlementaire

     

    PAVILLON DU PARC F.PIC

    Ce pavillon situé dans l’enceinte du parc à côté de l’entrée de la rue Larmeroux au niveau de l’Amandine était jusqu’à présent un logement de fonction communal devrait devenir une salle ouverte aux vanvéens  « Il passera d’une utilisation privée – il a bénéficié longtemps à 2 ou 3 amis – à une utilisation collective et polyvalente, sans réserves sur un type d’utilisateur ou d’activités » a précisé Bernard Gauducheau face à Jean Cyril Le Goff (PS) qui s’inquiétait de la raréfaction du nombre de salles à disposition des associations ou d’activités culturelles surtout avec les travaux de l’îlot Cabourg. Le programme des travaux engagés par la ville concerne le réaménagement du pavillon et ses extérieurs en vue de pouvoir bénéficier d’un lieu recevant du public dans le cadre d’expositions, de réunions diverses publiques ou associatives, de réceptions privées et familiales. L’intérieur sera entièrement réaménagé avec démolition des cloisonnements pour créer un grand espace libre avec 4 poteaux pour soutenir la mezzanine créée à l’étage, création d’une cuisine de réchauffement. A l’extérieur, dans le jardin, les pergolas seront remises à neuf pour créer un filtre avec le par cet bénéficier d’abris couverts, les serres seront remplacés par un potager dont pourront profiter les écoles.  Des subventions ont été demandées à la Région et au Département.

     

    AIDE EXCEPTIONNELLE A HAÏTI

    Le conseil municipal s’est joint à l’action des 6 autres communes du GPSO (grand Paris Seine Ouest) qui ont proposé le versement d’une subvention de 0,20 € par habitant, ce qui représente 5400 € pour Vanves qui sera versé à l’UNICEF France , Urgence Haïti. « Ce n’est pas une action pour se donner bonne conscience mais pour participer à l’action internationale pour venir en aide aux sinistrés de ce tremblement de terre » a expliqué Bernard Gauducheau (NC) alors que Lucile Schmid (PS) avait dséclaré « qu’il ne fait pas se leurrer sur l’efficacité de l’aide ». Isabelle Debré (UMP) qui revenait su Sénat où l’ambassadeur de France en Haïti avait été reçu, Didier Le Bret qu’elle connaît bien puisqu’ils sont de la même promotion de l’IDHEN, a rappelé ses propos : « La France n’a pas à rougir de ce qu’elle a fait là bas, avec les secouristes, les militaires… »