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gpso - Page 150

  • LES HAUTS DE VANVES EN REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER (suite) : Des chantiers à la circulation !

    Dans les échanges entre le maire et les habitants des Hauts de Vanves, il a été beaucoup questions de circulation et de transports. C’est d’ailleurs parti de la réflexion d’un riverain de la rue René Coche se plaignant « que ce soit la panique chaque matin entre les parents qui déposent leurs bébés à la créche, ou leurs enfants à l’école, les livreurs qui choisissent toujours la bonne heure et les automobilistes fûtés qui ont trouvé un chemin malin par René Coche et la gare » et d’une riveraine qui considérait que l’aménagement de la rue Georges Clemenceau n’avait pas été terminée « à cause de chantiers su’on me dit plus urgents », juste au moment où le maire arrivait dans le préau de l’école Larmerox, Jeudi soir.

     

    Bernard Gauducheau :

    « Il faut aller avoir ailleurs…ce qui ne se fait pas ! 

     

    « Le festival des camions et des véhicules peut être important autour des chantiers. Mais cela diminue après, car l’école provisoire du Centre va retrouver l’îlot Cabourg, que les résidents de la résidence hôtelière ou étudiante ne se déplacent pas en voiture….ou peu. D’ailleurs les riverains de la rue Marc Sangnier où j’habite, qui craignaient qu’un nouveau parking ne crée des embouteillages dans cette voie, ont pu s’apercevoir qu’il n’en a rien été, et qu’il n’y a pas plus de problèmes qu’avant » a expliqué le maire  en se voulant rassurant. Par contre, il s’est élevé en faux face à l’habitante de la rue Georges Clemenceau en afformant que « les travaux ont été achevé, en ce qui concerne les enrobés et le marquage au sol. Par contre, sur l’enfouissement des réseaux, nous ne nous sommes pas précipité. A partir de maintenant, nous le ferons à chaque opération de voirie, en fonction de notre budget, comme c’est le cas pour la rue Sadi Carnot. Pour la rue Mansart, les riverains y auront le droit l’année prochaine. L’essntiel est que la voie soit en bonne état ».

     

    A une autre question sur les trottoirs de l’avenue du Général de Gaulle, il a expliqué qu’il ne connaissait pas « au millimétre prés les 16 km de rues, dont 32 km de trottoirs de la commune », invitant les vanvéens à signaler les problèmes. « Je me dis quelquefois que depuis 20 ans, nous avons fait des choses importantes. Mais nous sommes arrivés à un tel niveau d’exigence que le moindre détail prend des proportions incroyables. Il faut aller avoir ailleurs…ce qui ne se fait pas ! » a-t-il expliqué. Une riveraine de la rue Diderot a reposé la question de sa mise en sens unique : « II y a un problème ! Ma régle d’or est d’être le garant de l’intérêt général. Dans ce cas là, l’avis des riverains est très partagé sur la mise en sens unique ou le statu quo en gardant les deux sens de circulation » - « Mais beaucoup se servent de cette rue pour éviter le carrefour de l’insurrection et prendre le parcours malin de la gare ! » répond un autre riverain – « Mais si on met la rue Diderot en sens unique, ils en trouveront une autre rue ! » a-t-il argumenté. Tout en faisant part d’une idée pour réduire ses parcours malins : Inverser le  sens unique de l’avenue de Verdun, « car certains y font le grand détour pour rejoindre la rue J.Bleuzen et éviter le carrefour de l’insurrection ». Et d’un autre projet qui n’est pas nouveau avec la mise en sens unique de la rue Jean Bleuzen, dans le sens Paris-vanves et se servir de l’axe Martnie-Pasteur ou du Bd du Général de Gaulle à Malakoff pour l’autre sens. « Les choses ne resteront pas en l’état ! » a-t-il prévenu.

     

    Il n’a pas caché qu’à ses yeux, le plus urgent est de refaire la rue Raymond Marcheron, dossier sur lequel il travaille avec GPSO et le Conseil Général, car il s’agit d’une route départementale, à qui il a demandé  « de prendre en charge ce projet ». Un axe sur lequel circule le trafic le plus important de la commune et sur lequel il n’y a pas eu beaucoup de ré-aménagements faits. Il subit des nuisances importantes, surtout avec les nouvelles constructions et les chantiers de ses derniers temps

    A Suivre....

  • LE CONSERVATOIRE DE VANVES : PLUS DE 20 ANS APRES UN PREMIER PROJET, UNE REALITE POUR 2013

    Le projet de construction du nouveau Conservatoire de Vanves confié au Cabinet 3Babin-Renaud par GPSO sera présenté ce soir à 20H à l’Hôtel de Ville lors d’une réunion publique. Occasion de rappeler que pour en arriver là, ce ne fut pas simple, sachant que l’origine d’un tel projet remonte à Gérard Orillard (1980-90)  et à Didier Morin (1990-95) qui, lorsqu’ils avaient lancé la ZAC du Centre Ville (qui ne s’est jamais faîte), pensaient l’installer place de la République. A défaut, il est resté éparpiller dans différents locaux dont le principal et historique se trouve rue Guy Mocquet, en s’étant étendu dans le pavillon occupé alors par le secrétariat du Stade de Vanves qui a déménagé dans un pavillon situé dans le PMS André Roche lorsque Guy Janvier était maire (1995-2001). Ce dernier a d’ailleurs toujours défendu l’aménagement d’un conservatoire place de la République comme ces prédécesseurs, mais il n’a pas entendu par son successeur.  

     

    Il n’empêche que les aventures de ce nouveau conservatoire n’en était pas pour autant termines, puisqu’une régle veut qu’à Vanves, certains projets mettent 20 ans à se réaliser, comme pour les tennis couverts du PMS André Roche, ce qui est le cas là. Bernard Gauducheau avait lancé la création d’un pôle culturel rue Solférino avec le conservatoire, un auditorium, et une médiathéque en 2006 confié par le Conseil Municipal à l’Agence Weygand-Boorromée-Badani en 2007. Mais lorsque la Communauté d’agglomération (CA) Arc de Seine s’est vu transférer la compétence sur les conservatoires, il n’a plus été question de médiathéque, amenant même le conseil municipal à résilier un marché de maîtrise d’œuvre.  Arc de Seine a lancé alors  un avis public à la concurrence lancé qui avait reçu 96 candidatures. Un jury avait permis de sélectioner le 20 Octobre 2009 trois équipes de maîtres d’œuvre dont les cabinets Fabre et Speller, Badia et Berger, 3 Babin et Renaud. Et le jury avait classé ce dernier en premier de la liste lors de la réunion du jury le 11 Mai 2010, car « il répond au mieux aux besoins de la communauté d’agglomération : Exploitation intégrale du sous-sol permettant d’optimiser la gestion des espaces tout en assurant un traitement acoustique, large parvis ouvert sur l’espace public permettant de marquer clairement le statut d’équipepment public, configuration d’un auditorium permettant de s’adapter à l’ensemble des configurations possibles liées aux activités de danse, théâtre et musique, projet s’inscrivant dans une démarche de développement durable volontaire de par la compacité du bâtiment et par les choix constructifs proposés ».

     

    La Communauté d’Agglomération Grand Paris Seine Ouest (GPSO) qui est né le 1er Janvier 2010 grâce au rapprochement d’Arc de Seine dont faisaitt parti Vanves et Val de Seine a repris le dossier en main qui était alors chiffré à 10,52 M€.Son  Conseil communautaire du 24 juin 2010, a décidé d’attribuer le marché de maîtrise d’œuvre de la construction du nouveau Conservatoire de Vanves au Cabinet 3Babin-Renaud qui  s’est engagé dans une démarche d’études afin de préciser les spécificités architecturales et techniques du projet, a élaboré un échéancier destiné à planifier la démolition du bâtiment existant, la dépollution du terrain et la construction de la nouvelle structure qui devrait être livré à la Rentrée 2013. « Construit sur le terrain situé au n°17-21 de la rue Solférino (anciens ateliers techniques de la Ville), le nouveau Conservatoire de Vanves sera doté d’un auditorium avec une fosse d’orchestre adapté aux multiples ensembles composant la programmation de ce site artistique. Ses qualités en matière d’espace et d’acoustique permettront d’y accueillir des spectacles de musique (art lyrique, musique de chambre, orchestres, jazz, musiques amplifiées...), de théâtre ou de danse » indique le Cabinet d’Architecture. Il accueillera bien sûr les 700 élèves et la quarantaine de professeurs dans les meilleures conditions notamment sur le plan de l’enseignement riche et varié (cours individuels et collectifs, du rock au baroque) dispensé tout au long de l’année. « Grâce à de nombreuses salles dédiées aux pratiques instrumentales et vocales, de grandes salles de travail et de répétition pour les musiques anciennes, la danse, le théâtre et les ensembles de pratique collective, des studios équipés pour les musiques amplifiées ».

  • VANVES SOUS LE FEU DE LA CRC (CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES) : REPONSES DE SES ELUS

    Les élus vanvéens ont débattu longuement Mercredi dernier de ce rapport de la Chambre Régionale des Comptes dont nous avons fait état hier. Bernard Gauducheau s’est contenté de dire que c’est le second depuis qu’il est maire, « qu’il ne contient pas d’éléments nouveaux qui n’aient été abordé lors des débats budgétaires ». Lucile Schmid  (Verts) s’est étonné de cet intérêt de ces magistrats des CRC sur la sécurité « qui ne reléve pas de leurs compétences » alors que Gy janvier (PS) « relevait beaucoup de critiques importantes ».

     

    Le maire s’est contenté de constater que ce rapport comprenait 3 parties : Des observations techniques et juridiques comptables, notamment sur l’îlot du Métro et l’opération de la poste, un point sur la situation financière de la commune (capacité d’autofinancement insuffisante, endettement en retrait, charges de fonctionnement en croissance de 14% qui auraient dû être stabilisées avec l’adhésion à GPSO, absentéisme plus important du personnel communal, l’effort d’équipement) et des observations sur la sécurité en relevant que « la création de la police municipale » – qui l’a été en 1983 par une décision de Gérard Orillard alors maire – « n’a pas donné lieu à une délibération  du Conseil Municipal » et que « ses missions ne sont pas précisées ».  Il est évidemment beaucoup plus explicite dans sa réponse aux magistrats de la CRC sur 10 pages en relevant une participation active à l’intégration intercommunale, une politique d’équipement qui a retrouvé un niveau normal, un recours aux subventions pour le financement des équipements. Néanmoins « la commune demeure consciente des points faibles de sa situation financière et maintient une vigilance particulière pour renforcer sa capacité d’autfinancement, surveiller son endettement et stabiliser la pression fiscale ».

     

    Sur la police municipale, il répond qu’au début des années 80 « les créations de services nouveaux ne faisaient pas l’objet de délibérations spécifiques destinées à présenter les objectifs et les missions des nouvelles activités prises en charge par la commune. Toutefois, elle a délibée régulièrement pour créer les emplois nécessaires à la constitution un service et à cet effet le débat a pu s’engager dans l’assemblée délibérante pour juger de l’opportunité de mettre en place un service de police ». Tout en donnant la liste de ses missions : Présence sur la voie publique, gardes statiques, surveillance de manifestations publiques, exécution des arrêtés de police du maire et du préfet, contrôle du respect du code de la route, contrôle routier, rapports-procédures-gestioon administrative, réunion et contact en mairie avec les responsables de services municipaux, et bien sûr avec la police municipale.

     

    Lucile Schmid (EELV) a constaté que la CRC note un changement dans l’évolution sociologique de Vanves, plus âgée, plus aisée, que la ville a des difficultés d’autofinancement et des marges fiscales. Guy Janvier (PS) a relevé « une sorte d’incohérence sur les marges de manœuvres fiscales », et l’importance des charges d’informations et de communications. Il a trouvé « surprenant que la CRC passe autant de temps sur la sécurité » en notant « qu’il y a beaucoup de critiques importantes » et « que vos réponses ne sont pas à la hauteur ». D’ailleurs Jean Cyril Le Goff (PS) a constaté que « la CRC demande une actualisation des fiches du CLPD (Comité Local de Prévention de la Délinquance), une meilleure information et relations des établissements scolaires et des services sociaux, des moyens d’évaluation du dispositif de vidéosurveillance ». Fabian Estellano (PS) considére que « le Maire n’écoute pas ce que dit l’opposition », comme ce fut le cas sur le logement : « Parfois vous refusez le diagnostic que l’on a fait et donné ! Et là la CRC le confirme : Vanves est une ville résidentielle, et elle manque d’emploi local ! Si l’analyse est négative, pourquoi l’occulter ? Nous sommes là pour faire avancer la ville ! ».

     

    Du coup, la majorité a réagit notamment par la voix de David Mahé (UMP) : « Nous sommes dans un département, une communauté d’agglomération, une ville où le taux de chômage est le plus faible ! ». Et de Marie Françoise Goloubtzoff (NC), maire adjoint qui a indiqué qu’elle avait initié des réunions entre les acteurs de la prévention et de l’éducation des jeunes deux fois par mois « qui ont permis de mieux se connaître » et de « discerner là où il peut y avoir des problèmes ». Bernard Gauducheau a reconnu que « même si l’on sait que l’on a des points faibles, la ville de Vanves est gérée correctement. Il faut gérer avec prudence en évitant de faire du surplace. Je préfére tenir que mourir. Et être dans une communauté d’agglomération permet d’avoir une sécurité financière et de ne pas être livré à nous même » a-t-il déclaré en reconnaissant que « Vanves a toijours été une commune résidentielle depuis ses origines ! »