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département des hauts de seine - Page 40

  • LES DERNIERS VŒUX A VANVES CE WEEK-END : TRES POLITIQUE ET CHALEUREUX

    Le dernier week-end de Janvier sera marqué par la « galette des rois » organisés par le PS,  les « Vœux du Cœur et du Soleil » de l’Amicale des Pieds Noirs qui réunit ses adhérent comme c’est la coutume depuis longtemps,  et les Conseils de Quartier de Vanves pour des Vœux qui ne sont plus décentralisés. Ainsi la section PS de Vanves et son secrétaire de section Fabian Estallano organisent les voeux des socialistes ce samedi à l'école Max Fourestier à partir de 16H autout des élus, Guy Janvier (conseiller général), Anne-Laure Mondon, Jean-Cyril Le Goff et Fabian Estellano. Occasion d’ aborder les grandes échéances de l'année 2011 : Cantonales, Sénatoriales en présence de Pascal Buchet, secrétaire fédéral et candidat au Sénat,  et primaires ouvertes pour les présidentielles. Le lendemain  ce sera au tour de la Fête des trois quartiers pour le nouvel an. La ville a décidé de regrouper en une seule fois la fête qui se déroulait dans trois lieux différents jusqu’à  l’année dernière. C’est une façon de célébrer les vœux depuis que la Mairie a décidé de ne plus en organiser pour les personnalités et les forces vives, pour des raisons d’économies. C’est l’occasion de rappeler l’histoire des ces fêtes de quartier pour le nouvel an  et des vœux organisés par la municipalité depuis de nombreuses années. 

     

    Cette tradition  a été lancée par Guy Janvier (PS), alors maire de Vanves qui avait souhaité remplacer la traditionnelle réception des personnalités et forces vives de Vanves  « qui ne correspondait à l’attente des vanvéens » par ces fêtes décentralisées dans les quartiers dés le 1er Janvier 1996, sept mois après son élection surprise à 2 voix, qui ont attirées beaucoup de vanvéens.  L’idée a été retenue et poursuivi par son successeur Bernard Gauducheau (NC) lorsqu’il a été élu en 2001. Mais celui-ci lorsqu’il était dans l’opposition municipale avait instituée une fête semblable mais de l’Opposition dés 1997. Elle a été organisée un certain 18 Janvier 1997 par l’association « Vivre Vanves »,  mais dans le préau de l’école Larmeroux. Premier acte de résistance de l’opposition municipale avec 300 vanvéens qui s’étaient déplacés dont Guy Janvier avec 8 co-listiers. Mais Bernard Gauducheau avait refusé de céder le micro au maire qui était alors reparti courroucé. En 1998, il l’avait organisé avec 28 associations et il avait laissé le maire s’exprimer au micro, celui-ci se faisant copieusement siffler par l’assistance à cause de propos très partisans…. Et il avait changé d’école pour Marceau en 2000, cette fête de l’opposition municipale pour le nouvel an étant devenue une tradition…que n’a pas perpétué Guy Janvier lorsqu’il s’est retrouvé dans l’opposition municipale, ni même lorsqu’il a été élu conseiller général. A moins que cela devienne une habitude à partir de maintenant, à l’occasion de ses cantonales 2011.  

    Guy Janvier avait donc supprimé les Vœux de la Municipalité que Bernard Gauducheau a ré-institué mais vite abandonné avec la crise contrairement à d’autres. Au début de son mandat, pour 2002,  il en avait organisé trois pour les personnnalités avec les présidents d’associations, les commerçants et chefs d’entreprises avec les enseignants, et les nouveaux vanvéens qui est la seule à avoir subsister avec la mise en avant des citoyens d’honneur à partir de 2002. Il n’en a plus organisé que deux à partir de 2006 où il a  regroupé tout le monde sauf pour les nouveaux vanvéens bien sûr.  2007 est a marqué une pierre blanche puisque c’est que lors de ses Vœux que Bernard Gauducheau s’est vu remettre sa légion d’honneur par Nicolas Sarkozy alors  ministre de l’Intérieur, en présence de très nombreuses personnalités départementales et locales. La dernière a été organisée en 2008 à la veille des élections municipales de Mars et vit se dérouler un numéro assez comique : Alors que Bernard Gauducheau accueillait ses invités à l’entrée de la salle des fêtes,  Guy Janvier (PS), conseiller général s’était placé au niveau des vestiaires  au rez-de-chausssée et saluait tous les invités. Isabelle Debré (UMP) s’étant aperçu de la manip ou la supercherie, s’était finalement installé entre les deux au niveau du premier palier de l’escalier d’honneur pour saluer les invités avec Bernard Roche.

    Mais cette tradition des vœux de la municipalité remonte très loin. En regardant dans les archives de la mairie, on s’aperçoit que du temps de Frédéric Pic, les vœux se déroulaient à la mairie mais d’une autre façon : Les vanvéens étaient invités à venir présenter leurs voeux à la municipalité le 1er Janvier, et le maire avec son équipe municipale les recevaient dans son bureau ou dans la salle des fêtes. Plus prés de nous,  du temps d’André Roche (1965-1980), ils se déroulaient sous forme de réception au gymnsase qui porte aujourd’hui son nom. Puis ils se sont déplacés au théâtre le Vanves en Janvier 1983, quelques semaines après son inauguration à l’automne 1982, puis au gymnase du plateau Maurice Magne du temps de Gérard Orillard (1980-90) et de Didier Morin (1990-95). Ils ont vu au fil des années défiler de nombreuses personnalités surtout à la veille d’élections importantes avec des personnalités comme Jacques Baumel, Charles Pasqua même lorsqu’il était ministre de l’intérieur etc…

  • VANVES AU FIL DU QUOTIDIEN : DU GRAND PARIS AUX CANTONALES AVEC « JOJO » LE TITI VANVEENS

     

    Bernard Gauducheau a assisté hier matin au clash entre Europe Ecologie-Les Verts et Jean Paul Huchon avec le reste de la majorité municipale de Gauche après l’accord Etat-Région Ile de France sur les transports en Ile de France, avant d’aller inaugurer le foyer de 43 logements construit à l’emplacement d’un entrepôt et d’un bâtiment d’habitation, à l’angle des rues Sadi Carnot/Danton. Ces studios sont réservés à des agents de l’Etat (du ministère de la Défense)  en formation ou détachés provisoirement en région parisienne. Un peu plus tard dans la journée, il présidait la cérémonie devant la stéle des victimes vanvéennes du Nazisme Square de l’Insurrection pour la journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’holocauste. Alors qu’Isabelle Debré était présente aux Vœux de l’OPH92 qui gére 37 000 logements dans les Hauts de Seine dont de très nombreux sites à Vanves (JP Potin, Rue de Châtillon…). Occasion de faire du lyobbing auprés du ministre Maurice Leroy en charge du dossier du Grand Paris pour défendre la station de Vanves de la ligne du futur métro Grand Paris Express

     

     

    GRAND PARIS EXPRESS : GAUDUCHEAU DEFEND LA GARE EN OPTION DE VANVES

    « Je reste mobilisé pour que ce futur métro contribue à améliorer les déplacements des franciliens et des Vanvéens en IDF.  Il impulsera une nouvelle dynamique renforçant l’attractivité économique métropolitaine, tout en créant des emplois, des logements dans une région Capitale synonyme de qualité de vie. Vivant dans la zone dense de la métropole et à la croisée de territoires d’avenir, les habitants de Vanves et de ses communes voisines ont légitimement le droit d’accéder à ce nouveau transport public ». Il est vrai que sa ville bénéficie dans le nouveau tracé d’une gare en option (Vanves/Malakoff) en correspondance avec la ligne Montparnasse sur laquelle il s’est battu.

     

    LE DERNIER VOYAGE DE « JOJO » LE COMMUNARD

    Quelques vanvéens le maire s’étaient déplacés pour accompagner à sa dernière demeure, Georges Munier dit « Jojo » au cimetière de Billancourt. Ils ont été étonnés par la foule des amis présents et surtout de tous ces drapeaux rouges des Amis de la Commune (de Paris), une association créée voilà plus d‘un siécle au lendemain du retour d’exil de ceux qui avaient vécu ce soulévement. Et plusieurs témoignages ont rappelé lors de ces obséques son action et son engagement au sein de cette amicale, s’occupant surtout des activités fêtes et banquets, car tous ont célébré sa bonne humeur, ses histoires (drôles), surtout son refus de l’injustice, ce regard « droit dans les yeux » lorsqu’il s’adressait à ces interlocuteurs, ses expressions « garde tes pieds au sec » lorsqu’il quittait un lieu etc…Même le maire y allé de son petit hommage à ce titi parisien que le provincial qu’il était, a découvert avec son accent, et qu’il rencontrait souvent dans son quartier et qu’il a aidé. Quelques chants communards, et « Jojo » rejoignait sa dernière demeure dans le cimetière d’un quartier, alors ouvrier et industriel, où il est né.  

     

    CANTONALES :

    GAUDUCHEAU S’EN PREND A L’OPPOSITION  

    Bernard Gauducheau a réuni Jeudi soir ses troupes UMP et NC à l’école Larmeroux, avec Françoise Saimpert, sa suppléante-maire adjoint, pour entretenir la campagne et « remuer le cocotier » grâce à cette seconde réunion. Frédéric Lefebvre est même venu faire passer le message de la mobilisation devat près d’une centaine de vanvéens. Il a évidemment expliqué qu’un maire, conseiller général qui fait parti de la majorité départementale, est le mieux placé pour accélérer les dossiers : « C’est un peu fort de café de se dire qu’on fait le travail, qu’on obtient ces aides alors qu’on a un conseiller général qui est l’opposition départementale, qui vote contre tout. N’avez-vous pas remarqué que tout ce qu’il a inscrit dans son bilan c’est : « J’ai obtenu… » ! C’est une imposture qu’il faut dénoncer » a expliqué Bernard Gauducheau en reconnaissant que « certains peuvent penser que c’est de bonne guerre ! Mais il faut voir les choses avec sérénité et objectivité : Elu en 2001 avecd 256 voix d’avance, on a perdu en 2004 de 90 voix dans un contexte difficile avec la vague rose, parce que tout se joue sur 400 voix à Vanves. C’est pourquoi avec l’UMP et le NC, on n’a pas attendu le dernier moment pour se positionner, mener un travail de pédagogie et de fonds. Car l’un de nos handicaps est l’abstention ». 

    Il a rassuré ses troupes : « Janvier traîne. On a un coup d’avance ! Il coure derrière nous. On va présenter notre programme alors qu’il défend encore son  bilan. D’ailleurs qu’est-ce qu’il a fait lorsqu’il a été maire ? Et ce qu’il a fait, n’a pas marqué les mémoires. Alors que nous en avons fait beaucoup plus en 6 ans que lui lors du premier mandat. D’ailleurs les vanvéens ,e se rendent pas compte de ce que l’on a fait. On s’en aperçoit à l’extérieur lorsqu’on nous dit que Vanves a changé. Alors qu’à l’intérieur de notre ville, on nous dit que tout va mal ! ». Et de poser la question : «  Et les autres  (candidats) ! On ne les voit pas ! Ne parlons pas des verts ! Ily a pourtant un élu régional que l’on ne voit jamais ! ». Isabelle Debré, sénateur, est venu le rejoindre à la fin de la réunion, pour rappeler à tous qu’il faut lui faire confiance car « il connait bien sa ville et il ailme bien sa commune ». 

  • LES TRAVAUX DE FIBRE OPTIQUE CONTINUE A VANVES

    Même si la 4éme chambre du Tribunal administratif de Versailles a annulé le 14 juin 2010 « la délibération du 21 décembre 2007 par laquelle le département des Hauts-de-Seine a approuvé le choix du groupement Numéricâble / LD collectivités / Eiffage en tant qu'attributaire de la délégation de service public pour assurer l'établissement et l'exploitation d'un réseau départemental de communications électroniques à très haut débit, et la conclusion d'une convention de délégation de service public », il a enjoint au département des Hauts-de-Seine, « soit de modifier les stipulations de l'article 49 dans un délai de quatre mois à compter de la notification du jugement dans le sens précisé plus haut, soit de saisir le juge du contrat à l'expiration de ce délai, afin qu'il annule la convention de délégation de service public ». C’est une demi-victoire pour  Guy Janvier (PS) avec Patrice Leclerc (PC) et Vincent Gazeilles (Verts), qui avaient déposé ce recours, car le juge administratif n’a pas finalement remis en cause le projet THD Seine visant à fibrer l'intégralité du département des Hauts-de-Seine. Ainsi les travaux commencé à Vanves, pourront continuer, comme c’est le cas avec le déménagement de la tête de station du réseau Vanves qui se triuve dans l’ilôt Cabourg. Il a simplement critiqué l'article 49 du contrat entre Sequalum (Numericable ; SFR/LD Collectivité, Effiage) et le département qui  porte sur l'indemnisation du département que devait verser ce dernier au consortium Sequalum en cas d'interruption du contrat avant son terme. Cette somme était à l'origine fixée à 70 millions d'euros et était jugée excessive par certains concurrents.  

    « Cette renégociation de l'article 49 aura lieu au cours des 4 prochains mois, sans que les travaux de déploiement soient pour autant remis en question » a rassuré Numericable. En effet, le Tribunal a laissé au consortium 4 mois pour modifier cet article. Dans le cas contraire, il faudra saisir le juge du contrat à l'expiration de ce délai. L'argument de la subvention n'a donc pas été retenu par le Tribunal Administratif, et la convention de délégation de service public n'est donc pas annulée. Pour le bonheur du consortium : « la décision du Tribunal de Versailles est une excellente nouvelle pour le développement des infrastructures Très Haut Débit dans les Hauts de Seine, et vient conforter un projet majeur d'investissement public-privé pour le déploiement de la fibre optique en France » se réjouit Éric Denoyer, président de Sequalum qui devrait régler le problème avant la date limite.

    « Le Tribunal met ainsi en cause une des clauses d’indemnisation du contrat. Il donne raison par là même aux élus d’opposition qui conteste ces montages financiers du département trop favorables aux entreprises privées. Les intérêts du département sont bien mal défendus par la majorité départementale » constatent  de leur côté, ces trois conseillers généraux dans un communiqué. Ils demandent au Président du Conseil Général « d’abandonner ce mauvais dossier, et de suivre la demande du Tribunal en saisissant «  le juge du contrat (…), afin qu'il annule la convention de délégation de service public ». Ils considèrent  « que les 59 ME seraient ainsi  plus utiles pour répondre aux besoins des alto-séquanais. Cela permettrait de doubler le budget logement du conseil général pour construire plus de logement sociaux et de logements étudiants qui manquent dans notre département. Ou  d’investir pour créer 100 nouvelles crèches. C’est aussi l’équivalent de 2 collèges reconstruits ou des moyens supplémentaires pour la réduction des gaspillages énergétiques ».