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conseil régional ile de france - Page 32

  • VANVES ET LE METRO AUTOMATIQUE DU GRAND PARIS

    Il est indéniable, au travers de l’actualité que Vanves est concerné au premier chef par les projets concernant le Grand Paris. Et il en a été beaucoup questions en cette fin d’année, à la veille des fêtes. Avec notamment le débat sur le réseau de transport du Grand Paris avec les deux projets en cours de débat public, Arc Express, défendu par la Région et son président Jean Paul Huchon, le Grande Huit ou la grande boucle proné par la SGP (Société du Grand Paris) présidé par André Santini. Tant le Conseil Municipal, que le Conseil général où siége Guy Janvier (PS) et le Conseil Régional où siége Bernard Gauducheau (NC) ont donné un avis durant le mois de décembre. Deux réunions auxquels ont participé des vanvéens ont eu à Clamart sur Arc Express et à Issy les Moulineaux pour le métro de la SGP. La situation a énormément évoluée depuis le remaniement ministériel, avec la nomination de Maurice Leroy ministre de la politique de la ville chargé du dossier du grand Paris qui est en train de trouver une voie de passage vers un tracé complémentaire aux deux projets.

     

    Une voie de passage en cours de construction pour le réseau de transport

    La proposition faîte par Jean Paul Huchon le 15 Novembre fait son chemin et du bruit dans le landerneau francilien depuis la réunion de Mercredi dernier du Comité de pilotage sur le Grand Paris mis en place par Maurice Leroy, ministre de la Ville chargé du dossier du Grand Paris selon plusieurs sources gouvernementales et régionales. Rappelons qu’il s’agit en complément des tracés d’Arc Express, de la desserte de territoires stratégiques comme l’Est Parisien (Marne la Vallée, Chelles, Clichy-Montfermeil), des aéroports et leurs pôles emplois avec reprise du projet CDG Express pour Roissy, prolongement des ligne 7 ou 14 jusqu’à Orly, desserte régionale des TGV et bien sûr de Saclay avec la solution non d’un moyen de transport lourd mais tout simplement du prolongement d’Orly Val qui relie pour l’instant le RER à Antony et les deux aérogares d’Orly. Il avait fait cette proposition juste au moment du remaniement ministériel et a permis selon ses explications, une sorte d’échappatoire à Matignon. Depuis, les choses se sont précisées : Sur le plan financier avec les recettes provenant du FARIF et de la taxe sur les bureaux  qui devraient atteindre 200 ME par an d’ici 3 ans avec un VT qui serait harmonisé sur l’ensemble du territoire en 5 ans. Auquel il faut ajouter un milliard pour le RER. Sur la maîtrise d’ouvrage qui pourrait être partagé entre le STIF et la SGP (ligne 14 et le Sud/Sud Est d’Arc Express pour le STIF par exemple, le reste à la SGP).

    Cette solution a été retenue et présenté par Maurice Leroy et son directeur de Cabinet dans l’une de ses réunions hebdomadaires thématique,  mercredi dernier,  qu’il tient avec les représentants de la région, de la ville de Paris, la SGP, Paris Métropole, l’AMIF, de l’AIGP, d’autant qu’elle a suscité une réaction étonnante de Pierre Mongin qui a félicité JP Huchon pour cette proposition, suivi par le président de la SNCF Guillaume Pepy…. Sauf  Marc Véron, Directeur général de la SGP qui  était alors très pâle et André Santini, Président du Conseil de Surveillance de la SGP, trés silencieux. Quant à Valérie Pécresse (UMP), présidente du groupe de la Majorité Présidentielle au Conseil Régional elle était furieuse d’apprendre que ses nouvelles propositions traçant une voie de passage, étaient faîte derrière son dos, notamment à propos de Saclay. Mais voilà, Maurice Leroy serait en  liaison directe avec Claude Guéant, donc l’Elysée, pour trouver une solution à ce dossier du réseau de transport pour le Grand Paris, en mettant en place ce comité de pilotage qui devrait se réunir le 22 sur le logement, le 5 Janvier sur l’emploi et le développement économique, et serait élargi le 12 Janvier aux présidents de Conseils Généraux. Et la ministre de la recherche aurait sous estimé le président de la Région qui compte arriver à un accord d’ici la fin Janvier sur ce futur métro du Grand Paris qui apporterait un élément vraiment nouveau dans le débat public sur Arc Express et le Grand huit.

  • RETOUR A VANVES POUR SON MARCHE DU TERROIR !

    Le 5éme marché des terroirs, qui a été inauguré hier soir, a une jeune histoire qui est liée à cette nouvelle place de la République. Ce fut le premier événement qui s’y est déroulée en Décembre 2005 alors même que son réaménagement n’était pas complètement terminé. Et il a neigé pour l’inauguration alors qu’il l’avait échappé belle l’année dernière, en présence de nombreuses personnalités dont parait-il un ministre et un sénateur, les candidats aux cantonales qui siegeaient ce jour là dans leur assemblée respective ayant trouvé le temps d’y participer. Mais le maire a dû repartir tout de suite après pour l’hémicycle régional où se déroulait dans la première partie de la nuit, le vote du budget 2011 de la Région qui est intervenu vers minuit et demi.  

     

    Il parait que cemarché des terroirs et des saveurs fait parti des marchés de Noël les plus courus de la Région. Ce qui est vrai car des franciliens qui avaient passés commandes de produits auprès de l’un des 90 exposants, sont arrivés dés Vendredi matin avant même qu’il soit ouvert alors que les producteurs et artisans s’installaient. Il comportera un espace de restauration où les visiteurs pourront venir déguster les produits de ses producteurs. Contrairement à l’année dernière, les paroisses de Vanves seront de la fête, car elles ont décidé d’accompagner cet événement en organisant leurs journées d’amitiés d’Hiver à St Remy durant ce week-end qui précéde Noël,  et d’été à Saint François lors de la Braderie du Plateau en Juin. Ainsi à Saint Remy, ce sera aussi la fête dans la salle paroissiale aux côtés des producteurs rassemblés par le réseau organisateur des Pari Fernier, et des artisans d’art professionnel rassemblé par l'Archipel des Créateurs. De nombreuses animations sont prévues durant ces deux jours.

     

    VANVES ET SES MARCHES

    Cet événement nous donne l’occasion de parler du marché de Vanves, sachant que des foires locales et marchés ont marqués l’histoire de Vanves. Il s’agissait surtout de fêtes et de rassemblement avant le XIXéme siécle autour du négoce du vin, du beurre. A l’occasion de la disparition de l’abreuvoir de la place du Val (De Lattre de Tassigny) décidé en 1857 par le Conseil Municipal, un marché pour la vente aux comestibles a été crée et se tenait deux fois par semaine. Il peut être considéré comme l’ancêtre de notre marché actuel. Il a été déplacé en 1882 sous le gymnase construit pour les Sapeurs Pompiers qui se trouvait alors place de la République qui n’avait pas alors son aspect actuel. Enfin, après la construction de l’hôtel de ville actuel entre 1895 et 1898, un nouveau marché à ossature métallique est construit par l’entreprise vanvéene Deu et Forgeneuf, serrurier-feronnier en 1898, à l’emplacement du Centre Administratif et la tour d’habitation actuel. Entre les jours de marché et de foire, il sevait également de gymnase couver de lieu de répétition pour l’Harmonie Municipale. Vers 1950, il fut réaménagé à l’occasion du percement de la rue Lamartine et au déménagement du monument aux morts qui se trouvait au pied du mur de souténement du marché à son emplacement actuel le long du cimetiére. Ses abords furent agrandis pour les forains et les volants. Mais il était devenu vétuste, voire dangereux pour la sécurité, l’entretien devenant de plus en plus lourd pour les finances communales. C’est pourquoi, dés 1962, René Plazanet commença à réfléchir, à l’occasion de l’élargissement du CD 50 (Antoine Fratacci)  à un projet qui a abouti après de longues discussions avec la DDE au centre administratif actuel avec sa bibliothéque, son théâtre, au dessus du marché couvert, sous le mandat d’André Roche. Pendant les travaux, entre fin 1974, début 1975, il a été installé place de l’insurrection au niveau du square face à la poste, jusqu’à la fin 1977, inauguré courant Décembre. La suite de l’histoire est connue avec l’incendie de Mai 2000, le projet de Guy Janvier (PS) qui n’a pas été retenu par son successeur actuel, Bernard Gauducheau (NC).    

     

    RETOUR DU CONSEIL REGIONAL

    Bernard Gauducheau en a terminé avec le Conseil Régional qui a voté son budget cette nuit par 140 voix (PS-PC-EELV-FdeG-MRC-PRG) contre 66 (UMP et NC). Et il ne s’est pas attardé dans l’hémicycle qui l’a vu encore prendre la parole durant la matinée d’hier. Il a encore pris le relais de l’un de ses collégues, cete fois-ci Nicolas About, pour défendre les positions de son groupe lors du budget Transports qui a été l’un des temps fort de cette session et qui représente 1,5 milliards sur plus de 4 milliards au total. Il a insisté bien sûr sur l’urgence de répondre aux attentes des franciliens dans ce domaine : « Une région  capitale mérite une accélération de la modernisation des transports en commun » a t-il déclaré en se reférant au rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des transports en Ile de France et l’opacité qui régne tout autour. « Il ne s’agit pas seulement de mettre de grands moyens, il faut trouver les bons moyens » a-t-il asséné avec son bon sens paysan. « Il est de notre responsabilité de répondre à ces questions graves et de revoir le fonctionnement du STIF – la haute autorité des transports dans notre région – de sortir de ces baronnies technico-administratives » en se référant notamment aux entreprises publiques des transports (SNCF et RATP). « Vous nous avez parlé  d’imaginaire. Nous préférons le réalisme ».   

  • LE MAIRE DE VANVES JOUE LES LOBBYISTES POUR LE PRESIDENT DE LA SGP TRES SILENCIEUX

    Alors que l’ensemble des réactions démontrent à mi chemin du grand débat public sur le Réseau Automatique du Grand Paris (RAGP) dit Grand Huit et Arc Express que les franciliens souhaitent arriver à une complémentarité des deux tracés et que l’on s’occupe d’abord des lignes RER, certains ont décidé dans chaque bord, à droite pour le RAGP, à gauche pour Arc Express, d’en faire une bataille politique et idéologique. Et ce fut le cas mardi soir à Issy les Moulineaux qui accueillait une réunion de proximité et  d’information sur le RAGP, c’est à dire dans la ville d’André Santini, président de la SGP (Société du Grand Paris).

     

    L’intervention de Bernard Gauducheau, envoyé sûrement en service commandé, qui avait demandé de prendre la parole le premier après l’exposé du Maitre d’Ouvrage, la SGP, donnait vraiment cette impression, après après un « Va-y Berrnard » lancé dans la salle du PACI. « 2éme ville de la circonscription d’André Santini, Vanves est très fier de l’avoir vu prendre la tête de la SGP » a-t-il lancé d’emblée – alors que des sifflets retentissaient dans la salle,  en expliquant qu’il avait consulté la population (au travers des réunions de quartiers), et les élus puisque le Conseil municipal a donné son avis, et que tous, bien sûr, penchaient pour un réseau comme celui de la SGP ( ?). Et de revenir sur le souhait de Vanves d’avoir une station entre Les Moulineaux (au niveau du T2 et d’Auchan) et Châtillon (au terminus des lignes 13 et T6), au niveau de la gare Clamart SNCF en correspondance avec Paris-Montparnasse/Versailles Chantiers pour desservir un bassin de population de 20 000 habitants avec le nouveau cyber-éco-quartier du Fort d’Issy. Et de conclure : « La SGP nous propose de franchir un grand pas pour l’avenir ». Il était tout à fait dans la lignée de son mentor qui avait déclaré en ouvrant cette réunion : « Ma position est particulière en tant que Maire d’Issy les Moulineaux mais aussi président du Conseil de Surveillance de la SGP qui vient présenter comme maître d’ouvrage ce grand projet…La nouveauté est que l’Etat a pris ses responsabilités en portant un projet. On ne peut pas rater cette occasion. Il n’en existe qu’une par génération. Il ne faut pas laisser passer le train ».

     

    Mais voilà, beaucoup de choses ont évolué depuis le début du Grand Débat et surtout du remaniement ministériel tant attendu et annoncé, vers un projet commun aux deux tracés comme le souhaitent les franciliens et beaucoup d’élus. Le nouveau ministre de la ville chargé du dossier du Grand Paris, Maurice Leroy fait plancher actuellement un groupe de travail constitué des principaux protagnistes de ce débat sur la proposition faîte par le président de la Région le 15 Novembre dernier qui consiste à prévoir en complément des tracés d’Arc Express la desserte de territoires stratégiques comme l’Est Parisien, des aéroports et leurs pôles emplois avec reprise du projet CDG Express, et bien sûr de Saclay. « Elle a permit à Matignon  de trouver un échapatoire au projet « Blanc » (ex-ministre du Grand Paris) » selon l’entourage de JP Huchon.

    Seul la SGP tient mordicus à son projet comme l’ont constaté les participants au débat à Issy les Moulineaux, où rares étaient les défenseurs du RAGP en dehors des élus de GPSO, et des Santini’s Boys. Le débat a tout d’abord tourné autour de la futur station prévu pour l’instant aux Moulineaux au niveau de la tête du Pont de Billancourt en correspondance avec le T2, et une autre que des isséens demandent à la place Léon Blum en correspondance avec la ligne C du RER (au niveau du fameux viaduc), sachant que « les élus isséens se sont montrés très ouvert sur le choix de l’implantatiion d’une gare » selon un membre de la CPDP. Certains en ont profité pour reparler du prolongement de la ligne 12 jusqu’à cette place Léon Blum, et même non seulement jusqu’aux Moulineaux que l’Ile Seguin avec correspondance avec la ligne 9. Mais au fil des discussions, beaucoup ont insisté sur la desserte des Hauts d’Issy comme le maire de Vanves, avec le futur Cyber-Eco-Quartier du Fort, pour désenclaver ce site, avec cette gare de Vanves-Clamart, surtout après l’échec du téléphérique (souhaité par beaucoup d’isséens) mais qui a eu le mérite de poser le débat.

     

    Au fil des interventions le projet de RAGP a pris du plomb dans l’aîle. Extraits : « Il faut répondre d’abord à l’urgence des transports au quotidien, ensuite  penser aux transports du futur » selon un élu Vert qui invitait à une synthése des deux projets avec celui des architectes (qui proposent de construire cette rocade en aérien sur l’A86.). « Il faut prendre les meilleur des deux » selon un élu PC. « Arc Express ce sont des stations plus proches et un meilleur équilibre des liaisons entre banlieues » selon un élu PS. « Arc Express semble plus cohérent car il est connecté avec toutesles lignes existantes. Voulez-vous de la vitesse ou désenclaver certains secteurs enclavés » a demandé un représentant de l’association ACTEVI. « L’une des difficultés est justement de rapprocher ces deux projets car ils sont aux extrêmes, vitesse ou proximité » reconnaissait un membre de la CPDP. « N’avez-vous pas envisagé alors des trains express et omnibus » - « C’est cher car il faut doubler les voix » - « Mais cela se fait à l’étranger ! »…

    Au fait, tous ces intervenants, même parmi les plus proches d’André Santini qui sont montés au créneau devraient se souvenir d’une chose. Dés le départ, André Santini a affirmé qu’il chercherait à trouver une solution commune aux deux projets. Depuis qu’il a été nommé, il a gardé un silence total, sauf quelques interventions et petites phrases par-ci, par là. Jean Paul Huchon ne sait même pas (officiellement) comment André Santini a réagit à ses propositions qui intéressent le gouvernement. Aurait il perdu la main au profit du président Huchon qui méne la barque ?