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conseil régional ile de france - Page 32

  • VANVES ET LE GRAND PARIS PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    En ce début d’année, l’actualité est riche pour le Grand Paris et la Région Ile de France, même si les esprits commencent à se tourner vers les cantonales...surtout à Vanves

     

    BUZZ : 2010 a commencée par un buzz provoqué par le Point qui annonçait la semaine dernière que 3 conseillers régionaux devraient être les premières victimes de la décision du Conseil Régional de sanctionner les élus pour absence non justifiée et chronique avec 25% d’indemnité en moins,  dont Frédéric Lefebvre que tout le monde connait à Vanves, qui n’a pas été vu dans les travées de l’hémicucle, rue de Babylone depuis la séance d’installation de la nouvelle assemblée régionale en Mars dernier. L’UMP s’est bien sûr empressé de dire que c’était discourtoix dans la mesure où il avait été hospitalisé et qu’il était devenu ministre entretemps.

     

    LEGIONELLE A LA PLAINE : La presse régionale faisait état la semaine dernière d’une alerte à la légionelle à la piscine de la Porte de La Plaine que fréquentent certains vanvéens du Plateau. Elle n’aurait ré-ouverte ses portes qu’hier.  Un taux important de légionelles avait été relevé dans les douches de la piscine et du gymnase attenant. « Généralement cette bactérie prolifère dans les réseaux d’eau chaude et peut rapidement coloniser les réseaux sanitaires de tout un bâtiment. Elle est à l’origine de la légionellose, une maladie qui se caractérise par des infections pulmonaires aiguës, mortelles dans les cas les plus graves. La légionellose ne s’attrape pas par simple contact avec de l’eau contaminée, mais par inhalation de microgouttelettes contenant des bactéries ». Pourtant des travaux très important avaient réalisés durant l’année 2010 nécessitant sa fermeture pendant six mois dont certains attribuent la cause de cette légionellose.

     

    METRO GRAND PARIS : Le débat public sur un métro pour le grand Paris entame sa dernière ligne droite puiqu’il doit s’achever à la fin du mois de janvier. Une réunion s’est déroulée hier à Boulogne qui fait partie de GPSO notamment à propos de la desserte en transport en commun de l’Ile Seguin et du Trapéze, qui a pris du retard alors que maintenant son urbanisatioon prend des dimensions alarmentes selon un collectif d’asssociations de défense de l’environnement en citant un million de métres carrés supplémentaires et 45 000 habitants et emplois en plus. C’est pourquoi la perspective d’une rocade francilienne traversant ses 70 ha hérités de Renault  est une opportunité à ne pas rater. 4 emplacements de gares sont esquissés par les deux projets : Meudon sur Seine sur le tracé éloigné, quelque part à Boulogne sur le tracé proche d’Arc Express, Pont de Sévres ou l’Ile Seguin pour la grande Boucle. Sachant que le tracé pour Arc Express a évolué depuis le 15 Novembre dernier. Une réunion de synthése territoriale sur le débat à propos de la Grande Boucle est prévue d’ailleurs au Théâtre de Châtillon le 24 Janvier prochain pour le Sud des Hauts de Seine.

     

    PROJET COMMUN : Dans le même temps, Maurice Leroy, ministre de la ville et chargé du Grand Paris indiquait qu'il n'était « pas loin d'aboutir » dans sa tentative de rapprocher le dossier de l'Etat et celui de la région en vue d'une « vision partagée du Grand Paris » : « Je dois faire se joindre les deux parallèles, nous sommes sur le point d'aboutir » a-t-il estimé en parlant du projet de Grand Boucle et d’Arc Express. Pour lui, le futur réseau de transport du Grand Paris doit réponde à deux exigences : agir tout de suite pour moderniser les réseaux existants, notamment de banlieue à banlieue, et développer un projet unique porté tant par l'Etat que par la région. Même son de cloche du côté de Jean Paul Huchon, le président de la Région  qui déclarait « On va les rendre complémentaires et convergents. On s'est pratiquement mis d'accord sur un tracé (qui) reprend Arc Express pour l'essentiel, avec des extensions vers l’est et les aéroports ». Il a souligné que « l'accord passera avant et en même temps par le maintien de l'effort sur les transports de chaque jour » et que cela supposait « des améliorations considérables pour les RER ». Mais pour le président de la Région, il n'est pas envisageable de dévoiler un quelconque accord avant la fin des débats publics, qui doivent se poursuivre jusqu'à fin janvier.

     

    SEINE OUEST ENTREPRISE ET EMPLOI : Arc de Seine Entreprises, la Mission Locale et la Maison des Entreprises et de l’Emploi du Val de Seine fusionnent pour donner naissance à Seine Ouest Entreprise et Emploi qui garde ses relais existants notamant à Vanves.  Son Objectif est d’optimiser au quotidien la gestion des emplois et des compétences des entreprises du territoire et d’accompagner la recherche d’emploi, soutenir l’émergence de nouveaux emplois (Forum des Emplois Verts, filière de l’écoconstruction, services à la personne…).

  • VANVES ET LE METRO AUTOMATIQUE DU GRAND PARIS

    Il est indéniable, au travers de l’actualité que Vanves est concerné au premier chef par les projets concernant le Grand Paris. Et il en a été beaucoup questions en cette fin d’année, à la veille des fêtes. Avec notamment le débat sur le réseau de transport du Grand Paris avec les deux projets en cours de débat public, Arc Express, défendu par la Région et son président Jean Paul Huchon, le Grande Huit ou la grande boucle proné par la SGP (Société du Grand Paris) présidé par André Santini. Tant le Conseil Municipal, que le Conseil général où siége Guy Janvier (PS) et le Conseil Régional où siége Bernard Gauducheau (NC) ont donné un avis durant le mois de décembre. Deux réunions auxquels ont participé des vanvéens ont eu à Clamart sur Arc Express et à Issy les Moulineaux pour le métro de la SGP. La situation a énormément évoluée depuis le remaniement ministériel, avec la nomination de Maurice Leroy ministre de la politique de la ville chargé du dossier du grand Paris qui est en train de trouver une voie de passage vers un tracé complémentaire aux deux projets.

     

    Une voie de passage en cours de construction pour le réseau de transport

    La proposition faîte par Jean Paul Huchon le 15 Novembre fait son chemin et du bruit dans le landerneau francilien depuis la réunion de Mercredi dernier du Comité de pilotage sur le Grand Paris mis en place par Maurice Leroy, ministre de la Ville chargé du dossier du Grand Paris selon plusieurs sources gouvernementales et régionales. Rappelons qu’il s’agit en complément des tracés d’Arc Express, de la desserte de territoires stratégiques comme l’Est Parisien (Marne la Vallée, Chelles, Clichy-Montfermeil), des aéroports et leurs pôles emplois avec reprise du projet CDG Express pour Roissy, prolongement des ligne 7 ou 14 jusqu’à Orly, desserte régionale des TGV et bien sûr de Saclay avec la solution non d’un moyen de transport lourd mais tout simplement du prolongement d’Orly Val qui relie pour l’instant le RER à Antony et les deux aérogares d’Orly. Il avait fait cette proposition juste au moment du remaniement ministériel et a permis selon ses explications, une sorte d’échappatoire à Matignon. Depuis, les choses se sont précisées : Sur le plan financier avec les recettes provenant du FARIF et de la taxe sur les bureaux  qui devraient atteindre 200 ME par an d’ici 3 ans avec un VT qui serait harmonisé sur l’ensemble du territoire en 5 ans. Auquel il faut ajouter un milliard pour le RER. Sur la maîtrise d’ouvrage qui pourrait être partagé entre le STIF et la SGP (ligne 14 et le Sud/Sud Est d’Arc Express pour le STIF par exemple, le reste à la SGP).

    Cette solution a été retenue et présenté par Maurice Leroy et son directeur de Cabinet dans l’une de ses réunions hebdomadaires thématique,  mercredi dernier,  qu’il tient avec les représentants de la région, de la ville de Paris, la SGP, Paris Métropole, l’AMIF, de l’AIGP, d’autant qu’elle a suscité une réaction étonnante de Pierre Mongin qui a félicité JP Huchon pour cette proposition, suivi par le président de la SNCF Guillaume Pepy…. Sauf  Marc Véron, Directeur général de la SGP qui  était alors très pâle et André Santini, Président du Conseil de Surveillance de la SGP, trés silencieux. Quant à Valérie Pécresse (UMP), présidente du groupe de la Majorité Présidentielle au Conseil Régional elle était furieuse d’apprendre que ses nouvelles propositions traçant une voie de passage, étaient faîte derrière son dos, notamment à propos de Saclay. Mais voilà, Maurice Leroy serait en  liaison directe avec Claude Guéant, donc l’Elysée, pour trouver une solution à ce dossier du réseau de transport pour le Grand Paris, en mettant en place ce comité de pilotage qui devrait se réunir le 22 sur le logement, le 5 Janvier sur l’emploi et le développement économique, et serait élargi le 12 Janvier aux présidents de Conseils Généraux. Et la ministre de la recherche aurait sous estimé le président de la Région qui compte arriver à un accord d’ici la fin Janvier sur ce futur métro du Grand Paris qui apporterait un élément vraiment nouveau dans le débat public sur Arc Express et le Grand huit.

  • RETOUR A VANVES POUR SON MARCHE DU TERROIR !

    Le 5éme marché des terroirs, qui a été inauguré hier soir, a une jeune histoire qui est liée à cette nouvelle place de la République. Ce fut le premier événement qui s’y est déroulée en Décembre 2005 alors même que son réaménagement n’était pas complètement terminé. Et il a neigé pour l’inauguration alors qu’il l’avait échappé belle l’année dernière, en présence de nombreuses personnalités dont parait-il un ministre et un sénateur, les candidats aux cantonales qui siegeaient ce jour là dans leur assemblée respective ayant trouvé le temps d’y participer. Mais le maire a dû repartir tout de suite après pour l’hémicycle régional où se déroulait dans la première partie de la nuit, le vote du budget 2011 de la Région qui est intervenu vers minuit et demi.  

     

    Il parait que cemarché des terroirs et des saveurs fait parti des marchés de Noël les plus courus de la Région. Ce qui est vrai car des franciliens qui avaient passés commandes de produits auprès de l’un des 90 exposants, sont arrivés dés Vendredi matin avant même qu’il soit ouvert alors que les producteurs et artisans s’installaient. Il comportera un espace de restauration où les visiteurs pourront venir déguster les produits de ses producteurs. Contrairement à l’année dernière, les paroisses de Vanves seront de la fête, car elles ont décidé d’accompagner cet événement en organisant leurs journées d’amitiés d’Hiver à St Remy durant ce week-end qui précéde Noël,  et d’été à Saint François lors de la Braderie du Plateau en Juin. Ainsi à Saint Remy, ce sera aussi la fête dans la salle paroissiale aux côtés des producteurs rassemblés par le réseau organisateur des Pari Fernier, et des artisans d’art professionnel rassemblé par l'Archipel des Créateurs. De nombreuses animations sont prévues durant ces deux jours.

     

    VANVES ET SES MARCHES

    Cet événement nous donne l’occasion de parler du marché de Vanves, sachant que des foires locales et marchés ont marqués l’histoire de Vanves. Il s’agissait surtout de fêtes et de rassemblement avant le XIXéme siécle autour du négoce du vin, du beurre. A l’occasion de la disparition de l’abreuvoir de la place du Val (De Lattre de Tassigny) décidé en 1857 par le Conseil Municipal, un marché pour la vente aux comestibles a été crée et se tenait deux fois par semaine. Il peut être considéré comme l’ancêtre de notre marché actuel. Il a été déplacé en 1882 sous le gymnase construit pour les Sapeurs Pompiers qui se trouvait alors place de la République qui n’avait pas alors son aspect actuel. Enfin, après la construction de l’hôtel de ville actuel entre 1895 et 1898, un nouveau marché à ossature métallique est construit par l’entreprise vanvéene Deu et Forgeneuf, serrurier-feronnier en 1898, à l’emplacement du Centre Administratif et la tour d’habitation actuel. Entre les jours de marché et de foire, il sevait également de gymnase couver de lieu de répétition pour l’Harmonie Municipale. Vers 1950, il fut réaménagé à l’occasion du percement de la rue Lamartine et au déménagement du monument aux morts qui se trouvait au pied du mur de souténement du marché à son emplacement actuel le long du cimetiére. Ses abords furent agrandis pour les forains et les volants. Mais il était devenu vétuste, voire dangereux pour la sécurité, l’entretien devenant de plus en plus lourd pour les finances communales. C’est pourquoi, dés 1962, René Plazanet commença à réfléchir, à l’occasion de l’élargissement du CD 50 (Antoine Fratacci)  à un projet qui a abouti après de longues discussions avec la DDE au centre administratif actuel avec sa bibliothéque, son théâtre, au dessus du marché couvert, sous le mandat d’André Roche. Pendant les travaux, entre fin 1974, début 1975, il a été installé place de l’insurrection au niveau du square face à la poste, jusqu’à la fin 1977, inauguré courant Décembre. La suite de l’histoire est connue avec l’incendie de Mai 2000, le projet de Guy Janvier (PS) qui n’a pas été retenu par son successeur actuel, Bernard Gauducheau (NC).    

     

    RETOUR DU CONSEIL REGIONAL

    Bernard Gauducheau en a terminé avec le Conseil Régional qui a voté son budget cette nuit par 140 voix (PS-PC-EELV-FdeG-MRC-PRG) contre 66 (UMP et NC). Et il ne s’est pas attardé dans l’hémicycle qui l’a vu encore prendre la parole durant la matinée d’hier. Il a encore pris le relais de l’un de ses collégues, cete fois-ci Nicolas About, pour défendre les positions de son groupe lors du budget Transports qui a été l’un des temps fort de cette session et qui représente 1,5 milliards sur plus de 4 milliards au total. Il a insisté bien sûr sur l’urgence de répondre aux attentes des franciliens dans ce domaine : « Une région  capitale mérite une accélération de la modernisation des transports en commun » a t-il déclaré en se reférant au rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des transports en Ile de France et l’opacité qui régne tout autour. « Il ne s’agit pas seulement de mettre de grands moyens, il faut trouver les bons moyens » a-t-il asséné avec son bon sens paysan. « Il est de notre responsabilité de répondre à ces questions graves et de revoir le fonctionnement du STIF – la haute autorité des transports dans notre région – de sortir de ces baronnies technico-administratives » en se référant notamment aux entreprises publiques des transports (SNCF et RATP). « Vous nous avez parlé  d’imaginaire. Nous préférons le réalisme ».