Un plan de continuité des services municipaux a été mis en place à Vanves comme dans toutes les communes, en lien permanent avec GPSO. Les crèches et écoles assurent l’accueil des personnels soignants, avec bientôt l’ouverture d’une crèche le week-end pour ses professionnels. Un réseau municipal de solidarité a été mis en place, avec la volonté de collecter et de coordonner toutes les initiatives privées et individuelles (associations, bénévoles…) de solidarité grâce à la mise en place d’une adresse mail unique, via le CCAS qui a mis aussi en place un dispositif semblable à celui réalisé lors des canicules vis à vis personnes âgées isolées dont 650 sont appelés régulièrement par le CCAS, en bénéficiant du portage de repas à domicile, de la télé assistance etc…
MARCHE : Il est resté ouvert comme l’ont constaté les vanvéens venus faire leurs courses samedi maton. Mais uniquement avec les commerçants de denrées alimentaires, et dans des conditions strictes afin de garantir la sécurité, la santé et la non propagation du Coronavirus. La gestion des flux a été organisé par la ville avec le concessionnaire, la police municipale état préente. Avec un seul point d’accés rue Antoine Fratacci, et un circuit barriéré (sur la photo) avant d’entrer puisque le marché ne pouvait pas contenir plus de 100 personnes, commerçants compris, chacun respectant la distanciation de 1 m en attendant d’entrer ou chez devant les étals dont certains étaient protégés par du plastique, les clients ne pouvant toucher fruits et légumes. La placière demandait au client de ne pas s’attarder et trainer dés qu’ils avaient terminés leurs courses, ce qui a été respectée par les clients. La mairie de Vanves insiste de son côté pour les vanvéens étalent dans la semaine, les mardis et jeudis leur venue au marché
ABBAS : Un commerçant de Vanves très apprécié des vanvéens est décédé d’un cancer à la fin de cette semaine : Soliman Abbas. Il tenait ce magasin de fruits et légumes dans cette boutique tenue auparavant par Françoise, la fleuriste, place de la République. Auparavant il avait un étal à côté de Franprix. C’est une figure vanvéenne qui disparait, beaucoup de clients l’appréciant pour sa gentillesse, ses conseils, ses produits frais et pas trop cher. Il fallait prévoir son temps car il prenait le temps d’échanger et de discuter avec ses clients, prenant de leurs nouvelles, très attentionné, allant jusqu’à porter leurs sacs de provision jusqu’à leur véhicule. Sa boutique ne désemplissait pas le week-end avec ses clients habituels dont certains le connaissaient et le fréquentaient depuis plus de 20 ans.
TENSIONS : Ce week-end l’ambiance était morose car les vanvéens prenaient conscience, comme les français que ce confinement allait durer bien au-delà des quinze jours, vu l’intensité de la pandémie. Certains faisaient carrément un début de dépression, d’autres paniquaient comme ce vanvéen qui, rentrant chez lui du marché, voit son voisin ouvrir sa porte avec un masque et lui dire qu’il faut se méfier, porter des gants pour ouvrir les portes, appuyer sur les touches de l’ascenseur, car beaucoup de voisins sont atteint dans l’immeuble, alors qu’il n’y en a aucun après vérification auprés de la gardienne. Ou cette femme venue avec sa fille, qu’elle tenait par sa main, dans une supérette, regardant vivement à droite et à gauche afin que personne ne s’approche trop d’elle lorsqu’elle payait à la caisse
MEDECINS : Les médecins de Vanves font face comme beaucoup de leurs collègues à cette crise sanitaire. Le maire leur aurait envoyé un mail leur annonçant qu’une salle sera dédié au Convid 19, pour des consultations pendant la durée de l’épidémie. Une mesure de santé publique pour réduire la propagation du virus en assurant des conditions sanitaires sécurisées dans les cabinets de ville. Une bonne décision si c’était le cas, mais un médecin craint que l’inquiétude aidant, beaucoup s’y précipite sature l’accueil. Actuellement leurs cabinets qu’ils ont ré-aménagés suffisent, étant pour certains, moins fréquenté qu’à l’habitude. Les prise de rendez-vous par internet se sont multipliés mais les patients souvent, ne viennent pas, parce que ce n’est pas assez rapide. Sans parler de ceux qui deviennent agressif dans leur cabinet – « alors je les calme rapidement !» confie l’un d’eux – mais aussi chez les pharmaciens