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ville de vanves coronavirus

  • CHRONIQUES VANVEENNES DE CONFINEMENT : « Ce virus est une saloperie ! »

    Si une quinzaine de Vanvéens sont décédés du corinavirus, d’autres ont été touchés mais s’en sont heureusement sortis, souvent très fatigués, avec une longue convalescence : «C’est une véritable saloperie » me confiait l’un d’entre eux revenu de l’hôpital où il a été mis sous oxygéne pendant quelques jours. «C’est une vacherie sans nom» me confiait une autre qui en a réchappé sans être hospitalisée mais confinée chez elle. Le scénario est le même pour tous : «On commence à se sentir mal, puis  à respirer mal, en ayant mal à se lever le matin, en ressentant une grande fatigue ! Avec une perte de goût et d’odorat  !» racontent-ils. «C’est bien simple, si vous avez par exemple été hospitalisé 6 jours ou plus, il vous faudra six semaines pour vous rétablir, car un jour correspond à unesemaine pour s’en remettre. Pour certains, cela va être trés long. J’ai toujours du mal à me lever le matin» témoigne ce vanvéen. De nombreux vanvéens, comme d’autres,  se sont rendus compte des effets de ce virus dans leur chair, mais aussi du travail extraordinaire de ces médecins, de ce personnel soignant, mais aussi de tous ceux qui permettent aux hôpitaux de fonctionner et que beaucoup de vanvéens applaudissent chaque soir à 20H, aux fenêtres. Mais aussi de tous ceux qui, dans les EHPAD touchés duremment, de la direction au personne soignants et de services font tout pour faire barrage au virus afin de protéger nos ainés. Et tos ceux qui ont des parents en EHPAD peuvent en témoigner

    D’où l’importance de rester confiné, de respecter les règles de distanciation, de barrière… et de porter un masque. Tous les professeurs de médecine, tous les médecins urgentistes insistent sur le port obligatoire du masques et pas uniquement dans les transports comme le demande Philippe Juvin, chef-urgentiste de l’hôpital européen Georges Pompidou :  «Toutes les recommandations scientifiques allaient dans le sens de se couvrir au maximum la bouche pour limiter la propagation du virus.  Les Français doivent porter un masque au moment du déconfinement mais aussi dès maintenant. Un masque vaut mieux que rien du tout, même fabriqué à la maison. Il vaut mieux se couvrir la bouche et le nez. C’est une intervention qui ne coûte pas très cher quand on le compare à un patient qui passe en réanimation et qui a probablement une efficacité importante» précisait ce colégue du maire de Vanves puisqu’il est aussi maire de La Garenne Colombes (92).   De plus en plus de voix s’élèvent sur ce sujet, comme l'Anses ou la communauté scientifique internationale. «Les politiques devraient commencer à les écouter. Je pense que sur ça, le président de la République se trompe» constatait-il. Pour permettre le déconfinement, «il faut également que nous ayons des capacités de testing de la population extrêmement massives , mais aussi des lits disponibles, surtout en réanimation. Quand vous faites la guerre, il faut avoir des munitions. Sinon, on ne pourra pas déconfiner les Français en toute sécurité».

    Il est même contre un déconfinement total le 11 mai : «Déconfiner tout le monde en même temps, c’est exposer les gens à une forme grave de la maladie !». Un groupe de chercheurs de l'Institut Pasteur, de l’INSERM de Santé Publique France insistent sur la nécessité maintenir des mesures de protection au-delà du 11 mai pour éviter une deuxième vague, comme vit actuellement Singapour. Plus intéressant : Ces chercheurs sont aussi parvenus à mesurer l'impact des gestes barrières, du respect des distances et du confinement : il est très fort. Le taux de transmission du Covid-19 s'effondre de plus de 84%, et la perspective d'un reflux du nombre quotidien des admissions en réanimation. Au moment du déconfinement, celle-ci devrait culminer à 50 par jour, contre 200 actuellement

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES … A LA PHARMACIE DE L’EGLISE AVEC HERVE ARMAND : « Depuis une trentaine d’années que j’exerce, je n’ai pas connu cela de ma vie !».

    Depuis le début de la crise sanitaire, les pharmacies jouent un rôle central. Vanves au Quotidien a voulu savoir au boit de 5 semaines de confinement, comment sedéroule leur quotidien, surtout après un début assez sportif auprés d’Hervé Armand qui tient la pharmacie de l’Eglise (sur la photo) 

    Vanves Au Quotidien - Comment avez-vous fait face à ces premiers jours de confinement ?

    Hervé Armand : « Pendant trois jours, j’ai reçu 457 clients le lundi après l’annonce du confinement, 397 le mardi, 340 le mercredi  au lieu de 200 à 220 clients  durant une journée normale. Une quarantaine de vanvéens faisait la queue dehors, devant la pharmacie. C’était la panique, la plupart des clients ayant peur de ne pas obtenir le renouvellement de leur traitement. Ils voulaient tous des masques, du gel hydroalcoolique. Après la situation s’est un petit peu calmé, et depuis une dizaine jours, c’est beaucoup plus calme. 

    VAQ - Comment se sont traduits ses trois jours intensif pour vous ?

    H.A. : «Pendant ces trois jours, nous avions toures les commandes du matin, dans la pharmacie, soit 6 caisses que nous n’avions pas le temps de décharger et de ranger, ayant à l’époque deux distributions par jours des grossistes. Depuis quinze jours je n’en ai plus qu’une seule. Nous avons accumulé les retards.  Pascal, mon prédécesseur a pris de nos nouvelles, et s’est proposé de venir de Paris nous donner un coup de main. Depuis une trentaine d’années que je suis installé en tant que titulaire, je n’ai pas connu cela de ma vie.  

    VAQ - Certains de vos collègues ont été victimes d’actes d’incivilités et même d’agressions  parait il face au manque de masques et de gel hydroalcoolique !  En avez-vous été victime ?

    H.A. : « Pas du tout, les vanvéens étaient très compréhensifs au contraire ! Dés qu’ils étaient plus de 3 dans la pharmacie, je fermais les portes, car comme nous étions 3 derrière les comptoirs.  Je ne voulais pas plus 3 clients dans l’officine. A aucun moment, il n’y a eu d’actes d’incivilités.  J’ai installé des vitres en plexiglass devant les comptoirs, et j’ai revêtu une blouse que je n’avais plus mis depuis des années

    VAQ - De quoi avez-vous manqué ? Et que vous manque t-il encore ?

    H.A. : «Principalement de gel hydroalcoolique. Je n’en ai reçu qu’en fin de semaine dernière. Après avoir fait des demandes de masques, on arrive à en avoir, de la part de personnes qui en retrouvent au fond d’une boutique. A part les masques qui nous sont résevés en tant que professionnel, il m’arrive d’en donner quelques uns de ma dotation à des clients. Mis à part la rupture classique de médicaments, j’avoue que les grossistes répartiteurs ne gérent pas trop mal les livraisons. On arrive à s’arranger entre confrères, on se dépanne !.   

    VAQ - Pourquoi  d’un coup, votre activité a baissée ?

    H.A. : « Parce que beaucoup de personne télétravaillent, sorte un peu moins, n’ayant pas besoin du superflux, comme les crémes solaires. Il y a aussi la crainte d’aller chez le médecin, de tomber sur une salle d’attente pleine. Des médecins m’ont appelé pour que je rassure les clients, et éviter qu’ils aillent à l’hôpital ou appellent le 15. La fréquentation de la pharmacie a baissée de 10 à 15% , avec 140 clients aujourd’hui.

    VAQ - L’image des pharmaciens n’a-t-elle pas changé  parce que vous rassurez et aider les plus fragiles ?

    H.A. : «Je pense que nous avons un rôle de cobeil qui est plus important qu’avant. On a une très bonne considération de la part de notre clientèle. On les a beaucoup rassurés lorsqu’elles se plaignaient de ne pas pouvoir aller chez leur médécin, de ne pas pouvoir renouveler leur ordonnance. Nous avons l’accord des caisses pour procéder à des renouvellement exceptionnel des ordonnances. Nous faisons un métier où nous répétons beaucoup les mêmes choses, mais c’est notre rôle, pour protéger. Tout le monde s’est adapté à la situation.

    Au niveau de mon métier, je ne vois pas de changement particulier. Les gens nous parlent surtout de la difficulté d’être en confinement, surtout avec les enfants. Certains craquent en fin de journée. On ne voit bien sur la place de république, où  il y des parents  avec leurs enfants en fin d’après midi. Mais aucun geste de mauvaise humeur ou de parole déplacée.

  • UN WEEK-END ENCORE CONFINE A VANVES OU REGNE UN GRAND SILENCE

    C’est le grand silence à vanves et dans l’Ile de France avec ce confinement. Seul le vol des hélicoptéres au dessus du Plateau de Vanves le perturbe comme les vanvéens ont pu le constater avec ce début d’un retour du printemps avec des températures plus clémentes. Certains habitants ont perçu une odeur qui rappelait celle de la ferme, ce qui serait normal puisque le vent Nord/Nord Est frisquet cette semaine, portait les odeurs des  travaux des champs vers l’agglomération parisienne, et malheureusement aussi la pollution provoquée par l’épandage des agricole puiqu’AirParif notait que la pollution printanière habituelle aux particules de nitrate d’ammonium lié aux travaux agricoles reste très élevée malgré l’activité partielle de l’activité humaine ».

    Cette semaine a été perturbée, mercredi, par cet incendie à l’EHPAD Medecis très vite maitrisé par les sapeurs pompiers, puis vendredi par une fuite de gaz rue Jean Bleuzen (sur la photo): «Les sapeurs-pompiers, les forces de l’ordre et GRDF sont immédiatement intervenus pour sécuriser la zone et mener les investigations nécessaires. La fuite a été repérée dans une armoire GRDF » indiquait sur le site Facebook de la ville qu’il faut regarder régulièrement pour avoir des nouvelles du front sur les plans de la solidarité, de l’entraide, de la prévention.

    SOLIDARIRE : 120 Vanvéens participent au réseau municipal de solidarité mis en place le 7 Mars dernier,  qui permettent de faire des courses pour les seniors, distribuent des produits de premières nécessités… auxquels se sont joints le réseau voisinage du sEcoues Populaire, la Communauté des Jésuites, des jeunes du lycée Michelet. 150 personnes agées sont suivis régulièrement par le CCAS qui a permis de répérer des personnes fragilisées.  « Depuis que les aides annoncées par le CCAS et par le 115 se sont mises en place en début de la semaine dernière qui sont  significatives, de ce fait le Secours Catholique a stoppé l'aide aux familles hébergées par le 115 à l'hôtel La Terrasse, sauf l'aide spécifique concernant les familles avec bébés/nourrissons, lait en poudre et couches notamment» indiquait Gérard Popot pour le Secours Catholique tout en précisant que «toutes ces actions sont coordonnées au niveau local comme national ».

    PREVENTION : En matière de prévention, deux centres de dépistages ont été ouverts à Vanves, réservés au personnel soignant, au laboratoire médical de la rue E.Renan et sur le parking 7 du parc des Expositions. La ville aurait reçu 4500 masques de la Région Ile de France dont la présidente Valérie Pécresse avait passé commande et fait venir de Chine, avec quelques surprises. Elle avait indiqué avoir perdu « un chargement de masques au profit d’acheteurs américains  qui avaient surenchérit sur le tarmac pour l’obtenir avant même qu‘ils partent en Ile de France Heureusement sans conséquence financière puisqu’on n’a jamais rien payé d’avance ».

    CHANTIERS : Le maire de Vanves a d’ailleurs indiqué qui’il avait demandé aux entreprises du BTP qui ont des chantiers à Vanves de les arrêter, les services municipaux dont la police municipale étant très vigilant en attendant qu’un protocole très précis soit arrêté entre l’Etat et la profession du BTP qui indiquerait les conditions de sécurité sanitaires suffisantes.

    CONTROLES :  Enfin depuis la mise en place du confinement, 80 contrôles ont été réalisés avec une quarantaine de verbalisation,