Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

bernard gauducheau - Page 19

  • VANVES ET LA LIBERATION : RETOUR SUR UN 66éme ANNIVERSAIRE ET DEUX FAITS HISTORIQUES

    A l’occasion du 66éme anniversaire de la libération de Paris…et de Vanves, célébré dans notre commune mercredi en fin d’après-midi,  Vanves Au Quotidien revient sur deux événements qui ont marqué cette période : Le premier s’est déroulé place de l’Insurrection le 20 Août 1944 et il est à l’origine de ce nom donné à ce carrefour à la demande des communistes qui dirigeaient alors notre commune. Le second est bien sûr ce 25 Août qui était un vendredi ensoleillée. Le premier qui était jusqu’à ces dernières années célébrés surtout par la municipalité communiste et les anciens combattants de Malakoff, ne l’est plus. Le second est toujours marqué par un dépôt de gerbe au monument aux morts, comme ce fut le cas Mercredi dernier à 18H30. Le petit monde politique de notre ville en profite pour faire sa Rentrée, malgré beaucoup d’absents qui profitent des derniers jours de vacances. André Santini, Bernard Gauducheau, Isabelle Debré étaient présents avec quelques adjoints et élus dont Laurent Lacomére, David Mahé, Lucille Schmid (verts) qui s’en revenait de Nantes où s’est déroulé le week-end dernier l’université des Verts-Europe Ecologie, et du nouveau commissaire de Vanves : Camille Chaize qui est sorti Major de sa promotion de l’ENSP.

    Cette cérémonie a été très simple comme d’habitude, sans discours, avec dépôt de gerbe, sonnerie aux morts, minute de reccueillement, Marseillaise  et interprétation de la marche de la 2me DB dont certains participants  chantaient les paroles. Comme cette retraité qui était à Paris ce jour, sur les Champs Elysées, pour voir le Général de Gaulle et participer à la liesse populaire. « Mais voilà, il y a eu des coups de feu sur la place de la Concorde, puis le long de la rue de Rivoli. On a essayé de traverser le parc des Tuileries, mais il a fallu ramper par terre, parce qu’il y avait des tireurs dans les arbres. Toute ma robe blanche était maculée de terre » racontait elle à la fin de cérémonie. Lorsque je suis rentré chez moi, j’ai pris une gifle par mère pour être sortie. Et lorsque j’ai dit que c’était pour voir le Général de Gaulle, j’en ai pris une seconde… Plus tard, elle n’aimait pas que je lui rappelle ce souvenir ».    

     

    LA PLACE DE L’INSURRECTION : POURQUOI ?

    Les anniversaires de la libération de Vanves (et de Paris) donne l’occasion de rappeler l’événement dramatique qui s’est déroulé le 20 Août 1944 à Vanves et qui  a donné son nom au carrefour de l’Insurrection à la demande des communistes qui dirigeaient alors la ville de Vanves. La trêve demandée par les allemands le 20 Août à 14H n’avait pas été respectée à Vanves en raison de deux drames. Le premier s’était déroulé le 20 Août ou le lendemain au Clos Montholon : deux tractions occupées par des résistants avaient croisé une colonne de camions allemands. La fusillade fut dramatique : 5 allemands et 4 résistants furent tués et 10 civils blessés. « Ce fut un véritable massacre » racontait une mercière qui avait assisté au drame de sa fenêtre au 3éme étage d’un immeuble.  « Les allemands tiraient sur les résistants mais aussi sur les passants et même ceux qui regardaient à leur fenêtre. Il y avait des flaques de sang sur une centaine de mètres ». Selon le témoignage de Louis Kerautret (Maire de Vanves), à la suite de ces échanges de coups de feu, « les premières ambulances arrivent. Des blessés sont étendus à terre, une infirmière leur donne les premiers soins. Une camionnette à bord de laquelle se trouvent 2 FTP, Gabriel Crié et Marcel Guittet stoppe. Les deux hommes chargent dans leur véhicule l’un des blessés qu’ils proposent de conduire chez un médecin, le docteur Gillet, avenue Marcel Martinie. Ils n’y parviendront pas. Au carrefour de l’Insurrection, des SS postés dans un blindé, assurent la protection des allemands en fuite. En voyant la camionnette dont le capot est orné d’un drapeau tricolore, ils tirent à la mitrailleuse. Gabriel Crié et Marcel  Guittet sont tués et le véhicule incontrôlé ira s’écraser contre un arbre ». Seul Emile Beauchamps, le blessé qu’ils transportaient, véritable miraculé en a réchappé grâce à l’intervention du docteur Gillet qui l’aurait alors transporté dans son cabinet, contre l’avis de ses habitants qui craignaient des représailles. Il lui aurait prodigué les premiers soins en attendant l’ambulance qui l’a transporté à Corentin Celton. Témoignage confirmé par Louis Kerautret qui indique alors que « deux heures plus tard, le blessé qu’ils convoyaient sera retrouvé et conduit à l’hôpital où il sera sauvé ».

     

    UN 25 AOUT 1944 A VANVES : UN  VENDREDI ENSOLEILLE 

    C’était un vendredi ensoleillé. Tous les immeubles étaient pavoisés de drapeaux : « On vit alors un spectacle étonnant. De chaque fenêtre surgissait comme par miracle, un drapeau tricolore. Tout Vanves était « Bleu, Blanc, Rouge » racontait alors un témoin. Beaucoup d’habitants se précipitaient aux portes de Paris pour voir les chars américains et français. Le tambour municipal Dumez passa dans les rues pour annoncer une cérémonie des couleurs à 15H. « Tout Vanves était là. Les couleurs furent hissées à un mat fixé devant la mairie sous les applaudissements de la foule qui entonna la Marseillaise. Les cloches des églises sonnèrent à toute volée. Le nouveau maire A.Pallegeay qui portait un brassard FFI a prit la parole. La marseillaise fut de nouveau chantée. Puis la foule se rendit au cimetière pour un hommage aux morts. Plusieurs salves de fusils ont été tirées. Enfin, un coussin de fleurs fut déposé devant le monument aux morts » racontait Mme Lemonnier dans son journal. « C’était épique » constatait Pierre Panetier. Un concert a été donné par l’Harmonie Municipale en fin d’après-midi devant le commissariat. Mais le répit fut de courte durée : des bombes incendiaires envoyées sur Paris la seconde nuit de liberté ont terrorisé plus d’un vanvéen qui retrouvèrent le chemin de la cave. « Nous étions dans le parc Falret avec quelques camarades pour fêter l’événement » ajoutait-il.

  • LA POLICE MUNICIPALE DE VANVES AU COEUR DU DEBAT SUR LA SECURITE (Suite)

    Vanves Au Quotidien continue aujourd’hui à raconter l’histoire de la police municipale de notre ville dont les effectifs ont été réduit drastiquement par Guy Janvier dés son arrivée à la mairie. Mais contre la force des événements et le développement d'un sentiment d'insécurité parmi la population, notamment sur le Plateau, il a dû plus ou moins la reconstituer en l’installant même dans les locaux qu’elle occupe encore aujourd’hui sur le Plateau

     

    1995-2001 : LA GAUCHE REDUIT ET AUGMENTE SES EFFECTIFS A L’INSU DE SON PLEIN GRE

     

    Dés son arrivée à la Mairie en Juin 1995, Guy Janvier (PS) a réduit les effectifs de la police municipale au stricte minimum,  passant en six mois de  15 à 4/5 agents, car elle coûtait trop chére, et rédéfini ses missions - priorité à l’ilotage, surveilance du stationnement, prévention, accompagnement des personnes âgées -  en ayant souhaité la détacher de tâches administratives. « Les polices municipales doivent passer 95% de leur temps de travail dans la rue auprès des vanvéens pour mener à bien leur véritable mission : le travail de proximité » expliquait le maire.  Résultats : vols, cambriolages, braquages, petits délits, vandalisme, bagarres entre bandes se sont du coup multipliés provoquant de nombreux mécontentements, protestations des habitants du Plateau qui se sont intensifiés fin 1996/début 1997. Du coup l’opposition de droite s’est emparée de ce théme menant la fronde contre la majorité municipale de gauche. Didier Morin (UMP) interrogeait Guy Janvier (PS)  en conseil municipal sur « cette police municipale qui fond comme neige au soleil ». Le Parisien titrait à l’époque : « Suite à la tension de ses dernières semainers, l’ancien maire réclame des policiers municipaux ». Un tract circulait  dans la ville : « halte à l’insécurité sur le plateau ». Et le maire essayait de se faire entendre difficilement en expliquant notamment lors d’une réunion publique  en 1996 « qu’il n’y avait pas lien entre la réduction de la police municipale et le développement de la délinquance ». Mais voilà  beaucoup de vanvéens pensaient le contraire en mettant en cause l’absence de la police municipale et le manque d’effectifs de la police nationale.

    Cette police municipale était à l’époque sous l’autorité d’un  certain Tighremt, qui a mis en place malgré tout,  une brigade à vélo de deux agents pour l’opération « tranquillité vacances », puis une permanence à l’espace Solidarité (110 av v.hugo) maintenant Sébastien Giner,  durant l’été 1998. Mais voilà, au fil des ans, à la suite de nouveaux événements et à un sentiment grandissement d’insécurité parmi la population, notamment sur le Plateau, Guy Janvier a dû se resoudre non seulement à augmenter le nombre d’agents municipaux à partir de 1997/98 jusqu’à une dizaine à la fin de son mandat (6 agents assermentés, 4 agents de surveillance de la voirie auquel il ajoutait les 8 agents de surveillance des espaces verts) mais aussi à les ré-installer en Janvier 2001 dans son local de 100 m2 du 55 rue J.Jaurés. Il est vrai que la polémique était reparti de plus belle, entetenu par son nouvel adversaire, Bernard Gauducheau (UDF) qui animait alors l’opposition municipale depuis son élection au Conseil général (en Mai 1998) « 25 tribunes de l’opposition ont porté sur le thème de la sécurité lorsque Guy Janvier dirigeait la ville, il n’y en a eu aucune de l’opposition à Bernard Gauducheau depuis 7 ans dans le bulletin municipal » constatait Henri Paul lors de la campagne électorale de 2008. « On n’a pas exploité les faits comme l’a fait la droite. Et l’on sait bien que ce problème reste récurant dans le quartier du Plateau avec ses jeunes qui restent au bas des immeubles. Vanves n’est pas une ville qui pose des problèmes majeurs (20 faits pour 1000 habitants) . Par contre, il y a une hausse de la délinquance des mineurs (+30%) notamment dans le quartier du Plateau » reconnaissait il.

     

    A SUIVRE…

     

    DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE L’INTERCO

     

    COORDINATION : Bernard Roche a été chargé, avant la trêve estivale,  par l’Interco de la coordination des interventions des services techniques communautaires et communaux sur l’espace public et les relations de proximité avec les villes

     

    RAMASSAGE SCOLAIRE : Vanves a conservé cette compétence transférée à l’interco, compte tenu de ses moyens en matériel roulant et personnel. Deux écoles sont concernés : Le Centre pour l’école primaire installée durant les travaux de Cabourg, dans le périmétre du lycée Michelet, car les parents n’ont pas voulu d’un accompagnement à pied (Pedibus). Service qui est gratuit de surcroît. Et l’école Jean de Lafontaine à Issy les Moulineaux.  

  • LES RENDEZ ECOLOS DE L’ETE A VANVES : L’AGENDA 21 DE GPSO

    Tel que c’est parti avec la canicule, ils ne vont pas manquer, organisés ou non, même si les météorologues s’attendaient à un ou plusieurs coup de chaleur durant cet été. Mais la terre peut nous résever d’autres surprises durant cet été… En attendant, deux sujets ont mobilisés nos élus mais aussi associatifs, écologistes, ces derniers jours sur lesques ce blog revient ce week-end. Tout d’abord le Forum Agenda 21 de GPSO aujourd’hui, le PLU demain, sachant que ces deux sujets sont liés comme a essayé de le démontrer Claire Papy, élu Verte de Vanves, à la réunion publique sur le PLU Jeudi soir : Quels éléments de l’Agenda 21 peuvent pris en compte dans le PLU a-t-elle demandé en pensant à la biodiversité ?   

     

    UN PREMIER BILAN DU FORUM AGENDA 21

     

    Dans le journal par Fax de Première Heure, Bernard Gauducheau, Vice Président Vice Président délégué de  la Communauté d’Agglomération (CA) de Grand Paris Seine Ouest (GPSO), a tiré le bilan du Forum Agenda 21  à laquelle ont été associé des acteurs locaux (représentants de la société civile, associations, entreprises, partenaires institutionnelles…). Il s’est traduit par un lancement du Forum du 14 Juin 2010 qui s’est déroulé à Boulogne en présence de 150 personnes (associatifs, partenaires, élus), afin de présenter les orientations de la démarche, d’avoir une présentation du diagnostic effectué par le cabinet INDIGGO, et les premiers échanges sur les différents axes de la mise en œuvre de l’agenda 21. Puis par des  ateliers thématiques qui se sont déroulés entre le 29 Juin et le 1er Juillet  au Palais des Sports d’Issy les Moulineaux : « Biodiversité et ressources naturelles, risques et nuisances », « Energie et Climat », « Développement économique », « Cohésion sociale, solidarités, habitat, culture et loisirs », « Aménagement et mobilité », « Gouvernance et éducation au développement durable ». « Une démarche Agenda 21 prévoit de telles phases de concertation pour impliquer l’ensemble des acteurs locaux à la construction d’un territoire durable. Afin qu’ils puissent proposer des pistes d’actions concrètes susceptibles de répondre aux enjeux retenus comme prioritaires aux participants du forum et valider par un comité de pilotage qui conduit cette démarche » a-t-il expliqué.  « Chaque atelier a accueilli 25 à 30 participants qui venaient d’horizon différents, soit une centaine de personnes au total, qui ont travaillé dans un cadre précis prévus à cet effet, afin que les débats soient positifs et constructifs, dans un climat apaisé. Nous n’étions pas là pour faire valoir un problème purement local ou communal, ou pour défendre un point de vue.  Mais avoir la capacité de se situer à un niveau d’intérêt général et oublier ce que l’on représentait Intitue Personae pour raisonner au niveau d’un territoire et d’une entité territoriale composée de 300 000 habitants. Ce qui a été compris par l’ensemble des participants qui ont été satisfait de la façon dont s’était déroulé ce dialogue. Ces ateliers ont abouti à de très nombreuses propositions reprises intégralement, sans censure,  par le cabinet INDIGGO. Toutefois, il est encore trop tôt pour dégager et citer des pistes d’actions en particulier car il reste encore un travail de concrétisation et de validation d’actions politiques ».

     

    De grandes tendances se sont dégagées durant des 3 jours  : Tout d’abord une forte demande d’identification de la CA GPSO, de son rôle, de ses compétences…C’est à dire répondre aux questions : GPSO C’est quoi ? A quoi cela sert ? Quelle son identité ? Qu’est-ce qui la caractérise, Quel est son niveau de complémentarité avec les communes ? Quel est le poids relatif de la CA par rapport aux communes ? « Certains pourraient penser que les communes de l’agglomération n’existent plus, alors qu’en réalité, les compétences transférées sont surtout opérationnelles, mais pas au niveau de choix politiques. Parce que chaque ville reste porteuse de sa propre identité de ville et politique ».  Ensuite un fort besoin d’information et de communication sur toutes les actions entreprises au niveau du territoire communautaire par les communes, l’agglomération, les associations. Enfin le souhait de voir GPSO jouer un rôle de mise en réseau, de coordination de nombreuses initiatives locales en matière de développement durable, de portage des actions innovantes et de mise en valeur en valeur des actions communales. « C'est-à-dire quand une commune fait quelque chose de remarquable, GPSO doit être là pour le faire savoir sur le reste du territoire ou porter ce projet innovant : Journée de la mobilité à Boulogne, Forum des emplois verts à Chaville ». A noter que les comptes rendus de ses ateliers seront transmis aux participants grâce à une adresse mail créée spécialement (agenda21@agglo-gpso.fr).

     

    De leurs côtés, les Verts ne tirent pas les mêmes conclusions de ces trois jours d’ateliers, à entendre Claire Pay sur le BLog des Verts-Europe Ecologie de Vanves : « Une trentaine de personnes étaient inscrites dans chaque atelier, mais toutes ne sont pas venues. La participation des élus a été peu importante, même pour les membres du comité de pilotage : 1 à 3 personnes par atelier, et quelques passages de Christophe Scheuer, conseiller communautaire délégué à l'Agenda 21. Bernard Gauducheau, Vice-président en charge du Développement durable, n'est pas passé. 8 conseillers communautaires ont été présents dont quatre membres du comité de pilotage et deux de l'opposition : Gabrielle Santarelli et moi » écrit elle. « 13  associations seulement ont été représentées, dont des « associations maisons » du Département et de la Ville d'Issy-les-Moulineaux. C'est peu, au regard de la vitalité de la vie associative sur notre territoire. Parmi elles, 3 ont activement participé à beaucoup d'ateliers : PIK PIK Environnement, Espaces et Boulogne Environnement » constate t-elle mettant en avant « la date tardive de l'annonce du calendrier, le manque d'information dans les communes et au Conseil communautaire, le manque de volonté politique pour la concertation, et enfin l'horaire des ateliers : pas évident de se libérer pendant les heures ouvrables ». Après ses critiques Claire Papy reconnait, avoir apprécié comme beaucoup de participants « la réactivité des représentants des bureaux d'étude, qui prenaient immédiatement en compte les propositions des uns et des autres, propositions qu'on pouvait lire aussitôt sur l'écran de leur ordinateur ». Mais elle s’inquiéte de la suite donnée, en diffusant sur son blog (www.vanvesecologie-lesverts.fr) les textes qui ont été remis aux participants des ateliers, en attendant qu'on leur envoie le fruit de leur travail.

     

    DEMAIN : LE REGLEMENT DU FUTUR PLU