Ces jours-ci les vanvéens attentifs ont pu s’apercevoir que l’un des quatre têtes de listes fleurte avec l’illégalité à plusieurs reprises et ne respecte pas les régles de campagne qu’il a demandé aux listes candidates de respecter. Le maire sortant (sur la photo lors de sa réunion publique à l'école Max Fourestier jeudi dernier) a apposé sur les panneaux électoraux officiels, dés lundi, ses affiches en n’ayant pas eu le feu vert de la commission propagande de la préfecture. Il se trouve que le fond jaune a posé quelques problèmes, récusé par la magistrate présidant la commission de propagande car susceptible d’introduire des distorsions. Du coup, les listes Vanves Demain et Vivre Vanves Ont saisi les pouvoirs publics ,dont le ministère de l’Intérieur qui les a jugée acceptable réglementairement. Enfin, si du côté LREM, les affiches ont tardé à être collé, c’est tout simplement que Séverine Edou a attendu l’autorisation préfectorale, ce qui n’a pas été le cas du maire sortant qui ne s’est pas arrêté là.
La parution du dernier Vanves Infos ces jours-ci pourrait être inclut dans ses comptes de campagne. Tout simplement parce qu’il présente ce que le maire sortant va faire dans le cadre de son programme c'est-à-dire, le réaménagement de la gare SNCF Vanves/Malakoff et surtout la rénovation et l’agrandissement de l’école du Parc. A ce propos, alors qu’il a demandé aux têtes de listes de ne faire campagne, ni tracter aux abords des créches et des écoles en février, il ferait carrément campagne à l’intérieur de cette école. Selon des sources bien informées, sa maire adjoint chargée des écoles expliquerait aux enseignants et aux parents d’éléves que, si c’était l’opposition qui prenait les reines de la mairie, la rénovation-reconstruction serait retardée et remise en cause. Ce qui est faux, en tous les cas pour Séverine Edou (LREM) dont l’équipe a recueillis plusieurs témoignages de parents d’éléves qui se sont offusqués de cette façon de faire
Le plus extraordinaire c’est que le maire sortant n’en a rien à faire, car plus c’est gros, et tant que ça passe, il en joue. Extraits de sa littérature sur facebook : « Depuis quelques jours, nous sommes la cible – peut-être un signe de fébrilité et d’incurie ? - d’un débat « accessoire » sur la légalité du fond de couleur de nos affiches électorales. Surfant sur la vague du ridicule, des portes paroles encouragés par des candidats ont, comme d’habitude, tenté d’allumer un pétard mouillé. En effet, nous avons procédé comme lors de nos précédentes campagnes municipales, dans le respect total de la réglementation et comme de nombreux autres candidats le pratiquent dans leurs villes et sans susciter chez eux de polémiques » expliquait-il en publiant des photos des panneaux électoraux de Patrick Ollier à Rueil et Georges Siffredi à Chatenay, et en reprenant à sasiété son antiéme : « Pendant que certains candidats se plaisent à balancer des boules puantes, des mensonges, faire de la politique politicienne ou tenter de justifier avec beaucoup de mal leur trahison et leur ego surdimensionné, Bernard Gauducheau et son équipe sont au travail en faveur des Vanvéens ». Malheureusement pour lui, ce sont ses affidés qui se répandent justement en boules puantes et fake news sur les réseaux sociaux. Ce qui n’est pas le cas de ses concurrents qui essaient d’élever le débat, que ce soient les marcheurs, les écologistes, les communistes. Et d’être accusés, par leurs supporters, justement d’être trop bienveillant vis-à-vis d’un maire sortant qui se permet tout.