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VIE POLITIQUE - Page 2

  • LA RENTREE A VANVES MARQUE PAR DES RENDEZ-VOUS ELECTORAUX ET ASSOCIATIFS

    Cette Rentrée apporte de bonnes et mauvaises nouvelles qui s’entrechoquent  ces jours-ci alors que beaucoup de vanvéens parlent des nouveaux tarifs des parkings qui font débat, des nouveaux équipements de l’îlot Cabourg qui font l’unanimité,…Le maire a présidé hier son premier bureau municipal de Rentrée. Le pére Alexandre Pincé qui s’était beaucoup des jeunes et de l’aumonerie est partit à Malakoff le 1er Septembre où il a été nommé curé de la paroisse Notre Dame de la Médialle Miraculeuse. Il est remplacé comme vicaire du curé de Vanves par le pére Antoine Bouleau, prêtre de l’Oratoire de France qui est arrivé depuis quelques jours.

     

    DES POLITIQUES DES ACTIFS

    La politique a vite repris le dessus avec les primaires qui occupent les socialistes juisqu’à Vanves où ils devraient disposer de 2 à 3 bureaux. D’ailleurs leurs collégues de Clamart organisent ce matin une répétition du scrutin en présence d’Harlem Désir, après une présentation à la presse de la liste sénatoriale PS 92 conduite par Philippe Kaltenbach. Isabelle Debré, sénateur sortant  (UMP) s’est complétement investie dans la campagne des sénatorales aux côtés de Roger Karoutchi qui organise ce spoir à Neuilly une réunion publique avec Jean François Copé. La Préfecture a ouvert Lundi les inscriptions, les candidats ayant jusqu’au 16 Septembre pour déposer leur liste.  

    De son côté, Guy Janvier a retrouvé le  Conseil Général où il a participé aux premières réunions de la mise en place d’une politique de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) dans le département lancée au début de l’année, et cheval de bataille du conseiller général de Vanves : « Je suis satisfait de l’initiative prise avant l’été sur l’ESS. Nous avons pour la première fois dans le département des Hauts de seine, mis 6 M€ sur un appel à projet ESS, les candidats devant se déclarer avant le 16 septembre. C’est à notre initiative même si cela a été repris par la majorité. L’ESS est une bonne réponse à la crise parce que c’est entreprendre dans le marchand, mais pas le marchand spéculatif. Je vais suivre cela de très prés » assure t-il.

    Lucile Schmid (EELV) pense aux présidentielles dans le staff d’Eva Joly et un peu aux législatives où elle pourrait se présenter une troisiéme fois contre André Santini. Et les communistes altoséquanais ont perdu encore une des figures historiques du PCF 92 avec le décés de Parfait Jans, ancien maire de Levallois de 1965 à 1983. Il avait été notamment combattu par un ex-maire de Vanves, Didier Morin, qui avant de rejoindre notre ville, avait fait ses premiéres armes politiques aux côtés de Patrick Balkany pour prendre et gagner la mairie. Occasion de rappeler que la ville de Malakoff rend un hommage solennel à son ancien maire Léo Figuiéres à 15H samedi prochain.

     

    DES ASSOCIATIFS EN FORUM ET PORTES OUVERTES

    Tous devraient se retrouver au Forum le week-end prochain, qui est le grand rendez-vous de la Rentrée,  qui tombera le jour anniversaire du 11 Septembre 2001 voilà dix ans, avec une première : la journée portes ouvertes du Stade de Vanves qui aura commencée dés Samedi au PMS André Roche et les autres équipements sportifs de Vanves. 14 nouvelles associations devraient participer à ce forum qui s’est encore agrandit, montrant la diversité et la dynamique de la vie assciative dans cette petite commune de Vanves. Tous reconnaissent comme Lucile Schmid, conseillére municipale EELV « qu’ à Vanves, où on a une vraie qualité de vie, mais en, ressentant tout de même que c’est une ville de petite couronne, de transit… Comment maintenir cette qualité de façon à ce que nous conservions notre spécificité tout en étant dans cette situation un peu compliquée (traversante, proche de Paris..) » s’interrogeait t-elle. «  Avec le forum des associations qui ont un  potentiel énorme en la matière ! Seront-elles toujours actives ? Est-ce qu’on pourra les mobiliser sur des thémes comme la coopérative come cela se fait autour du vélo, des AMAP, du festival du cinéma de l’environnement ».

  • A VANVES FORTE MOBILISATION POUR LA MANIF ET LA GREVE

    Une partie du peuple de gauche vanvéens était bien sûr à la manif hier contre les retraites entre  République et Nation, les enseignants au premier plan dont ceux de la 18éme circoncription de l’Education Natioonale comprenant Vanves et Malakoff. Plus d’une quarantaine d’enseignants ont participé à l’A.G. le matin, avant la manifestation, et constataient qu’il y avait 80% de grévistes à Malakoff et 65% à Vanves où Max Fourstier, Lemel, Gambetta étaient fermées, avec le Parc, une première historique car jamais depuis 1968  cette école s’était mise en gréve, en tout les xcas depuis la fin du siécle dernier.  

     

    A LA MANIF AVEC LES ENSEIGNANTS VANVEENS

    Il a été beaucoup question d’école ses deux derniers chez les enseignants vanvéens, avec les retraites, le budget de l’Education nationale, les problèmes de l’école. Le chiffre de 493 suppression d’emploi de vie scolaire sur les 1423 existants dans les Hauts de Seine circulait, sans compter la fermeture d’une classe dans la 18éme circonscription,à Malakoff.  Tous les manifstants ont rejoint la place de la République : « C’était archi bondé ! On ne pouvait plus bouger. D’ailleurs on est arrivé à 14H et on a commencé à bouger qu’à 16H/16H30. C’est dire qu’il y avait du monde. Le cortége a même été divisé en deux. On est partit directement vers la place de la Nation sans passer par la Bastille » racontait l’une des enseignantes hier soir au retour de la manif, en se souvenant de quelques slogans : « Un salaire décent, c’est un salaire qui monte » pour les enseignants, « Moins de retraites, c’est plus de chômage ! », « travailler jusqu’à 65 ans c’est vache ». Un autre insistait sur l’ambiance : « le défilé était très diversifié, bon enfant certes, mais surtout revendicatif ! ». Il était ravi que tous les partis de gauche soient présents, ainsi que l’ensemble des syndicats. « On a rencontré des collégues de travail qu’on n’avait pas vu en 2003 lors des premiéres manifs contre les retraites et la deécentralisation » ajoutait il. Alors qu’une autre collégue constatait que « cette manif c’est quelque chose de très fort ! Car à la Rentrée, généralement, les enseignants sont très occupés par la rentrée des classes et pas par les manifs ou la contestation. Mais, ce qui était étonnant, c’est que l’ensemble des enseignants soit aussi mobilisable ! », tout en faisant constater que d’après les derniers Châtimllon a battu le record des grévistes dans les Hauts de Seine : 84%.  

    Mais les enseignants n’étaient pas les seuls à être dans les cortéges, les politiques et les militants de la gauche vanvéene étaient dans la rue. « Nous avons rencontré beaucoup de vanvéens » raconte Fabian Estellano, secrétaire de la section socialiste entouré par une dizaine de militants, en citant Christian Raoult du MRC, Françoise Bacqué du Front de Gauche. Il n’a pas vu Guy Janvier qui devrait manifester lui aussi. « C’était un défilé très heureux, très bruyant, avec beaucoup de musiques et de joie » constatait il hier soir.  

     

    LA QUESTION DU SERVICE MINIMUM

     

    Avec cette manif, c’est l’occasion aussi de revenir sur un « marronnier », terme journaliste qui désigne un sujet qui revient régulièrement et imanquablement comme l’immobilier en Ile de France ou même encore les chutes des feuilles d’automne qui font glisser (et non déraper) les trains de banlieue. Il s’agit du service minimum qui fait l’objet de déclarations et de communiqués de presse à chaque gréve, généralement de la droite et du patronat francilien. Et cela a été le cas ces derniers jours.

     

    Pas plus tard que Lundi, Roger Karoutchi (UMP), ex secrétaire d’Etat et conseiller régional demandait à la SNCF et à la RATP d'appliquer le service minimum imposant d'assurer 50% du trafic aux heures de pointe et souhaitait que « les entreprises de transport fassent un véritable effort pour se conformer à la loi et éviter de piéger des centaines de milliers d'usagers se rendant ou revenant de leur travail » lors de la journée de grèves et de manifestations contre la réforme des retraites de mardi. Dans le courant de cette journée, il reconnaissait et prenait acte des efforts réalisés par ces deux entreprises pour respecter les engagements pris par l’infiormation aux voyageurs sur le trafic, et notamment dans le métro. En revanche, il constatait que de vrais désiqsuilibres doivent être corrigés dans l’application du service minimum qui devrait être considéré non par réseau mais par ligne. Ainsi la ligne B du RER qui dessert notamment les Hauts de Seine a eu un trafic quasi nul, ce qui pénalise lourdement 300 000 usagers. « Il faut donc, dans ses conditions, tout en respectant le droit de gréve, trouver des solutions internes aux entreprises, par le dialogue et l’alarme sociale, pour équilibrer le serrvice minimum sur l’ensemble du territoire ». Valérie Pécresse, présidente du Groupe UMP à la Région indiquait que les élus UMP, dans le cadre de la renégociation des contrats liant la RATP et la SNCF au STIF, qui va débuter dans les prochains mois, demanderaient « que le service minimum assuré en cas de grve ne puisse être en aucun cas infrieur 50 % du trafic normal, quel que soit le degré de conflictualit (nombre de grévistes), et que ce niveau de service soit dsormais mis en uvre pour chaque ligne de transport prise individuellement ». Ils proposeront également d’augmenter le niveau d’information des voyageurs en cas de gréve en portant 72 h (au lieu de 48 h) le délai du transporteur pour annoncer un risque de perturbation prévisible et 48 h (au lieu de 24 h) le délai pour communiquer les informations dtailles sur le niveau de service attendu.

     

    Le Medef Ile-de-France demandait lundi au syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif, émanation des collectivités locales) de modifier ses contrats avec la SNCF et la RATP pour obtenir un service minimum à 70% en cas de grève « au lieu de 50% en moyenne actuellement ». Déplorant que l'économie francilienne soit « une nouvelle fois prise en otage » mardi par les grèves dans les transports contre le projet de réforme des retraites, il souhaitait aussi un « renforcement de la législation sur le service minimum entré en vigueur le 1er janvier 2008 en garantissant un vrai service minimum durant les heures de pointe du matin et du soir » et demandait que « l'Etat garantisse l'application de ce service minimum en ayant recours,  dans un premier temps et si nécessaire à la réquisition des personnels des deux entreprises concernées, et dans un deuxième temps en mettant fin aux monopoles actuels de la RATP et de la SNCF en Ile-de-France par l'instauration d'une véritable concurrence dans le domaine des transports en commun, comme plusieurs pays européens le pratiquent déjà ».

  • LE SENATEUR DE VANVES TRES PRESENT DANS LES MEDIAS DEPUIS UNE SEMAINE

    Depuis une semaine, Isabelle Debré sénateur des Hauts de Seine et 1ére Adjointe au Maire de Vanves, n’a cessé de faire parler d’elle dans les médias. Le Lundi 3 Mai, elle était aux côtés de Xavier Bertrand, secrétaire Général, Frédéric Lefebvre, porte parole et Eric Ciotti, député des Alpes Maritimes au siége de l’UMP lors de la conférence de presse hebdomadaire pour présenter la proposition de loi prévoyant la suspension des allocations familiales pour les élèves absentéistes. Une semaine après, lundi 10 Mai, elle remettait son rapport  sur « les mineurs étrangers isolés en France » à Michéle Alliot Marie, ministre de la Justice. Entretemps, dans  une interview à Première Heure, elle confirmait bien qu’elle était candidate au Sénatoriale pour le renouvellement prévu en Septembre 2011.

     

    EXTRAITS DE L’INTERVIEW DANS PREMIERE HEURE

    Première Heure . - Référent au Sénat pour cette proposition de loi de votre collègue député Ciotti, porte parole UMP pour les retraites, avec une mission du premier ministre sur la prévention des mineurs étrangers isolés, après le travail dominical qu’est-ce qui explique cette mobilisation sur ces questions sensibles de société ?

    Isabelle Debré : «   Le rôle d’un parlementaire ne se résume pas à voter des textes techniques. Il doit être en phase avec la réalité et j’entends bien prendre toute ma part dans les débats de société. Comprendre l’évolution de notre pays, tracer des lignes, dégager des perspectives parce que nos concitoyens attendent de la politique qu’elle améliore la vie de la Cité et organise la vie sociale, est un devoir et une mission passionnante.

    P.H. – Est-ce une volonté de défendre ce gaullisme social comme cela a été le cas dans les Hauts de Seine ?

    I.D. : «  Sans aucun doute, oui. Le gaullisme et les valeurs qu’il porte, sens de l’Etat, justice, équité, probité, structure mon action et mon engagement politiques.

    P.H. -  Ou La préparation des prochaines échéances sénatoriales ? Qu’en est il pour vous ?

    I.D. : «   Pour moi, la politique n’est pas synonyme de « coups d’éclat ». Ainsi, j’ai choisi, au Sénat, de toujours légiférer avec sérieux et bon sens. En ce qui concerne les prochaines élections sénatoriales je souhaite bien entendu, poursuivre mon travail de parlementaire. Je serai donc naturellement candidate et ce sera aux grands électeurs qu’il appartiendra de dire s’ils me renouvellent leur confiance.

     

    MINEURS ETRANGERS ISOLES :

    Isabelle Debré, sénateur des Hauts de Seine a remis hier matin, à Michéle Alliot Marie, ministre de la Justice un rapport sur « les mineurs étrangers isolés en France »  avec des propositions pour mieux les prendre en charge. Elle n’a pas cachée son émotion : « C’est mon premier rapport de parlementaire en mission. Une mission très particulière et très humaine » a-t-elle déclaré assise au côté de MAM qui a fait part des propositions qui ont retenu son attention. Il parait que ces jeunes étrangers isolés  seraient entre 6000 et 8000 – 1100 seraient arrivés en 2009 -  concentrés dans une dizaine de départements, principalement Paris, la Seine-Saint-Denis, le Val d’Oise, les Bouches du Rhône, Nord Pas de Calais, Mayotte et la Guyane. « Fuyant leur pays d'origine, ils débarquent seuls, sans famille et généralement sans papiers, sur le territoire français, pour de multiples (politique, fugue… ». Ils savent qu'ici, ils vont pouvoir rester car en France, les mineurs ne sont pas expulsables. « Beaucoup comme les jeunes afghans traversent l’hexagone pour rejoindre l’importante communauté qui vit à Londres » faisait elle remarquer en constatant « que la délinquance est quasi inexistante dans cette population » mais « qu’ils sont exploités par des réseaux mafieux ».

    Elle a travaillé pendant 3 mois pour rédiger ce rapport, avec des déplacements à Fleury Mérogis, à l’aéroport CDG Roissy, dans le Nord Pas de Calais, à Mayotte, qui propose toute une série de mesures « pour une prise en charge plus adaptée de ces enfants et une meilleure coordination de tous les intervenants » : Organisation de la prise en charge des mineurs étrangers isolés avec comme chef de file la DPJ (Direction de la Protection de la Jeunesse) du ministère de la Justice, avec la création de plateformes de compétences départementale ou interdépartementale, regroupant tous les acteurs concernés « Cette plateforme constituerait une sorte de "guichet unique" pour l'ensemble des acteurs de terrain.  Il s'agit de faire travailler ensemble les services de l'État, les départements et les associations. Cette manière de procéder, déjà en oeuvre à Paris et en Seine Saint-Denis, a fait la preuve de son efficacité ».Une harmonisation des pratiques sur le territoire, tout en tenant compte du cas spécifique de l'enfant.  La prise charge dans les zones d’attente – Michèle Alliot Marie demandera aux ministres Hortefeux et Besson de faire des propositions – et dans des maisons d'accueil grâce à des solutions plus durables

    Isabelle Debré a répondu à plusieurs questions de journalistes présent, France Info, RTL, France 2, La Croix, Le Parisien, sur la DPJ, sur la compatibilité entre ce rapport et le groupe de travail créé par le ministre Eric Besson sur le même thème, sur les jeunes afghans…et a été interviewé à la fin de cette conférence de presse qui a duré une demi-heure dans un des salons du ministère de la Justice place Vendôme. Occasion d’insister sur le fait que « les mineurs sont isolés avant d’être étrangers », « que l’on connaît généralement pas d’où ils viennent, où ils veulent aller, ce qu’ils veulent », « qu’il faut être sûr qu’ils soient en sécurité et s’en occuper ».