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VANVES ET LE GRAND PARIS - Page 18

  • VANVES A LA POINTE DU SOUTIEN A L’EXPOSITION UNIVERSELLE 2025 GRACE A ANNE LAURE MONDON

    Une conseillére municipale de Vanves, Anne Laure Mondon, participe pour 6 mois, depuis Avril 2015,  aux travaux d'ExpoFrance en tant que chargée d'études, avec pour principale mission la coordination de la rédaction de l'avant-projet de candidature. Elle était, lundi dernier, à Milan pour visiter l’exposition universelle, avec la petite équipe d’ExpoFrance qui prépare la candidature de la France pour l’exposition Universelle, et ses partenaires. C’est grâce à elle que Vanves est à la pointe du soutien et de la mobilisation des franciliens à cet événement.

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi êtiez-vous à Milan Lundi dernier ?

    Anne Laure Mondon : « J’étais à Milan avec l’équipe d’ExpoFrance et une soixantaine de ses partenaires, pour visiter l’exposition universelle pour se rendre compte de ce que c’était une exposition universelle actuelle, ce que l’on pouvait en retirer, et pourquoi, dans notre projet, il fallait passer à un autre type d’exposition universelle, en revenant aux expositions universelles du XIXéme siécle avec toutes les technologies d’aujourd’hui, c’(est à dire aux fondamentaux de ces expositions universemles.

    VAQ – C'est-à-dire ?

    A.L.M. :  Ce n’étaient pas des pavillons par pays, mais des galeries thématiques : la galerie des machines où tous les pays étaient réunies pour présenter les évolutions, les innovations en matière agricole, industrielle, ménager… avec le premier percolateur, l’électricité, le premier tapis roulant, la machine Singer, la machine à laver, la TV,  la ligne de métro n°1 pour véhiculer les millions de visiteurs de l’exposition universelle de 1900… On ne se rend pas assez compte de tout ce qui découle des expositions universelles dans notre quotidien.  L’idée était au départ, « l’innovation au cœur de l’exposition » avec tous les progrés de l’époque. Mais d’exposition en exposition, il n’y avait plus assez de places, et les pavillons nationaux sont apparus. C’est pourquoi nous avons l’idée de  revenir à ce type d’exposition, car nous avons fait le tour de ses pavillons par pays.  Il y a certes un théme à Milan, autour de la nourriture,  mais on a vu que c’est plutôt l’architecture qui prédomine et que le théme n’est pas toujours très bien traité. La France l’a bien retenu par contre dans son pavillon en forme de montagne renversé avec la ventilation naturelle, un potager, des plantations et surtout la boulangerie qui tourne en permanence, avec l’odeur du pain et des viennoiseries,le café des Chefs.

    VAQ – Pourquoi vous occupez-vous de la candidature de la France à l’expo universelle 2025 ?

    A.L.M. : « Travalllant à la mairie de Neuilly, ce projet a été lancé par jean Christophe Fromantin, son maire en 2011. Il avait d’ailleurs parlé dans  un de ses livres, de l’importance des expositions universelles. Chantal Jouanno, lorsqu’elle était ministre, avait évoqué les J.O. en 2024 dans un article que j’ai envoyé au maire de Neuilly. Il s’est dit ce n’est pas des J.O. qu’il faut mais une expo universelle sur laquelle il avait déjà réfléchit. Et il a lancé la mécanique. J’ai finalement suivi cela depuis l’origine et j’ai adhéré au projet, au comité de soutien, puis à l’association. Et il m’a demandé récemment si j’acceptais d’entrer dans l’équipe et de participe aux travaux d’ExpoFrance. Je suis chargée de coordonner la rédaction de l’avant projet sachant que pour correspondre aux critères du BIE (Bureau International des Expositions), il faut un lieu où tous les pays soient réunis et traités de la même manière. En ayant un pavillon numérique, on les traitera mieux qu’actuellement parce que tout le monde n’a pas les moyens de se créer un pavillon. Ce serait le village global dans le Grand Paris. Avec 12 forums répartis dans le Grand Paris et les grandes métropoles autour de thémes comme la santé, l’art, la gastronomie…

    VAQ – N’êtes-vous pas à l’initiative de la mobilisation de Vanves pour l’exposition universelle 2025 ?

    A.L.M. : « Nous avons cherché à faire un voeu de soutien en soumettant cettre idée à Bernard Gauducheau, maire de Vanves, qui a répondu positivement. Le 28 Mai 2014, Vanves a été la première ville à voter un voeu de soutien, juste avant les assises des Maitres d’Ile de France  où JC Fromantin en lançant son appel, lui a rendu hommage.

    VAQ- Qu’est-ce que peut apporter une ville comme Vanves à ce projet d’exposition universelle ?

    A.L.M. : « Un projet sans mobilisation des habitants, a peu de chance d’aboutir car le BIE fait une enquête sur place pour voir les réactions, l’engouement de la population. Pour le moment, c’est aussi faire connaître le projet, de rallier les habitants, les inviter à soutenir le projet. Et ensuite, de participer, comme ils le voudront et comme ils le pourront à cette candidature, du fond de la Creuse ou de l’Ardéche au Grand Paris.

  • VANVES ET LE PROJET DU GRAND PARIS EXPRESS : UNE REUNION POUR RASSURER LES RIVERAINS ET LES PROPRIETAIRES... DU TRIANGLE D'OR

    Beaucoup de Vanvéens s’étaient déplacés Mardi soir dans le préau de l’école Larmeroux presque plein à craquer pour cette réunion publique sur GPE (Grand Paris Express) et le projet de la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart. « Je tenais beaucoup à cette réunion pour informer et se concerter comme c’est le cas pour tous les projets majeurs de la ville. L’ironie de l’histoire fait que cette gare n’était pas prévue au départ » a-t-il indiqué sans s’étendre sur sa mobilisation tant vis-à-vis de la SGP (société du Grand Paris) et des maires des villes concernées pour y arriver. Même des responsables de la SGP ont reconnu qu’ils n’avaient pas vu tout de suite l’importance de cette gare au carrefour de 4 villes, à côté d’un nouveau cyber éco-quartier (Le Fort d’Issy), en correspondance avec la ligne Montparnasse (ligne L du Transilien). D’autant plus que la plupart des gares de cette ligne 15 Sud entre Pont de Sévres et Noisy Champ, sont en correspondance avec  d’autres lignes. « Le lancement de ce métro du Grand Paris a demandé beaucoup de temps. 15 000 franciliens ont dialogué et ont été consulté pour choisir entre 2 projets et ont (finalement) demandé leur fusion. On a aboutit à ce métro de 200 Km avec ses 68 gares autour de Paris et qui a exactement la longueur du métro parisien. On aura un peu de retard parce qu’il  y a des problèmes de terrains ! » a reconnu André Santini qui était présent avec Jean Didier Berger maire de Clamart, Isabelle Debré Vice présidente du Sénat et du Conseil Départementale où elle est chargée des transports

    Les participants ont eu le droit à la même présentation du projet GPE, de la gare et de son chantier qui a été faite devant le Conseil Municipal du 25 Mars 2015 par Mme Rivière et M.Huet et sur lequel nous ne reviendrons pas (Cf l’article du Blog à la date du 27 Mars 2015). Elle a suscitée de nombreuses questions sur plusieurs thèmes : L’intermodalité c'est-à-dire l’accés à d’autres modes de transports à partir de cette gare : Transilien – dont le nombre ne sera pas augmenté contrairement à ce que croyait un riverain de la ligne en craignant plus de nuisances, mais un responsable de la SNCF a indiqué qu’elle travaille à des arrêts de trains supplémentaires – Vélib, Auto Lib ‘, prises de recharge pour les véhicules électriques…. Une riveraine a demandé comment ce projet pouvait être écolo-compatible avec la COP 21 grâce à la plantation d’arbres, une végétalisation de ce quartier. Une autre proche du Fort d’Issy a demandé si les riverains ne pourraient pas bénéficier de réduction de tarif pour le stationnement payant durant les travaux, ayant déjà été échaudé par le chantier du quartier du Fort d’Issy. Une troisième a demandé d’en profiter pour aménager une piste cyclable sur le talus le long de la voie ferrée (inscrit dans le programme des Verts de Vanves aux dernières municipales).  « Les expropriations pour quoi faire ? »  a demandé la voisine d’une habitation qui doit être exproprié en s’interrogeant ce qu’ils vont devenir  – « Ils serviront au début pour le centre de vie du chantier et à terme pour aménager les accès à la gare. Les murs entre les voies et les pavillons seront conservés ». Un résident du quartier s’est inquiété de savoir s’il y aura un accès directe justement avec la rue du Clos Montholon.

    Mais l’un des maires présents a été mis sur la sellette notamment par quelques clamartois qui avaient fait le déplacement et ont suscité quelques questions par rapport à son projet immobilier de la gare, avec des vanvéens, notamment ceux qui habitent au Clos Montholon et ont l’habitude de faire leurs course à Clamart grâce à ce fameux  tunnel qui reliait la rue du Clos Montholon à la place de la gare Transilien Clamart  : « Pourquoi l’avoir fermé  et supprimé très rapidement ? Les personnes âgées et celles à mobilité réduite sont obligées d’emprunter les escaliers de la gare qui ne sont pas appropriées et dangereuses » ont-ils demandé. « les quartiers autour de cette gare, doivent évoluer. Nous avons une parcelle qui appartient à RFF qui était polluée et sur laquelle il y avait un parking. Nous avons proposé un projet immobilier pour répondre à la crise du logement, avec des commerces, des équipements,  du stationnement » a indiqué le maire de Clamart en démentant de fausses informations faisant état de 600 logements – ce sera 300 à 350 ! – suscitant quelques réactions du genre « taratata ! » - «  Nous avons travaillé pour qu’il soit lancé avant les travaux de la SGP. Il fallait engager une procédure juridique de désaffection et de classement en fermant cet espace  public qui n’était pas aux normes pour les PMR. Et ces personnes peuvent passer par le pont ». Ce qui a suscité d’autres réactions dans le public plus houleuse surtout après une attaque personnelle vraiment déplacée contre l'une des intervenantes(l'épouse de l'ex-maire de Clamart ?). «  Nous travaillons à une solution avec la SNCF et le STIF » a-t-il indiqué sans laisser entendre que l’une des solutions envisagées est la création d’une passerelle au dessus des voies SNCF et du chantier. « Nous avons travaillé avec la SNCF sur sa gare. Et nous allons la reconstruire, pour qu’elle soit en parfaite accessibilité de tous les côtés avec ascenseur et escalier mécanique » a-t-il précisé en ne cachant pas que « nous allons tous souffrir dans notre façon d’accéder (à la gare ) pendant le chantier.  Mais qu’est-ce qui est dans la balance ? Le désagrément temporal ou l’intérêt général ? » s’est il interrogé. « Et on ne va pas attendre 2022 pour trouver une solution » a ajouté Bernard Gauducheau.      

    Une riveraine s’est plainte d’être harcelé par des promoteurs immobiliers, a reçu une réponse du maire de Vanves lors de la deuxiéme partie de cette réunion, les représentants de la SGP, de Clamart étant partis, qui s’est déroulée entre vanvéens et surtout habitants de cette pointe vanvéenne du Clos Montholon (rue du Cos Montholon, avenue du Général de Gaulle et Avenue de la Paix) dénommé par le maire, le "triangle d'or" de Vanves.  Le cabinet Codra a présenté les nouvelles préconisations très techniques  et très mesurées du PLU qui vont régir ce secteur,  en prévision de l’évolution de ce quartier avec l’arrivée de ce réseau de transport structurant, afin de ne pas dénaturer ce qui en fait l’originalité. « Beaucoup d’entre vous sont démarchés par des promoteurs. On n’est pas dupe. La plupart d’entre vous, sont assis sur un tas d’or. Vous allez faire des envieux » leur a expliqué le maire de Vanves qui est à la croisée des chemins comme il le leur a expliqué : « Mon intérêt est tant que vous êtes chez vous, personne ne vienne vous embêter. Mais si un jour, vous décidez de vendre, mon objectif n’est pas de vous spolier, ni empêcher votre projet. Mais nous devons canaliser l’effet d’aubaine, en ne laissant pas faire n’importe quoi. Le Maire ne bétonne pas contrairement à ce que pensent beaucoup, mais ce sont plutôt les propriétaires qui vendent qui bétonnent » a déclaré le maire pour expliquer sa démarche et défendre finalement ce secteur résidentiel de Vanves : « Il ne s’agit de ne pas faire tout et n’importe quoi. Mais vous rassurer. En mettant un cadre où tout le monde s’y retrouvera »

  • VANVES ET SA GARE DU GRAND PARIS EXPRESS : DES RIVERAINS PRÊT A EN DECOUDRE

    La réunion publique prévue et annoncée pour  le 5 Mai se déroulera le 28 Mai  à 19H à l’école Larmeroux pour présenter le projet et le chantier de la gare du Fort d’Issy/Vanves/Clamart de la ligne 15 sud du futur réseau Grand Paris Express. Les vanvéens et les riverains de cette future ligne devront attendre plus d’une vingtaine de jours pour connaître ce projet de gare et questionner les responsables de la SGP (Société du Grand Paris) sur ce retard de deux ans pour la réalisation définitive de cette ligne qui reliera Pont de Sévres à Noisy Champ.  Ils ont beaucoup insisté sur les raisons techniques mais peu sur les risques de contentieux avec les riverains concernés par les expropriations  nécessaires au passage de nouveau métro. Nous avions fait état de l’avis de Pierre Serne, vice Président transports qui n’était pas du tout étonné, puisqu’il s’attendait à de tels retards, à cause de l’ampleur des premiers travaux de déviation des concessionnaires, mais aussi à cause des expropriations et des contentieux qui en découleront,  pour aménager notamment les bouches d’aération et les accès secours,  malgré les efforts effectués avec la SGP pour les prévenir et les éviter (enquête parcellaire pour prévoir le rachat du tréfonds,  éviter le référé, création d’une servitude d’utilité publique…).

    Ainsi dans l’une des associations de riverains qui se sont constituées ses derniers temps autour de certains gares et le long de son tracé ,le désenchantement est grand : « Nous avons décidé de ne pas déposer de référé suite à l’enquête publique, ce qui n’a pas été le cas sur toute la ligne : d’autres associations du même type  ont décidé de le faire pour un tas de raisons, alors que nous avions préféré le dialogue pour avancer de façon positive, et éviter de bloquer quoi que ce soit. La plupart des riverains ont reçu des offres qui n’étaient pas engageantes jusqu’à présent avec des prix évalués au mètre carré sans beaucoup d’explications » indique Michel Benkemoun, président de l’ARGC (Association des Riverains de la Gare de Clamat) qui  a beaucoup travaillé sur ce sujet, notamment avec des notaires et des gens dont le métier est de faire des évaluations de biens. « Nous avons rédigé  un rapport que nous avons envoyé à la SCET, organisme délégué par la SGP pour gérer la vente des tréfonds, voilà quelques jours dans lequel nous expliquons avoir fait les calculs, que nous ne comprenons pas les coefficients que la SGP applique à tel et tel endroit,  et où nous  présentons les travaux menés par des experts que nous avons  payés » explique t-il.

    Ainsi chaque propriétaire de parcelle concernée – Il y a 60  au  niveau surtout de Clamart et de Malakoff, un seul du côté de Vanves - va envoyer ses prochains jours un courrier,  d’autant plus que la SCET les a déjà prévenu : « Il n’y a rien à négocier ! Et de toute façon, ce n’est pas nous qui négocierons car nous ne sommes qu’un intermédiaire. On n’a rien à voir là dedans ! Ce n’est pas nous le bon interlocuteur ! Circulez, il n’y a rien à voir  » rapporte le président de l’ARGC qui vient d’écrire à la SGP en annonçant  que les riverains sont prêt à bloquer le processus : « jusqu’à présent on s’est comporté en citoyen responsable ! Si jamais il n’y a rien à négocier, que les prix sont fixés – alors que nous avons eu des offres orales et pas écrites -  et qu’on ne peut pas discuter ne serait-ce que des coefficients qui sont appliqués pour comprendre pourquoi, alors que l’on n’est pas d’accord, nous bloqueront le processus. Et s’il faut passer par des voies judiciaires, on le fera ! Il nous faut des réponses écrites sur les prix, sur les frais liées à la vente, s’il y a une fiscalité liée à la vente, qu’est-ce qu’il en est des servitudes en cas de construction après avoir  vendu une partie de son sous sol … ». C’est vrai que cela peut durer deux ans de plus selon les plus pessimistes. En tous les cas, c’est malheureusement le prix à payer pour réaliser un aménagement dans le Grand Paris actuellement.