Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

TRANSPORTS EN COMMUN - Page 15

  • UNE NOUVELLE LIGNE DE BUS CIRCULERA A VANVES SAMEDI MATIN : LE 59 ATTENDU DEPUIS PLUS DE 90 ANS

    L’un des effets du vaste plan de restructuration du réseau de bus parisien dans la métropole du Grand Paris qui entre en vigueur dés samedi matin, sera la circulation d’une nouvelle ligne de bus sur l’axe nord-sud à Vanves : la ligne 59 attendue depuis plus de 20 ans comme l’a indiqué Bernard Gauducheau, maire de Vanves, qui participait à une conférence de presse d’Ile de France Mobilités et de la RATP, hier matin, de présentation de cette nouvelle ligne, dans un de ses bus qui a circulé entre la place Denfert Rochereau et Vanves. « Ce sera un  jour mémorable pour Vanves qui l’attend depuis 20 ans. Preuve que lorsqu’il y a une volonté politique, on arrrive à cette liaison entre la gare de Clamart /Clos Montholon et la porte Brancion. C’est une bonne nouvelle pour Vanves qui est déjà bien desservie avec déjà 4 lignes de Bus, un métro (ligne 13), un transilien sur la ligne N (Paris-Montparnasse), Vélib….Et maintenant sur un axe détermimant Nord-Sud ». La cerise sur le gâteau  

    Cette nouvelle ligne 59 reliera la gare Transilien/Grand Paris Express de Clamart à la place d’Italie sur un trajet qui a fait l’objet de longues concertations avec les élus qui n’ont pas toujours fait des heureux, surtout dans le XIVe arrondissement qui souhaitaient qu’elle desserve leur mairie et ont été en bute à l’hostilité de riverains et de commerçants. «On touche là du doigt les difficultés d’une restructuration. Un réseau de bus est une réponse à un instant T. Mais cette ligne ne sera figée pour 70 ans/ Il y aura des évolutions !» indiquait un administrateur d’IDF Mobilités. Les élus de Clamart n’ont pas eu satisfaction, eux aussi, car ils souhaitaient que cette ligne aille jusqu’à l’hôpital Percy alors qu’elle s’arrête au niveau de la gare SNCF/Transilien et le siége de la gendarmerie nationale

    Cette ligne devrait assurer 32 services durant la journée grâce à une quinzaine de bus électriques avec 6 arrêts à Vanves : Clos Montholon avenue de la Paix, Stade et Rue de Chatillon rue Larmeroux, Diderot rue Raymond Marcheron, Insurrection et Jean Jaurés/Jean Bleuzen dans la rue J. Bleuzen, avec un arrêt commun à la ligne 95, Adophe Pinard prés du Pont SNCF porte Brancion. Finalement il longera la ligne 13 jusqu’à Gaîté, rue Raymond Losserand dans un sens rue Vercingétorix dans l’autre, puis la rue Froidevaux le long du cimétiére Montparnasse, la place Denfert Rochereau, le boulevard Arago, l’avenue des Gobelins, la place d’Iralie 

    Ainsi dans sa partie vanvéenne, cette ligne 59 ressuscitera une ligne de tramway qui descendait de Clamart vers Vanves, empruntait cet axe Nord-Sud pour filer vers l’Hôtel de Ville de Paris entre 1877 et 1927 Ligne dont le blog a parlé lors de l’évocation du centenaire de la 1ére guerre Mondiale à Vanves, car elle avait été victime des conséquences de la guerre avec la suppression d’un terminus intermédiaire qui existait place de l’insurrection à Vanves, fort pratique, car il permettait aux vanvéens d’être assuré d’avoir une place, et du manque de personnel dû à la mobilisation. La compagnie Parisienne de tranway chargée de son fonctionnement avait fait appel aux femmes pour remplacer les hommes pour conduire ces trams, contrôler les passagers, mais aussi de la crise du charbon qui l’obligeait à exercer un service restreint. Ainsi Vanves retrouve,  92 ans après, une nouvelle ligne non pas de tranway mais de bus électrique descendant de la gare de Clamart pour rejoindre Paris en reliant le Clos Montholon au reste de la ville demandé depuis longtemps par ses habitants

  • LE NOUVEAU BUS DE VANVES (59) CONFIRME PAR LE PLAN DE RESTRUCTURATION DES BUS PARISIENS

    « Voilà plus de 50 ans qu’on n’avait modifié ce réseau de bus. Mais il était devenu nécessaire de rééquilibrer le réseau à Paris en petite couronne car il n’avait pas évolué depuis les années 50» expliquait Catherine Guillouard pdg de la RATP lors de la conférence de presse de présentation de ce nouveau plan de restructuration des bus parisiens qui doit entrer en vigueur à Paris et sa proche banlieue le 20 Avril prochain.   

    Rappelons que ce réseau de bus parisien a été conçu durant l’après-guerre, de 1945 à 1951, pour remplacer l’ancien réseau de tramway, dont la circulation s’était arrêtée en 1938. Il a été pensé comme complémentaire du plan métro de 1948, afin de desservir les quartiers non couverts par le réseau souterrain, mais aussi en «superposition» du métro sur les axes majeurs, afin de permettre aux voyageurs qui ne prenaient pas le métro de rallier les pôles principaux. La numérotation des lignes parisiennes reflète d’ailleurs cette conception commune. Ainsi, les numéros 1 à 19 étaient réservés aux lignes de métro, et les lignes 20 à 99 aux lignes de bus parisiennes. Pour les lignes qui desservent la banlieue, la numérotation passe à trois chiffres

    Ces dernières années, l’offre de bus a augmenté dans Paris, avec une hausse du nombre de bus circulant en heures de pointe et en heures creuses, une extension des horaires, la création de services de soirée et de week-end, pour accompagner l’évolution des modes de vie. Mais la structure du réseau n’avait que très peu évolué

    Cette restructuration est un véritable big band qui a demandé 3 ans d’une large concertation avec les associations d’usagers, le grand public et les collectivités locales avec 21 réunions publiques, 57 Cahiers d’Acteurs, 2000 avis de voyageurs. L’objectif est d’améliorer la qualité de service offert aux voyageurs avec des bus plus fréquents, plus ponctuels, mieux répartis sur le territoire, à travers un réseau plus lisible. Le 59 entre Clamart-Percy et Place d’Italie) fait parti des cinq nouvelles lignes de bus

    Il est accompagné de la modification ou du prolongement de 50 lignes de bus, de la création de 278 nouveaux arrêts de bus dont celui demandaient par de nombreux Vanvens sous le pont SNCF entre les portes de Vanves et Brançion pour la ligne 75, d’aménagement de voirie, surtout à Paris, pour améliorer la vitesse commerciale des bus. L’objectif est de retrouver une hausse de la fréquentation car les bus sont les seuls à avoir connu une baisse (- 0,6%) par rapport aux métros, RER, tramways qui ont progressé. D’ailleurs les habitués du Bus ont remarqué qu’une campagne est actuellement menée par le STIF pour inciter les voyageurs à ne pas acheter leur ticket dans le bus, mais en station de métro ou dans les commerces. L’objectif est de supprimer progressivement l’achat de ticket de bus au chauffeur qui fait perdre du temps (150.000 heures par an sur les trajets).  « Il est préférable d’acheter un carnet de 10 tickets qui reviennent à 1,49 € le ticket plutôt qu’à l’unité (1,90 € où il est plus cher (2 € à bord d’un bus» fait remarquer V.Pécresse, présidente de Ile de France Mobilités (ex-STIF)

    Une campagne d’information est d’ailleurs menée  depuis le 7 février à destination des voyageurs pour expliquer la transformation du réseau de bus dont le basculement s’effectuera 20 Avril prochain.  Outre le site internet dédié (www.nouveaureseaubusarisien.fr) et toutes les informations diffusées sur les réseaux sociaux, de l’affichage est mis en place sur et dans les bus, sur les abribus, et des dépliants seront distribués dans 265 gares et stations du réseau RATP

  • TRANSPORTS ENTIEREMENT GRATUIT A VANVES, A PARIS, EN ILE DE FRANCE : UN BIG BAND IMPOSSIBLE

    Anne Hidalgo va rendre les transports en commun gratuits pour les enfants et à tarif très réduit pour les adolescents parisiens à partir de septembre 2019. Valérie Pécresse vient d’annoncer lundi soir un pass navigo à demi tarif pour tous les seniors franciliens sans condition de ressources pour la fin de l’année 2019, qui devrait profiter aux vanvéens. Ces annonces découlent de rapports commandés tant par la maire de Paris que la présidente de la Région Ile de France et d’Ile de France Mobilités sur la gratuité des transports, la première à trois de ses adjoints au printemps dernier et remis en ce début d’année «Pour un bug bang de la tarification», la seconde à un comité d’experts présidé par Jean Rapoport qui lui a été remis à l’automne dernier  

    Il est intéressant de noter que ses deux rapports sont arrivés à la même conclusion concernant la gratuité des transports gratuits : «Si l'objectif est de réduire la place de la voiture individuelle, les différents schémas montrent pour autant que la gratuité totale n'est pas une solution efficace. Il apparaît que non seulement l’impact d’une telle mesure sur le trafic automobile serait très faible mais qu’elle risquerait également d’engendrer un report important des modes actifs vers les transports en commun. De plus, l’impact économique de son financement, difficile à assurer, ne peut être occulté. Aussi, force est de constater que cette politique ne permettrait pas de répondre aux enjeux prégnants de la mobilité francilienne» indiquait le rapport de la ville de Paris en consacrant quelques pages aux expériences menées à l’étranger et en France. «Les résultats de ces expériences ne sauraient cependant être transposés tels quels à l’Ile de France : les expériences de gratuité totale présentées ici s’inscrivent en effet la plupart du temps dans des contextes très différents du contexte francilien, concernant en effet principalement des villes de petite ou moyenne taille, dont l’offre en transports publics est relativement limitée en comparaison de celle existante dans l’agglomération parisienne, dont le taux de fréquentation des transports publics est relativement faible, et dont le taux de financement de ces transport est déjà largement pris en charge par la collectivité».

    Par ailleurs, «compte-tenu notamment du fait qu’il existe déjà des mesures de tarifications solidaires allant jusqu’à la gratuité pour les personnes les plus modestes, les effets redistributifs de la gratuité totale des transports en commun franciliens sont difficiles à évaluer. Enfin, le transfert de la part de financement des usagers vers des tiers, comme les contribuables franciliens, paraît aujourd’hui inenvisageable dans la mesure où elle serait notamment susceptible d’avoir des effets récessifs sur l’économie régionale», ni même «un transfert vers les entreprises ou les automobilistes (en instaurant un péage urbain par exemple)  qui ne paraît pas soutenable», ni même «le recours à la fiscalité foncière et à la taxe de séjour qui ne permettrait pas, tant les montants en jeu sont élevés, de compenser la perte de recettes tarifaires engendrée par le passage à la gratuité» indique le rapport.

    Par contre ses rapports insistent sur des politiques de tarification solidaire et d’aides financières à la mobilité (aides one shot, subventions aux abonnements). «Elles doivent pouvoir demain, mieux accompagner et favoriser davantage le développement d’une mobilité multimodale propre». Ainsi le comité d’experts Rapoport proposait de créer de nouvelles catégories de tarification solidaire au-delà des deux principales existantes (c’est-à-dire la gratuité – qu’elle soit financée par la région, pour les personnes bénéficiant du RSA, ou par les départements, pour les personnes âgées ou handicapées dont les revenus sont inférieurs à un seuil défini par chacun des départements, et la réduction de 75% pour les bénéficiaires de la CMU-C).

    D’où  des propositions d’aides mieux ciblées, multimodales et encourageant le développement des mobilités propres et plus solidaires : Modifier la loi LOM afin que le remboursement des titres de transport des salariés par l’entreprise soit augmenté pour les plus faibles revenus (50% de remboursement plancher, jusqu’à 100% de remboursement pour un salarié au smic). Etendre la gratuité des transports en commun aux Parisiens handicapés de moins de 20 ans pour l’ensemble de leurs déplacements. Ile de France Mobilités (ex-stif) pourrait utilement étudier la prise en charge de l’extension de cette mesure à l’ensemble de son territoire. Etudier l’instauration d’un titre de transport qui permettrait à une famille ou à un groupe de bénéficier d’un tarif réduit pour se déplacer, sur le modèle du titre de transport anti-pollution, sur toute la région Ile de France, prendre en charge la gratuité du Pass Navigo pour les enfants de moins de 11 ans et le remboursement partiel de la carte Imagin’R pour tout ou partie des élèves du secondaire.