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Sports - Page 56

  • VANVES A L’ORIGINE DU RUGBY LYCEEN : NOSTALGIE D’UNE TRADITION LOINTAINE

    Depuis prés d’une semaine, et surtout le début de ce week-end, les vanvéens comme les français ne parlent que du rugby au grand désespoir des supporters du football, à l'occasion du match entre l'équipe de France et la Nouvelle Zélande avec les All Blacks qui se déroulera, pour ceux qui ne savent pas encore ( ?) Dimanche matin.  Même le Relais de Vanvres sera ouvert dimanche matin, la section UMP de Vanves ayant décidé de se retrouver chez Luc l’empêchant de faire sa grasse matinée dominicale, pour regarder le match ensemble. Peut être que les militants UMP verront se joindre à eux quelques militants et sympathisants PS, pour soutenir l’équipe française. Une parenthése dans la pré-campagne des présidentielles après les primaires citoyennes et la naissance du premier enfant de l’Elysée. C’est l’occasion de rappeler que Vanves avec son lycée, est à l’origine du premier club universitaire de rugby.

     

    Jean Bourgeois, un vanvéen qui a consacré 40 ans de sa vie à former des jeunes au rugby et à l'éducation sportive dans ce lycée, racontait voilà quelques temps déjà à l’auteur de ce blog, lors de la dernière coupe du Monde de Rugby, que Michele a été à l'origine du premier club universitaire de rugby. Un homme qui a marqué à jamais la vie de tous ces jeunes qu'il a formé au rugby, qu'il a entraîné, qu'il a fait jouer avec une règle en or « donner la priorité aux hommes, plutôt que gagner ». Ancien du lycée Michelet il a joué au rubgy, avec un professeur, Edmond Lhaez, ex-talonneur international, qui a renoué avec cette tradition du rugby après la guerre 1939-45 et qu'il avait retrouvé comme professeur d'éducation physique, agrégé en Sciences Humaines, lorsqu’il était arrivé au lycée Michelet.  Tout en pratiquant le rugby au début puis en entrainant des équipes comme le Stade Français qui était montée alors en 2éme Division. Son seul regret était que ue le rugby ait cessé d'être pratiqué au lycée Michelet après son départ la retraite en 2000/01.

     

    Ainsi le Lycée Michelet a été l'un des premiers établissements scolaires en France à avoir une association sportive interne (Union Athlétique du Lycée Michelet) en 1890 affiliée à l'USFSA créée par Georges de Saint Clair et Pierre de Coubertin, où l'on pratiquait de nombreux sports comme le rugby, l 'équitation, la course à pied, le lawn-tennis, et même le rugby. C'est d'ailleurs en 1880 que l'on avait joué au rugby, dénommé alors « football rugby », et qu'une équipe avait été créée en même temps que le lycée Lakanal,  d' une manière toute simple, grâce aux élèves qui se s’étaient organisés eux même. Si l'équipe de Michelet a été la première à jouer à ce nouveau sport, c'est Lakanal qui a été la première à adhérer à l'USFSA, avec Janson de Sailly, Sainte Barbe, l'école Alsaciennne. Des élèves de Michelet ont même  joué au bois de Boulogne avec une équipe de rugby créée par des tailleurs anglais installés à Paris en 1877. Ils ont demandé l'autorisation de créer leur propre équipe de rugby au proviseur qui avait présidé l'UALM, et au père de deux d'entre d'eux, monsieur Allemand, d'être leur entraineur. Ils  ont alors commencé à jouer dans un championnat scolaire en 1890 où ils rencontraient les équipes de Lakanal.

     

    Ils ont été à l'origine de la création du  Sporting Club de Vaugirard fondé en 1897 parce que MM Allemand et Sigrand avaient loué un terrain au n°2 de la rue Fouchier Lepelletier (aujourd'hui à Issy les Moulineaux) pour s'entrainer. Ils s'y sont retrouvés jusqu'en 1906 qui est une année à marquer d'une pierre blanche, car des anciens de ce lycée ont joué au 1er match international de rugby en France, France-Angleterre, un certain 27 Mars. Le lycée Michelet comptait alors entre 4 et 7 équipes de rugby. Mais voilà la guerre de 1914-18 a décimée tout ce groupe de passionnés dont les survivants ont crée un nouveau club aux Buttes Chaumont (Le club Bergére) et ont joué alors dans un stade de 25 000 Paris. Ils se sont alliés à l'Olympique de Pantin en 1919 avant de rejoindre le Red Star Olympique de Saint Ouen en 1926 qui a vu des joueurs comme Rimet président de la FIFA et de la FFB.

     

    Les équipes de rugby de Michelet dans les années cinquante/soixante, ont vu passer des personnalités comme Jean Claude Chermann qui a découvert le virus du SIDA, le professeur Wassermann, spécialiste des grands brulés, Gilles Lefebvre, patron de l'Obstétrique à la Salpétrière, Jean Glavany, ministre de Jospin qui était alors talonneur et demi d'ouverture, des joueurs comme Portault, Jean Pierre Decrae qui a participé à la dernière tournée de l'équipe de France en Afrique du Sud avant le boycott provoqué par l'Apartheid, Michel Bagareli.  « Il existait une tradition du rugby à Michelet grâce à de grands enseignants. C'était à l'époque le lycée phare en Ile de France qui damait le pion à Lakanal. Lakanal l'emportait souvent lors des finales, mais c'était nous les meilleurs » racontait Jean Glavany en 2007 lors du Championnat du Monde en France. Mais il y avait une explication selon Jean Bourgeois : « Michelet n'avait pas d'avant lourd et costaud. Mais ses joueurs jouaient plus subtilement ».  

     

    A cette époque, il y avait 7 équipes entre 100 et 150 élèves qui s'entraient et jouaient au rugby, les plus anciens aidant les plus jeunes. Michelet a même été l'un des premiers établissements à faire des échanges rugbystiques avec l'étranger : « Nous avons joué contre 2 colléges huppés de Londres, Marlow et Hampstead. Tout simplement, parce que joueur en 1ére division, lorsque je rencontrais des équipes étrangères, je m'arrangeais pour créer des liens avec mes collégues étrangers. Nous avons joué contre des gallois du Newbridge collége car son principal était dans l'équipe adverse que je rencontrais en 1ére division ». Auquel a succédé Pontypool où des générations de rugbymans de Michelet ont séjourné, des vanvéens comme des français et des étrangers, chinois, cambodgiens, africains.

  • AU FIL DE L’ETE 2011 A VANVES : LE DEPART DISCRET A LA RETRAITE D’UN GRAND MONSIEUR

    Un grand fonctionnaire territorial au service des sports est parti en retraite un certain 8 juillet, sur la pointe des pieds, après 40 ans de dévouement à la ville de Vanves : Gérard Clérin. A cette époque son fils s’est marié le jour où l’Union des Fédérations d’Aikido se réunissant pour attribuer les grades de haut niveau,  ont à l’unanimité attribué le grade de 7ème Dan à Gérard Clérin pour son expertise technique mais également son engagement pour le développement de l’aikido, de l’aikibudo et des disciplines affinitaires en France et autour du globe. Cette nomination en fait le 2ème plus haut gradé en Aikibudo dans le monde, et il est toujours au Stade de Vanves… Commençons par ses 40 ans passés à Vanves

     

    I – « IL S’EST OCCUPE DES EQUIPEMENTS SPORTIFS COMME SI C’ETAIENT LES SIENS ! »

     

    L’ensemble des stadistes et des élus, le Comité Directeur du Stade de Vanves ont rendu un hommage appuyé avant les vacances au directeur du service des sports qui a souhaité rester discret et ne pas se lancer dans de grands discours. C’est son fils, Emmanuel,  lors de la remise des Trophées qui a rappelé sa carrière : Il a été diplômé de l’Ecole d’Aéronautique, certifié Arts et Métiers en organisation scientifique du travail et Ingénieur eau et assainissement. Il s’est orienté vers le sport lors de son service militaire dans l’armée de l’air avec le diplôme de moniteur d’entraînement physique militaire. A l’INS (Institut National du Sport, futur INSEP), il a obtienu le titre de gestionnaire de piscine, centre sportif et de loisirs (BEESAN 1° BEES 2°). Il a encadré des colonies de vacances et séjours à l’étranger de 1964 à 1968, enseigné l’EPS à la Ville de Paris de 1968 à 1971 pour l’Eduction Nationale. Voilà pour la formation et le CV.

     

    Directeur des Sports à Vanves, il est à l’origine de la création du service en 1971 et de l’actuel ANDISS, lorsque André Roche était le maire de notre commune qui avait recruté cet ingénieur en eau et assainissement pour mettre en place ce traitement révolutionnaire de l’eau de la piscine municipale. Il est arrivé lorsque la piscine municipale ouvrait ses portes  - Elle a été inauguré le 16 Novembre 1971 -  voilà 40 an. Et repart après avoir mené à bien en 2005/06 la rénovation des instalations techniques de traitement de l’eau et du chauffage remis aux normes. « Notre systéme de traitement de l’eau consiste tout d’aborc en une filtration sur sable, ensuite par une désinfection par ozonation. C’est un systéme peu employé dans les piscines dont l’originalité provient de l’opération de désinfection qui se réalise en dehors du bassin tout en assurant un pouvoir permanent dans ce milieu » expliquait il en Novembre 1981 dans la Tribune Régionale dans une rare interview accordée à un journaliste en précisant que « chaque jour, 65 m3 d’eau étaient renouvelés et tous les trimestres, une vidange était réalisée avec lavage et désinfection des parois et des bassins ». Il était devenu le spécialiste, aux yeux de ses pairs de cette technologie, que beaucoup sont venus voir sur place et se faire expliquer, à l’époque.

    Il a été le précurseur de l’activité bébé nageur en 1973, a crée le programme de natation scolaire en 5 ans afin que les enfants sachent nager à leur entrée au collège – en venant s’initier à la natation une fois par semaine. Une génération, et même plusieurs, vanvéens lui sont reconnaissant de leur avoir fait surmonter une certaine peur de l’eau, notamment grâce à Maurice qui est partit plutôt à la retraite.  En 1977, il a permis à la ville de récupérer la conduite de l’enseignement du sport dans les écoles élémentaires et a mis en place un programme pédagogique innovant. Instigateur des Contrats-Bleus qui deviendront l’ARVE, le CEL puis le PJC qui seront repris au niveau national, il a  crée en 1998 les premiers stages sportifs externés à Tignes pour le ski et à Chamonix pour l’alpinisme où il encadre des enfants de 10 à 17 ans dont certains trouveront leur vocation dans le sport.

     

    Il a mené à bien de nombreux chantiers  depuis la construction du gymnase Maurice Magne, jusqu’aux transformations importantes de la piscine municipale, du PMS André Roche avec la construction de deux murs de soutainement pour remplacer le talus des trois plateformes qui lui a donné son aspect actuel, la remise aux normes du terrain de football annexe en mélange terre-sable stabilisée en une surface de jeu en sable fillerisé de schiste de houille stabilisé mécaniquement,  la réfection de la piste d’athlétisme qui est passé d’un revêtement en cendré à un revêtement synthétique tous temps, de 5 à 6 couloirs avec extension de la ligne droite et réaménagement des aires de concours (saut en longueur, javelot…), la construction d’un nouveau pavillon pour les Boules Lyonnaises et le tennis….avec d’importants travaux d’éclairage et d’électrivité, deux courts de tennis couverts très attendus (depuis 20 ans) qui sont venus compléter cet aménagement  en 2006, et l’aménagement du terrain de football annexe en synthétique qui se termine.

     

    Il a connu 5 maires,  avec lesquels il a travaillé en bonne inteligence, même si ce fut particulièrement difficile avec l’un d’entre eux qui a tenté de s’en séparer, et il a survécu à l’alternance politique. Grâce à sa droiture, même si son caractère n’était pas toujours facile, il a tenu bon la barre du service des sports, récupérant la direction des travaux réalisés dans les équipements sportifs malgré les réticences des services techniques à l’époque. Parce qu’il connaissait et maîtrisait très bien les connaissances nécessaires pour refaire par exemple une piste d’athlétisme  dans les régles de l’art notamment. «  J’ai toujours dit que je dormais de mes deux oreilles avec lui. Il s’est occupé des équipements sportifs de la ville comme si c’étaient les siens. Vous en avez toujours pris soin ! » a confié Bernard Gauducheau aux stadistes lors de la remise des Trophées 2011 à son propos. Et ce fut le cas d’André Roche, de Gérard Orillard, de Guy Janvier même si ce fut peut être difficile au début.  

  • FRANCOIS PRAUD PRESIDENT D’HONNEUR DU STADE DE VANVES : « LE LIVRE SE REFERME, LA PAGE EST TOURNEE »

    « Si j’ai présidé le Stade pendant 17 ans c’est parce que j’y ai trouvé mon compte. Je l’ai bien voulu.  Personne ne m’a contraint et j’ai été ravi de le faire.  17 ans c’est long et court à la fois.  Le temps passe vite – la vie passe vite quand elle passe bien  - et ma vie au Stade s‘est plutôt très bien passée » a déclaré François Praud, président du Stade de Vanves entre 1993 et 2011 auquel les stadistes ont rendu hommage avec la ville de Vanves, lors de la soirée de remises des 9éme Trophées des Sports le 17 Juin dernier. « J'ai été très touché par les témoignages de sympathie de celles et ceux qui ont pu assister à la remise des trophées de Vanves en Sport 2011. Cette soirée restera gravée dans ma mémoire » réagissait il le lendemain. Il assistera au Comité Directeur du Stade Vanves le 27 juin 2011qui sera son dernier Comité Directeur en tant que membre élu, mais y restera en tant que « Président d'Honneur ». Vanves Au quotidien revient sur ce qu’il a raconté sur toute une période riche de l’histoire du Stade de Vanves qui fête cette année ses 70 ans, et qui est appelé à connaitre d’autres évolutions majeures. 

     

    « D’abord, j’ai eu de la chance d’avoir des parents qui se sont installés à Vanves en 1943, et d’avoir un père sportif qui m’a conduit sur le Stade du Parc Falret dans les années 50. Comme bien d’autres enfants, j’ai rejoins la section football du Stade – Ah mes premières chaussures à crampons moulés ! des Hungaria ! Là j’ai rencontré des dirigeants admirables, comme vous, Mmes et Mrs les dirigeants du Stade.  Ils m’ont accueilli à bras ouvert et le Stade est vite devenu pour moi comme une seconde famille. Je pense à Dominique Rodriguès, qui fut le « père en football » de bien des enfants,  à Gaston Penneret, qui fut un entraîneur des jeunes, exceptionnel, amoureux du beau jeu à la rémoise,  à Roger Huart notre entraîneur des seniors et capitaine héroïque,  à Jean Débat, à Claude Lemel et à bien d’autres qui nous ont marqués. J’y ai rencontré aussi des joueurs formidables : Jean Paul Woreth, Michel Longhais, Roger Lozier, mes amis de toujours Gérard Breteau, Jean Pierre Jacob, Georges Claude. Nous nous sommes forgés des souvenirs énormes.

     

    Et puis j’ai bifurqué vers le tennis dans les années 70. J’en ai été le président quelques années. C’est à cette époque que le tournoi de la section est devenu « open » et que le système de réservation des courts encore en place aujourd’hui, a vu le jour. J’ai ensuite intégré le Comité Directeur du Stade, présidé par Maurice Magne. Et puis un jour, Maurice nous a réuni en octobre 1993  pour nous dire : « j’arrête mes fonctions le 15/12/1993 – organisez vous pour la suite ! »  Cela faisait déjà plusieurs années que Maurice nous disait qu’il allait arrêter, mais, nous, nous lui disions, aller Maurice encore un an. Mais là, sa décision était irrévocable, alors, je me suis dit, pourquoi pas, je peux toujours essayer. On verra bien – et on a vu – mes collègues m’ont élu et réélu jusqu’en janvier 2011. Je ne le regrette évidemment pas. Le Stade m’avait tant donné, que je pouvais bien à mon tour lui donner de mon temps. 

    J’ai pris beaucoup de plaisir à présider cette belle et grande association qu’est notre cher Stade de Vanves. Et sans fausse modestie, j’ai la prétention d’avoir « fait le job ». Nous étions 2500 stadistes – nous sommes 4000 – les budgets ont été multiplié par beaucoup – nous avons aujourd’hui plusieurs équipes à l’échelon national – nous sommes passé de la ronéo à internet – les finances ont toujours été saines et positives. Il a de quoi d’être fier et satisfait du Stade tel qu’il était et tel qu’il est aujourd’hui.

           

    Mais tout ceci n’aurait pas pu être possible sans vous les dirigeants. Cette médaille c’est à vous que je la dois. Le président parle dans le micro, mais c’est vous qui faites le « boulot » au quotidien, tout au long de l’année. Sans vous le Stade n’existerait pas. Je vous rends hommage car je sais ce que représente votre engagement de bénévoles.  Si je pouvais je la découperais  en 16 parties : 15 pour les sections et leurs présidentes et présidents  + 1 pour l’AC et notre ami Guy Lherminier qui fait un travail considérable depuis des années. Un Grand Merci à vous, avec une pensée particulière pour Maurice Magne, Daniel Géry,  Alain Jaunas, Marcel Dambron, et Yves Saccard, des amis qui nous ont quitté dernièrement.

    Mais tout ceci n’aurait pas pu être possible sans le soutien et la confiance de la Municipalité. J’ai « connu » 3 maires : Didier Morin, Guy Janvier et Bernard Gauducheau ainsi que 3 maires adjoints chargés des sports : Roger Aveneau, Jean Pierre Demasy et Maxime Gagliardi. Et à chaque fois les relations entre le Stade et la Ville se sont déroulées de façon courtoise et intelligente. On a parfois eu des points de discussion – c’est normal, dans une famille il arrive qu’il y ait des points de désaccords - j’ai toujours tenu à l’indépendance et à l’autonomie bien comprise du Stade - mais nous avons toujours trouvé des solutions, sans crise.

     

    Mais tout ceci n’aurait pas été possible non plus, sans la bonne coopération et l’assistance permanente de Mr Gérard Clérin et de son équipe du Service des Sports. Mr Clérin a toujours été à notre écoute et a toujours fait le maximum pour concilier les demandes du Stade et les impératifs de la Ville. Un grand merci à vous aussi Mr Clérin, à vous et à votre équipe. J’ai aussi beaucoup apprécié de « travailler » avec Ginette et Nadine qui ont été des secrétaires dévouées, compétentes et exemplaires.   Et tout ceci, enfin, n’aurait pas été possible sans le soutien de mon entourage familial. Jamais mon épouse Monique et mes Filles Emmanuelle et Florence ne m’ont fait le reproche d’être souvent en « vadrouille » sur les installations sportives de la ville. Elles m’ont même soutenu et encouragé. Monique et moi, nous nous sommes rencontrés sur le Stade, à l’automne, en 1965. Elle savait donc déjà que le Stade faisait partie de ma vie, et elle l’a compris avec beaucoup d’indulgence et d’intelligence. Voilà, une page se tourne. Encore une fois j’ai été ravi de présider cette belle association, en parfait état de marche.  J’y ai mis tout mon cœur. Peut-être même un peu trop … mais j’ai rebondi du bon côté et je ne quitte pas le Stade puisque je continuerai à être son fidèle supporter. Président d’Honneur : cela me va bien et me fait très plaisir.Maintenant « place aux jeunes » et Bonne chance à Bruno Chauvet qui, comme moi est un enfant du Stade, donc il n’y a aucun doute sur sa réussite future et pour que perdurent l’image, l’éthique et les valeurs du Stade. Au revoir et encore merci pour tout ce que vous m’avez donné et apporté. Vive le Stade, Vive le Sport, ceux ou celles, s’il y en a, qui n’aime ni le Stade, ni le Sport, ont tort ».