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françois praud

  • FETE DU SPORTS 2018 : LE COUP DE GUEULE DEFRANCOIS PRAUD PRESIDENT D’HONNEUR DU STADE DE VANVES

    "Compte tenu du contexte, un peu ratée cette Fête des Sports, non ? C’était pourtant une belle idée de vouloir « copier » la Fête de la Musique. Mais peu d’échos dans les médias, même si Bruno Chauvet, Président du Stade de Vanves et le dirigeant du basket du Stade, ont été interviewés sur France Inter. Bruno a raison, on ne boycotte pas, parce que le Sport c’est la Vie. Mais on HURLE si Macron et Philippe ne font pas marche arrière sur la diminution du budget du ministère des sports et du nombre d’emplois sportifs. S’ils ne le veulent pas : on va leur envoyer, à l’Élysée, tous les jeunes et tous les enfants dont s’occupent les bénévoles toutes les semaines, le samedi, le dimanche. Ils s’en occuperont dans leurs jardins au lieu d’écouter du rapp ordurier.  Ils verront ce que c’est que la vie des petits clubs des campagnes, des banlieues ou des villes. Ils verront ce que c’est que de se dévouer pour les autres avec des moyens trop souvent insuffisants. Réduire le budget du sport en France, c’est inadmissible, intolérable, il faut au contraire donner des moyens supplémentaires aux clubs pour qu’ils puissent remplir leur mission de santé publique, etc ...etc. Il faut vraiment être hors sol, inconséquents, couper des réalités etc ... pour prendre de telles décisions. L’Etat manque d’argent ?  ISF, Flat tax, revenus financiers, fraude fiscale... etc... etc ?? Camembert ! Chiche !? Ça ferait un sacré buzzz !! Ils seraient bien obligés de revenir en arrière ! C’est qui déjà qui veut doubler le nombre des médailles françaises aux JO de 2024 ?? » s’interroge F.Praud qui a  signé la pétition du CNOSF contre la diminution du budget des sports 2018/19. « Gardons l’espoir de voir cette pétition atteindre son objectif ! »

  • L’HOMMAGE DE FRANCOIS PRAUD PRESIDENT D’HONNEUR DU STADE DE VANVES A JEAN PIERRE MALAGANE

    François Praud était bien sûr présent à l’hommage rendu le 16 Mai dernier à Jean Pierre Malagane, en présence de membres de la section tennis et de dirigeants du Stade de Vanves : « Jean Pierre Malagane nous a quitté, à l’âge de 72 ans, le dimanche 13 mai 2018, des suites d’une longue maladie qui l’a fait souffrir pendant deux longues années. Il aura lutté jusqu’au bout, sans jamais se plaindre, se battant à chaque instant pour recouvrer sa santé, lui qui était si "costaud", et qui nous paraissait être une force de la nature » a-t-il écrit sur son blog à la veille d’un week-end sportif important à Vanves et du démarrage du tournoi de Roland Garros que vont suivre de prés les membres de cette section,  en rappelant quelques souvenirs .

    «Jean Pierre était un garçon charmant, affable, toujours souriant, de bonne humeur. Joyeux, il aimait la vie. C’était un bon vivant. D’un contact agréable, nous étions toujours heureux de le rencontrer. Il nous accueillait toujours avec son grand sourire, qui faisait que nous étions contents du moment que nous avions passé avec lui. Jean Pierre aimait les gens et tout le monde aimait Jean Pierre. C’était un «colosse», joueur de tennis dès l’enfance, il avait un service «énorme», et quand ça passait valait mieux reculer pour avoir une chance de lui renvoyer la balle...Membre de la section tennis du Stade de Vanves, classé, il a multiplié les parties sur nos courts, ne refusant jamais de jouer avec qui le lui demandait.C’était un partenaire excquis. J’ai plus souvent perdu que gagné quand je jouais contre lui, mais c’était toujours avec plaisir que nous nous rafraichissions après avoir transpiré ensemble.

    Jean Pierre a aussi été un bon joueur de handball, et compte tenu de sa corpulance, on imagine aisément qu’il ne devait pas être facile de le contourner ...Membre de la section handball du Stade, il en est vite devenu dirigeant, puis président, de 1995 à 2002. C’était un rassembleur qui sut mobiliser et motiver ses troupes. Il était heureux et fier des résultats obtenus par les équipes de sa section qui se hissèrent plus tard en nationale, sur les bases de ce qui avait été mis en place du temps de son action. Il défendait energiquement sa section au moment de la répartition des budgets, trouvant, comme bon nombre de présidents de section, que ce qui lui était alloué, ne correspondait pas totalement à ses attentes, mais, faisant contre mauvaise fortune bon coeur, il respectait tout le temps les engagements pris.

    Stadiste convaincu, Jean Pierre intégra rapidement le comité directeur du Stade, et devint membre du Bureau. Il fut Trésorier de notre association de 1992 à 2002. Il a signé des milliers de chèques pour le compte des sections, jusqu’à tard le soir, sans jamais se départir de sa bonne humeur. Avec Guy Lherminier, notre comptable émérite, il a formé un binôme exceptionnel.

    A eux deux ils tinrent, bénévolement, les cordons de la bourse de façon remarquable. Jamais une « embrouille », et chaque année notre commissaire aux comptes pouvait certifier nos finances, quasiment les yeux fermés. La force du Stade. Jean Pierre va nous manquer. Mais nous ne l’oublierons pas et lorsque nous penserons à lui, nous aurons encore un sourire aux lèvres, car lui, il l’avait toujours. Repose en paix mon ami. Tu as bien vécu, même si ce fut trop court ».

     

    Francois Praud

    Président d’honneur du Stade

    21/05/2018

  • LES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES A VANVES : Vanves précurseur avec le mi-temps pédagogique et scolaire

    Ils ne sont pas si nouveaux que cela à Vanves qui a été précurseur en la matière, avec le mi ou le tiers-temps pédagogique et sportif mis en place dans les années 50 par le docteur Max Fourestier et qui a donné naissance à la première classe de neige voilà exactement 60 ans. Simplement par rapport au passé, c'est devenu une usine à gaz qui ne satisfait personne.

     

    Ce mi-temps pédagogique a été appliqué dés la rentrée de 1950 pendant 10 ans à l’école Gambetta non seulement aux CMI, mais aussi à des classes de fin  d’études en 1950 et 1951, et de la 6éme à la 3éme entre 1953 et 1959.  Il prévoyait une matinée (8H30-11H30) consacrée au travail des disciplines essentielles. L’après-midi se partageait entre des activités sportives er culturelles (2H) après une sieste obligaire d’une heure pour les écoliers en CP, puis des cours et des études dirigées d’une heure à une heure et demi après un goûter et une récréation de 20 mn. « Ainsi en une semaine, en considérant le temps d’activité et de détente physique par rapport à celui des cours et des travaux intellectuels, nous avions un rapport de 10H sur 30, soit un tiers temps scolaire » indiquait la directrice de l’école Gambetta de l’époque. De surcroît, la journée était mieux construire qu’aujourd’hui puisque les activités para-scolaires étaient prévues en début d’après-midi, où généralement les écoliers sont moins attentifs, et les études ou les cours reprenaient en fin d’après midi où l’attention de l’enfant est plus forte. Tout le contraire de ce qui est proposé aujourd’hui  

     

    Avec, de surcroît des résultats attestés dans des documents officiels étonnants : 90% de reçus au BEPC (contre 33% pour les autres). « Nous avons permis à ces jeunes entre leur 12éme et 17éme année, de bénéficier d’un véritable épanouissement physique, d’acquérir un esprit d’équipe, de développer des aptitudes de ténacité, de solidarité, de sang froid, d’énergie et d’être bien armés contre les épreuves de la vie » constatait à l’époque Max Fourestier. « Je n’ai rien inventé, mais simplement copié le modèle anglais » ajoutait il en montrant les nombreux articles et rapports suscités par cette « expérience de Vanves". L’un d’entre eux avait même titré : « L’exercice physique, un reméde contre les blousons noirs ».

     

    Deux personnages reviennent beaucoup dans les témoignages de ces écoliers qui ont vécu cette expérience de Vanves : Gaston Discours qui avait emmené la première classe de neige voilà exactement 60 ans, avait accepté, alors qu’il était en fin  de carrière, de diriger cette première expérience de mi-temps pédagogique et sportif avec les garçons d’une classe de fin d’études.  Et Bernard Villars, ancien journaliste qui avait été le professeur de gymnastique au collége, et qui a rejoint Max  Fourestier au paradis des innovateurs pédagogiques,  témoignait encore récemment : « Il est malheureux  de constater que «cette « expérience de Vanves » dont peu se souviennent, n’a servi à rien, sauf pour quelques mesures timides. Pourtant, elle a prouvée sa supériorité tant sur le plan sportif que sur le plan interllectuel »

     

    François Praud, président d’honneur du Stade de Vanves, qui a vécu cette expérience de Vanves,  a fait partie de ses éléves, et a rappelé son souvenir lorsqu’il est décédé à la fin de l’année 2012 : « Il a fait de nous des Hommes en nous inculquant ses principes de droiture, de respect, d’effort, de dépassement, de joie de vivre. Nous étions heureux d’aller au collège, et nous avons même continué après, avec lui, en nous retrouvant certains soirs à Coubertin ». Gérard Gadras, commerçant du maché à la retraite,  qui ne l’a pas eu comme prof de gym mais a participé à cette expérience reconnait que « c’était formidable. Cela a été les trois plus belles années de ma scolarité. Cela changeait de l’ordinaire. Nos copains nous enviaient dans les autrs écoles. On travaillait mieux parce qu’on faisait du sports après les cours ».