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politique - Page 77

  • LES PRESIDENTIELLES ONT MODIFIEES TOUT LE PAYSAGE SOCIALISTE DE VANVES

    Avec ses élections présidentielles, après la primaire de la Belle alliance qui a désigné Benoit Hamon, tout le paysage politique socialiste local a été redessiné, 2/3 des militants soutenant Emmanuel Macron dont les élus Gabriel Attal et Jean Cyril Le Goff, le secrétaire de section Antonio Dos Santos, 1/3 soutenant Benoit Hamon avec Marie Laure Mondon Présidente du groupe PS au conseil municipal,  et sa collègue Valérie Mathey qui est, avec Remi Carton, les référents Hamon. Philippe Goavec candidat sur la liste conduite par Antonio Dos Santos aux Municipales 2014  l’a remplacé à la tête de la section et assure l’intérim jusqu’au prochain congrés.  « Le PS est bien là, agit sur le terrain avec des tractages comme ce fut le cas les 14 et 16 Mars à la veille du grand rassemblement à Bercy qui fut un sucés. Le PS a toujours sa place, mais il doit revoir son logiciel, sa manière de faire de la politique, passer plus de temps à écouter et à échanger » explique t-il

    Au PS, et plus particuliérement à Vanves, les militants se posent beaucoup de questions : « Antonio a fait un tavail remarquable qui n’était pas évident avec un PS qui se posait beaucoup de questions idéologiques dans un contexte difficile. J’ai repris cette section avec la volonté de la dynamiser, de tester de nouvelles choses, développer les débats, responsabiliser chacun » explique ce vanvéen qui travaille au service d’information du premier Ministre et du Gouvernement, passionné par les possiblités offerts par les nouvelles technologies de l’information et qui a su innover dans la communication gouvernementale. « Le tractage, le porte à porte sont morts ! Il faut développer la convivialité, les échanges, la proximité avec les citoyens qui ont une telle défiance vis-à-vis de lapolitique, qu’ils voient cela comme une agression. Il faut inventer de nouvelles méthodes pour faire campagne, passer nos idées »explique t-il

    « Toute la section PS de Vanves est derrière Hamon parce qu’il a été élu à la Primaire. Nous devons respecter ce vote, même si on a soutenu Manuel Valls qui a compris les enjeux. Le diagnostic de Hamon est intéressant : comment faire face à la numérisation, à la robotisation, à la transiton énergétique. Nous regrettons qu’on ne parle pas assez du fond , que le FN soit aussi haut, ce qui n’est pas anodin. Et là, on ne voit venir contrairement au 21 Avril 2002 ! » explique t-il. « Je respecte le choix de mes camarades partis chez Macron. Cela fait bizarre de ne plus être avec eux. Mais nous avons une lecture différente des choses : De nouveaux enjeux sont à venir. Il ne faut pas quitter le navire en cette période. Nous défendons nos idées et nous pouvons être fier du bilan du mandat Hollande (qu’on n’a pas assez ou su défendre) : croissance à la hausse, chômage en baisse, déficit à son plus bas niveau depuis 2008…. Des choses seront à reconstruite et je souhaite y participer en étant utile ! »

    Philippe Goavec fera le point après les échéances électorales de cette année. « On a le sentiment de ne plus être maître de ce qui se passe. Quelle majorité aurons-nous aux législatives, grâce à quelle coalition » s’interroge t-il en voulant pas injurier l’avenir. « Il sera temps alors de se préparer collectivement aux échéances locales en se posant des questions : Quelle est la vision que Bernard Gauducheau a de sa ville ? Quel sera le devenir de notre ville alors que l’on voit se multiplier de petits projets immobiliers à l’emplacement de pavillons qui vont transformer son aspect ? Sans parler de la fusion ? IL faudra réfléchir à la ville de demain, à l’utilisation du numérique dans la vie citoyenne, prendre en compte le développement durable… Et proposer un projet « disruptif », c'est-à-dire qui change  et modifie complétement ce que l’on a l’habitude de faire ».

  • LEGISLATIVES : LA CANDITATURE SOUBELET FAIT UN FLOP A VANVES ET A ISSY A CAUSE DE LE DRIAN

    Un indiscret de RTL faisait état hier que le Général Soubelet n’était plus en odeur de sainteté au sein d’En Marche. Il  en a trop fait, dans les médias, pour obtenir son investiture par la CNI (Commission  National d’Investiture) présidé par JP Delevoye dans la 10 éme circonscription des Hauts de Seine (Issy/Vanves) pour les législatives. Ce qui avait particulièrement irrité les équipes locales d‘En Marche. Ensuite, il ne fallait pas être grand clerc pour prévoir son échec dans la mesure où Jean Yves Le Drian, ministre de la Défense devrait rejoindre le candidat Macron pour le soutenir. Car le ministre de La défense n’a pas du tout apprécié les critiques très dures de ce général contre l’armée. « Autant dire qu’Emmanuel Macron  n’a pas l’intention de fâcher le ministre de la Défense ! »

  • LANCEMENT DE LA CAMPAGNE DU CANDIDAT AMOROZ, FRONT DE GAUCHE, AUX LEGISLATIVES A VANVES

    Boris Amoroz conseiller municipal d’opposition a lancé sa campagne vendredi soir à l’école Max Fourestier, puisqu’il est candidat du Front de Gauche  aux élections législatives dans la 10éme circonscription, avec Nathalie Lecomte comme suppléante. « Nous pensons qu’une campagne lancée plus tôt, peut faire avancer nos idées. Il est essentiel que les élections législatives soient positives pour les forces de gauche » a déclaré l’animatrice de  cette réunion où se pressaient de nombreux militants du PC et du PG. Ce qui ne veut pas dire que les élections présidentielles sont occultées puisque le candidat désigné par le front de gauche soutient Jean Luc Mélénchon  

    Mais ces élections législatives sont un rendez-vous à ne pas manquer tout d’abord parce que ce sont les députés qui font et votent les lois, ensuite parce qu’il se présente dans une circonscription représentée pendant de longues années par Guy  Ducoloné (PC),  redessinée par Charles Pasqua qui a permis à André Santini d’être élu depuis 1988, « lorsque j’avais 7 ans », c'est-à-dire prés de 40 ans  « pendant lesquels il n’a rien fait que fumer des cigares et soutenir la présidente sud-coréenne qui a été destituée ». Occasion de développer son argumentaire de campagne à partir de la question « un député pour quoi faire ? », de s’en prendre au CICE, à Macron « le candidat des patrons », de défendre la sécurité sociale que veut supprimer François Fillon, les salariés face au CAC-40 et les marchés financiers, de se battre pour la sortie du modéle capitaliste et productiviste qui met la planéte à genoux, mais aussi pour une VIéme République où les élus représentent vraiment le peuple. « Il en est question depuis des décennies, car il faut créer quelques choses qui représente vraiment le peuple, car le mode électoral actuel est un peu du tirage au sort, avec plus de proportionnelle » a-t-il expliqué

    Les échanges ont permis d’aborder de nombreuses questions : Le revenu universel de Benoit Hamon - « C’est sélectif. De la poudre aux yeux !  Il s’agit d’un RSA ou d’un RMI donné à tout le monde mais conditionné â des heures de travail. C’est néfaste et dangereux » -  les personnes handicapés, l’environnement et la santé, les services publics bien sûr – « On est d’accord pour le retour du monopole sur certains services comme la SNCF, la Poste etc… » - l’ambiance délétére de la campagne avec ses messages de haîne – « ce n’est pas un hasard s’ils regardent TF1 et veulent voter Le Pen » constatait sa suppléante pour laquelle « les sondages polluent » : « Voilà pourquoi peu soutienne JL Mélenchon » - une participante faisant constater que « l’on est dans une circonscription détenue par la droite. On  n’a pas réussi à déstabiliser son député. Et on voit des gens dire que c’est propre ici. Mais André Santini a fait venir toute une population non populaire,  supprimant tout ces quartiers populaires, pour les installer à sa place » se plaignait t-elle. « Nous avons un travail à faire sur la mixité sociale » a reconnu Boris Amoroz en se référant à la place Léon Blum où doit être construit la future gare  du Grand Paris Express Issy RER et où des HLM vont être détruits pour être remplacé par des tours. « On défend un territoire accessible à tous ! »