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politique - Page 77

  • VANVES AU CŒUR DES FUSIONS RATEES ET DE LA PETAUDIERE SENATORIALE

    Le quotidien Le Parisien a résumé, hier, en une page, les événements survenus cet été 2017 dans les Hauts de Seine, en ne retenant sur le plan politique, que l’exécution par André Santini (UDI) de 5 de ses adjoints (4 LR et 1 UDI  historiques) accusés de n’avoir pas soutenus son candidat (Jeremy Coste) aux élections législatives. Mais il s’est passé d’autre chose sur le plan politique, notamment dans la 10éme circonscription du département des Hauts de Seine. Et notamment les fusions qui ont du plomb dans l’aile   

    Tout d’abord le projet de fusion des départements des Yvelines et des Hauts de Seine que suit de prés la vice présidente du Conseil Départemental représentant le canton de Vanves, Isabelle Debré, qui se heurte à l’hostilité du gouvernement. Le projet serait jugé comme «défensif» dans l’entourage du ministre de l’intérieur qui estime qu’il laisse de côté des départements comme la Seine Saint Denis par exemple et qu’il va «contre l’intérêt général». Patrick Devedjian (LR) président du CD92, a bien évidemment réagit : « Si on nous la refuse, j’irai sur le terrain du contentieux. C’est une décision qui sera difficile à expliquer. Il ne suffit pas de dire que c’est l’intérêt général, encore faut-il le prouver ».

    Mais ce n’est pas tout, car, il en est de même pour le projet de fusion Boulogne-Issy les Moulineaux : Mais là, c’est Pierre Christophe  Baguet (LR) maire de Boulogne qui aurait fait savoir lors d’un déjeuner en Juillet au restaurant La Manufacture,  avec André Santini, maire d’Issy les Moulineaux, auquel participait Bernard Gauducheau, maire de Vanves, qu’il n’en voyait plus l’intérêt, en faisant état de l’hostilité d’une partie de sa population des beaux quartiers boulonnais mais surtout des perspectives nouvelles ouvertes par les projets prévus sur l’ile Seguin.

    Ensuite, les sénatoriales du 24 Septembre où c’est la péteaudiére à droite avec pas moins de 3 listes LR, l’officielle conduite par Roger Karoutchi avec Isabelle Debré Vice présidente du Sénat, les dissidentes avec les maires conduite par Philippe Pemezec maire du Plessis Robinson et ses collégues Siffredi (Chatenay), Goueta(Colombes)… avec les jeunes de moins de 40 conduite par Ingrid Desmedt conseillére municipale de Levallois, et maintenant une quatriéme, des chefs d’entreprises conduite par Vincent Lepidi élu de Neuilly, qui vient de rejoindre le mouvement « Libres » fondé par Valérie Pécresse. ET tout cela pour 7 siéges dont 5 sont promis à la majorité départementale LR/UDI avec une liste UDI Conduite par Hervé Marseille,  LRM par André Gattolin (ex-EELV), PS par Xavier Iacovelli conseiller municipal de Suresnes et Premier Secrétaire fédéral PS 92, et Front de Gauche par Brigitte Gonthier-Morin

    Ainsi des élus de Vanves sont au coeur de cette Rentrée politique et institutionnelle avec un jeune député, Gabriel Attal (sur la photo avec des vanvéens sur le fameux banc de la place du VAL) qui a bien tiré son épingle du jeu durant ses cinq semaines de session parlementaire estivale, puisqu’il est classé parmi les 150 députés les plus actifs par le site « notredéputé.fr » et l’un des 5 snipers de l’Assemblée pour défendre le président Macron dans les médias par le Parisien. Et il accueille demain à 8H45 Christophe Castaner ministre des relations avec le parlement et porte parole du gouvernement, pour une visite de l’école Gambetta à laquelle participera Bernard Gauducheau, 

  • SENATORIALES A VANVES : UNE BEREZINA S’ANNONCE !

    Est-ce que Isabelle Debré est assurée d’être réélue pour un troisième mandat au Sénat le 24 Septembre prochain ? Rien n’est moins sûr, tel que cela se dessine. C’est la crainte de l’été depuis que les Républicains ont investis Roger Karoutchi, Isabelle Debré et Jacques Gautier. Les grands maires altoséquanais qui ont été battus ménent la danse : Philippe Pemezec maire du Plessis constituerait une liste avec ses collégues du Sud des Hauts de Seine dont Georges Siffredi, maire de Chatenay. Pierre Christophe Baguet pousserait Marie Laure Godin candidate malheureuse à Boulogne contre Thierry Solére à tirer une liste, peut être avec Eric Berdoati maire deSaint Cloud. Enfin, Manuel Aeschlimann dans le nord, verrait bien son épouse Marie Jo, à la tête d’une liste avec de grands élus du nord du département. Avec Roger Karoutchi à la tête de la liste officielle LR, celle-ci n’est pas assurée d’avoir un second siége, donc Isabelle Debré d’être réélue. Tout simplement parce que la majorité LR/UDI a pour instant 4 sièges et pouvait escompter un cinquième après la victoire de la droite aux municipales de 2014  et aux régionales de 2015. Mais il faut compter avec l’UDI, car Hervé Marseille sénateur sortant  conduira une liste UDI. Donc avec 5 listes, ce ne sont que les premiers de listes qui seraient élus. A moins qu’Isabelle Debré décide de mener une liste comme l’y pousse certains de ses collègues, mais sa fidélité à Roger Karoutchi l’en empêche… pour l’instant !  Mais jusqu’à quand ?   

  • PREMIERE QUESTION ORALE A LA PREMIERE SEANCE DE QUESTIONS AU GOUVERNEMENT DU DEPUTE DE VANVES

    Finalement, Gabriel Attal, le député de Vanves ne s’en est pas trop mal sortit Mercredi dernier puisqu’il a eu l’occasion de poser sa première question orale lors de la première séance de questions au gouvernement. Pas évident dans cette cage aux fauves, mais il a été formé à bon école alors que durant la précédente législature, il rédigeait les réponses de la ministre de la santé Marysol Touraine dont il était le conseiller technique, sur son smartphone en direct. Il n’a pas eu besoin de lire sa fiche comme certains de ses collégues ou ministres, ni commis un lapsus comme le premier Ministre qui l’a félicité par un petit mot pour son aisance et la clarté de ses propos lorsqu’il a posé sa question au ministre de l’éducation en saluant « les 700 000 bacheliers qui ont reçu ce matin leurs résultats, et pour remercier leurs enseignants de leur engagement tout au long de l’année » suscitant beaucoup d’applaudissements.

    « L’école est un lieu formidable d’innovation, de dépassement de soi, de réussites individuelles et collectives. Mais c’est aussi un lieu où se nouent des inégalités, qu’elles concernent la maîtrise des fondamentaux à l’entrée en sixième ou des 100 000 jeunes qui quittent chaque année le système scolaire sans qualification.Les Français nous ont donné mandat pour agir, et vous avez fixé un cap et une méthode, celle de la confiance et de l’intelligence collective, parce que l’école n’a pas besoin d’une énième grande loi de refondation, mais d’initiatives innovantes, proches du terrain. C’est un travail de longue haleine qui va nous occuper collectivement et dont le Premier ministre a défini le cadre hier, à l’occasion de sa déclaration de politique générale. Toutefois, d’ores et déjà, vous avez mis l’école en mouvement.Dès la prochaine rentrée scolaire, les classes de CP seront dédoublées dans les réseaux d’éducation prioritaire renforcés. Dès la prochaine rentrée scolaire, les classes bilangues seront rétablies et l’enseignement du grec et du latin sera renforcé dans tous les établissements. Dès la prochaine rentrée scolaire, les collectivités pourront mieux adapter l’organisation des rythmes scolaires, en lien avec l’ensemble des acteurs de leur territoire. Dès la prochaine rentrée, enfin les collégiens bénéficieront d’un accompagnement après la classe, parce que nous savons que les devoirs sont indispensables à l’excellence de l’apprentissage et qu’en même temps ils peuvent donner lieu à des inégalités sociales, scolaires, ou à des problèmes dans la famille ». Ce qui ne l’a pas empêché d’être interrompue par un commentaires du genre « c’est la question ou la réponse » avant justement dela poser : « comment allez-vous mettre en place le dispositif « Devoirs faits » que vous avez récemment annoncé ? Sachez, en tout cas, que l’ensemble des parlementaires de La République en marche seront à vos côtés pour soutenir votre action nécessaire ».

    Jean-Michel Blanquer, ministre de l’éducation, ne s’est pas trop mal  tiré  d'un exercice redouté des novices, sans être interrompue par des «blablabla» ou «affligeant» : « Merci, monsieur le député, d’avoir rappelé les mesures concrètes qui vont s’appliquer dès la rentrée. Elles sont importantes, et elles doivent produire leurs effets sur les élèves, leur famille et sur toute la société française.L’une d’entre elles, vous l’avez rappelé, s’appelle « Devoirs faits ». L’expression est significative. D’abord, du fait que nous avons voulu une mesure visant à la qualité pédagogique : il faut que les élèves fassent des exercices par eux-mêmes, en dehors des heures de cours. C’est une question qui a souvent été posée dans le passé, sans réponse très claire. Deuxièmement, c’est une mesure de justice sociale : on sait bien que les devoirs à la maison peuvent accentuer les inégalités, toutes les familles n’étant pas dans la même situation à leur égard. Nous avons réussi à concilier ces deux aspects grâce à cette mesure qui consiste en un soutien scolaire à l’intérieur de l’école, à l’intérieur des collèges.Vous l’avez dit, nous pourrons la proposer dès la rentrée prochaine dans les collèges, aux élèves volontaires et à leur famille. Nous le ferons en mobilisant d’abord, au moyen d’heures supplémentaires, les professeurs, qui superviseront le dispositif. Nous mobiliserons aussi les assistants d’éducation : c’est le début d’une réforme touchant ces agents, dont le rôle sera toujours plus important à l’avenir et qui sont le vivier de nos futurs professeurs. Nous mobiliserons également 10 000 volontaires du service civique, au titre de ma compétence sur la jeunesse et la vie associative. Enfin, nous mobiliserons bien entendu les collectivités locales et les associations, qui font déjà beaucoup en la matière et auxquelles nous ferons toujours plus appel.Notre but est le progrès de tous les élèves, avec la qualité pédagogique et la justice sociale»

    Ce jeune député des Hauts de Seine devrait s’intéresser à une initiative lancée voilà presque 30 ans par le Conseil Départemental des Hauts de Seine  lorsqu’il était dirigé par Charles Pasqua. Il avait lancé tout simplement des études dirigées avec le même objectif et le souci «d’apprendre à apprendre» à ses collégiens, tout en leur permettant de faire leurs devoirs dans leur établissement scolaire.