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loi sur les universités

  • L’HOMME DE L’ANNEE A VANVES : GABRIEL ATTAL, LE DEPUTE QUI MONTE

    Pour le blog de Vanves au Quotidien, l’homme de l’année à Vanves est son jeune député, Gabriel Attal (LRM) élu en Juin dernier à l’âge de 28 ans dans la 10 éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves-Issy) détenue par André Santini depuis le découpage de 1988. Avec ses collégues d’en Marche, ils ont renvoyé aux oubliettes le « vieux monde » politique, les uns vouant aux gémonies tous ceux qui ont voté pour lui parce qu’ils n’ont pas soutenu le jeune poulain du député sortant, les autres ayant pris leur partie en tentant de le draguer en vue des prochaines municipales

    Gabriel Attal n’en a que faire. Il poursuit sa route et finalement ne s’en tire pas trop mal au bout de six mois. Il est même devenu porte parole de La République En Marche, marque de confiance de Christophe Castagner. D’ailleurs il a l’habitude des plateaux TV et des stations de radio, l’Elysée l’ayant fait monté plusieurs fois au créneau pour défendre le président et désarmorcer par exemple, les propos dévastateurs d’Emmanuel Macronn sur l’audiovisuel « la honte de la République » devant les membres de la commission Culture et Education de l’Assemblée Nationale dont il fait partie. « Le Président de la République nous a demandé de travailler à une réforme profonde de l’audiovisuel public. J’ai mis en place un groupe de travail avec des collègues députés. Nous ferons des propositions au Gouvernement au mois de mars » a-t-il récemment annoncé.  Beaucoup de journalistes de la presse écrite rapporte ses propos dans leurs articles : « Nous ne menons pas une politique de petits ruisseaux, mais d’économies structurelle pour transformer le pays » expliquait -il à la Rentrée 2017 alors qu’il venait de se fracturer la main gauche lors d’un accident de scooter

    Il est un député « Whip » c’est-à-dire chargé de veiller à ce que les élus votent en fonction des consignes du parti dans sa commission. Il n’a pas d’état d’âmes comme certains de ses collégues, six mois après leur arrivée au palais Bourbon : « Ce qui nous unit, c’est le projet Macron » tonne t-il. Il fait parti de la dizaine de jeunes députés qui défendent sans état d’âme la politique menée par Emmanuel Macron et Edouard Philippe  mobilisable dans la minute et d’une loyauté sans faille, très proche de Castagner parce qu’il parle le même langage,  avec Sacha Houlié (Vienne), Paul Person (Paris), Pascal Séjourné  conseiller politique d’Emmanuel Macron. « Ils sont poussés par l’audace de la jeunesse, l’énergie. Ils ont un côté start-uper de la Nation. Mais ils agacent aussi beaucoup ! » note un observateur de la vie parlementaire

    Nommé rapporteur de la loi sur les universités il a vécu vraiment sa première expérience de député impliqué dans un débat, animant les auditions de la commission, puis participant de bout en bout au débat dans l’hémicycle. Très riche à ses dires. Tout le monde se souviendra longtemps de sa superbe réponse à une députée insoumise demandant le renvoi en commission du Plan Étudiants : «On n'est pas dans Astérix Mission Cléopâtre, vous ne construisez pas des universités en six mois ». Mais pas de trève à Noël, car il s’est attelé à la rédaction de sa première lettre de député que ses électeurs de la 10éme circonscription   recevront à l’occasion de la nouvelle année.  « Quand on est député, on n'a pas le droit de se plaindre. S’engager en politique c’est accepter certaines contraintes. C’est aussi n’avoir qu’un objectif : agir !» expliquait il sur un plateau TV.