Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique - Page 121

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : GUY JANVIER (PS) UN SORTANT QUI NE VEUT PAS ETRE SORTI

    « Je suis le conseiller général sortant, dans l’opposition, où j’y joue mon rôle. Nous avons fait un certain nombre de propositions qui ont été acté, notamment avec l’Economie sociale et solidaire (ESS), dans un département qui est le plus riche et le plus inégalitaire de France » expliquait Guy Janvier lors de l’Entrevue Citoyenne organisée par la JCE GPSO le 4 Mars dernier – « Il faudrait que de telles initiatives se multiplient en amont d’un scrutin électoral » - qui se représente  avec Yannick Geoffroy (PS) candidate, ex-maire adjointe de P.Kaltenbach (entre 202-2008) qui vient « de ce quartier de Clamart  (de la Plaine) souvent décrié à Clamart »  et des deux remplaçants : Remi Carton étudiant de 22 ans en histoire à la Sorbonne et Marie Anne Boyer, conseillére municipale (PS)  de Clamart. Les jeunes qui animent cette JCEL (Jeune Chambre Economique locale)ont interrogé tous les candidats sur le projet de Métropole du Grand Paris (MGP) : « Nous pensons qu’il faut réduire le mille feuille administratif. Le département devrait disparaître au profit de la MGP » a expliqué Guy Janvier  en reconnaisant que « rien n’est ficelé », en  demandant que « les transports en comun soient développés au niveau métropolitain », et en défendant la péréquation « qui est nécessaire pour réduire les inégalités territoriales ». Mais comme le reconnaissait, récemment,  Jean Paul Huchon, président de la Région Ile de France qui était venu le soutenir en 2011 : « On élit des gens pour fermer la lumière ».

     

    En tous les cas, le sortant n’a pas envie d’être sorti. Et Guy Janvier s’est démmené comme un diable depuis des mois pour constituer ce tandem avec ses remplaçants, et mener cette campagne électorale qui a débutée très tôt, dés sa désignation le 3 Décembre 2014, avec des visites en pied d’immeubles et du porte à porte notamment à Vanves, avec Remi Carton, avant le trève des confisseurs. Hier soir, il était à Clamart dans le quartier du Pavé Blanc pour une réunion publique avec la ministre de la ville. Demain, il rencontrera tous les commerçants avec ces co-listiers. Son programme, qu’il a fait distribué,  est résumé dans un petit « 4 pages » bien agencé » avec au centre,  le résumé des 75 initiatives du PS pour le département des socialistes altoséquais avec quelques focus sur le théme « Réussir un département qui agit pour répondre à vos besoins »  avec,  en première page, les propositions pour Clamart  -  « l’aménagement de la gare de Clamart qui est flou et précipité »  et  « la démolitioon du quartier 3 F avec ses 700 logements qui viennent d’être complétement rénovés (30 M€ d etravaux) et 2700 demandeurs de logements sociaux à Clamart » -  et en dernière page,  Vanves. Avec le bilan de « l’action efficace de Guy Janvier pour la ville » : 2,8 M€ de subventions, 15 M€ pour la rénovation du collége St Exupery, 1,6 M€ pour conserver les services sociaux départementaux  à Vanves.  

     

    Il reconnaissait, le 4 Mars dernier, « qu’il y a beaucoup de concordances, dans notre programme, avec les partenaires de gauche : le plan vélo, la sanctuarisation de la forêt de Clamart, la création d’un Pass culturel 92, le non cumul des mandats… » en insistant sur la solidarité qui a été son cheval de bataille pendant ses eux mandats de conseiller général  avec quelques chiffres : Le Conseil général consacre 59% de ses dépenses à la solidarité contre 64 à 65% pour les autres départements. Le programme d’insertion et de retour à l’emploi a baissé de 13 à 10 M€ entre 2014 et 2015. L’aide aux collégiens a été divisé par 2 entre 2013/14 (1,7 M€) et 2014/15 (5639 000 M€). « Le choix qui est devant nous en mars est simple : Est-ce que nous continuons avec un département uinégalitaire, dépensier et assoupi, ou est-ce que nous construisons un département solidaire, responsable et dynamique ? » s’interrogent les candidats socialistes dans leur professon de foi. « Ces élections vont être difficile » reconaissait Guy Janvier. « Il faut faire de la pédagogie, expliquer ce que l’on veut faire ».     

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : LE FRONT DE GAUCHE MARCHE SUR LES PLATEBANDES DES ECOLOGISTES

    Boris Amoroz (PC) conseiller municipal de Vanves fait équipe avec Lucie Heurtier (Parti de Gauche) avec Françoise Bacqué, une vanvéenne et Gérard Aubineau ex-maire adjoint de Philippe Kaltenbach à Clamart, comme remplaçants.  Ils tiennent une réunion ce soir à 20H à l’école Max Fourestier : « Nous sommes les candidats contre l’austérité, contre la loi Macron, la politique libérale du gouvernement Valls. On ne fait pas 75 propositions, mais une trentaine qui seront tenues. On veut réduire la majorité de droite de ce département, et à zéro les élus du FN en espérant qu’on n’en aura pas » avait déclaré Gérard Aubineau lors de l’entrevue citoyenne organisée par la JCE GPSO le 4 Mars à l’école Marceau. Il n’a pas caché l’hostilité du Front dde Gauche et surtout des communistes vis-à-vis de la Métropole du Grand Paris (MGP) : « Nous pensons que la commune est l’organe principal de la démocratie locale. On est contre ce système de métropole car le maire n’aura aucun pouvoir, et on éloigne complétement les citoyens de la prise de décision. D’ailleurs, on aurait pu les consulter par référendum sur la MGP ».

    « Notre département où la droite et ses représentants locaux mènent depuis 50 ans, une politique d’exclusion qui aggrave les inégalités, est le plus riche de France. Nous avons donc les moyens financiers pour mettre en place une politique solidaire, citoyenne et écologique » constatent ils dans leur profession de foi en en cachant pas que leur « ambition est de lutter, à tous les niveaux (commune, département, région, Etat) contre les politiques d’austérité mises en œuvre aujourd’hui par le système libéral. Elles ne font qu’aggraver la pauvreté et les difficultés pour le plus grand nombre ». Contrairement aux écologistes, aux socialistes, et à la majorité départementale UMP/UDI, ils ne font pas de propositions locales en dehors du logement en critiquant bien sûr le projet du maire UMP de Clamart de démolir cette cité 3F de 300 logements qui ont été rénovés, alors qu’il y a 2700 demandeurs de logements sociaux dans cette ville -  « Il faut contraindre les 22  villes altoséquanaises sur 36, toutes dirigées par l’UMP-UDI à respecter la loi SRU qui faiy obligation à chaque commune de disposer d’un minimum de 25% de logements sociaux »  - et « travailler à l’aménagement concerté du quartier de la future gare de Clamart-Vanves-Fort d’Issy du métro Grand Paris Express, et à sa bonne desserte depuis l’ensemble du canton ».

    Lors de l’entrevue citoyenne, les candidats du Front de Gauche (PC et PdeG)  ont insisté sur la création d’un Pass culture pour les 16/25 et les personnes à faible revenu, l’élargissement de la carte améthyste aux personnes à mobilité réduite, financer à 50% la carte Imagin’R pour tous les collégiens, lycéens,  étudiants  qui étaient des demandes récurrents du groupe Front de Gauche au Conseil général des Hauts de Seine jusqu’à présent avec  la suppression des aides publiques départementales au pôle universitaire Lénoard de Vinci (PLUV) à la défense, dénommée « fac Pasqua ». Ils souhaitent  rétablir la subvention annuelle de 1000 € aux clubs et associations sportives supprimées par la droite en 2014, les aides supprimées aux chômeurs et aux personnes âgées, défendre la protection maternelle infantile, abandonner l’externalisation de la demi-pension dans les collèges, créer des conseils d’usagers dans les structures départementales… en marchant sur les platebandes des écologistes car ils proposent de favoriser les circuits courts de production et encourager les AMAP, développer  les énergies renouvelables et le recyclage au niveau départemental, favoriser l’agriculture bio et locale pour la restauration collective publique, contribuer au développement des circulations douces comme les pistes cyclables et la coulée verte  

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : DES ECOLOGISTES TRES REGIONALISTES ET ANTI METROPOLE

    Le mérite de « l’entrevue citoyenne » organisée par la JCE GPSO le 4 Mars dernier  est d’avoir donné l’occasion aux vanvéens d’entendre et de voir l’ensemble des candidats qu’ils ont pu rencontrer maintenant au gré de leurs portes à portes, tractages au marché, au Métro ou devant les centres commerciaux. Catherine Naviaux qui se présente avec Roland Nabeau comme candidats, Christine Genty et Pierre Toulouse comme remplaçants, n’est pas une inconnue pour les vanvéens, comme Pierre Toulouse. Elle  été élue conseillère municipale d'opposition de 2001 à 2008, en tant qu'associative en début de mandat puis elle a adhéré chez les Verts en 2005. Elle s’est présentée aux élections législatives en 2007. Elle a participé à l'aventure de « L'arrosé du matin » et en 2009 à la création de La Ruche, alternatives écologiques et solidaires de Vanves. Elle est  membre de l'AMAP Le Panier Vanvéen

    « Ce ne sont pas des élections qui intéressent les gens. Ils ont tendance à se replier sur soi, à se tourner vers le FN. Mais nous sommes présent pour porter la parole de l’écologie politique » expliquait Catherine Naviaux le 4 Mars dernier, en constatant que « l’échelon départemental n’est pas le plus favorable à la mobilisation des jeunes en politique » pour répondre à la question d’une membre de la JCE GPSO tout en rappelant que les écologistes défendent le non-cumul des mandats et la valeur de l’éthique en politique. Enfin « ils sont, avant tout,  des régionalistes. Cette métropole du Grand Paris (MGP) est un montage qui n’a pas de fondement par rapport au citoyen. Il y a Paris, l’agglomération et la grande couronne qui risque d’être à l’abandon et de devenir une zone de relégation avec cette MGP ». D’ailleurs les écologistes souhaitent une co-élaboration du projet de gare à Clamart qui devrait permettre la correspondance de la future ligne 15 du Grand Paris Express, le futur métro de la métropole parisienne,  et la ligne Translien/SNCF Montparnasse, alors que « l’actuelle place de la gare sera transformée en un immense parking surplombée de deux hauts bâtiments mêlant logements et bureaux qui cacheront la gare et la vue de ParisLe  Clamart vilage, cher au cœur des clamartois disparaîtra au profit d’une esthétique de ville nouvelle telle qu’on peut la contempler dans les communes voisines »

    Ils présentent deux types de programmes : Tout d’abord un programme commun aux écologistes sur le département résumé dans un « quatre page »  et intitulé« Vers plus de démocratie, Vers un environnement préservé, Vers une solidarité renforcée ». Le constat est vite résumé : « Le Conseil général se trouve désengagé de ses responsabilités de soutien aux plus démunis, aux plus faibles. La compétence sociale du département est abandonnée. Il n’existe pas de concertation et de prise en compte de l’avis des habitants. Les choix faits sont le plus souvent à contre courant des exigences écologistes ». A travers différents thèmes, ils font plusieurs propositions : Créer une assemblé des habitants, du département ; Rétablir la subvention départementale à AirParif ; Aménager les berges de Seine de Paris à la Défense avec piste cyclable sécurisé ; Augmenter les alignements de hautes futaies, « car l’arbre participe au rafraichissement des villes et aux trames vertes (préservations des populations d’oiseaux) » ; Faire évoluer les bâtiments départementaux vers des aménagements « permettant de compenser les pertes d’habitat de la faune sauvage (cavité, avancée de toitures, nichoir) ». Mettre à disposition des collégiens, une flotte de vélos, et revenir à la liaison chaude pour les cantines. Catherine Naviaux a insisté sur l’aide à l’isolation thermique des bâtiments,  l’Economie Sociale et Solidaire « mis en place grâce à Vincent Gazeiles depuis 2012 et dont l’objectif était de développer des emplois d’insertion ».

    Ensuite un programme propre au canton de Clamart/Vanves en insistant sur 3 points : Le maintien du centre médico-psychologique (CMP)  de Vanves : « On ne sait toujours pas où le CMP va être déplacé, mais les plus grandes craintes demeurent sur sa localisation. La présence de cette structure au cœur de la cité, est une condition primordiale pour sa fonction de lien psychologique et social ». Un Cheminemet vélo Clamart-Vanves, notamment entre la gare de Clamart et la coulée verte du TGV en longeant la voie SNCF jusqu’à la gare de Vanves, avec desparkings à vélos sécurisés notamment à proximité des pôles gares. Enfin, ils souhaitent plutôt « un projet de bus en site propre – que l’on peut plus facilement redéployer-  qu’un  tramway entre Antony (Croix de Berby) et Clamart (Gare de Clamart) » comme ils l’ont expliqué » le 4 Mars dernier, tout en refusant l’installation du centre de remisage de ce tramway dans la forêt de Clamart. Ils ont  insisté sur la nécessité d’un 4éme collége à Clamart et de repenser le collége St Expury qui est une véritable passoire énergétique. « Sa structure en terrasse serait idéale pour une production d’énergie renouvelable »