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patrimoine - Page 6

  • GROSSES TETES ET BONAPARTISTES CONVAINCUS A VANVES POUR LE TROPHEE DU BICENTENAIRE

    60 sur 64 équipes inscrites, à cause de la neige (pour les bretons),  ont participé ce week-end au XVIéme Trophée du Bicentenaire en hommage bien sûr à Napoléon et aux guerres napoléoniennes. Le théme de cette édition, c’était la Bérézina. Tout à fait d’actualité…en ce week-end d’intempéries neigeuses mais voilà, il ne neigeait lors de cette célébred bataille, le temps étant particulièrement doux, a expliqué Frédéric Bey, ce vanvéen féru de jeux de guerres et de stratégies, organisateur de cette manifestation lors de la visite de Bernard Gauducheau et d’Isabelle Debré.  

     

    Ces jeux de Wargames  sont une façon de célébrer Napoléon. Ces jeux de guerre se pratiquent sur cartes, c’est le cas à Vanves, ou avec des figurines ou sur écran d’ordinateur. Frédéric Bey son organisateur a lancé ce championnat sur la période nopoléonienne qui suit la chronologie du bicentenaire de ses batailles depuis 1996 jusqu’en 2016, de la bataille de Rivoli organisé au Château de Vincennes avec 44 participants jusqu’à Waterloo en 2016 sûremment à Vanves. Il a pour support un jeu de la série « Jours de gloire » portant sur les batailles napoléoniennes lors de leur bicentenaire sauf en 2003 et 2004 ce qui explique le décalage d’un an entre la véritable date de la bataille et le déroulement de ce trophée.  Les trois premières éditions de ce championnat se sont déroulées au Château de Vincennes puis ailleurs et à Vanves à partir de 2001 sur le théme de Marengo (1800) avec 50 participants, avec un record en 2010 : plus de 150 participants. Généralement ce sont à 80% des pratiquant de Wargames réguliérement, avec une majorité d’hommes, de 8 à 68 ans dont 50%s ont franciliens, des provinciaux et quelques étrangers. « Après l’idée de commemorer les victoires de Napoléon à notre façon, celle des jeux d’histoire, est venu le serment, la promesse d’aller jusqu’au bout » explique Frederic Bey qui est le concepteur d’un grand nombre de wargames dans la revue de jeu d’histoire « Vae Victis » et l’auteur d’articles sur l’art militaire durant la période napoléoniennne dans la « revue Napoléon ».    

     

    La curiosité ce XVIéme Trophée était cette étude universitaire d’Emile Kern, enseignant dans un lycée sur « l’impossible commémoration de Napoléon, Napoléon III à Nicolas Sarkozy » vendu sur l’un des stands installé dans la salle des fêtes de l’hôtel de ville. Il explique et raconte que « ces commémorations se sont déroulées dans des contextes politiques différents sous Napoléon III, avec une certaine indifférence à cette époque. La IIIéme République a alterné entre une attitude prudente et un engagement très fort en 1921. Le jeune PCF né du rejet viscéral de la guerre, maudissait le despote, dont les tueries préfiguraient à ses yeux la boucherie dont sont responsables les généraux et maréchaux de la Grande guerre. 15 ans après, le même PCF avec la SFIO durant le Front Populaire, proclamait abruptement qu’il continuait l’histoire de France et célébrait de concert la mémoire de celui qu’il vouait aux gémonies avant d’invoquer, dans la résistance, le génie du vainqueur d’Iéna ».

     

    Il revient sur 1969 « qui aurait pu êtte l’apothéose de cet événement avec, prévu en Août, le discours  d’hommage prononcé par le « Grand Charles » sur le « Petit Caporal » que l’échec au référendum d’Avril a empêché », exprimant le regret que les Français n’aient pas pu connaître l’opinion et les réflexions du Général de Gaulle sur Napoléon Bonaparte. « Les autres bicentanires ont alterné moment de désintérêt,de  tensions comme celles soulevées par les polémiques de 2005 et regain de publication par les éditeurs » note t-il en relevant « la frilosité de Jacques Chirac qui a refusé de célébrer le bicentenaire d’Austerlitz alors que son premier Ministre Dominique de Villepin est un fin conaisseur de Bonaparte » et qui a autorisé « la présence remarqué de la flotte française aux fêtes de Tralfagar présidé par sa gracieuse majesté, dans le cadre de l’entente cordiale ».   

  • VEILLE DE NOEL A VANVES : FAUT IL CROIRE ENCORE AU PERE NOEL ?

    Le Blog de Vanves Au Quotidien laisse en cette veille de Noël la place à un auteur compositeur et poéte, Pierre Meige, célébre à Vanves qui dépense beaucoup de son temps pour favoriser les liens intergénérationnels. Il a écrit ce très beau poéme : « Faut il croire encore au pére Noël ? ».

     

    La parade du marketing illumine les grands boulevards

    De poupées enguirlandées dans le luxe des vitrines

    Les vieux nounours ne chantent plus de belles comptines

    Ls carrosses des grandes marques ont oubliés les rêves d’enfants

    Pour remplir leurs traineaux de bijoux artificiels et clinquants

    Faut il croire encore au Pére Noël ?

    Quand on voit au coin d’une ruelle 

    Un môme affamé faire la manche la nuit de Noël

    Comme cet enfant de Bethléem

    Qui voulait sauver l’humanité

    Et que les hommes ont crucifié

    Sur les hauteurs de Jérusalem

    Rien n’a vraiment changé depuis plus de deux mille ans

    On ne sait plus ce que l’on célébre réellement

     

    La nuit de Noël est bien cruelle

    Pour ceux qui n’ont ni toits,  ni cheminées

    Pour déposer leurs petits souliers

    Faut il croire encore au Pére Noël ?

    Quand dans nos villes de la modernité

    Des petits vieux vont passer les fêtes

     

    Abandonnés dans des maisons de soi disant retraite

    Sous le poids des boules et du papier doré

    Tout est programmé en cette fin d’année

    Pour acheter ce qui nous fera briller en société

     

    Bientôt les aiguilles vont retomber sur le pavé

    Dans les poubelles les vieux sapins dépouillés

    Vont mourir oubliés à la porte de la nouvelle année

  • RESTAURATION DE L’ORGUE DE L’EGLISE SAINT REMY DE VANVES : UN DEBUT DES TRAVAUX DEBUT 2013

    Les vanvens qui suivent de près la défense et la mise en valeur de leur patrimoine se sont posés la question, pour les plus curieux, de savoir où en est l’état d’avancement de la construction du nouvel orgue. D’autant plus, que Valérie Vignaud a parlé de sa restauration à la dernière réunion publique de quartier (Hts de Vanves) le 17 Décembre dernier. Et qu’en Septembre dernier, pour les plus avertis, les organistes titulaires,  Anne-Marie Blondel et  Jean-Luc Ho, « qui ont collaboré au projet, d’une part lors des réunions en mairie et d’autre part en offrant des concerts au profit de l’Association » ont choisi de ne pas prolonger leur soutien au projet, « ceux-ci ayant  ayant une préférence pour une autre offre que celle retenue ». Au grand regret des responsables de cette association qui les ont  remerciés « chaleureusement pour tout ce qu’ils ont pu nous apporter ! » Un nouvel organiste titulaire Loïc de Lacombe a été engagé par le Père Hauttecoeur et a pris ses fonctions le 1er Octobre dernier

     

    « Après avoir défini, le profil musical et technique du nouvel orgue en concertation avec les organistes titulaires, le curé de la Paroisse, le Directeur du Conservatoire, et l’Association, la Ville de Vanves, maître d’ouvrage, conseillée par M. Henri de Rohan-Csermak (Conseillé pour les orgues à l’ARIAM), et aidée par M. Roland Galtier, maître d’œuvre, avait lancé un appel d’offres régi par le Code des marchés publics le 3 février 2012. Trois entreprises avaient remis des offres qui ont été analysées en détail par le maître d’œuvre dont le rapport a été étudié par la commission d’appel d’offres du 22 Mai 2012. Elle  a estimé que la meilleure proposition fournie était celle présentée par la Manufacture  d’Orgues Daniel Kern » indiquent les responsables de l’association.  Il s’agit d’une maison fondée en 1953 par Alfred Kern, située à Strasbourg et dirigée actuellement par Daniel Kern depuis 1977. De renommée mondiale, la Manufacture d'Orgues Kern restaure et reconstruit des instruments anciens avec le plus grand respect pour les maîtres du passé. Elle construit aussi de nouvelles orgues en Europe et dans le monde entier : France, Allemagne, Autriche, Suisse, Grande-Bretagne, Japon, Etats-Unis, etc. Grâce à une équipe hautement qualifiée, dans l'entreprise depuis de nombreuses années, composée de 8 facteurs d'orgues, 2 menuisiers ébénistes, 1 ajusteur, 3 tuyautiers, 1 ingénieur projeteur et 2 harmonistes collaborant avec M. Daniel Kern.

     

    « Ainsi le nouvel orgue sera un instrument de l'esthétique sonore classique / baroque flamande. Il viendra en complément du parc instrumental des orgues de la région (Sud-Ouest de la Capitale), la majorité des instruments existants remontant à la fin du 19e siècle, et sont de style symphonique français. L’instrument est prévu pour avoir une utilisation culturelle variée, être utilisé par le Conservatoire, servir en formation de chambre, et s’insérer dans une pratique liturgique.Le buffet sera en chêne massif, finition chêne naturel. A ce stade du projet la version finale n’est pas encore figée. En ce qui concerne l'esthétique sonore, on s'inspirera fortement des instruments flamands tels que West Cappel, Nielles les Ardres, Stalhille, Aarshot etc....Ces instruments serviront de base pour l'établissement des tailles des tuyaux et pour le rendu sonore » indique un document de l’association en ajoutant que « Les 20 jeux sont répartis sur deux claviers manuels de 56 notes et un pédalier de 30 notes. Quelques tuyaux de l’orgue actuel seront réutilisés après restauration ».

     

    Les dossiers de demande de subventions ont été  préparés et envoyés en Juin/Juillet par la municipalité au Département et à la Région.  Une convention quadripartite (Mairie, Conservatoire / GPSO, Paroisse et Association) relative à l’utilisation et la valorisation des Orgues de Saint-Rémy est en cours de  rédaction. « Elle aura  trois objectifs essentiels : valoriser le nouvel instrument,  promouvoir son rayonnement en Ile-de-France et au-delà, développer l’enseignement de la pratique de l’orgue. La création d’une classe  d’orgue au Conservatoire de Vanves est actuellement à l’étude ». La durée prévue des travaux est de 15 mois, à compter de la notification de l’ordre de service