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patrimoine - Page 3

  • VANVES EN BREF

    ATTAL A LA FETE DE L’HUMA : Le jeune conseil municipal de Vanves, porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal (sur la photo hier au Forum des Associations) , était à la fête de l’huma samedi – il n‘était pas le seul vanvéen, puique Boris Amoroz y tenait le stand de la section PC de Vanves où le groupe Dakoté s’est produit – pour débattre et Philippe Martinez secrétaire Général de la CGT. Ils ont débattu pendant une heure et demi, le premier souvent sous les huées du public, mais de manière courtoise sinon, balayant les sujets d'actualité: politique industrielle, plan de relance, réforme de l'assurance chômage, hausse des salaires... le second a conclu les débats en appelant chacun à manifester le 1er octobre pour les retraites et le 5 octobre pour la journée de mobilisation intersyndicale pour les salaires et l'emploi. Gabriel Attal a affirmé notamment que «certaines parties du projet de réforme des retraites pourraient être mises en œuvre d'ici la fin du quinquennat, sous certaines conditions».

    VANVES TERRITOIRE MOBILES : Vanves fait patie des 4 communes sélectionnées  pour un Contrat Local d’Education artistique (CLEA) avec le musée départemental d’Albert Kahn. Il se traduira par des ateliers et des événements culturels  en lien avec les  structures culturelles et sociales vanvéennes Le thème choisi cette année est «territoires mobiles» : «Il s'agit de réactualiser la pensée et la démarche d'Albert Kahn pour proposer aux différents publics une réflexion sur la valeur du déplacement, du voyage» explique Anne Dubois, chargée de médiation et d'action culturelle au sein du musée départemental qui ajoute : « L'objectif est d'encourager les différents publics, enfants, familles, adultes à participer, à créer une forme artistique en lien avec le collectif d'artistes »

  • DEUX ANS APRES L’INCENDIE A VANVES BEAUCOUP SUIVENT LE CHANTIER DE RESTAURATION

    Comme lors des temps forts de notre histoire, tout le monde se souvient de ce qu’il faisait ce soir là, lorsque par exemple rentrant de son travail en voiture, écoutant la radio France Infos sur laquelle un journaliste faisait état d’une fumée provenant du toit de Notre Dame, puis intrigué et inquiet en même temps, allumait sa Tv plus rapidement sur BFM pour finalement resté scotché devant l’écran, avec cette fléche qui tombe et ses flammes rougeantes, pendant une bonne partie de la soirée.  

    «Je l’ai appris par un texto « horreur ! Notre dame brûle ! Allume la TV». J’ai découvert alors des images saisissantes, des souvenirs de temps forts télévisuels me revenant comme l’apparition de l’image de F..Mitterrand en mosaïque, l’attentat de Jean Paul II au Vatican, les town tower. C’était un peu pareil ! De la sidération ! On n’y croit pas ! La fléche qui tombe. Les tours de Notre Dame qui ne tombent pas.. Le courage des Sapeurs Pompiers de Paris. Après un rapide dîner chez des amis, de retour chez moi, j’ai ré-allumé la TV. Des journalistes m’ont appelé» témoignait Bertrand Auville curé de Vanves sur le Blog de Vanves au Quotidien, alors qu’il se préparait à célébrer le semaine Sainte et Pâques, en ajoutant : «J’ai reçu des témoignages, notamment du prêtre orthodoxe de Vanves « bien triste de ce qui se passe ! », qui rappellent que l’Eglise est universelle. Notre Dame est un lieu de culte qui appartient au patrimoine national. C’est dramatique, mais pas tragique. Notre Dame a connu des moments heureux (La libération de Paris), de deuils nationaux (hommage aux victimes des attentats)… mais ce n’est pas tragique, parce que ce qui compte, c’est qu’ils n’y aient pas de morts. Pour nous Chrétiens, l’Eglise est une architecture, des œuvres d’arts…Mais c’est aussi des pierres vivantes ! »

    Deux ans après, il y a plus d’espoir, pour beaucoup de français et d’étrangers, comme la plupart des habitants de Vanves, car  le chantier de restauration  a bien avancé malgré les triples contraintes auxquelles il est soumis avec le plomb, la crise sanitaire et l’arrêté de péril.  La phase de sécurisation, commencée au lendemain de l’incendie, est désormais en voie d’achèvement et des opérations importantes ont été réalisées depuis deux ans (16 Avril 2019- Eté 2021) : La plus spectaculaire et la plus délicate a été la dépose de l’échafaudage sinistré (de juin à novembre 2020), qui entourait la flèche au moment de l’incendie, dont il a patiemment fallu scier un à un les 40 000 tubes de métal qui avaient fondu. En paralléle, a été menée,  la dépose et l’évacuation du grand orgue (d’août à décembre 2020), dont il fallut déposer les 8000 tuyaux répartis en 115 jeux... qui ont fait l’objet de reportages remarquables à la TV notamment  sur TF1 grâce au journaliste Michel Izard. Une dernière opération importante est en cours : la sécurisation des voûtes réalisée en montant des échafaudages à l’intérieur de la cathédrale sur prés de 27 m de hauteur dans le chœur, les transepts et la nef  et en posant des cintres en bois sous les voûtes pour les consolider. La sécurisation des pieds de gerbe, laissés à nu par l’effondrement de la voûte de la croisée du transept  Enfin, la pose d’un parapluie au niveau de la croisée du transept permettra d’assurer la mise hors d’eau de la cathédrale, avec la consolidation des six voûtes les plus fragilisées par la pose de cintres en bois

    Deux opérations majeures, préalables à la restauration, ont été menées : Tout d’abord un chantier-test mené entre septembre 2020 et Janvier 2021 sur deux chapelles – Saint Ferdinand et Notre-Dame de Guadalupe – pour définir un protocole de nettoyage et de restauration qui sera généralisé à l’ensemble des 24 chapelles que compte la cathédrale, qui a donné des résultats très satisfaisants. Ensuite, la sélection et récolte des 1000 chênes nécessaires à la restitution de la flèche, du transept et des travées adjacentes grâce à la mobilisation de l’interprofession France Bois Forêt et de la générosité de l’ensemble des acteurs de la filière, entre Janvier et Mars 2021 L’ensemble des chênes a été offert.

    Les travaux de restauration à proprement parler commenceront cet hiver (hiver 2021), à la suite des appels d’offres de travaux dont certains sont d’ores et déjà engagés. L’examen par l’établissement public des études de diagnostic réalisées par Philippe Villeneuve, architecte en chef des monuments historiques, et ses équipes est en cours et permettra de finaliser le programme d’ordonnancement des travaux, le calendrier précis et le budget de la restauration. Le calendrier précis des travaux permet de tenir l’objectif de rendre la cathédrale au culte en 2024

    Enfin, durant cette semaine, lors de la session du Conseil de Paris, Anne Hidalgo a présenté une projet de réaménagement des abords de la cathédrale en lien bien sûr l’Etat et le diocése, auquel seront associés les parisiens. «Deux ans après le terrible incendie de Notre Dame, qui a ému les parisiens, les français et plus largement le monde entier, la Ville de Paris prendra toute sa place dans la renaissance de ce site exceptionnel. En écho à la restauration de la cathédrale, la Ville de Paris souhaite ainsi engager un projet de réaménagement et de valorisation de ses abords qui participera à la mise en valeur de Notre Dame et à un meilleur accueil des visiteurs»  La ville de Paris souhaite repenser son parvis et ses espaces souterrain concernant la crypte archéologique et le parking sur deux niveaux les quais haut et bas, les square Jean XXIII et de l’IDF à la pointe de l’ile de la cité et les rues adjacentes (du Cloitre Notre- Dame, rue de la Cité, rue de l’Archevêché) qui s’inscrira dans le renouveau du centre de Paris à travers les démarches d’apaisement piétonniers et d’aménagements réalisés dans le cadre d’Embellir votre quartier

  • LA MISSION DU PATRIMOINE OCTROIE 97 000 € POUR LA REFECTION DE LA CHAPELLE DU PARC F.PIC A VANVES

    La Mission du patrimoine portée par Stéphane Bern avait sélectionné au moment des Journées du Patrimoine, parmi les 101 sites à préserver – un par département -, la glacière et glacière-chapelle du parc Frédéric Pic que des vanvéens souhaitent sauver et réhabiliter depuis des années, après le lancement d’un appel à projet. Grâce à une initiative à la député Florence Provendier qui avait été la première à annoncer cette bonne nouvelle et peût être Gabriel Attal qui a sensibilisé Stéphane Bern. En ce début d’année Mission Patrimoine a dévoilé, mercredi dernier , le montant des aides accordées à chacun des «projets de maillage» sélectionnés en 2020, pour la troisième édition du Loto du patrimoine : Vanves recevra 97 000 €. Cette somme octroyée par la Mission Patrimoine, comme toutes les autres,  vient compléter les aides publiques ou l’autofinancement pour atteindre la totalité du besoin de financement (dans la limite de 300 000 € par site). La Fondation du patrimoine reversera cette aide aux porteurs de projet au fur et à mesure de l’avancement des travaux, sur présentation des factures.

    Ces aides aux 101 sites de maillage représentent une somme globale de 15,2 M€ grâce aux ressources collectées par la Mission en 2020, qui proviennent du Loto du Patrimoine de FDJ (19,8 M€ au 21 décembre 2020), du mécénat de FDJ (300 000 € annuels), du parrainage de la Monnaie de Paris (778 000 € mobilisés grâce à la vente des « Pièces d’Histoire »), de la collecte nationale Mission Patrimoine (417 083 € de dons) et d’un mécénat de Christie’s (21 150 €).

    Beaucoup de vanvéens depuis les années soixante se sont inquiétés de l’état de cette chapelle, dont un certain Michel Latapie (dont une salle porte son nom rue de Châtillon) qui avait essayé de sensibiliser les élus vanvéens au sort de ce ce site, sans succés, ayant déposé, mais trop tard, un dossier avec le feu vert d’André Roche, puisque le ministre de la culture de l’époque, André Malraux, avait décidé des groupes de jeunes prêts à restaurer des monuments historiques représentant un intérêt local. Cette chapelle, à l’époque, apparaissait dans l’inventaire des édifices religieux catholique des Hauts de Seine, comme « une glacière en forme de chapelle » vestige de la propriété Mortemart. Le projet de restauration est  estimé à environ 700 000 €. La Mission du patrimoine a pris en compte la somme de 471 528 € correspondant au chantier a proprement parlé, avec la «réfection des joints, le dessalement des parements, la restauration extérieure et intérieure des maçonneries, la réfection des planchers et des gouttières, de la couverture de la chapelle et des grilles d'accès».