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stephane bern

  • LA MISSION DU PATRIMOINE OCTROIE 97 000 € POUR LA REFECTION DE LA CHAPELLE DU PARC F.PIC A VANVES

    La Mission du patrimoine portée par Stéphane Bern avait sélectionné au moment des Journées du Patrimoine, parmi les 101 sites à préserver – un par département -, la glacière et glacière-chapelle du parc Frédéric Pic que des vanvéens souhaitent sauver et réhabiliter depuis des années, après le lancement d’un appel à projet. Grâce à une initiative à la député Florence Provendier qui avait été la première à annoncer cette bonne nouvelle et peût être Gabriel Attal qui a sensibilisé Stéphane Bern. En ce début d’année Mission Patrimoine a dévoilé, mercredi dernier , le montant des aides accordées à chacun des «projets de maillage» sélectionnés en 2020, pour la troisième édition du Loto du patrimoine : Vanves recevra 97 000 €. Cette somme octroyée par la Mission Patrimoine, comme toutes les autres,  vient compléter les aides publiques ou l’autofinancement pour atteindre la totalité du besoin de financement (dans la limite de 300 000 € par site). La Fondation du patrimoine reversera cette aide aux porteurs de projet au fur et à mesure de l’avancement des travaux, sur présentation des factures.

    Ces aides aux 101 sites de maillage représentent une somme globale de 15,2 M€ grâce aux ressources collectées par la Mission en 2020, qui proviennent du Loto du Patrimoine de FDJ (19,8 M€ au 21 décembre 2020), du mécénat de FDJ (300 000 € annuels), du parrainage de la Monnaie de Paris (778 000 € mobilisés grâce à la vente des « Pièces d’Histoire »), de la collecte nationale Mission Patrimoine (417 083 € de dons) et d’un mécénat de Christie’s (21 150 €).

    Beaucoup de vanvéens depuis les années soixante se sont inquiétés de l’état de cette chapelle, dont un certain Michel Latapie (dont une salle porte son nom rue de Châtillon) qui avait essayé de sensibiliser les élus vanvéens au sort de ce ce site, sans succés, ayant déposé, mais trop tard, un dossier avec le feu vert d’André Roche, puisque le ministre de la culture de l’époque, André Malraux, avait décidé des groupes de jeunes prêts à restaurer des monuments historiques représentant un intérêt local. Cette chapelle, à l’époque, apparaissait dans l’inventaire des édifices religieux catholique des Hauts de Seine, comme « une glacière en forme de chapelle » vestige de la propriété Mortemart. Le projet de restauration est  estimé à environ 700 000 €. La Mission du patrimoine a pris en compte la somme de 471 528 € correspondant au chantier a proprement parlé, avec la «réfection des joints, le dessalement des parements, la restauration extérieure et intérieure des maçonneries, la réfection des planchers et des gouttières, de la couverture de la chapelle et des grilles d'accès».

  • LE PROJET DE RESTAURATION DE LA CHAPELLE DU PARC FREDERIC PIC DE VANVES

    Il aura fallu plus de 50 ans pour arriver à un projet de rénovation de la chapelle du parc F.Pic et susciter l’intérêt de la Fondation du Patrimoine…. Alors que des Vanvéens autour de Michel Latapie s’étaient mobilisés pour tenter de la sauver. La municipalité a pris le relais en insistant sur l’aspect glacière de cette chapelle avec un projet de rénovation arrêtée par des spécialistes  sachant que ses glacières sont fermées au public depuis de nombreuses années et même l’accès à leurs alentours en est interdit. «En effet, l’ensemble menace de s’effondrer du fait de l’action des sels (sulfates, nitrates et chlorures) apportés par l’infiltration d’eau, le vent et la pollution, qui cause le descellement des pierres de la voûte. Par ailleurs, la porte en fer forgée est hors d’état et doit également être reprise» indique la Fondation du Patrimoine

    «L’ensemble formé par les glacières-chapelle et leur environnement immédiat seront valorisés au niveau de leurs trois aspects : extérieur par la mise en valeur et l’usage des deux monticules comme aires de promenade et de jeu ; intérieur par la proposition d’une découverte de ces deux espaces insolites de bonne qualité architecturale ; fonctionnel avec une explication de la conservation et production de la glace et de ses multiples usages depuis l’Antiquité jusqu’au milieu du XXe siècle, ce qui serait certainement unique en France. Des activités telles qu’expositions, concerts, ateliers à destination des enfants et conférences sont ainsi envisagées» indique-elle

    «Les travaux concerneront essentiellement la réfection à neuf d'une grande partie des joints pulvérulents, après dessalement de l'ensemble des parements (qui suivra des prélèvements et une analyse en laboratoire). Les joints pulvérulents seront dégarnis et refaits à l'aide d'un mortier spécial .La couverture définitive de la chapelle sera faite en zinc sur charpente bois et l'édifice sera restauré à l'extérieur, les pierres changées et le clocheton refait à neuf» précise-t-elle

  • LA CHAPELLE DU PARC FREDERIC PIC DE VANVES CLASSEE PAR LA FONDATION DU PATRIMOINE

    Enfin,  la Fondation du patrimoine vient de sélectionner parmi les 101 sites à préserver, la glacière et glacière-chapelle du parc Frédéric Pic que des vanvéens souhaitent sauver et réhabiliter depuis des années, après le lancement d’un appel à projet. L’initiative en revient sûrement à la député Florence Provendier qui a été la première à annoncer cette bonne nouvelle et peût être Gabriel Attal qui a sensibilisé Stéphane Bern.

    Beaucoup de vanvéens depuis les années soixante se sont inquiétés de son état, dont un certain M.Latapie (dont une salle porte son nom rue de Châtillon) qui avait essayé de sensibiliser les élus vanvéens au sort de ce ce site, sans succés, ayant déposé, mais trop tard, un dossier avec le feu vert d’André Roche, puisque le ministre de la culture de l’époque, André Malraux, avait décidé des groupes de jeunes prêts à restaurer des monuments historiques représentant un intérêt local. Cette chapelle, à l’époque, apparaissait dans l’inventaire des édifices religieux catholique des Hauts de Seine, comme « une glacière en forme de chapelle » vestige de la propriété Mortemart.

    Selon ses recherches, il semblerait qu’elle fut construite avant l’arrivée du chancelier Duprat qui était ministre de François 1er à la fin du XVe siécle. Mais ce site remonte à l’époque mérovingienne, alors qu’il était couverte par les arbres de la forêt de  Meudon, des chênes monumentaux,  descendant alors jusqu’au village de Vaugirard,  où de nombreux historiens pensent que des druides s’étaient installés. Elle était émaillée de multiples sources dont une aurait été repéré sous cette chapelle. Un peu plus tard, les premiers prêtres châtelains, pour ne pas heurter les sensibilités des gens à l’époque, y avaient fixé leur culte chrétien de façon à imprégnier le catholicisme, faisant naître cette chapelle à un moment où le territoire de vanves n’était qu’une forêt, avec de nombreuses rivières très poissonneuses où les moines de Sainte Geneviéve venaient pêcher. A telle enseigne que l’écusson de notre ville avec ses trois poissons signifient bien que ces riviéres regorgaient de poissons.        

    Elle fut retapée ou reconstruire par le cardinal Duprat qui s’était installé à Vanves, à son emplacement originel. «C’est la raison pour laquelle, on trouve à l’intérieur, tout un fond en art roman, alors que tout le devant est précurseur de l’art gothique. Le petit cœur et la coupole sont typiquement roman étant donné que les deux fenêtres latérales sont très étroites, alors que le portail et le fronton laissent deviner l’art gothique» expliquait Michel Latapie à l’époque. Elle fut utilisée par la suite, comme un reposoir à l’époque des Capétiens et des Valois, où les rois de France faisaient une halte lorsqu’ils allaient chasser le loup et le gros gibier dans le bois de Meudon

    On ne retrouve plus trace de cette chapelle jusqu’à la Révolution, sans doute parce que les Roisde France s’étaient déplacer à Versailles. Certains historiens expliquent qu’elles faisaient parties de trois glacières telles qu’elles étaient conçues au XVIIIe siècle pour la fabrication des sorbets, dont était friande la Duchesse de Mortemart, et la conservation des aliments. En tous les cas, elle fut passablement abimée conme tous les lieux de cultes catholiques, transformée en entrepôt. «On trouve des buttes de terre qui prouvent qu’elle fut consolidé par un apport extérieur. A L’époque du second Empire, elle fut entièrement rénovée dans le style de l’époque, néo-byzantin, dont l’impératrie était friande. D’ailleurs, ses parties latérales font apparaître des pierres qui remontent à l’époque romane sur lesquelles on a mis une couche épaisse de platres pour les consolider, et faire de la peinture par-dessus.

    Par la suite, cette chapelle est devenue privée, puisque le territoire où elle se trouvait, fut morcellée, intégrée dans le parc de la maison hospitalière du docteur Falret réservée au traitement des aliénés  composée de 6 pavillons isolés, et servant de lieu de prière de culte pour les malades, de reposoir pour la Fête-Dieu et pour la procession de St Remy vers le couvent des Bénédictines. Elle comprend alors un chœur central surmonté d’une coupole et un début de nef ou de parvis. On retrouve des vitraux datant de cette époque, et des boiseries. Lorsque ce parc est devenu municipal, elle a servie un temps de lieux de prière, au moins jusqu’à la guerre de 1939-1945 puisqu’elle fut fermée. Le monticule de terre avait été renforcé jusqu’à la hauteur du portail, et une double entrée fut parallèlement à la première, de façon à ce qu’elle serve d’abri souterrain pendant les raids aériens. Après la guerre, la municipalité s’en est servie comme entrepôt des outils et du matériel des jardiniers du parc. Elle fit aménager un plancher au dessus de la source pour éviter tout accident. Malheureusement, les panneaux latéraux qui étaient plus ou moins branlants furent complètement arrachés. Elle s’est retrouvée ainsi à l’état d’une grange  

    A suivre…