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Alimentation

  • L’ILE DE FRANCE AU SALON DE L’AGRICULTURE DANS LE PAVILLON SUD A VANVES

    L’espace Ile de France au  Salon de l’agriculture qui ouvre ses portes aujourd’hui jusqu’au 6 Mars sera inauguré par Valérie Pécresse, président de la Région Capitale, ce matin à 10H. Il se trouve au premier étage Hall 7  (Allée H Stand 010) dans lequel sont menés des travaux important de génie civil sur son toit pour édifier ce centre de Congrès et sa grande salle de conférence d’un seul tenant de 5200 places au toit ouvré (Photo du projet du nouveau hall 7 par les architectes Valode et Pistre). 

    Pendant 9 jours, les professionnels viendront animer ses allées et montrer ce que notre région  a de plus savoureux grâce au CERVIA qui est un organisme associé de la Région Ile de France œuvrant pour le maintien de l’agriculture francilienne et soutient la pérennisation des entreprises alimentaires sur le territoire, en menant campagne sur le «mangeons local en Ile de France » qui est une démarche unique et d’ampleur.  Cette campagne fait écho au mot d’ordre  «Mangez français» de la FNSEA, le principal syndicat agricole, qui «se veut un remède à la situation des éleveurs et cultivateurs mal rétribués, acculés pour certains à la faillite et à la désespérance»

    Elle rassemble en Ile de France,  80 adhérents parmi les professionnels du secteur, dans un projet collectif de valorisation du territoire et de prise de parole commune. Ainsi les produits franciliens sont désormais identifiés par la marque «Mangeons Local en IDF» qui remplace «Saveurs Paris IDF» : 1000 produits et 72 gammes de fruits et légumes ont ainsi été identifiés.

    Dans ce stand, les visiteurs disposeront d’une table tactile pour se rassasier de connaissances, d’informations et de conseils notamment au travers d’une carte interactive présentant l’agriculture francilienne, les pratiques des professionnels.  Toutes les cultures céréalières, maraîchères présenteront leurs coulisses, leurs activités et leurs produits. Ils auront accès direct à des producteurs d’ici et à leurs produits, cidres, miel, huiles, bières, confitures, yaourts. Des chefs de Mangeons local «des produits d’ici, cuisinés ici» se relayeront chaque après midi aux fourneaux du pavillon IDF. Les Chambres d’Agriculture d’IDF seront présentes dans le pavillon de la Région avec  leur propre stand pour promouvoir les productions franciliennes et leurs actions à travers la nouvelle édition du Guide régional 2016 «Bienvenue à la Ferme».

    VIVES TENSIONS

    Ce salon ouvre à un moment de vive tension entre les agriculteurs et le gouvernement, et de déception des agriculteurs franciliens vis-à-vis de la nouvelle équipe régionale menée par Valérie Pécresse (LR).   Les dirigeants de la FNSEA ont prévus : «Il n'est pas question que le Salon ne se transforme une nouvelle fois en concours de beauté politique». Ils comptent  demander à tous les hommes et femmes politiques qui s'y aventureront de répondre précisément aux questions qui préoccupent le monde agricole. Et pas question d’être reçu sur le stand de la FNSEA s’ils n’ont pas répondu au questionnaire qu’ils leur auront remis afin d'éclaircir leurs positions sur l'avenir de l'agriculture française, pour les  préciser sur la politique agricole européenne.  Mais ils veulent aussi amener les visiteurs à s’intéresser à leurs problèmes, et pas seulement à cette plus grande ferme d’une semaine à Paris. C’est pourquoi il n’est pas question de susciter des mouvements de protestations, des manifestations, ni même de boycotter ce salon comme avaient été tenté de le faire les éleveurs qui viendront avec leurs animaux. « Il y a un sujet sur lequel on veut réagir, c’est à ce décalage entre ce qu’était l’agriculture et la nécessité pour nous de montrer une agriculture qui innove, qui est soutenable».

    DECEPTION ET AMERTUNE

    La FNSEA Ile de France a exprimé sa déception  et une grande amertume concernant le nouveau conseil régional : «C’est une déception par l’absence d’un élu régional agriculteur à la Vice-présidence en charge de l’agriculture et de la ruralité» a exprimé Damien Greffin, son président :« Un rattrapage s’avère donc rapidement indispensable pour faire reconnaître l’engagement du monde agricole au niveau régional » ajoute t-il en reconnaissant que les agriculteurs attendaient beaucoup des choix de la nouvelle gouvernance pour les dossiers agricoles. D’autant plus que leurs exploitations  connaissent de  grandes difficultés économiques... « On a tous des trésoreries hyper tendues. Cela sera compliqué si aucune économie n’a été faite les années antérieures, et ce n’est pas avec le plan annoncé le 3 septembre que l’on va sauver les exploitations en difficultés !».

    Pour ses agriculteurs,  « la fragilité économique actuelle ne doit surtout pas être accentuée par la pression administrative et normative, sans quoi, les dégâts risquent d’être dramatiques». Ils attendent beaucoup de la nouvelle présidente :  «J’espère qu’elle va porter haut et fort notre agriculture francilienne et nos productions. La région a aussi un rôle primordial à jouer sur la protection de nos espaces agricoles. Loin de moi l’idée de vouloir bloquer les projets de développement de l’Ile de France mais il faut trouver un équilibre entre développement et préservation de nos espaces. Enfin, j’espère que le budget alloué à l’agriculture sera conséquent et pourra nous apporter un vrai soutien»  indique Jean Claude Guehennec, Vice Président de l’Union des Producteurs de fruits et légumes franciliens.

  • WEEK-END PATRIMOINE A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : DU BATI AU MANGER LOCAL

    8 des 1500 sites ouverts en Ile de France (44 546 en France)  se trouvent à Vanves et recevront jusqu’à ce soir, une partie des 500 000 amateurs attendus pour cette 30éme édition des journées du patrimoine dont la thématique - « 1913-2013 – cent  ans de protection » - célèbre le centenaire de la loi du 31 décembre 1913 pour la protection des monuments historiques.  Occasion de rappeler que notre région rassemble près de 4000 édifices protégés au titre des monuments historiques soit près d’un dixième de la richesse nationale (dont le lycée Michelet, l’église Saint Remy, la salle Darien de l’hôtel de ville) en dehors des édifices remarquables ayant reçu le label « Patrimoine du XXéme siécle  (Prieuré Sainte Bathilde, chapelle Larmeroux…). Le temps pluvieux de Samedi a quelque peu perturbée les visites commentées prévus à l’extérieur comme le lycée Michelet et le carré militaire du cimetière

     

    « Ces journées sont l’occasion de valoriser la diversité des patrimoines protégés sur le territoire (patrimoine historique, industriel, contemporain, archéologique, audiovisuel, architectural...) » constatait le préfet de Région récemment, en donnant des chiffres intéressants sur les retombées économiques générées par le secteur culturel et patrimonial  : « la consommation des touristes « patrimoniaux » en Ile de France est estimée à près de 3,3 milliards d'euros, l'activité des restaurateurs, artisans et métiers d'art, représente un peu plus de 1,5 milliard de chiffre d'affaire, soit un total de près de 4,8 milliards de retombées économiques « indirectes » du patrimoine pour la seule région capitale,Sur près de 500 000 emplois, directs et indirects, liés au patrimoine au plan national, notre région, à elle toute seule, en compte un peu plus de 125 000 : restaurateurs, artisans, architectes, ainsi que tous les métiers liés au bâti. Des emplois qualifiés et non délocalisables ». 

     

    Mais l’Ile de France ne s’arrête pas à célébrer ce patrimoine historique bâti, en célébrant son patrimoine culinaire et en organisant jusqu’au  29 Septembre 2013,  les semaines du manger local, « histoire de montrer que non seulement la production francilienne existe, mais encore, qu’elle gagne à être connue ». 115 points de vente se mettront aux couleurs du Manger Local,  pour faire découvrir et savourer une autre IDF à chacun de ses habitants. Boulangeries, crémeries et épiceries mettront en  avant ces produits franciliens : La baguette de Paris  fabriquée avec du blé francilien moulu dans l’un des 5 moulins de la région, alors que 95% de l’agriculture francilienne concerne les céréales, ce qui assure l’autosuffisance de la région en blé. Mais il y a aussi  les Bries de Meaux, Melun, Montereau,  avec des fromages de chèvre et des yaourts fermiers.  50 restaurants seront labellisés « des produits d’ici cuisinés là », du petit restaurant intime à la table étoilée.

     

    A partir du 22 Septembre (jusqu’au 13 Octobre), l’agriculture biologique sera à l’honneur « Bio et local c’est idéal » avec 4 exploitations qui accueilleront chaque dimanche un grand marché des producteurs bio franciliens (Rens : bioiledefrance.fr). Les franciliens pourront découvrir les métiers phares de l’agriculture  (céréalier, éleveur, maraîcher…) dans plusieurs exploitations du Vexin (rens : pnr-vexin-français.fr) jusqu’au 27 Octobre. Les restaurateurs de Seine et Marne revisiteront les bries sous toutes leurs formes  en snack, tarte, salade, émulsion… Le point d’orgue de ces deux semaines se déroulera les 21 et 22 Septembre avec « la fabuleuse fête du Manger Local » entre les ponts de l’Alma et des Invalides sur les nouvelles berges de Seine : marchés de producteurs, démonstrations  d’artisans, dégustations en tout genre grâce à 25 artisan, producteurs, restaurateurs.

     

    Ces semaines témoignent et couronnent un travail de longue haleine mené avec les entreprises, les distributeurs et les partenaires engagés aux côtés du CERVIA (Centre Régional de Valorisation et d’Innovation Agricole et Alimentaire) pour le soutien de la filière depuis 2011. Elle a lancée la marque « Saveurs Paris Ile de France» réservée aux produits alimentaires en 2011. De 24 adhérents et une cinquantaine de produits, elles concernent maintenant 170 entreprises avec plus de 600 produits agréés (macarons, biére, champignon, safran, fromages, miel, bonbons ;..) et 54 gammes de fruits et légumes. Pour accroître cette présence des produits francilien dans toute la Région, le CERVIA travaille en étroite collaboration avec les acteurs des différents circuits de distribution  …sans oublier les artisans et commerçants indépendants jusqu’aux cueillettes, boutiques  à la ferme. En 2013, cet organisme a lancé le label « des produits d’ici cuisinés là » afin de permettre aux consommateurs de repérer les établissements qui cuisinent des produits locaux et pratiquent le « fait-maison ». Sur les 22 000 restaurants recensés en IDF, 74 sont porteurs de ce label. 

     

    Les franciliens comme les vanvéens  sont prêt à suivre puisqu’ils sont 64% à privilégier les produits locaux quand c’est possible. Pour ces consommateurs 54% font leurs achats sur les marchés et 45% dans les grandes surfaces. Et ce sont les légumes franciliens qui sont les produits les plus achetés suivis par le pain et les fruits. 16% des consommateurs franciliens favorisent les produits franciliens quand c’est possible. D’autant plus que ce sondage IPSOS réalisé à l’initiative du CERVIA montre que 98% des franciliens sont favorables au maintien des terres agricoles sur le territoire, 98% souhaitent même que les activités agricoles y soient encore plus développées. Ce sondage enseigne qu’à leurs yeux, le blé, les champignons et le brie sont les 3 produits les plus emblématiques de l’Ile de France, suivis par la pomme et la salade.           

  • RESTAURATION SCOLAIRE A VANVES : UNE REUNION PUBLIQUE PILE POIL !

    Une cinquantaine de personne dont beaucoup de représentants de parents d’éléves et quelques enseignants, ont participé Mardi dernier (12 Février)  à une réunion publique sur la restauration scolaire, à laquelle avaient été invité toutes les familles qui ont un enfant à l’école. « Un sujet très spécialisé, qui suscite beaucoup d‘intérêt lorsqu’il y a des problémes, mais pas lorsque cela va bien » a constaté le maire aux côtés des représentants de la société Elior.

     

    « Alors que Vanves s'est depuis de nombreuses années engagée dans une démarche de qualité et de transparence quant à l'origine et la traçabilité des viandes servies dans ses restaurants scolaires, l'actualité récente au Royaume-Uni et en France dans le domaine alimentaire induit une communication spéciale de la part de la Ville à ce sujet. La société Elior, prestataire de la Ville pour la restauration scolaire, garantit que les lasagnes au bœuf surgelées et autres produits assimilés surgelés (hachis parmentier, cannellonis, moussaka…) ne proviennent pas du fournisseur incriminé. Dans les restaurants scolaires vanvéens, la traçabilité des viandes fait l’objet d’un plan de suivi permanent conclu entre la Ville et Elior.  Contractuellement, la Ville de Vanves n’accepte dans ses cantines que du bœuf de race à viande d’origine française. Elior s'assure régulièrement de la traçabilité totale de sa viande bovine, en remontant toute la filière : depuis ses restaurants, ses cuisines et ses fournisseurs (abattoirs français), jusqu’aux producteurs (élevages français). Chaque bovin est ainsi clairement identifié » indiquait le maire de Vanves sur son blog au début de la semaine

     

    Les représentants de la société Elior ont présenté ce que représentait la restauration scolaire sur la ville, quels étaient les processus qui étaient mis en œuvre pour assurer les 340 000 repas et 55 000 goûters, par an soit 3000 repas par jour servis dans les créches, les écoles maternelles et élémentaires, les centres de loisirs, le foyer Danton, le portafe de repas…D’après la municipalité,  le taux de satisfaction  auprés des enfants est positif (85%) pour une participation des familles raisonnnable, puisque sur 9,7 € le repas, 6,4 € sont pris en charge par la ville.  Il a été beaucoup question de traçablité, de  l’affaire de la viande de cheval dans des plats préparés fabriqués par Comigel. Vanves est l’une des  rares villes à avoir institué un contrôleur de restauration,  pour faire la liaison entre la mairie et le concessionnaire pour s’assurer que les prestations correspondent au cahier des charges. « Souvent c’est le problème, car lorsque les communes déléguent des services à des prestataires de services, elles n’en assurent pas le contrôle » constatait le maire.  D’autres questions ont concerné  l’élaboration des menus. Bernard Gauducheau  a insisté sur le fait que  « 20 ans après l’instauration de cette liaison froide, la ville maîtrise bien le dispositif, mais on pourrait aller plus loin, en mettant en œuvre un partenariat avec les familles, de telle sorte que l’éducation à la nutrition des enfants ne repose pas uniquement sur les 4 à 5 repas pris à l’école, mais aussi sur les parents afin qu’ils aient  un rôle complémentaire ».

     

    Coincidence, Le Conseil Régional de la Région Ile de France examinait deux jours après cette réunion, un rapport tout à fait d’actualité sur les filiéres agricoles et une alimentation de qualité et de proximité : « Chiffres à l’appui, l’alimentation de qualité et de proximité constitue une attente pour les 12 millions de consommateurs Franciliens, qui se déclarent adeptes de fruits et légumes et très sensibilisés aux labels locaux. Mais en Ile de France, seulement 18 % des exploitations sont intégrées à un circuit de commercialisation en circuit court. Un chiffre modeste, d’autant que restaurants collectifs, marchés, salons, et magasins de producteurs verraient d’un bon œil l’arrivée de produits du terroir francilien. Un enthousiasme qui se heurte pourtant à des difficultés structurelles et naturelles. Exploitations agricoles de moins en moins diversifiées, problèmes d’acheminement des produits, saisonnalité des fruits et légumes, manque  d’infrastructures de transformations,  l’ÎDF reste un territoire de rupture entre ceux qui produisent vers l’export et ceux qui consomment ».

    Ce rapport constatait que l’élevage laitier et allaitant sont des filiéres isolées, le cheptel francilien  étant passé de 35 000 têtes en 1970 à 12 000 têtes en 2010 ( 6394 vaches laitiéres et 6256 allaitantes). « La filiére laitiére bovine souffre d’exploitations isolées, peu soutenues, alors qu’elles sont performantes, bien structurées avec une production élevée,  victime du désintérêt des industriels pour leur production avec un risque d‘abandon de la collecte (de lait). L’élevage allaitant (250 éleveurs pour une production de 2400 tonnes de viande) souffre des élevages très dispersés, des frais de transports et d’abattages élevés, l’absence de label qualité régional, et la disparition des acteurs para agricoles (conseillers spécialisés, fabricants d’aliments, vétérinaires ruraux) ». Sans commentaires.